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   Siloë & Leonidas

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    « D’accord » souffla-t-il. Dans le fond, il avait réellement eu le coup de cœur pour cet appartement et il était grand temps qu’il quitte le canapé de son père et qu’il tente de reprendre un nouveau départ. Ce serait toujours mieux que de trainer une humeur de chien du matin jusqu’au soir… Leonidas avait carrément mis ses chères études de côté, acceptant de partir à droite et à gauche pour se changer les idées. Il avait même trouvé le moyen de se faire inviter par Malicia au voyage des Eliot. Tout était bon pour oublier cette femme, pour essayer de retrouver son contrôle. Il y était parvenu en partie car le simple fait de l’avoir à ses côtés le faisait vasciller. « Tu as réussi à me faire perdre mon contrôle, tu peux au moins te vanter d’avoir réussi là où beaucoup d’autre ont échoué » hausse-t-il les épaules en essayant de ne pas succomber à la tristesse de son regard. Oh comme il aurait aimé pouvoir être indifférent à cette femme mais la réalité était tout autre. Une part de lui voulait croire à ses mots mais l’autre, plus fière, ne voulait rien entendre. Elle avait fait un choix à elle de l’assumer. A lui de mettre en sourdine ses émotions comme il l’avait toujours fait depuis ses onze ans. Pourtant, quand il la regardait droit dans les yeux, il voulait croire en sa sincérité. Putain mais pourquoi avaient-ils flashé sur le même appartement ? Le Destin ne pouvait-il pas lui foutre la paix une bonne fois pour toute ? « Je ne savais pas que tu étais devenue nonne et masochiste en prime ? » rétorqua-t-il avec ironie comme pour se détourner de ses propos, comme pour éviter d’être touché d’une manière ou d’une autre. Siloë l’avait blessé mais sa conscience n’arrêtait pas de lui souffler qu’il avait été à deux doigts de la violer. Leonidas avait beau ne pas aimer les femmes, il refusait d’être ce genre d’homme. C’était la seule limite qu’il se fixait qu’importe les efforts de son grand-père pour faire taire toute valeur morale chez son petit-fils.

Elle avait peur de lui, il pouvait le voir dans sa façon d’approcher lentement et ça lui tapait sur le système. Il aurait du se réjouir qu’elle ait peur car peut-être que cela lui mettrait du plomb dans la tête mais cela l’agaçait. Il ne voulait pas lui faire peur. Bordel, il ne savait pas ce qu’il voulait d’elle : loin, proche… il n’arrivait pas à se fixer. « Arrête de me regarder comme ça » grogna-t-il alors qu’elle prenait son visage entre ses mains. Elle l’énervait, elle le tourmentait… « Tu m’emmerdes royalement » grogna-t-il à nouveau avant de glisser une main derrière sa nuque et d’écraser ses lèvres sur les siennes. Tous ses sens lui hurlaient de se dégager, de quitter cet appartement, de la tenir le plus éloignée possible mais il perdait pied car qu’il le veuille ou non il arrivait pas à rester froid en la voyant aussi perdue, aussi triste.

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« C'est que je voulais se jour là, j'ai pu apercevoir des sentiments chez toi et ça je ne le regrette pas. » Oh oui, tu avais pu en regretter des choses après ce qui s'était passé, regretter de t'être mise en colère, de l'avoir volontairement blesser pour le faire souffrir autant qu'il l'avait fais en te traitant presque de pute. Puis, tu avais enfin vu sa part d'humanité, cette lumière en lui qui l'avait rendu fou de rage, parce que tu avais réussi à l'atteindre, il y avait eu de l'espoir. Pourtant tu avais tout brisé juste en couchant avec l'un de ses amis, juste en épousant un homme après une connerie d'étudiant. Les conneries tu les enchaînais et tu devais ça à la mort d'Eliott, si il avait été là il t'aurait sans doute empêcher de le faire, il se serait encore moqué de tes enfantillages avec Léo. Bon sang, la meilleure partie de toi était parti avec ton frère. « Et bien il faut croire que tu m'a complètement fait tourné la tête, tu as aussi réussi là ou d'autres ont échoué. La femme d'un seul homme qui l'aurait cru ? » Tu haussais les épaules face à cette réalité, tout doucement tu n'avais plus ressenti le besoin d'être dans les bras d'Ael lorsque tu allais mal, tu avais simplement envie de rentrer chez toi et de retrouver Leonidas qui t'y attendait. Tu avais juste eu envie de vos moments intimes, de ces instants que vous vous étiez donné dernières les portes de chez vous, dans ce cocon. Jusqu'à ce qu'il n'explose en éclats. Il avait voulu te faire du mal, il avait voulu te violer, laisser exploser en toi toute sa rage mais tu n'avais pas fait mieux en laissant ta colère prendre le dessus, tu avais déchaîné sur lui les rencoeurs que tu avais pour ton frère, l'accusant de tout alors que lui il était là et qu'Eliott non.

Tu te montrais prudente car tu n'étais pas dupe, il ne te pardonnerais jamais, tu avais tellement peur de brisé ce moment. Il te parlait, il était si proche de toi que tu aurais voulu que ce moment reste figé, avoir tellement plus de temps. « Comment ? » Demandas tu ne comprenant pas ce qu'il voulait dire ? Comment le regardais tu ? Tu étais totalement envahis par la tristesse depuis deux semaines, tout te semblait normal. Tu avais finis par te coller contre lui, le regardant dans les yeux, tu voulais retrouver ton Leo.. Tu ne pus répondre à ces mots alors qu'il venait plaqué ces lèvres sur les tiennes, tu venais plonger ta main dans ces cheveux les serrant alors que tu prolongeais ce baiser. C'était comme respirer à nouveau, reprendre conscience et se laisser envahir. Les pulsions de ton cœur s'accentuèrent alors que ce baiser renfermaient un manque et en même temps de la colère.


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   Leonidas n’était pas certain d’apprécier le fait d’avoir montré des sentiments en présence de Siloë car il ne voulait plus être soumis à des tourments de ce genre. Les émotions, les sentiments, tout cela perturbait son raisonnement. Or, Leonidas se vantait de toujours garder la tête froide en chaque occasion pour être certain de prendre la bonne direction. Avec elle, il avait échoué sur toute la ligne et il l’avait fait dégager de sa vie manu militari mais pour quel résultat ? Il était incapable de rentrer chez eux, chez lui parce que tout lui rappelait cette femme ainsi que leur quotidien. Siloë avait été la seule à le voir dans chaque moment de sa vie, loin des autres. Durant deux ans, il avait baissé sa garde pour l’accepter dans sa vie au point qu’il avait commis l’irréparable : s’attacher à elle. A présent, il ne supportait plus de se retrouver en contact avec une femme, il n’arrivait plus à faire confiance à qui que ce soit. Les trois femmes qu’il avait approché, c’était Emilia, Malicia et Azraël. La dernière pour faire un retour dans le passé avant Harvard, avant ses retrouvailles avec cette cabot au regard aussi tourmenté qu’aurait dû être le sien sans ce foutu masque qu’il s’obstinait à porter. « Toi, la femme d’un seul homme ? J’ai du mal à le croire… » lâcha-t-il aussi sceptique qu’étonné. Le grec n’était pas le genre d’homme qu’on peut aimer : il était froid, sarcastique, égoïste à tendance psychopathe par moment. Il se fichait de l’opinion des autres tant que cela ne rentrait pas en conflit avec ses propres intérêts. Il n’était pas un bad boy qui émoustillait les femmes, il avait autre chose à faire que de se donner un style mais qu’on puisse vouloir n’appartenir qu’à lui… C’était trop. Siloë finirait par rencontrer un type bien, quelqu’un qui prendrait soin d’elle et elle se rendrait compte qu’elle en a assez de souffrir. Or, la souffrance, c’était tout ce qu’il connaissait lui. Leonidas ignorait tout de la tendresse, de l’amour ou toutes ces choses qu’un homme est censé connaitre instinctivement. C’était un être brisé qui ne connaissait que les rapports de domination, la souffrance et la violence. Son père aimait dire qu’il restait encore du bon en lui car il n’y avait pas plus loyal et protecteur que Leonidas mais ce dernier refusait d’y prêter une oreille attentive.

« Avec cette tristesse, cet espoir » murmura-t-il. Siloë lui donnait l’impression d’attendre après lui et ça le rendait dingue. Il avait souhaité que cette femme lui appartienne mais il ne supportait plus l’idée. Pourquoi ? Parce qu’il était attaché à elle et ne souhaitait pas la faire souffrir, la détruire plus qu’il ne l’avait fait. Le problème c’est qu’il était un fiéffé égoiste qui n’avait qu’une envie : retrouver le gout de ses lèvres, la chaleur de son corps ; Et c’est ce qu’il fit en écrasant ses lèvres sur les siennes, son bras s’enroulant autour de sa taille pour la plaquer contre son corps. Rien n’était réglé entre eux, la colère était toujours aussi vivace. Pourtant, quand Siloë lui rendit son baiser, la violence céda place à une certaine douceur. « Hum… excusez-moi de vous déranger.. l’appartement vous plait ? » demanda l’agent immobilier après s’être raclé la gorge. Leonidas le fusilla du regard, éprouvant une certaine frustration. « Je le prends… Tu devrais lui demander pour l’appartement » grommela-t-il en la relâchant pour reprendre une certaine contenance.


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Depuis la mort de ton frère, tu t'étais persuadé que l'amour et le bonheur s'était pour les enfants. Une douce promesse de former un duo avec une autre personne, un duo unis, fort et passionné. Une douceur au quotidien, une présence et finir par ne faire qu'un avec elle. Tu n'avais jamais cru en tout ça, c'était pas possible de trouver son autre, trouvé cette personne qui fusionnerait à la perfection avec soit. L'amour, qu'est ce que c'était dans le fond ? Tu ne l'avais jamais su, tu n'étais jamais tombée amoureuse, tu ne savais pas les changements que ça pouvait engendré. Est ce que tu étais amoureuse ? Tu l'ignorais mais tu avais renoncer à tout les autres hommes pour lui, tu avais accepté de souffrir et de le prendre tel qu'il était. Tout te poussait à le fuir parce qu'il n'avait rien du prince charmant, il n'avait rien d'un petit ami tout court, il détestait les femmes, l'attachement et toi, il te détestait. Pourtant, tu avais fait ce choix, souffrir, te laisser envahir par le manque et la tristesse parce que tu ne voulais personne d'autre que Leonidas. Dure désillusion. Alors tu te raccrochais à l'espoir à tout ce que tu pouvais encore trouver pour l'avoir quelques minutes, quelques instant de plus à tes côtés. L'envie de le toucher, de savourer à nouveau le goût de ses lèvres, de ne faire qu'un avec lui pour le reste du temps à venir. « Tu as raison, actuellement je ne suis la femme d'aucun homme. » Tu en avais assez de voir Leo te considérer comme une princesse qui cherchait le prince charmant car tu n'étais pas ce genre de filles, sinon tu serais sans doute tomber amoureuse de l'un de tes amis ou bien tu n'aurais pas rompu avec Liam en constatant que vous aviez juste une belle complicité. Tu cherchais autre chose, ce que tu voyais dans le regard de Leo, ce côté sauvage et imprévisible. L'envie de plonger en lui pour en ressortir le meilleur. Tu ne savais pas pourquoi mais tu voulais le sauver, tu avais connu enfant le gentil Leo et tu l'avais vu changé au fil des années te sentant impuissante. « Si seulement tu pouvais te voir à travers mon regard, tu verrais une bien meilleure image que celle que tu te donnes. » Soufflas tu.

« J'en ais besoin pour survivre. » Dis tu simplement en te collant contre lui et pouvant enfin sentir sa peau sous tes doigts. Ta main se posant sur sa nuque pour intensifier ce baiser qui semblait tellement différent des autres. Tu aurais tellement dû t'abstenir car tu savais que la chute une fois qu'il te lâcherait serait violente. Pourtant ni lui ni toi, ne vouliez vous décoller, il te pressait contre son torse musclé et tu lâchais un soupire de plaisir. Depuis des jours tu rêvais de pouvoir à nouveau vivre un moment comme celui là. Pourtant tu dû faire face à la réalité lorsque l'agent immobilier fit son entrée. Il te lâcha et tu te sentais perdu, déstabilisé et encore sous l'effet du baiser. Fixant Leo comme pour comprendre de quoi il te parlait tu fixas l'agent ensuite et tu allais lui attraper le bras. « Monsieur passera à l'agence demain pour signer les papiers et je prendrais rendez vous avec vous mais maintenant il faut que vous partiez !» Tu le mettais dehors et claquait la porte. Tu t'appuyais contre celle ci, reprenant ton souffle. C'est ce que tu voulais, ce que tu devais faire. Tu courais rejoindre Leo et tu te jetais dans ces bras. « Ne me laisse plus jamais partir !» Tu venais reprendre ses lèvres avec passion.


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   Leonidas avait du mal à croire que Siloë souhaitait lui être fidèle en quelque sorte. Il avait du mal à la comprendre ni même à s’imaginer la chose possible. Certes, elle n’était pas une femme facile -même s’il avait laissé croire le contraire ; c’est simplement le concept même de la fidélité qui l’intriguait. La seule personne a lui avoir été fidèle jusqu’à la mort avait été Parker. Cet homme, son meilleur ami avait été certainement la seule personne capable de lui prouver que l’amour pouvait exister. Un amour inconditionnel qui ne demandait pas à être payé de retour. Cet homme l’avait aimé et était resté dans son ombre, se contentant d’être uniquement son ami malgré sa fragile santé. Un jour, Leonidas lui avait demandé pourquoi il n’allait pas vers des hommes capables de lui rendre son amour et sa réponse l’avait troublé car son ami lui avait rétorqué que son amour pour lui n’était pas interchangeable et qu’il préférait se priver d’amour et de contact charnel plutôt que de vivre avec un ersatz imparfait. En clair, c’était le grec ou rien. Cette abnégation, il ne l’avait jamais retrouvé ailleurs et il ne le retrouverait sans doute jamais. Siloë lui donnait l’impression de vouloir faire de lui un homme qu’il n’était pas ou plutôt qu’il n’était plus. Il y avait dans sa façon de le regarder, de lui parler comme un espoir, une attente. « Parce que tu me vois avec tes yeux d’enfant Siloë… Je suis réaliste quant à la personne que je suis. Je ne suis plus cet enfant innocent que tu as rencontré sur les bancs de l’école… Mon innocence, cela fait longtemps qu’elle n’existe plus » répondit-il d’une voix ferme et froide. Nul ne savait pas quelle épreuve il était passé pour devenir l’homme qu’il était actuellement mais une chose était certaine : Siloë se détournerait avec dégout de lui si elle en apprenait seulement 1%. Il n’était pas défaitiste mais réaliste car ce dégout qu’elle ne manquerait pas de ressentir pour sa personne, il le vivait au quotidien depuis des années.

« Tu ne seras jamais heureuse avec moi » souligna-t-il. Il ne savait pas ce qu’elle recherchait ou même ce qu’elle attendait de lui. La seule chose qu’il savait, c’était qu’elle finirait immanquablement par souffrir car comme toutes les autres, elle allait se mettre dans l’idée de le sauver de lui-même. Seulement, comment aider une personne qui ne désire pas être sauvée ? Telle était la question. Pour l’heure, il voulait simplement oublier sa conscience et jouer les égoïstes en l’entrainant dans un baiser au départ vorace mais qui s’adoucit par la suite comme pour signer une trêve. Combien de temps durerait-elle ? Aucune idée. Le problème avec Siloë, c’est qu’il ne contrôlait rien du tout. L’agent immobilier provoqua sans le savoir une frustration chez eux et Leonidas l’observa d’un air moqueur, son ancienne colocataire prendre congé de ce dernier. Lui, il attendait sagement qu’elle revienne car elle finirait par revenir. Il ne s’attendait pas à la voir courir pour mieux se jeter dans ses bras. « Tu sais que je ne peux rien promettre… La situation n’est pas réglée entre nous… je nous accorde simplement une trêve » soupira-t-il comme pour jouer les rabats-joies ou les empêcheurs de tourner en rond. Qu’est-ce qui se passerait une fois de retour à la réalité ? Il y avait toujours les mots échangés entre eux ce fameux jour ou encore sa situation maritale. Au final, rien n’avait réellement changé si ce n’est une chose : la façon dont ses bras l’entourèrent comme pour lui accorder un moment de douceur après la violence dont il avait fait preuve envers elle.

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Si toi tu avais choisi de lui être fidèle malgré la relation compliqué dans laquelle vous étiez, tu savais qu'il n'en serait jamais de même pour Léonidas. Comment ça aurait pu ? Il détestait s'attacher, cette façon qu'il avait d'avoir plusieurs conquêtes c'était pour se protéger. Tu le savais depuis qu'un attachement c'était créé entre vous, tu l'avais retourné, tu avais un bordel monstre dans sa vie si bien réfléchis. Tu ne savais pas pourquoi ça ne te dérangeait pas de savoir qu'il y en avait d'autre, sans doute parce que du moment que tu l'avais auprès de toi tu étais prête à accepter tout le reste. Tu avais compris qu'il vivait les choses différemment avec toi, que c'était plus profond. Seulement c'était aussi en partie ce qui mettait un royal bordel entre vous deux. Tu n'avais jamais fait preuve d'autant de sincérité qu'aujourd'hui mais tu n'avais plus rien à perdre à présent. « Il suffit que je te regarde dans les yeux pour la part d'ombre qui dort en toi, pour savoir que tu as fait des choses grave mais je m'en fiche. C'est ce regard qui me fait perdre pied, plonger dans une relation que je ne contrôle pas. Quand comprendras tu que c'est ce que tu es maintenant qui me plaît. Tu es brisé autant que je le suis. » Ta main ce glissait sur sa joue alors que tu ne pouvais pas t'empêcher de te montrer tactile avec lui. Tu avais besoin de le sentir près de toi, de sentir son contact. Tu te pinçais les lèvres, pourquoi étais tu aussi faible face à lui ?

« Peut être ou peut être pas j'ai le droit d'avoir de l'espoir. » L'espoir était ce qui nous donnait la force d'avancer, de continuer et de nous lever le matin ? Tout le monde était bercé d'espoir, toi tu en avais depuis que tu t'étais rapproché de Léo, depuis que tu te sentais vivante à son contact. Ton frère t'avais sauver la vie et tu reprenais goût à cette vie avec lui. Tu ne savais pas où tout ça allait te mener, tu savais que tôt ou tard Léo te repousserait parce que c'était sans doute ce qu'il aurait déjà dû faire. Les choses n'étaient pas réglé vous aviez tout les deux échangés des mots dure et douloureux, même si vous ne les pensiez pas vous restiez hanté par cet événement. Alors toi, tu voulais profiter de cette trève qu'il t'offrais, en jetant l'agent immobilier dehors et en te jetant des ses bras. Tu l'écoutais et souriais. « Fais en sorte que cette trêve dure une éternité dans ce cas. » Les yeux brillant, tu contemplais son visage comme pour marqué cet instant, comme dans l’œil du cyclone, une paix avant le désastre de la réalité.


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   Siloë & Leonidas

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   Siloë se fichait bien des actes qu’il avait pu commettre mais il connaissait ce genre de choses : des paroles, rien que du vent. Les gens avaient tendance à voir en lui que ce qu’ils pouvaient bien leur arranger, son ancienne colocataire n’était pas en reste. Elle finirait par se détourner de lui, comme toutes les autres une fois qu’elle en aurait marre de souffrir, marre de jouer avec le feu. Etait-ce un gène exclusivement féminin d’être attiré par le mauvais garçon et épouser le bon ? Nul doute qu’elle finirait par se brûler les ailes avec un autre que lui. Il le savait, le redoutait et l’attendait en même temps. Pourquoi l’attendre ? Cette femme qu’il désirait finirait par appartenir à un autre que lui et cela lui allait ? Non. Le problème de Leonidas sait qu’il savait ce qu’il voulait et avait tendance à justement rejeter ses envies. Il n’était pas là pour vivre heureux mais pour réaliser un objectif connu de lui seul. S’il s’attachait davantage à Siloë, cet objectif serait compromis. Or, il refusait de sacrifier toutes ses années pour une seule personne, pour quelqu’un qui tôt ou tard, finirait par l’abandonner. Les femmes sont comme les singes, elles se raccrochent à toutes les branches qu’elles trouvent pour ne pas tomber. Tôt ou tard, Siloë s’accrocherait à un autre homme. « Justement, auprès de moi, tu peux souffrir et c’est ce qui te plait. Une façon comme une autre d’expier ta culpabilité vis-à-vis de la mort de ton frère. Tu finiras par t’en remettre et là, tu comprendras que je ne suis pas celui qu’il te faut. Pour le moment, je suis juste celui qui te tire vers le fond et te donne une excuse pour ton comportement destructeur » répliqua-t-il d’un ton neutre. Il n’arrivait pas à croire à ses sentiments. Après tout, il ne connaissait rien de l’amour alors comment pourrait-il le reconnaitre chez une femme ?! Sa main vint doucement se poser un peu en-dessous de son poignet comme pour rejeter sa tendresse actuelle. Il n’aimait pas la tournure des événements mais il n’arrivait pas à se détacher d’elle. Siloë était un peu comme la lumière attirant les insectes et lui connement, il retombait dans ses travers.

« Avoir un espoir auprès de moi ? Pas certain que ça marche » soupire-t-il, essayant de rester hermétique aux sentiments de la jolie blonde. Il ne pouvait répondre à ses attentes. Cela lui était impossible… Pourtant, ses lèvres cherchaient les siennes avec fébrilité, son corps se pressait contre le sien. Merde, elle était mariée, Ael avait été son amant… Leonidas doutait de lui et il détestait ça à croire qu’elle faisait ressortir l’homme en lui et qu’il la haïssait pour cela. Il ne voulait rien ressentir, il ne voulait douter de rien et encore moins de lui mais c’était plus fort que lui. « Je ne sais pas si j’y arriverais » lâche-t-il au sujet de la trêve alors qu’elle revenait vers lui après l’intervention de l’agent immobilier qui les avait séparé sans le vouloir quelques instants plus tôt. « T’es toujours mariée… et j’ai horreur d’être le numéro 2 voire le troisième » dit-il avant de s’asseoir sur l’unique chaise présente dans l’appartement vide. Leonidas se prit la tête un court instant comme pour se remettre les idées en place. « J’arrive pas à te suivre, à savoir ce que tu attends de moi et ça me rend dingue. Tu me fais chier à me faire douter comme ça » râla-t-il avant de se relever pour faire les cents pas. « J’ai toujours autant envie de toi Siloë… J’ai autant envie de t’étrangler que de t’embrasser et ça me rend dingue… complétement dingue ! » lâcha-t-il en désespoir de cause. Elle lui faisait perdre pied et il détestait cela.

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Tu en avais assez de l'entendre constamment te dire que tout ce que tu ressentait ça allait disparaître, que tout ce que tu lui disais n'avait pas d'intérêt et surtout pas de sens. Ce mec était têtu, borné et maso apparemment. Il te poussait constamment vers d'autres hommes comme pour mieux te faire comprendre qu'il fallait que tu arrêtes de penser qu'il y avait eu quelques chose entre vous deux. Tu ne supportais plus de l'entendre te dire ce que tu ressentais alors que tu le savais mieux que lui quand même. Puis cette manière si calme et posé, comme si de toute façon  tout ça était complètement irréel. « Tu m'énerves tu le sais ça, parce que tu penses toujours savoir mieux que moi ce que je ressens. Alors très bien, c'est dans ma tête, je suis une cinglé mais toi si je comprends bien tu veux que j'aille vivre un bonheur parfait avec mon mari c'est ça ? » Droite, les bras croisé sur ta poitrine tu le mets fasse à ce qu'il souhaite, après tout pourquoi pas ? Non mais il allait pas bien, très bien il ne ressentait rien, il ne voulait pas de toi, ok mais de là à te souhaiter de trouver un autre mec ?

« Qui ne tente rien, n'a rien. » Lâchas tu simplement.  Tu en avais tellement marre de le voir si négatif, d'accord  vous aviez des problèmes, d'accord c'était le ko mais lui il te repoussait pour mieux t'embrasser après et il osait te demander à toi ce que tu attendais ? Lequel de vous deux devenait bipolaire à cet instant ? Tu soupirais parce que clairement tu étais perdue à cet instant. Un coup il te voulait avec un autre puis après tu voyais clairement que l'idée le rendait complètement dingue. « Oui je suis toujours mariée mais tu peux me rappeler le numéro que je porte dans ta liste ? Pour le coup je te trouve égoïste vraiment ?. » Il parlait sans cesse de ton mariage, il parlait constamment du mal que ça lui faisait de te savoir avec Ael, avant de coucher avec lui. Mais maintenant, tu voulais qu'il fasse face à ce qu'il t'avait fait, en couchant avec un tas de filles et les ramenant chez vous ! Puis, il exprimait ses pensées interieur et tu te sentais tout d'un coup responsable de tout. De son mal être, de ces erreurs et des tiennes. Tu le regardais faire les cent pas alors que tu essayais de comprendre ce qui se passait en lui, en toi et où ça vous menait. Pourquoi le destin s'acharnait autant si vous n'aviez aucune chance et en même temps tu te doutais qu'il avait du t'effacer de sa vie avec ses conquêtes. « Qu'est ce que je devrais dire, tu m'énerves depuis le premier jours ou je t'ai vu, je supporte pas tes meufs et ton comportement mais je ne peux pas lutter contre cette envie d'être dans tes bras, de goûter tes lèvres.. Je t'ai détester et je te déteste de me rendre vulnérable. »


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Siloë & Leonidas

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« J’ai pas envie de parler de ce type » marmonne-t-il, prit dans ses contradictions. Un coup il voulait, un coup il ne voulait plus. Leonidas était partagé entre ses envies et son éducation. Depuis ses onze ans, son grand-père s’acharnait sur lui pour qu’il arrête de faire passer ses émotions, ses sentiments avant tout le reste. Aujourd’hui, Siloë lui demandait sans même en avoir conscience de faire exactement le contraire. Lui il était paumé entre l’envie de se faire plaisir en cédant à cette tentation et celle de l’écarter de sa vie une bonne fois pour toute. Elle était le fruit défendu et il mourrait d’envie de croquer dans cette pomme. Pourtant, il se débattait avec ce cas de conscience car il craignait de perdre à nouveau le contrôle et que cela se termine par se savoir. Est-ce qu’elle pourrait être heureuse avec ce type ? Sûrement. Il ne savait rien de lui mais une chose était certaine : on ne décide pas de rester mariée comme cela sans raison. Elle ne voulait pas heurter la sensibilité de ses parents, les décevoir mais le grec ne pouvait s’empêcher de douter. Faire confiance aux autres n’était pas sa spécialité, loin de là. Il n’y avait qu’une poignée de personne sur lesquelles, il acceptait de se reposer et rare étaient celles de sexe féminin. « Je n’ai couché avec personne depuis que je t’ai mise dehors » avoua-t-il a contrecœur. C’était exact, il n’avait pas eu envie de coucher avec une autre femme et ça l’énervait. Le sexe avait toujours été une détente à ses yeux, un moyen de lâcher prise et aujourd’hui, ça aussi était une prise de tête. Leonidas avait complétement déserté l’université pour entreprendre de voyager à droite et à gauche car les voyages avaient toujours été une manière de se recentrer sur lui-même. Siloë disait vouloir le retrouver, peut-être attendait-elle simplement qu’une partie de sexe. C’était peut-être le cas… C’était même rassurant de se dire qu’il n’y avait rien entre eux mise à part cette attirance foudroyante.

« J’en ai marre de me prendre la tête, d’essayer d’analyser ce qui se passe entre nous » soupire-t-il. Il fallait que tout ça s’arrête mais Leonidas n’était pas idiot : il aurait du mal à tirer un trait définitif sur cette femme. Siloë l’obsédait complétement alors advienne que pourra ? Qui sait si le Destin qui s’acharnait tellement à les mettre en contact ne finirait pas par les éloigner l’un de l’autre. En somme, il faisait ce qu’il savait si bien faire : mettre de côté ses sentiments et jouer avec le feu. « Il y a un proverbe grec qui dit : Sois le maître chez toi, sans vouloir l’être ailleurs… Alors soit, je te veux Siloë mais je sais que tu ne m’appartiendras jamais alors j’abandonne l’affaire… » dit-il en s’approchant d’elle pour poser sa main sur sa joue et la rapprocher de lui. « Au moins, je pourrais me satisfaire de te posséder maintenant » ajoute-t-il comme pour accepter l’inacceptable : la seconde place. Décidées, ses lèvres se posèrent sur les siennes pour l’emporter dans un baiser passionné alors que sa main libre se posait sur sa hanche, conquérante.


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You are my biggest mistake.
feat. Silonidas

Tu étais tellement perdue, tu savais que Marin était gentil et que vous vous entendiez bien ; mais apparemment il était tout aussi coureur que l'était Léo. D'accord tu faisais tout ça pour tes parents, parce que clairement ton mariage ne ressemblait à rien, Marin ne se préoccupait pas une seule seconde de toi, il s'en fichait. Leonidas représentait quelques chose de différent, tu avais découvert des sentiments inconnu à ces côtés. Ta vie avait changé à la mort de ton frère et pourtant si tu aurais du t'enfoncer dans les abysses de l'enfer auprès de Léo, il ne réalisait pas que bien au contraire ça te sauvait. Tu redevenais la vrai Siloë à son contact, plus douce, plus rêveuse et plus fragile aussi. Seulement avant tu avais ton frère pour te protéger et à présent plus personne excepté Teddy. Seulement depuis votre dispute tu réalisais doucement, que le seul que tu voulais auprès de toi c'était cet idiot buté face à toi et ça te foutait les nerfs parce qu'il semblait ne pas avoir les mêmes idées que toi à ce propos. Et puis, il te sors cette confession qui te laisse scotché, il n'y a eu personne depuis votre dispute, toi qui t'attendait à tout sauf à ça. Tu le regardes longuement avant d'osé enfin dire quelques chose. « C'est pour cette raison que tu me détestes autant ? » Finis tu par demander comme pour essayer de comprendre. Il était pas ce genre d'homme avant de te rencontrer et maintenant il changeait tout comme toi et tu savais que ça n'était pas bon pour lui.

« C'est pourtant simple mais tellement dure à admettre. » Tu le regardes alors en souriant tendrement parce qu'il est évident qu'il te rejettera sans doute toujours. Tu es peut être prête à l'accepter mais tu te sens fragile lorsqu'il s'approche de toi parce que tu ne sais pas ce qui se passera quand tu partiras de cet appartement. Quand une fois de plus vos chemins vont se séparé. Est ce qu'une autre femme arrivera dans sa vie et elle parviendra à te remplacer ? Es tu réellement prête à le perdre ? Tu ne comprends pas où il veut en venir, parce que c'est lui qui ne t'appartiendra jamais, il est tellement sauvage et imprévisible. Sa main sur sa ta joue, tu poses ta main sur la sienne. « Je t'appartiens déjà mais ça tu t'acharnes à ne pas vouloir le comprendre.. Tandis que toi tu ne m'appartiendras jamais parce que tu me repousses constamment. » Murmuras tu en venant coller ton front contre le sien, dans un dernier moment de douceur et de tendresse. Comme si le sexe était la réponse à tout ? C'est pas ce que tu voulais juste coucher avec lui comme si tu étais une fille comme les autres mais pourtant une nouvelle fois, tu le laissais faire parce que tu le voulais, tu ne pouvais pas lutter contre ça. Tu répondais à son baiser en acceptant la réalité, tu serais sans doute juste une amante à ses yeux mais qu'importe tu te satisfaisais de ça. Tu laissais ta main se perdre dans sa nuque, ton bras entourant sa taille pour le garder près de toi.


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MACFLY
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