ça s'en va et ça revient... (LUCKYA)

I may be crazy, don't mind me

“Girl, you know I want your love, your love was handmade for somebody like me, come on now, follow my lead. I may be crazy, don't mind me”

La journée débutait comme toutes les autres auparavant, soit d'une manière banale et anodine pour un étudiant. Il fallait réfléchir aux travaux, à l'horaire de la journée, aux éventuelles rencontres de courte durée... Fidèle à lui-même depuis quelque temps, personne n'avait pénétré au sein de son antre personnel, préférant garder une certaine concentration pour les épreuves qui approchaient. Ce n'était guère dans ses habitudes, mais il parvenait, parfois, à rester sage et seul. Du moins, seul dans son lit. Contrairement à son habitude, il tentait de garder les souvenirs enfouis, loin de la surface, et ce, même lorsqu'il n'avait personne pour croiser son regard nostalgique ou rempli de tristesse.
Lukà n'était pas l'homme le plus fier de son parcours ou même de son passé, mais il avait conscience que tout cela faisait de lui l'être qu'il est. Cela faisait déjà un certain temps, mais pourtant, il souffrait encore. Cependant, il parvenait à afficher un air sur de lui, un air charmeur, un air enjôleur. Il ne devait que prendre le temps de respirer, de trouver quelque chose auquel s'attacher, et la journée allait se dérouler comme toutes les autres avant... Du moins, c'est ce qu'il aurait espéré.

Arpentant les couloirs de l'université, quelques livres coincés entre son avant-bras et ses hanches, il avançait, nonchalant. Son regard croisait différents visages, sans que le moindre ne parvienne à créer une émotion ou un ressenti en lieu. Bien que certaines demoiselles sur le chemin l'observèrent attentivement, un large sourire tout en le dévorant des yeux. Il le savait, il aurait pu en profiter, et poursuivre son chemin avec le numéro de cette dernière, mais non. Aujourd'hui, il ne désirait rien outre que la journée se termine afin de retrouver le confort de son antre, ou ne serait-ce que la paix de tous ces étudiants présents à l'université. Toutefois, à son plus grand malheur, il allait en être autrement. Bien qu'il connaissait ‘l’espace gaming’ où il se trouvait, il espérait ne croiser que des inconnus.
Lukà savait que l’ordinateur favori d'une certaine demoiselle, devait être dans les environs. Il l'avait déjà vu à maintes reprises par ici, de loin, sans qu'elle ne le sache ou presque… Car Lukà avait du mal à être discret et adorer la taquiner. Mais, aujourd'hui, il avait omis ce détail. Aujourd'hui, il avait oublié de prendre un chemin différent pour être certain de ne pas la croiser. Et ce fût un échec... Sa voix, bien que arrogante, vint le tirer de ses pensées alors qu'il avançait d'un pas rapide. Une nouvelle fois, la brune se retrouvait devant lui, le maudissant du regard, alors que par le passé, tous deux n'affichaient que de l'amour et de la passion dans ces mêmes regards. « Salut Lucky, comment vas-tu ? » La vérité, c'est que Lukà adore la croiser, et même les rares fois où ils s’évitent, ça ne lui suffit pas. Voir comment ils sont, avec qui elle est, ce qu'elle fait, sans même qu’elle ne le voit est terriblement amusant.

@LUCKY E. BURBERRY

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ça s'en va et ça revient...

Ma valise bouclée, quelques sms échangés et me voilà prête pour le départ en Laponie. Un voyage mather dont j'allais pouvoir y participer grâce à meilleure amie. Ce voyage nous fera énormément de bien, à elle, comme à moi. Nous avons besoin de nous éloigner de Boston et de tous nos problèmes. De respirer un nouvel air et quoi de mieux que celui de la Laponie. En plus, nous allons pouvoir revenir à notre enfance. Et comme j'avais du temps encore devant moi, je décidais de me rendre au Tommy's Arcade et pourquoi ? Parce que je savais que Lukà y serait. Il m'avait sms pour se rassurer de mon état et je trouvais vraiment son geste mignon. Voilà pourquoi, je voulais me rendre à cet endroit où il venait toujours m'observer de loin croyant que je ne remarquais rien. Alors même quand il pénétra la pièce et s'installait au même endroit, j'eusse un petit sourire en sentant son regard sur moi. Je me lève soudain pour m'approcher de lui et lui lancer ce même regard que j'avais l'habitude de lui faire. « Ton regard est assez pesant, peux-tu arrêter de me fixer ? » Je garde mon sérieux quelques instants avant de lui sourire. « Je vais bien Lukà, comme tu peux le voir. » Affirmais-je en prenant place à côté de lui. Il s'était inquiété pour moi et maintenant, il n'avait plus vraiment à le faire. « Et toi ? Comment vas-tu ? » Ce n'est pas parce que je passais mon temps à l'éviter que je n'avais pas envie de prendre de ses nouvelles ou bien de savoir comment il allait.

Lukà & Lucky

Ps: comme le rp se fait suite à leur échange d'sms, je me suis permise de faire comme s'ils faisaient semblant de reprendre leurs habitudes le temps de quelques petites minutes sinon le rp ne concordait pas avec les sms itout :giggle:

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I may be crazy, don't mind me

“Girl, you know I want your love, your love was handmade for somebody like me, come on now, follow my lead. I may be crazy, don't mind me”

Devant lui, elle le dévisage et demande, enfin ordonne à Lukà d’arrêter de la fixer. Il savait que, d'un point de vue théorique, ce lieu faisait partie du territoire de la demoiselle, territoire qu'il devait fréquenter afin de la croiser. Ne souhaitant pas faillir à ce jeu, il ne voulait pas qu’elle est le dernier mot. « Je n’y arriverai pas, tu es bien trop jolie pour éviter de te regarder ». Elle plaisait toujours autant à Lukà même Lucky avait capté ce manège.
Lukà avait été mis au courant du coma de Lucky par Nina, sa meilleure amie. Surpris et terriblement très inquiet, il lui avait envoyé un SMS. En effet, elle avait été hospitalisée. Heureusement, elle s’était réveillée mais il ne savait pas toute l'histoire. Que s'était-il passé ? Pourquoi et comment ? Ils avaient échangé par textos et devaient se trouver à Harvard. « Moi ? Tu rigoles là, c’est à toi de m’expliquer ce qu’il s’est passé ! Ce coma puis te voilà parmi nous… C’est fou, tu as une bonne étoile ». Elle s’asseya à côté de lui. Une atmosphère plus intime, plus sérieuse que d’habitude se dessinait.

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ça s'en va et ça revient...

Vous voyez, à peine je croisais son regard que Lukà me complimentait déjà. C'était vraiment flatteur et c'est aussi en partie pour ça que j'avais décidé de prendre mes distances avec lui. Depuis qu'il m'a embrassé, j'ai su qu'il s'avanturait sur un terrain dangereux avec moi. Je n'étais pas à même de lui rendre ce qu'il désirait et c'est pour cela que j'ai commencé à l'éviter. Je ne voulais pas lui briser le cœur sur des sentiments que je ne partageais pas. Et je savais à quel point je lui plaisais, à quel point aussi, un amour à sens unique pouvait faire mal. « Merci... Mais tu sais qu'il y a encore plus jolies à regarder dans cette salle ? » Je parle des autres filles, comme pour faire dévier son regard vers elles. Et d'un point de vue, il y avait vraiment de jolies filles dans cette salle. Prenant place à ses côtés, je lui demande de ses nouvelles et il me renvoie rapidement la question. « Ça c'est passé tellement vite... Je suis tombée dans les escaliers et j'ai perdu mon bébé... Pour être encore debout parmi vous, je crois aussi avoir une bonne étoile... » Dis-je accompagnée d'un petit sourire. En réalité, s'il ne tenait qu'à moi, j'aurais souhaité ne pas me réveiller, pour ne pas affronter la douleur.

Lukà & Lucky

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I may be crazy, don't mind me

“Girl, you know I want your love, your love was handmade for somebody like me, come on now, follow my lead. I may be crazy, don't mind me”

Lukà sourit lorsque Lucky lui rétorqua qu’il y avait des filles plus jolies qu’elle dans la salle. N’avait-elle pas idée du charme qu’elle prodiguait sur les hommes ? Lukà était déjà conquit. « Ces filles ne t’arrivent pas à la cheville » lui dit-il en effleurant sa joue et remit la mèche de cheveux qui s’était détachée de son visage. Elle s’asseya à côté de lui et commença par lui raconter son histoire. « C’est horrible ! Je suis désolé pour toi… Je ne savais pas que tu étais enceinte… Qui est le père ? Je suppose que ce n’est pas moi » lui dit-il d’un ton rieur afin de détendre l’atmosphère. Lukà avait envie d’hurler de toutes ces forces. Bordel ! Il s’en voulait de ne pas avoir été là. Peut-être aurait-il pu éviter ce drame. « Mais lorsque l’accident a eu lieu, tu étais seule ? » Etrangement, il en doutait.

(Invité)

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