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IDRIS CALABRESI ► zayn malik

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idris
calabresi
feat zayn malik
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Nom ; calabresi, ça vient d'italie, c'est chaud, ça sent la pizza à des kilomètres à la ronde, ou les rues malfamées, celles qu'on veut surtout pas emprunter, nan, trop dangereux. quoi que ça puisse inspirer ou laisser imaginer, c'est le nom de ma mère, l'unique femme que j'aie jamais su aimer jusqu'ici. mon père, je l'ai jamais connu, jamais cherché à le connaître, sujet de conversation que j'ai jamais jugé utile de mettre sur table, pas nécessaire ; ça devait pas être un type bien. où qu'il soit, qu'il y reste. Prénom ; idris. blaze traduisant plus ou moins explicitement une majeure partie de mes racines, prénom que ma mère est pas bien allée chercher loin. héritage de mon grand-père, prénommé ydriss, à l'exception d'une légère modification pour faciliter l'écriture. vraiment, merci maman, t'as vraiment l'esprit pratique. âge ; j'suis né mi-avril, donc forcément, je viens de toucher à mes vingt-cinq ans. appartement délabré depuis cette soirée organisée en mon honneur, mégots sur l'évier, sur la table basse et même sous le matelas, bières en pack de 6 éparpillées un peu partout ; l'appart, c'est un cendar. sur le sms d'invitation, formelle interdiction d'user de cette expression périmée qu'est "le quart de siècle". sinon, c'est dehors que la soirée se finira. orientation sexuelle ; fil d'actualité instagram essentiellement composé de nanas à peine habillées, je vous fait pas de dessin. statut social ; officiellement célibataire depuis toujours. officieusement, en couple depuis presque trois ans avec une fille mourante. relation qui va dans un sens seulement. une attirance, un jeu de séduction, un flirt qui s'est transformé en une relation, puis la once de sentiments ressentie qui s'est peu à peu éteinte, des envies d'y mettre un terme, jusqu'au jour où elle a annoncé sa maladie. depuis, il m'est devenu juste impossible de pouvoir la quitter. pas pour les derniers mois qu'il lui reste à vivre. j'ai beau mentir sur mon statut, la tromper, parfois, j'suis certainement pas un monstre à ce point. date et lieu de naissance ; j'ai vu le jour un dix-huit avril, en l'an 1992 pour être plus précis. ça devait être dans les alentours d'amalfi, une commune en italie, ma commune, mes terres, mon espace de jeu grand format et ses odeurs envahissantes du marché en bas de l'immeuble. c'est bien la seule chose dont je me souvienne de ma petit enfance en italie. encore un grand merci à ma mère et son goût des déménagements à tout vent. un jour au gré des flots de la mer méditerranée, l'autre au moyen-orient, le prochain à la capitale de l’hexagone. la vie comme un perpétuel voyage. nationalité ; à deux, c'est mieux. aujourd'hui, je dois être ce qu'on appelle un italo-américain. allers-retours en italie obligent. études majeures ; architecture, parce que j'ai jamais réellement su ce que je voulais faire. ça avait l'air plutôt cool. du coup, j'sais toujours pas ce que je fais de mon avenir, mais je le fais. études mineures ; j'étudie aussi le sport, histoire de bien remplir tout le cliché du mâle winthrop. mais aussi parce qu'en tant que personne parfaitement indécise, j'ai pas été foutu de choisir entre les deux. groupe #1 ; winthrop house groupe #2 ; students crédits ; pathetic fallacy


WINTHROP HOUSE
  la fraternité. mot qu'on associe immédiatement à la winthrop house. c'est sûrement la seule maison qui pourrait me convenir. j'veux pas d'embrouilles, moi, j'veux pouvoir déconner, faire des blagues lourdes et qu'on y rigole tous ensemble, j'veux qu'on soit soudés comme les doigts de la main. j'veux qu'on puisse se raconter n'importe quoi, que ce soit ce qu'on a mangé la veille, nos coups d'un soir et nos histoires les plus connes. au-delà des clichés, j'veux pas me mêler au reste, correspondre à un mental bien précis, nan. j'veux des frères, une seconde famille soudée, avec chacun nos conneries et chacun nos traits. ça va paraître niais, peu importe. je n'ai d'yeux que pour la winthrop, clairement. et profitez de ce discours car c'est la seule déclaration d'amour que vous entendrez venant de ma part.

  STUDENTS
  au risque de me répéter, si je dois choisir parmi toutes une maison, je ne me vois que chez les rouges. rien de plus à ajouter. je préfère marcher seul plutôt que dans un groupe dans lequel je ne me sentirai pas à ma place. je cherche pas la popularité et un cercle d'amis à tout prix. nan, ce que je désire réellement, c'est du vrai. pas de faux sourires sur un tableau d'hypocrisie.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
 j'étais là. j'étais présent et tout s'est déroulé sous nos yeux. tout est allé trop vite, on était impuissants, pris au piège par la terreur et ses partisans. ces barbares. ça a été pour tous sans exception quelque chose d'effrayant. et le mot est certainement bien trop faible. notre dictionnaire est dépourvu du mot qui qualifierait bien ce que les étudiants, y compris moi, ont pu ressentir durant cette période qui a été, pour bon nombre de personnes, traumatisante. j'ai beau être indifférent face à un tas de choses, on ne peut pas rester de glace face à un tel événement. on aurait tous aimé pouvoir y faire quelque chose. on aurait aimé se lever et y mettre fin en un claquement de doigts, mais c'était impossible. imaginez. certaines élèves qu'on connaissait tous ont été agressées sexuellement. certains étudiants ont été pris en otage, et ça, sans qu'ils n'y demandent quelque chose. la mort à portée de main. ce sont des choses dont on ne se remet pas. et même si on n'était pas là, j'imagine difficilement qu'on ne puisse pas avoir froid dans le dos face à de telles atrocités. heureusement pour moi, je n'ai pas été directement touché par cet événement. physiquement, j'en suis ressorti indemne. difficile de dire la même chose pour ce qui est du plan émotionnel. je n'entends pas par là que j'en suis sorti totalement détruit ou même au bord du suicide, non, bien que ce ne soit pas des choses qu'il faut prendre à la rigolade. mais c'est quelque chose qui nous a tous marqués d'une pierre blanche. on ne peut pas le dénier. on n'a pas le droit de le dénier.
APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI.
ouf. j'étais loin du chili à ce moment-là. je venais de tout plaquer. les cours, ma vie à boston, j'ai laissé bien loin derrière moi ce bordel qu'était mon quotidien à cette époque de ma vie. ma mère que je n'avais plus vu depuis des années, l'appel de l'air italien auquel je n'ai pas pu résister. j'ai craqué, acheté un billet d'avion et fait mes valises. la veille en soirée ; le lendemain, j'avais disparu sans rien dire. j'ai merdé, je sais. je me suis mis des gens à dos, mais croyez-moi, c'était nécessaire. quoi qu'il en soit, j'en ai rapidement entendu parler. trop rapidement à mon goût. information transmise à la radio d'un taxi trop pressé, et la voix de son chauffeur qui recouvrait celui du journaliste, fou-furieux au volant qui hurlait des injures au "connard qui bougeait pas sa caisse" devant. ça a dû être traumatisant, il y a sûrement eu des morts avec une telle magnitude, et j'envoie une fois de plus des prières aux victimes — gravement atteintes ou non qui étaient sur les lieux. j'ai beau être indifférent face à un tas de choses, on ne peut pas rester de glace face à un tel événement.
TON ADMISSION A HARVARD
c'est grâce à ma mère que mon admission a été possible. elle sans qui je serai sûrement toujours en vogue entre trois continents et des dizaines de pays, elle qui a toujours voulu le meilleur pour moi puisque contrairement à toutes mères normalement constituées, elle m'a incité à m'en aller.
pas pour son bien mais pour le mien, pour me permettre de fréquenter les meilleurs établissements et ainsi bénéficier des meilleurs enseignements. elle en avait les moyens et elle me les a donnés. je pense d'ailleurs avoir honoré la confiance aveugle qu'elle a placé en moi puisque j'ai été admis sans vraiment trop de souci. un résultat plutôt satisfaisant aux SATs, un dossier d'admission et un essay jugés proche de l'excellence par les vis avisés de quelques-uns de mes proches, et pour finir, un entretien qui s'est bien déroulé. peut-être que j'aurais pu faire mieux, certes, mais j'ai cette tendance à me reposer sur mes acquis comme dirait ma mère. quoi qu'il en soit, je suis fier de pouvoir dire avoir été admis, bien entendu.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pathetic fallacy, mais appelle moi axelle tqt et j'ai dix-neuf ans depuis peu. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  C'est bg alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise zayn malik comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par pathetic fallacy, ou moi-même en fait. Je fais environ 350-800 mots voire plus, ça dépend vraiment du partenaire et mon personnage est un personnage inventé

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

Je recense mon avatar
si personnage inventé:  
Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u7049]►[/url] ► <span class="pris">ZAYN MALIK</span> ♦ “ Idris Calabresi ”[/size]


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sweet child o' mine

mai 1997 ⌁ riyad, arabie saoudite

« Idris ? » Regard qui ne suit que les tâches noires sur fond blanc du ballon roulant sur la verte pelouse du jardin. Il trottine, court, s'affole à la poursuite d'une simple balle. Il s'imagine grand sportif, acclamé par une foule en délire. « Idris ! » Et, en un instant qui brise la fluidité de ses gestes, sa mère qui hausse la voix. L'enfant qui s'apprêtait à tirer se stoppe nettement. Le regard qui se transforme, désormais plus inquiet, apeuré, se baisse rapidement pour saisir son ballon entre les bras. « Je t'ai déjà dit de ne pas faire ça. Tu vas tâcher ton beau t-shirt. » Alors, à contre cœur, il libère la balle de son emprise, la laissant tomber sur le sol et rebondir à plusieurs reprises, toutes plus rapides les unes que les autres, jusqu'à le voir s'éloigner un peu plus loin. Il relève un regard déçu vers sa mère qui elle s'accroupit au niveau de son fils, laissant place à une position plus apte à la discussion. Posture qui n'annonçait jamais rien de bon, et ça, il le savait. Elle soupire un instant, puis entrouvre la bouche, comme cherchant ses mots, les bons mots. « Bon… je sais très bien que je ne vais pas t'annoncer quelque chose qui va t'enchanter. Alors, je vais aller droit au but, d'accord ? » Il acquiesce d'un lent hochement de la tête, silencieusement. Elle, soupire de nouveau, attrape les mains de son fils au creux des siennes et lui adresse un léger sourire désolé. « Nous allons devoir nous en aller d'ici. » Idris, qui n'est plus étonné à l'annonce de ce genre de nouvelles, affiche seulement un air triste. Ses iris brunes se dissimulent petit à petit derrière quelques larmes qui se suspendent au coin de son œil, et ses sourcils froncés qui contrastent avec l'expression d'un sentiment de rancune. « Tu m'avais dit que c'était la dernière fois. » Ses larmes coulent enfin le long de sa joue sous la pression d'une expression qui se crispe davantage. Maladroitement, l'enfant renifle, essuie ses yeux avec la manche de son haut blanc. Réaction qui fait monter un sentiment de culpabilité dans la poitrine de la mère, culpabilité de faire subir une vie vagabonde à son fils, l'attrape dans ses bras, dépose sa main à l'arrière de son crâne, ne pouvant que lui servir d'épaule sur laquelle pleurer. « Je suis désolée. Mais c'est pour toi que je fais ça. Je fais de mon mieux, je te le promets. Tu comprendras quand tu seras plus grand, mon fils. » Il a cessé de chouiner, relève un regard désormais plus apaisé, calmé. C'est ça, la magie de sa mère ; capable de réparer les maux qu'elle a elle-même causer en seulement quelques mots. Ses mots à elle. Ses mots toujours bien choisis. Elle le remet droit en l'attrapant par ses deux épaules, lui souriant tendrement. Et pourtant, elle ne perd pas son objectif de vue. « Nous partons ce soir. J'aimerais que tu ailles préparer tes affaires, d'accord ? Je te promets que tu auras un tas de bonbons pendant le voyage. » Le seul avantage qu'il voit lors de ses vols à répétition, ce sont les repas de la première classe et les sucreries qu'on lui offre toujours. À cette promesse qu'il sait tenue, le gosse ne peut dissimuler un large sourire qu'accompagne un léger rire malicieux. De toute façon, ses valises, ça fait bien longtemps qu'il ne les a plus défaites.


russian roulette

juillet 2009 ⌁ amalfi, italie

« Vas-y, fais pas le rapiat, fais tourner un peu. » S'impatiente une des filles installées à ses côtés sur un coussin. Ils sont tous assis en rond. De loin, ça ressemblerait à une secte. Elle grogne, mais pourtant, elle a ce sourire, ce petit rire bête. Parce que le joint, elle a déjà tiré dessus une vingtaine de fois. Multitude de mégots en tous genres écrasés sur le parquet déjà bien délabré, aucune importance. L'appartement en lui-même est déjà en ruine : tapisserie déchirée, éclairage majoritairement à la grosse bougie, plafond noirci par la fumée, et autres détériorations bien pires encore. Appartement d'un immeuble abandonné rapidement devenu lieu de réunion de leur petite bande de délinquants. Ceux qu'on ne veut pas croiser, ceux qu'on ne croisera pas. Tapis dans l'ombre, prêts à surgir s'il le faut. Ils sont pas bien méchants en comparaison aux réels gangsters d'Italie. C'est encore des gamins, des adolescents en quête d'eux-même et de liberté. Des jeunes comme eux, on les prend pas encore au sérieux, et c'est tout juste sur certains d'entre eux se prennent au sérieux. On tente de nouvelles choses, on s'expérimente à de nouvelles sensations comme à celle de l'adrénaline dont ils raffolent. Ils s'en alimentent lors de petits vols au marché, de courses-poursuites pas bien méchante avec d'autres groupes de jeunes, de deals au coin d'une ruelle qu'on fréquente plus. « Bon, bah, plus d'herbe pour ce soir les mecs. », qu'elle lance, Mila, après avoir usé du joint qu'elle avait entre les doigts jusqu'à la dernière bouffée. Mila, cette fille qu'Idris a toujours considéré comme sa sœur. Cette fille qui n'a peur de rien, pas même des araignées comme toutes les autres filles. Nan. Mila, elle est pas comme toutes les autres. C'est en quelque sorte la meneuse, celle qui les a tous tiré vers le bas, celle qui a le don de tous les mettre dans des merdes toutes plus inimaginables les unes que les autres. Et pourtant, Mila, qu'est-ce qu'ils l'aiment. La leadeuse et la protégée. La seule nana du clan qui a plus de cran que tous les garçons réunis, la seule nana à laquelle on n'est pas autorisé à toucher sous aucun prétexte.
Son annonce de la fin des stocks qui provoque désarroi et déception dans tous les cœurs. « Sérieusement? », ouvre grand les yeux le Calabresi. « Putain, tu fais chier Mila. J'te préviens, c'est toi qui descend. », se lamente en face un des adolescents. Mila, elle, toujours sereine, se contente de ricaner. L'appartement devient davantage calme et les regards se concentrent sur sa personne. Elle a cette expression, cette expression qu'elle affiche à chaque fois qu'elle a quelque chose derrière la tête. « C'est bon, c'est bon, calmez-vous. Ça, c'était seulement l'échauffement, mes amis. J'ai quelque chose de bien plus intéressant… » Elle agite ses mains, le sourire malicieux au coin des lèvres, et tous les yeux rivés sur elle suivent ses mouvements lents. Ses mains, ses mains qu'elle fait glisser derrière son dos, puis un bruit, un bruit qui laisse deviner qu'elle saisit quelque chose. Le bruit de ses ongles contre la ferraille. Et dans un élan bien trop maladroit, elle affiche son nouveau jouet aux yeux stupéfaits de tous. Un flingue. Engin qu'elle n'est pas censée avoir. Pas à cet âge. « Attends, c'est un vrai? Énooooorme! Fais voir! » Ils sont tous en extase, se ruent sur l'engin, et Mila qui ricane toujours, comme si elle venait d'amener de quoi manger au nid pour ses petits. Tous en admiration, sauf Idris. Il reste en retrait, laissant les effets de la fumette s'échapper pour redescendre sur Terre dans une chute fracassante. « Attends, comment t'as eu ça? », demande-t-il simplement, bien que la réponse l'effraie tout autant que le fait d'avoir pu poser cette question. « On s'en fout. Le plus important, c'est ce qu'on va en faire. » Dans la conscience de tous, elle est comme Dieu, puissante. Puissante, bien plus que ça, encore davantage lorsqu'elle passe de nouveau sa main dans l'une de ses poches pour en ressortir une balle. Une unique balle qu'elle fait rouler, tourner entre ses doigts sans qu'aucun des adolescents n'en perdent une miette. En bien ou en mal, ils sont tous bouches bées, se prêtant simplement a rôle de spectateur face à cette scène. Clic, clac, et encore clic. En quelques gestes brefs, elle a inséré la balle dans le pistolet, fait tourner le barillet de façon aléatoire et claqué celui-ci pour le remettre. Elle a fait ça comme si elle l'avait fait toute sa vie. « Vous connaissez la roulette russe? », questionne-t-elle, sans même attendre une moindre réponse pour faire une démonstration de ce nouveau jeu. « J'ai vu ça dans un film, l'autre jour. C'est simple. Il n'y a qu'une seule balle dans le gun. Vous faites ça… » Un nouveau clic provoqué par l'appui bref de son pouce sur la partie opposé du canon, et les autres qui observent comme des élèves. « Et vous collez le canon sur votre tempe… » murmure-t-elle en exécutant ses propres ordres, le sourire bien plus grand qu'il y a quelques minutes seulement. Un sourire qui pourrait faire paraître ça amusant. Elle prend un grand soupire, l'air toujours autant assuré. « Et c'est là que… » « ARRÊTE ! » Idris hurle, s'oppose enfin, mais Mila a déjà pressé la gâchette. Surprise. Elle est toujours vivante. Lui, il est complètement mortifié, le coeur qui va à toute vitesse, tapant fort contre les parois de son corps comme s'il allait déchirer sa poitrine. Les yeux se redirigent vers lui, et tous rigolent à l'unisson. « Hé, détends-toi un peu. C'est rien, regarde. » Il arrache le pistolet des mains de Mila et répète le geste qu'il vient d'apprendre. Trop rapidement, il tire.
Il a tiré. Mais lui, il ne s'est plus jamais réveillé.


tell me your lies because i just can't face it

juin 2011 ⌁ paris, france

Ambiance jazz, champagne rosé et discussions mondaines. Voilà à quoi se résument ses soirées depuis des mois. Il se fait plus sage, plus responsable, suit enfin les conseils de sa mère qu'il essaie de rendre fière, se tient bien, affiche de faux-sourires et sert des dizaines de mains. Tout est question de faire bonne figure dans ce monde de requins, de dosage et d'hypocrisie. Qui a la plus belle bagnole? La plus somptueuse des villas? La plus belle épouse et les plus merveilleux des enfants? Idris au beau milieu de nulle part, tombe, trébuche, s'engouffre dans un univers qui n'est pas le sien. Il y trouve seulement réconfort auprès de quelques femmes mariées en quête d'attention et d'une bouffée de jeunesse, mais lui, malgré les années qui ont défilées, il est toujours en deuil. Perte inscrite au feutre indélébile, conscience prise bien trop tard, tourments qui ne laissent que pour marques visibles des cernes, et remords de ne pas avoir empêché ce qui est arrivé. Une affaire dont personne n'a parlé, ni même leur bande d'ados, un simple enterrement avec bien trop peu de monde. Tous bien trop culpabilisés pour pouvoir supporter la présence de ceux qui étaient autrefois leurs meilleurs amis, leurs frères, leurs promesses. Visages devenus de douloureux souvenirs qu'ils veulent oublier. Mémoire qu'ils auraient voulu enterrer avec leur innocence, six pieds sous terre.
Il est accoudé au bar, courbé, faisant tourner le pied de sa flûte à champagne aussi vide que son regard qui fixe le néant jusqu'à ce qu'un son extérieur proche vint le tirer de son sommeil éveillé. « Bonne soirée? » Douce voix, sensuelle, semblable à une mélodie qu'hélas, jamais auparavant il n'avait entendue. Il détourne les yeux, les posant sur la silhouette gracile de son interlocutrice tout aussi belle que le timbre de sa voix. « Et vous? » Il a ce petit sourire et le regard en coin qui fait toute sa malice et son charisme, il a jeté son dévolu sur sa nouvelle lubie, son défi de la soirée, il va la mettre dans sa poche, la mâcher et la jeter de la façon dont on jette un chewing-gum qui n'a plus aucune saveur. Ouais, c'est comme ça qu'il fonctionne maintenant, un gentil garçon qui se cherche devenu un véritable connard, et ça, par sa faute et la sienne seulement. « Pas assez d'alcool et de petits-four si vous voulez vraiment mon avis. » Elle dissimule un petit rire derrière une expression sarcastique qu'il devine assez bien, chose qui ne fait qu’amplifier son sourire. Petit instant de silence bien que la musique et le brouhaha externe ne manque pas. « Et que fait une si belle femme seule au bar plutôt que d'être aux côtés de son homme? » Elle lève un sourcil, le regardant droit dans les yeux, avec cet air amusé qui l'étonne. « Sérieusement? » Elle reprend son rire de plus belle et secoue légèrement la tête. « Vous pensez réellement qu'une femme a besoin d'un homme pour pouvoir être à ce genre de soirée mondaine constituée de bobo attachés à leurs biens? Je pensais avoir affaire à quelqu'un de bien plus intelligent, mais vous avez visiblement les idées bien étroites. », soupire-t-elle, arrogante, attitude qui la rend bien plus attirante aux yeux du Calabresi surpris. Agréablement surpris, et cette tacle ne le fait que sourire davantage après avoir abandonné cet air ahuris. « Je dois dire que vous m'impressionnez là. Vous êtes sûrement la seule femme qui ne m'ait pas encore demandé le montant de mon compte en banque. » Elle se rapproche, lentement, le regard de braise, laissant traîner le bout de ses doigts le long du marbre du comptoir, approchant ses lèvres maquillées à l'oreille du jeune homme pour mieux susurrer « J'ai en face de moi quelque chose de bien plus intéressant qu'un chiffre. Et vous serez étonné de découvrir la personne qui se dresse à votre droite, là, maintenant. » Elle effleure son torse habillé d'un costume avec sa main avant de s'éloigner, l'allure sûre, Idris ne la quittant pas des yeux avant qu'elle ne disparaisse complètement au détour d'un couloir. Jeune femme aux mille et un mystères, visage qu'il n'oubliera pas, femme qu'il n'allait pas laisser filer, s'étant déjà mis en tête de la retrouver quoi qu'il n'en coûte. Elle est apparue comme une rose parmi les orties et s'est échappée, ne laissant qu'une traînée de poussière d'étoile derrière elle.

✻✻✻

« Je suis malade, Idris. » Il hausse un sourcil, tentant de comprendre la raison pour laquelle elle venait de dire ça. « C'est vrai qu'il t'arrive de péter les plombs, mais je n'irais pas jusqu'à dire que tu es malade. » ricanne-t-il toujours dans le but de la taquiner, gentiment, parce qu'elle est la seule personne à lui faire dire des choses qu'il ne pense pas réellement. « Non, tu n'as pas compris. Je suis vraiment malade. » Elle a cette voix bien trop sérieuse, celle qu'elle prend lorsqu'elle a quelque chose de grave à lui annoncer, celle qu'il redoute, celle qui est capable de lui faire plier le genou. Il hésite à répondre, songe à raccrocher, imaginant un tas de scénarios. Elle serait capable de le faire douter même s'il est à des milliers de kilomètres d'elle. « … Quoi? » La réponse qu'elle attendait sûrement dès son annonce, celle qui le trahit et dénonce son inquiétude malgré ses sentiments estompés depuis des années, l'espoir d'un attachement toujours existant. Il colle davantage le téléphone à son oreille comme pour mieux écouter le souffle de sa belle, événement qui se répète, attendant pas assez patiemment d'entendre ce qu'elle a à lui dire.« Le… les médecins m'ont diagnostiqué un cancer. Ils disent que je peux encore m'en sortir, mais je ne suis pas vraiment sûre que… » Au fil de ses mots, son visage se fige pour ne devenir que pierre, son cœur qui a raté un battement à l'écoute de la fatalité du mot désignant sa maladie. Soudainement, il se remet en marche comme un ordinateur après avoir subi un bug, fait les cent pas dans un silence insoutenable qu'elle décide de briser. « Idris…? » Il tourne en rond, n'écoute même plus le son de sa voix qu'il aime tant. Le téléphone qu'il dépose dans un coin pour avoir les deux mains libérées, se met à retourner tout son appartement qui manque cruellement de chaleur humaine. Et ses valises qui n'ont jamais été défaites, là-bas, dans le coin du salon. Décision qu'il prend vite en enfilant son blouson, laissant sa copine en suspend au téléphone, ne laisse entendre que le bruit de ses chaussures et des roulettes des valises contre le carrelage marbré. Puis sa porte qui claque une dernière fois. Il est parti. Il est parti et ne reviendra plus, car jamais il ne laissera pas une fois de plus la vie de quelqu'un s'émanciper devant ses yeux. Plus jamais.
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Wifeyyy IDRIS CALABRESI ► zayn malik 2109348208
Rebienvenue avec le plus beau mon amour, c'est l'heure de tout niquer IDRIS CALABRESI ► zayn malik 80508888
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(re) bienvenue toi. IDRIS CALABRESI ► zayn malik 152426858
#TEAMSQUAD bébé. face Richard
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T'es bonne IDRIS CALABRESI ► zayn malik 3997999705 Richard
(re)bienvenue parmi nous IDRIS CALABRESI ► zayn malik 3850463188
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Rebienvenue avec ce beau gosse hanwii IDRIS CALABRESI ► zayn malik 4205929361
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Rebienvenuuuuuuue IDRIS CALABRESI ► zayn malik 1230098378
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