FB | I just wanna be with you, that's all. (andrea)

I just wanna be with you, that's all — T’avais quitté ta vie monotone de Boston, pour celle plus festive de Monaco. Mais t’avais surtout quitté ta vie en Amérique pour un homme. Il en valait le coup, tu l’avais su dès que ton regard c’était posé sur lui dans ce bar en Islande. Ce n’était pas n’importe quel homme, Andrea était un prince. Tu l’avais choisi lui et son monde si particulier. Tu n’avais rien d’une princesse, tu ne connaissais rien de ce monde et pourtant tu te tiens là au milieu de cette salle remplie d’invité en tout genre. A ce jour, t’avais l’habitude de ces banquets donné pour des occasions en tout genre .. Sa mère t’avait apprêté pour l’occasion comme à chaque fois, elle semblait voir en toi cette poupée de fille qu’elle n’a pas. Tu portes ta coupe de champagne à tes lèvres et tu ne comptes plus le nombre de coupe que tu as bu depuis le début de la soirée. Cherchant du regard ton petit ami, tu le retrouvas entouré de convives en tout genre. Comme s’il avait senti ton regard sur lui, il tourna doucement sa tête vers toi et te sourit. Tu lui rendis son sourire avant de lui faire un clin d’oeil en lui tirant la langue. Chassez le naturel et il revient au galop. « A force de rester aussi statique, tu vas te transformer en statue. » lança une voix qui t’était familière. Tu tournas la tête vers Matt qui se tenait à côté de toi. T’aurais pu le trouver aussi beau que son frère dans ce costard, mais tu connaissais Matt maintenant et son âme était aussi perverti que son esprit. « Déjà de retour ? Qu’est ce qui se passe la serveuse n’a pas succombé à ton petit numéro ? » Tu n’avais rien raté de son petit manège et le revoir ici près de toi aussi vite t’étonnas vraiment. « Au contraire. » Tu levas les yeux au ciel, alors qu’un frisson de dégoût parcourut ta colonne vertébrale. Tu plaquas ta coupe de champagne vide contre son torse le fusillant du regard. « Tu m’excuse je vais rejoindre ton frère, tu sais celui qui est bien meilleur que toi. »  Tu n’aimais pas être aussi direct avec lui, mais son comportement avec les femmes t’agaçait. Il ne respectait rien, ni personne. Tu rejoins Andy, saluant les personnes qui étaient avec lui. Tu devais d’être irréprochable à ses côtés, tu ne voulais pas ternir son image. C’est lui qui succédera à son père quand ce dernier cessera de vivre et il fallait qu’il se fasse bien voir. « Veuillez m’excuser, mais je vais kidnapper le prince pour quelques minutes. » lanças-tu en souriant. Ta tête tournait, ta joie de vivre était surdimensionnée mais tu ne laisseras rien paraître. Emmenant Andrea un peu plus loin, tu ne te privas pas de lui voler un baiser lorsque les regards n’étaient plus posés sur vous. « Diiiiiiiis et si on rentrait que je te retire ce costard. » Petit sourire en coin, tu ne passais pas par quatre chemins pour exprimer ce que tu souhaitais vraiment. L’alcool jouait un rôle important dans ta libido, mais ses fesses dans son costard encore plus.

Tu ne pensais pas qu’elle viendrait. Tu lui avais demandé de venir parce que c’était quelques mois compliqués pour toi et tu avais besoin d’elle. Ta vie privée était étalée sur ces magazines peoples et même en Islande, tu devais répondre de tes actes, alors tu lui avais proposé de venir. Juste quelques mois, juste pour la présenter à ton père, à ta mère et à ton frère. Juste pour la présenter au peuple. Tu avais fais fort, tu avais tout joué. Et ta mère l’avait adoré, elle avait vu en elle, cette princesse que tu voyais en elle. Ton père t’avait sourit et même si c’était une roturière, il ne t’avait rien dit, il t’avait juste demandé d’être heureux. Quant à ton frère, le problème c’est qu’il se tapait sans doute déjà Noora dans ton dos. Ou pas d’ailleurs, ça reste à prouver. Alors ce soir-là, pour ce énième bal organisé par ta mère, tu avais décidé de te faire discret néanmoins. Tu étais plus fatigué qu’avant et tu devais limiter les discours, les représentations et surtout éviter que Noora s’inquiète. Tu avais bien joué, tu avais décidé de la présenter à plusieurs personnes importantes de la soirée et bien sur, Matt avait ensuite pris la main de ta blonde pour l’emmener danser et te la faire lâcher du regard. Enfoiré d’ailleurs. Tu te retrouvais donc avec ton oncle, coupe en main, que tu buvais trop lentement contrairement aux autres, et quelques personnes qui t’avaient échappé. Tu rigolais, tu souriais, tu tenais la conversation jusqu’à ce que ta mère arrive à t’éclipser et te voilà avec elle. « N’oublie pas d’aller danser et surtout, ne pars pas trop tôt, ton père veut te présenter à quelques lords en fin de soirée.. Pas trop d’alcool aussi Andy .. » Tu soufflas un coup pour embrasser le front de ta mère alors que tu lui donnas ta coupe encore trois/quarts pleine « Tiens, t’en as plus besoin que moi et ce bal est une réussite maman, t’es la meilleure » Tu lui souris, mettant tes mains dans les poches pour rejoindre un autre groupe, celui de quelques amis Italiens que tu avais connu. Malheureusement, ton meilleur ami et frère de cœur n’avait pas pu faire le déplacement et cela te chagrinait aussi un peu, tu sentis le poids de son absence petit à petit, comme si tout était vide sans lui. Néanmoins, ils te donnèrent une nouvelle coupe de champagne alors que tu ne pouvais plus voir en peinture ces petites bulles remontées à la surface. Ils commencèrent alors à parler de leur à Venise, Turin ou même Milan, des villes superbes d’Italie. Et quand tu voulus enchainer, ton regard croisa celui de ta belle, et un sourire t’échappa, tu hésitas une seconde « Du coup .. Oui, Turin, tu aurais du y aller y’a deux ans, la fête de la vile était magnifique, surtout avec ces couleurs verts et rouges, c’était parfait » La discussion continua, mais tes pensées étaient bien trop loin de ce sujet de conversation. Si bien que tu fus surpris de découvrir Noora à tes côtés ensuite, tu fronças légèrement les sourcils pour sourire à la jeune femme et à ses messieurs. « Excusez-moi, le devoir m’appelle » Tu déposas ta coupe encore pleine sur le plateau de la serveuse qui passa et tu fis emmener, de façon classe, toujours avec Noora, dans un coin sombre de la pièce, voir même en dehors de la pièce principale, tu lui souris aussitôt. « Qu’est qu’il t’arrive ? Tu veux rentrer ? Ca va pas ? C’est peut-être trop pour toi .. Je sais, ma mère abuse, je suis désolé, si tu veux .. » Elle te vola un baiser alors que tu retrouvas face à elle, tu commenças à rire à sa question qui était plutôt tourné affirmation en fait. Tu rigolas doucement pour l’embrasser. « Noora, aurais-tu abusé du champagne ce soir .. Allez je te ramène alors. Je préviens juste ma mère, deux petites secondes .. » Tu pris ton téléphone, pour envoyer un message à ta mère, elle répondrait au téléphone, elle est toujours avec, quoi qu’il arrive, dans n’importe quelle situation. Et quand tu sentis ton vibreur de retour, tu regardas ta petite amie pour lui sourire doucement. « J’aurais pas du te laisser partir avec Matt deux secondes de trop .. Il abuse » Tu embrassas ton front doucement mais finalement, tu l’embrassas tout court. L’avoir réellement seul pour la première fois de la soirée, ce soir, c’était une vraie chance et tu en profitas bien sur.  

I just wanna be with you, that's all — Andy avait cette fâcheuse habitude de te poser dix milles questions à la minutes. Tu levas un sourcil, avant d’encadrer son visage de tes mains. « On respire. » dis-tu doucement. Tu laissas tes lèvres se poser sur les siennes quelques secondes avant de sourire. « La soirée est géniale, tu es très beau et tu t’en sors très bien .. mais .. » Tu réfléchis quelques à une meilleure excuse que celle de vouloir lui retirer son costume. Tu fis glisser une main dans son cou, laissant tes doigts se perdre dans ses cheveux à l’arrière de son crâne. Il te demanda finalement si tu avais trop bu .. A peine. T’avais arrêté de compter à partir de la troisième qui t’était passée devant. Tout ça c’est de la faute des serveurs qui ne cessent de passer en te proposant cette boisson alcoolisée. « Oui surement. » avouas-tu. Après tout, ça ne servait à rien de mentir .. de lui mentir. Ton haleine devait sentir l’alcool à des kilomètres et maintenant que tu prenais conscience de ton état, tu sentais que tes jambes pouvaient te lâcher à n’importe quel moment. « Mais tu trouves pas que je parais hyper sobre. » dis-tu en tournant sur toi-même pour lui montrer l’équilibre que tu possédais. La fin de ta pirouette se termina légèrement mal, mais tu te rattrapas à la dernière minute afin de ne pas tomber la tête la première par terre. Un petit rire s’échappa de ta bouche, à cet instant t’avais l’impression d’avoir cinq ans. Il te parla de Matt et tu ne compris pas tout, mais t’haussas quand même les épaules. « Tu sais Matt est un gentil garçon, il faut juste qu’il résout ce besoin constant de chopper toutes les filles qu’il croise. » Tu prends conscience que tu dépeints Matt de façon négative, alors qu’il est le frère cadet de ton petit ami. Mais tu n’as pas peur de dire ce que tu penses à Andrea. Il sait que Matt est incontrôlable. Le prince te coupa dans ta réflexion en t’embrasant et tu ne pus t’empêcher de répondre à ce baiser que tu attendais depuis le début de la soirée. Tu mis fin à ce baiser à contre-coeur. « Tu me chauffes trop Grimaldi rien ne pas plus depuis quand t’es aussi dépravé. » Tu ne peux t’empêcher de le taquiner. Il est loin de cette image du prince propre sur lui quand il est avec toi. C’est ce que t’apprécies chez lui. Il a cette facilité à faire la part des choses entre vie privée et vie professionnelle. Tu lui prends la main et te diriges vers l’extérieur. « Je pourrais attraper un taxi sans difficulté, mais ton chauffeur ne doit pas être loin ? » demandas-tu. Tu as peine le temps d’entendre la réponse d’Andy que la voiture s’arrêta devant vous. Tu saluas le chauffeur qui t’ouvrit la porte avant de d’installer sur le fauteuil. Immédiatement tu retiras tes talons. « Libération. » Tu vins te coller à ton petit ami, avant de poser une jambe sur la sienne. « T’as fait des rencontres intéressantes ce soir ? » Tu ne comprenais pas du tout du monde au quel il appartenait, mais tu faisais en sorte d’être à son écoute quand il avait besoin de se confier.  

Bon il faut dire que tu es du genre trop craintif de tout depuis l’annonce de ta maladie, mais tu t’inquiètes pour tout le monde, c’est pas ta faute. Tu respires néanmoins quand elle te le dit et tu souris doucement à ce baiser. Te voilà avec seul, et la seule chose que tu dis ce sont des questions débiles dont elle s’en fout totalement d’ailleurs. Elle t’annonce un tas de compliments, donc c’est tout naturellement que le rouge monte légèrement à tes joues, aussi à cause de la chaleur des pièces dans lequel le bal se tient. Tu fronces les sourcils néanmoins. « Mais .. Mais quoi ? .. » Sa main dans tes cheveux, tu souris un peu quand tu lui demandes si elle a abusé du champagne et elle te répond par honnêteté. Tu rigoles d’ailleurs à ça « Bravo chérie, je te félicites mais c’est pas bien du tout .. » Tu souris doucement, elle profite de chaque instant de sa vie et pourtant, ce sont dans ces moments-là que tu adores être avec elle. Elle est tellement normale, tellement simple, tellement elle. Toi aussi tu aurais voulu te bourrer la gueule, avec les whisky, le champagne, le vin, qu’importe mais impossible, un prince doit rester respectable quoi qu’il arrive … Tu passes ta main sur sa joue pour observer ce qu’elle vient de dire mais elle s’amuse à faire des pirouettes et trucs risqués vu son état et tu la rattrapes de peu. « Oui je vois tout à fait ce que tu veux, sauf que là, je pense que ta rencontre entre toi et le sol se fera une prochaine fois.. » Tu pinces légèrement tes lèvres alors que tu lui souris. Elle rigole, elle a l’air d’être heureuse, c’est le principal pour toi, et l’instant d’après, elle parle de Matt. Matt  c’était plus complexe depuis des années. Bien plus complexe.. « Oui, mais c’est compliqué à dire qu’à faire. Matt est et restera Matt.. » Et ça ne changera jamais malheureusement. Tu souris néanmoins en l’embrassant, juste pour qu’elle arrête de parler beaucoup trop. Ou alors c’est le contraire, sauf que manque de bol, cela la chauffe. Tu mords légèrement ta lèvre à ces paroles, hochant la tête négativement. « Je te chauffe juste en t’embrassant ? Je vais arrêter de le faire, ça sera bête que tu m’enlèves mes vêtements là maintenant tout de suite, devant plus de trois milles personnes.. » Tu fis une petite mine désolée, mais tu ne l’ai pas réellement, tu t’en fiches royalement. Et c’est le cas de le dire. Tu passas ta main dans tes cheveux doucement pour qu’elle te tire légèrement vers l’extérieur. Tu t’en fiches finalement, l’air frais sur toi te fait du bien et cela t’empêche de t’endormir aussi ou de colmater légèrement. Tu réfléchis légèrement en tournant la tête un peu à gauche et à droite. « Ouais, il a du être prévenu donc il [..] » Tu t’arrêtas de parler pour trouver ton chauffeur juste devant vous, et voilà, rapide comme l’éclair. Il t’ouvre la porte, tu laisses la jeune femme montée sur la banquette arrière et tu t’installes à ses côtés, alors qu’on te referme la porte ensuite. Tu souris en la regardant alors que tu fais de même avec ta cravate et ta chemise. Tu n’as jamais été adepte de ces trucs là, cravate bien mise et tout ça. Mais ta grand-mère était dans les parages alors obligation familiale. Sinon, tu serais venue, chemise ouverte bien sur. Tu la regardes ensuite, elle fait sa petite chieuse avec ses pieds mais tu caresses légèrement sa cuisse. Tu souris à sa remarque. « Ouais, j’ai croisé pas mal d’amis et aussi de personnes que je n’avais pas revu depuis un petit moment. Mais bon, oncle de Médicis a gâché la moitié de mes conversations. Que veux-tu ? Jalousie, jalousie, jalousie. Et toi alors ? A part Matt ? Qui a eu la chance de parler avec toi ? » Tu posas les yeux vers la route, puis vers la jeune femme. Heureusement que les vitres teintées étaient présentes dans cette voiture, sinon, tu n’aurais pas donné cher d’une photo horrible donc vous auriez été victimes. Néanmoins, tu repris ton regard sur elle, et ses cheveux blonds magnifiques que tu caressas légèrement pendant son petit discours..

I just wanna be with you, that's all — De Medicis ? A peine avait-il prononcé ce nom qu’un soupira s’échappa de tes lèvres. Tu ne les connaissais pas personnellement, Andrea te protégeait de cette famille qu’il n’appréciait pas .. Mais tu entendais tellement de chose à leur sujet que tu avais appris à les détester à travers autrui. « Laisse tomber, que des connards ceux-là. » dis-tu sans passer par quatre chemins. De nature très franche, l’alcool ne faisait que délier ta langue un peu plus. Tu ne t’excusas pas de tes propos virulents à l’égard de ces personnes. T’entendis même le chauffeur retenir un rire. Il te demanda qui avait eu la chance de parler avec toi et tu mis quelques secondes à répondre. Tu n’arrivais pas à te souvenir des prénoms de toutes ses personnes que tu avais pu croiser. « Oh tu sais la routine. » dis-tu simplement. « J’ai du refuser deux/trois demandes en mariage tu sais. Puis y a un petit rouquin qui a tenté sa chance toute la soirée .. il a pas compris que je n’étais plus un coeur à prendre. » avouas-tu en souriant légèrement. Tu vins déposer tes lèvres contre les siennes doucement. T’étais devenue accroc à cet homme. Tes lèvres dérivèrent sur sa joue, que tu vins mordre doucement en rigolant. « Je t’aime. » dis-tu. C’était pas la première fois que tu lui disais, et tes sentiments envers lui ne faisaient que s’accroître au fil des jours. Vous arrivez finalement à destinations et tu t’extirpes de la voiture, chaussure en main. Inimaginable pour toi de les remettre maintenant que tu les avais retiré. Attrapant la main d’Andy, tu fis entrelacer vos doigts alors que tu t’avançais vers l’entrée. « J’espère que ta mère n’était pas trop énervé que tu sois parti aussi tôt, je m’excuserais demain matin. » Sa mère faisait très attention à ses garçons et surtout à Andrea, et tu savais que la moindre petite modification dans ses plannings ne lui plaisait pas. Toi qui vivait un peu au jour le jour, t’avais du régler ta vie en fonction de la sienne, mais tu te permettais des moments de folie. L’imprévu rythmait ta vie et tu ne pouvais pas changer en un claquement de doigt. Sa mère l’avait bien compris, elle avait accepté la personne que tu étais. Alors de temps en temps, tu te laissais juste porter et tu ne pouvais t’empêcher d’amener le prince dans tes folies passagères. En entrant dans la maison, tu lâchas la main de ton petit ami. Tu passas tes doigts dans tes cheveux avant de les relever en une queue de cheval que tu attachas avec un élastique qui traînait sur la commode près de toi. « Tu veux boire un truc ? » demandas-tu en te dirigeant vers la cuisine. « Je vais boire qu’un verre d’eau je le jure. » et pour appuyer tes dires tu fis couler l’eau du robinet.   

Elle et sa franchise. Qu’est que tu l’aimais mon dieu. Elle était si franche, si direct que cela ne te posait plus de soucis pour rien. Tu souris à sa remarque, ne voulant pas dénigrer ta famille dans la voiture, on ne sait jamais, peut-être des micros ou une connerie comme ça, il serait bien capable après tout ce con. Mais bon. Tu entendis le chauffeur se retenir, mais pas toi, tu riais. D’ailleurs, c’était trop tentant. Puis, elle t’annonça les nombreuses demandes en mariage et le roux. Tu fronças les sourcils. « Désolé que tu es du subir ça … Un petit roux, genre petit en taille ou en âge ? Parce que si c’est mon cousin, il risque de le regretter, après, y’avait des amis à ma mère et le pauvre petit devait pas avoir au maximum dix ans.. Tu attires que les petits jeunes Noora, quelle cougar » Tu souris un peu plus, riant légèrement pour l’embrasser. Enfin plus elle que toi. Tu avais le don d’adorer te détendre avec elle. Elle était devenue d’ailleurs, celle qui t’enlevait de ta mère pour souffler, pour respirer, pour vivre. Tu sentis ses lèvres sur sa joue, bien que tes mains continuèrent de caresser sa cuisse d’un côté et ses cheveux et tu embrassas sa tempe à ses paroles. « Je t’aime aussi Noora » Oui, c’était clair et net, sans un brin d’humour, de sourire ou même de rire. C’était du sérieux. Tellement sérieux que tes parents parlaient déjà de l’épouser pour t’éviter de laisser la place du trône à ton frère. La voiture s’arrêta néanmoins à l’appartement que tu partageais avec la blondinette. Oui, tu étais le prince du peuple, qui vivait, certes dans la rue la plus populaire de Monaco, mais qui vivait parmi eux, sans personne pour te faire chier. Aucun garde du corps, aucune cordelette. Même ton facteur te connaissait en peignoir pour aller chercher le journal. Tu sortis donc, prenant le temps de la regarder, pied nu. Tu pris ses chaussures quand même, et sa main pour éviter qu’elle ne tombe par terre, on ne sait jamais. Tu réfléchis à sa remarque avant de hausser les épaules. « Je sais pas, mais le seul truc que je sais par contre, c’est qu’elle t’adore. D’ailleurs, demain soir, tu risques de trouver ça plus intéressant, puisqu’on mange ensemble, en petit comité. » Qui dit petit comité, dis simplement tes parents, ton frère et vous. De quoi resserrer les liens familiaux. Enfin c’était surtout le diner mensuel. Une fois à l’intérieur, tu déposas le tout, correctement à une place stratégique. Tu souris doucement à sa remarque alors que tu soupiras doucement. « Oui prends un verre d’eau et sert moi la même chose s’il te plait .. » Tu enlevas ta veste pour la déposer à côté, bougeant ton cou, tes épaules, pour les étirer un peu. Tu aimais bien ce genre de soirées, mais pas trop longtemps. Tu avais l’impression d’être un pingouin dans un cirque. Ta cravate totalement retiré, tu étais bien mieux comme ça et tu marchas vers la cuisine pour découvrir la jeune femme en train de préparer deux verres d’eau. Tes mains dans les poches, coller à l’encadrement de porte, tu souris de ce spectacle, avançant par la suite vers elle. Tu déposas tes mains sur ses bras pour embrasser sa joue lentement. « T’es magnifique .. » Tu souris un petit peu, attrapant le verre d’eau qu’elle te tendait et tu te mis correctement pour qu’elle se tourne vers toi.

I just wanna be with you, that's all —Vous vous retrouvez enfin tout les deux au calme. Le silence règne au sein de cette habitation que vous partagez tout les deux. Tu n'avais pas mis longtemps pour te sentir comme chez toi ici. Agrémentant ce logement de bibelot et cadre te rappelant qui tu étais et les gens qui te manquaient tant depuis ton départ. Alors que tu lui parlas de sa mère, ce dernier te prévint que demain vous étiez conviés à un repas en famille. Le repas habituel en petit comité, ses parents, son frère, lui et toi. Tu passerais la soirée à parler de tout et de rien avec sa mère, alors qu'il abordera des points stratégiques importants avec son père .. Et Matt .. bah Matt quoi. « Pas de soucis. On passera prendre des fleurs pour ta mère avant. » Oui même aussi tard et avec de l'alcool dans le sang, tu pensais à ce détail insignifiants. Mais tu détestais arriver les mains libre et comme souvent tu ne pouvais pas te permettre de cuisiner, tu te rabattais sur des fleurs ou une bonne bouteille de vin. Ces attentions particulières, tu les devais à ta mère, elle t'avait toujours appris à arriver avec quelque chose lorsque tu étais invitée c'était la moindre des choses. Alors que tu te diriges vers la cuisine, tes pieds entrent en contact avec le carrelage froid et un frisson parcoure ton corps. Attrapant deux verres dans le placard devant toi, tu y versas de l'eau avant de tendre un verre vers ton petit ami. Déposant tes lèvres sur le rebord du verre, un fin sourire se dessina sur tes lèvres lorsque Andy te complimenta. A travers ces yeux t'étais cette femme constamment belle et désirable, rien ne pouvait le faire changer d'avis. « Tu sais parler aux femmes toi. » dis-tu doucement. Déposant ton verre derrière toi, tu vins par la suite passer tes bras autour de son cou. Tes lèvres se déposent sur les siennes doucement. Tes doigts glissent dans ses cheveux et tu sens le désir pulsait ton sang dans tes veines doucement, mais surement. Tu vins appuyer ton front contre le sien, ce sourire toujours aussi présent sur ton visage. « J'ai toujours autant envie de te retirer ce costume. » Tu vins te mordre la lèvre inférieure avant de lui tirer la langue. Tu plaquas furtivement tes lèvres contre les siennes de nouveau avant de te diriger vers la chambre, faisant descendre minutieusement la fermeture de ta robe. Attisant le désir du petit prince.

Noora avait toujours ce don de t'émerveiller. Même bien alcooliser ou fatigué, elle se débrouillait toujours pour penser à des petits détails sans importance pour toi, mais très important pour elle. Tu souris alors. Si tu veux oui, en plus, le fleuriste doit être demain, donc parfait Tu souris, enlevant tes affaires directement. Tu ne te voyais pas plus d'une seconde de plus en pingouin. Tu en profitas même pas pour souffler un peu, essayant de te réveiller un peu, il le fallait bien, tu étais sonné. Tu passas ta main dans tes cheveux, profitant d'être en chaussette, pour l'observer de loin. Elle avait l'air si débrouillarde, si elle-même, si .. Belle en fait, tu comprenais pourquoi tu étais tombé amoureux d'elle. Le seul détail était la distance, et le souci allait bientôt être régler. Puisque tu t'étais promis de prendre une habitation en Islande et une ici pour vous deux. Hors de question qu'elle quitte toujours sa famille, et toi jamais. Surtout que ta mère comprenait ce détail de la vie. Elle avait fait la même chose pour ton père. Tu arrivas enfin à sa hauteur pour prendre le verre d'eau. Toi et tes compliments, toujours aussi ringard mais ça lui plaisait. Tu déposas ton verre sur le côté, souriant à sa remarque. Manque de bol, impossible pour toi de dire quoi que ce soit, elle t'embrassa directement. Il faut dire que la soirée avait été assez mouvementée, ton père avait pris soin de te présenter tout le monde et tu avais passé seulement quelques minutes en présence de ta petite amie. Dur. Trop dur. Alors tu profitas de ce moment de retrouvailles pour l'embrasser à ton tour alors que tout s'arrêta quelques secondes après. Ton front contre le sien, tu souris doucement quand sa remarque tomba, tu embrassas son front ensuite. Enlève le si tu veux Tu rigolas doucement mais elle t'échappa, toujours et encore, marchant direction de la sortie de la cuisine et donc de la chambre si tu pouvais en croire ses mouvements de fermeture. Tu déposas ton coude sur le plan de travail, regardant la petite islandaise quitter la pièce et tu n'attendis pas une seconde, en position du penseur de Rodin pour quitter la pièce et la rejoindre. Oui, t'es un faible et alors ? Tu arrivas dans la chambre que tu partageais avec la jeune femme pour fermer la porte, ton regard elle, tu pinças légèrement tes lèvres avant de les humecter. Un sourire sur ton visage, tu t'approchas d'elle pour l'embrasser et lui enlever la robe qu'elle portait. Elle avait commencé aussi alors, crotte.

I just wanna be with you, that's all —

Tu la désires depuis le jour où tu as posé tes yeux sur elle dans ce bar. Qui aurait cru que ça finisse aussi bien finalement aujourd'hui. Tu l'embrasses, encore et encore, tu ne peux plus quitter ses lèvres et elle sait que tu l'aimes plus que tout au monde. D'ailleurs, tu laisses tomber sa robe le long de son corps pour l'embrasser une nouvelle fois, ton désir encore plus présent dans tes yeux.   Tu me cherches aussi murmures-tu contre ses lèvres. Tu n'as jamais été réellement tomber amoureux d'une femme, il faut dire que tu n'as jamais eu le temps de le faire et tu ne regrettes pas le choix de la demoiselle que tu as choisit. Non. Noora était tellement dynamique, imprévisible et sauvage aussi quand elle s'y mettait, cela donnait de l'action, surtout dans ces moments-là. D'ailleurs, ta chemise rejoint le sol, alors que tu te posas, assis sur le lit. La demoiselle sur toi, en profitant, ses lèvres sur les tiennes alors que tes mains se posèrent sur ses fesses et cuisses et sans doute aussi son dos. Bref, sur son corps. Et puis, tu faisais ce que tu voulais, cela t'appartenait aussi, tout comme ton corps appartenait à elle. Ses lèvres s'aventurent sur ton corps, tu la sens d'une humeur taquine alors que tu la sens aussi descendre jusqu'à ta virilité et manque de bol, tu ouvres la bouche au moment venu et la voilà faire de l'humour. Oui, un vrai humour de merde à ce moment-là. Tu poses ta tête contre le matelas, tu regardes le plafond et tu soupires même pour lui répondre   C'est une blague j'espère .. Noora, t'abuses sérieux ! Tu souffles alors pour grogner légèrement alors qu'elle partait de la chambre, tu te relèves légèrement, pour soupirer une nouvelle fois   Attends t'es sérieuse là ?! Noora ! NOORA ! cries-tu finalement, tapant du point sur le lit.   Elle se fout de moi celle là ... ajoutes-tu. Mais finalement, tu entendis ce bruit sourd, et tu fronces les sourcils. Tu entendis ses paroles alors tu passas ta main dans tes cheveux. Finalement, elle hurlait. Quelle nouille c'était celle là. Tu sortis de la chambre, ta chemise sur toi quand même, puis marcha dans le couloir pour découvrir cette femme, cette blondinette, cette tueuse de délire absurde, allongée sur les marches, nue comme un verre. Une petite mine désolée, tu croisas les bras, pour te poser contre le mur   Dommage qu'il y a erreur sur la marchandise, sinon je serais venue d'aider, mais là je suis pas venue pour ça, désolé.. dis-tu sérieusement, enfin, essayant de rester sérieux alors que tu laisses une minute ou deux, entre tes paroles et le temps de descendre les marches pour arriver devant elle. Tu t'accroupies, regardant ta petite amie dans les yeux pour lui tirer la langue   Bon, fais voir ce que tu t'es fais dis-tu en examinant son pied.   Ah oui c'est très très grave dis donc, frappe de l'humour et mise en examen pour s'être promener nue dans un escalier. Et le pire, je pense c'est la prison à vie pour être tomber aussi facilement à cause d'une dizaine de pauvres marches dis-tu sérieusement. Mais là, c'était plus fort que toi, tu riais ensuite à la regarder. Mais tu te relevas légèrement pour frotter sa tête avant d'embrasser son front   Et je pense que tu auras une petite bosse à la tête et une petite migraine demain matin, rien de grave. tu lui souris doucement pour lui passer ta chemise autour d'elle.