LUKANA | Blast From The Past

Retrouvailles
Lukà Petrov + Anastasiya D'Onofrio
BLAST FROM THE PAST ♪
Mise en page par dark dreams. pour ILH

La journée avait été longue et difficile. Je n'en voyais pas la fin. J'avais eu mon père au téléphone en début de matinée, et depuis tout allait de travers ; c'est comme si entendre le son de sa voix avait suffi à maudire les heures à venir. Nous nous étions pris la tête pour des futilités, comme à notre habitude, puis j'avais dû filer en cours. Je pensais que j'en serais soulagée, mais que nenni ! Le professeur du cours pratique de théâtre avait dû se lever du pied gauche et la répétition fut infernale. J'avais dû m'affairer dans tous les sens et rien de ce que je faisais ne semblait être assez bien. "Plus à gauche, mademoiselle ! Allez ! Bougez-vous ! Non, vous êtes trop loin maintenant..." Il avait vraiment eu le don de me faire tourner en bourrique. Nous avions tellement de choses à faire que nous ne prîmes même pas le temps de déjeuner. J'assistai la costumière avec quelques ourlets quand je fus prise d'une affreuse migraine. Ça m'arrivait assez régulièrement ces jours-ci et il n'y avait rien à faire à part attendre que ça passe. Du coup, impossible de me concentrer en amphithéâtre l'après-midi. Je sortis de ces trois heures d'études anthropologiques frustrée, insatisfaite de ma journée. Une seule chose me soulageait dans ces moments-là : l'exercice physique.
Je me rendis au complexe sportif d'un bon pas et me glissai dans les vestiaires pour pouvoir me changer. J'en sortis habillée d'un sport bra et d'un legging, une bouteille d'eau en main, et marchai jusqu'à la piste d'athlétisme qui faisait le tour du bâtiment. Après avoir compté jusqu'à cinq dans ma tête, je me mis à courir, prête à me dépenser et à me débarrasser des mauvaises ondes qui me hantaient depuis tôt le matin. J'enchaînai ainsi quelques tours et tirai une certaine satisfaction de la sensation du vent dans mes cheveux. Je me sentais déjà un peu plus libre. Soudain, alors que j'étais sur ma lancée, une apparition me stoppa net : je venais d'entrevoir une silhouette familière, trop familière, à quelques mètres de moi.

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retrouvailles - #lukana

Bientôt le printemps, le capitaine de l’équipe de Basketball nous avait envoyé un mail pour préparer un futur match. Au programme : Running, étirements, abdos, stratégies de placements et testostérones à profusion ; de quoi nous faire transpirer pour quelques heures.
J’avais fini ma journée par ma dernière heure de cours sur les relations internationales. Cette matière est intéressante mais également complexe. Il faut donc rester attentif et garder son sérieux car les professeurs nous évaluent sur notre posture professionnel (tenue vestimentaire, élocution et aisance de prise de parole, charisme…etc), et cette note fait partie intégrante de notre semestre. Je porte donc toujours un costume trois pièces lors de ces cours. J'en prends même plaisir à m’habiller ainsi... On dirait mon père.
Me voilà partie en direction du complexe sportif. Je me change dans les vestiaires et rejoins les joueurs sur le terrain. Puis, je commence par m’échauffer en faisant trois tours de terrain. Je m’arrête et bois une première gorgée d’eau. Mon regard s'arrête sur une jeune femme brune. Sa silhouette m'est étrangement familière. N'arrivant pas à la voir, je m'avance un peu plus vers elle. « Oh mon dieu ! Ne serait-ce pas Ana ? » m’exclamais-je. « Pincez-moi, je rêve ! » dis-je d’un air béat. Un des joueurs me pinça le bras. « Aïe ! » criais-je. « T’es con ! Je n’reve pas, elle est là » dis-je à mon coéquipier. Je laissa tomber l'équipe pour la rejoindre. Elle était en face de moi. C'était elle, Anastasiya D'onofrio. Depuis quand, était-elle là ? Pourquoi ? Avait-elle réussi à avoir son affiliation ? Des tas de questions m'envahissaient mon esprit. « Hé salut Ana ! Je me disais bien que je t’avais reconnu au loin.. ça me fait plaisir de te voir ici. Tu vas bien ? Que fais-tu ici ? » lui dis-je transpirant de sueurs... J'avais couru, je n'étais pas très frais et je ne sentais pas très bon. Je n'avais même pas osé lui faire la bise. Qu'est-ce qu'il me prenait ? J'étais boulversé.

(c) toxic heart.

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Lukà Petrov + Anastasiya D'Onofrio
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Je restai un instant sans rien dire et la surprise put se lire sur mon visage. J'étais encore sous le choc de l'apparition soudaine de Lukà - oui, c'était bel et bien lui. Je me redressai afin de me tenir bien droite ; j'avais le souffle court à cause de la course que je venais d'entreprendre. Je passai une main sur mon front et j'esquissai un sourire le plus naturellement du monde : j'avais beau être prise au dépourvu, j'étais malgré tout ravie de le voir se tenir là devant moi.
Il se dirigea dans ma direction. Il avait l'air éreinté, dans un état quasi-second. Au vu de sa tenue, des gouttes de sueur qui perlaient le long de ses tempes, et de la présence de toute une équipe à ses côtés, il était ici pour un entraînement à proprement parler. Lukà me fixait d'un air insistant ; il devait être tout aussi ébahi que je l'étais. Après tout, nous n'avions pas gardé contact et il n'avait aucune raison de se douter de ma venue à Harvard. "Hé salut Ana !" M'interpella t'-il. "Je me disais bien que je t’avais reconnu au loin... Ça me fait plaisir de te voir ici. Tu vas bien ? Que fais-tu ici ?" Je hochai la tête en guise de réponse à sa première question. "Oui, oui, ça va..." Je cherchai mes mots. J'étais déstabilisée, bien malgré moi. "Excuse-moi, je ne m'attendais pas à te voir, mais je suis contente que nos chemins se croisent de nouveau. J'étudie ici désormais." Je plantai mon regard dans le sien. Il n'avait pas l'air très à l'aise, mais c'était compréhensible. "Et toi, quoi de neuf ?" Finis-je enfin par demander, curieuse de savoir ce qu'il devenait. Je ne savais même pas qu'il était encore à l'université jusqu'à ce que nous tombâmes nez à nez l'un avec l'autre.

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retrouvailles - #lukana

C’était en 2012 que Lukà et Anastasiya s’étaient séparés. Cinq ans déjà que je ne l’avais pas vu. Avait-elle changé ? En tout cas, physiquement pas du tout. Elle était toujours aussi jolie, son sourire, ses cheveux, ses yeux et la façon dont elle a d’humecter ses lèvres avant de parler ; me faisait toujours aussi fondre.
J’apprenais qu’elle était à Harvard mais depuis combien de temps ? Venait-elle d’arriver ? Si c’était le cas alors je ne devais pas avoir de remords. L’attendre et espérer qu’elle vienne un jour à Boston était toujours dans ma tête. Aujourd’hui, elle était enfin devant moi et ma vie allait en être bouleversée.
« Ah bon ? Tu es Harvard mais depuis quand ? C’est étrange qu’on ne se soit pas croisés avant… » lui dis-je d’un ton assuré. « J’ai perdu ma mère il y a deux ans, d’un cancer. Ma famille a été touchée par de nombreux attentats au cours duquel mon oncle fut tué il y a un an… Mon père s’est remarié avec une femme ayant deux enfants qui sont étudiants à Harvard ». Les grandes lignes étaient dites pour ce qui est de la partie plus 'sentimentalement' parlant, je ne pense pas qu'elle est envie de le savoir... Après tout rien n'avait terriblement changé. J'étais célibataire et Ana était toujours dans mon coeur... « Et toi, Ana qu’est ce qui a changé dans ta vie ? C’était il y a 5 ans déjà… T'en souviens-tu ? Moi éperdument » lui affirmais-je. A cet instant, je la regarde, d’ailleurs je ne fais que la regarder. Il met impossible de tourner de l’œil. Je l’ai toujours aimé. Et elle m’a terriblement manqué.

(c) toxic heart.

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Lukà Petrov + Anastasiya D'Onofrio
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Cette rencontre fortuite semblait être le seul point positif de ma journée ; cela dit, la situation en était tout autant perturbante. J'avais l'impression de perdre tous mes moyens, en me retrouvant ainsi face à Lukà. Je fus submergée par une vague de souvenirs tous plus doucereux les uns que les autres. Il était semblable en tout point à l'homme que j'avais connu et aimé.
Lukà me demanda depuis combien de temps j'étais à Harvard, intrigué du fait que nous ne nous étions pas encore croisés au sein du campus. "Hé bien," commençai-je, "ça va faire... Presque un an et demi. Tu sais, je ne savais pas que tu étais toujours ici... Sinon j'aurais essayé de te retrouver."
Il me confia ensuite avoir perdu sa mère et il ne manqua pas de mentionner les difficultés rencontrées par sa famille d'une façon générale. Je fus attristée de ces nouvelles. Je ne suis pas toujours la personne la plus chaleureuse qui soit, du moins au premier abord, mais j'ai du mal à supporter la souffrance des gens qui me sont chers. Je fis un pas en avant pour le prendre dans mes bras et l'étreindre. Soit, nous étions en tenue de sport, et nous n'étions pas très frais, mais dans un moment pareil, peu importe ; il me fallait lui montrer mon soutien.
"Je suis désolée que tu aies dû traverser tout ça, Lukà. J'aurais aimé être là pour toi." Je le lâchai avant de reculer, un sourire gêné tordant les coins de ma bouche. J'ai toujours été quelqu'un de fier, pourtant, face à mon premier amour, - ma première passion, aussi - j'étais démunie. J'avais l'impression de me laisser aller, bon gré, mal gré.
Il voulut savoir ce qui avait changé dans ma vie. "Oh, si peu de choses... Je suis très prise par les études, je me consacre entièrement à l'anthropologie et au théâtre. Bon, je sors beaucoup aussi, il faut l'admettre. Ah, oui, mon père refait apparition dans ma vie de temps à autre, comme aujourd'hui d'ailleurs." "C'était il y a cinq ans déjà," souffla t'-il, "t'en souviens-tu ?" Je me mordis la lèvre inférieure. Il me fixait - je lui renvoyai son regard. Je sentis les mots affluer dans mon esprit ; il y avait tant à dire, mais je décidai de me contenter du minimum. "Bien sûr que je m'en souviens... Je repense souvent à cette époque de ma vie, tu sais. Ou devrais-je dire... De nos vies ?"

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retrouvailles - #lukana

Comment ne pas oublier un premier amour ? Elle n’avait pas changé. Les traits de son visage étaient toujours aussi doux et fins. L’expression de son malaise à me voir devant elle, était gênante. A ses yeux, je semblais être un inconnu. Pourtant si mes souvenirs étaient toujours bons, il y a cinq ans ; nous étions amoureux. Suis-je seulement un étranger à ses yeux ? Un étranger qui n’avait pas idée qu’elle aurait pu être enfin admise à Harvard. Quel gâchis ! Un an et demi, qu’elle était là. Bordel mais que faisais-je ? Où était-elle passée ? L’université est grande mais tout de même… Je l’avais sans doute croisé, sans y prêter attention et je m’en voulais terriblement. « C’est fou ! Depuis un an et demi, j’ai du passer à côté de toi sans te voir… Enfin… Comment est-ce-possible ? C’est stupide ! ». Elle s’avança vers moi et me tendit ses bras. Mon passé la fit prendre conscience de ce que j’avais pu subir ces dernières années. Ce geste tendre était chaleureux et pudique. Je perdais pieds dans ses bras. Fermant les yeux, elle était contre moi pour me consoler. « Ce n’est rien maintenant je fais face… Puis tu es là maintenant » lui souriais-je. Même si nous n’étions plus semble, elle était un pilier pour ma vie. On n’oublie jamais son premier amour.
Elle me raconta les études qu’elle avait choisi, me parla de son père et de ses sorties. « J’ai l’impression que tout va bien pour toi, je suis content de ces bonnes nouvelles. Prends soin de ton père même si je sais que cela doit être compliquée pour toi… ». Elle avait été élevée par sa mère, et son père était absent.
Ressasser le passé, en avait-elle vraiment envie ? « Une époque qui m’est difficile d’oublier Ana… Tu refais surface aujourd’hui dans ma vie, est-ce un signe du destin ? » lui prenant sa main d’un geste affectif.

@ANASTASIYA D'ONOFRIO

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Lukà Petrov + Anastasiya D'Onofrio
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Il était toujours aussi doux dans ses gestes et son regard pénétrait le mien avec la même intensité qu'il y a cinq ans. J'étais de nouveau en proie à des sentiments que j'avais longtemps fustigé.
Lukà semblait désolé que nous ne nous soyons pas croisés avant, mais il ne pouvait pas l'être autant que moi. Ça me faisait mal de le savoir si proche et si loin à la fois. Mais nous nous étions retrouvés, pour le meilleur et pour le pire.
Lorsque je le pris dans mes bras, je me délectai de l'instant présent ; je me laissai enivrer par son odeur, qui m'était délicieusement familière. "Ce n’est rien, maintenant je fais face… Puis tu es là maintenant." "Oui, je suis là, maintenant," confirmai-je. "Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement," affirmai-je avec un sourire malicieux. "Plus sérieusement... Tu pourras toujours compter sur moi, j'espère que tu en as conscience." Je ne faisais pas cette promesse à la légère. Il y avait peu de gens sur Terre à qui j'oserais dire ces mots, car ma confiance et mon affection ne sont pas facilement acquis ; pourtant, avec Lukà, les choses semblaient si évidentes, si simples.
"J’ai l’impression que tout va bien pour toi, je suis content de ces bonnes nouvelles. Prends soin de ton père, même si je sais que cela doit être compliquée pour toi…" Je hochai la tête en signe d'acquiescement. Il me comprenait toujours aussi bien, même à demi-mot.
"Tu refais surface aujourd’hui dans ma vie, est-ce un signe du destin ?" Me demanda t'-il ensuite, en prenant ma main dans la sienne. Je la serrai, fort, sans même m'en rendre compte. "Je ne sais pas, Lukà, mais j'ai bien envie d'y croire..." Murmurai-je en fermant les yeux, me mettant quasi à nue devant lui. "En tout cas, ça ne pourrait pas me faire davantage plaisir d'être à nouveau en ta présence."

@Lukà Petrov

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retrouvailles - #lukana

J’étais toujours sous son emprise. Je ne l’avais jamais oublié. Ana était toujours dans mon cœur. Une sensation que j’avais oubliée. Le bonheur était-il devant moi ? A présent, je n’imaginais pas ma vie sans elle. On avait du temps à rattraper, des années d’ignorances, et gâchis par des règles dictées par la société. Présente en chair et en os, je ne me délaissais pas de la regarder. Son sourire, ses lèvres, ses yeux… tout était propice à la tentation. Son corps entier vibrait pour moi. Le courant électrique qui nous avait consumé lorsque nos mains se touchèrent, allait nous faire disjoncter. « Aujourd’hui, tu reviens dans ma vie, je ne te quitte plus » lui dis-je d’un sourire malicieux. Il se pencha près d’elle. Ses lèvres se posèrent sur sa bouche. Un doux baiser échangeait en signe d’affection. Ses lèvres étaient toujours aussi sensuelles. « Tu m’as terriblement manqué, excuse-moi, je ne s’ais pas ce qui m’a pris » lui dis-je d’un ton navré. Afin d’éviter le futur malaise qui allait peut être tourné en la catastrophe, je quitta les mains d’Ana. J’allais être le seul responsable de ce calvaire. Moi, capitaine allait couler le navire. L’histoire allait se terminé, j’en étais sur.

@ANASTASIYA D'ONOFRIO

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Lukà Petrov + Anastasiya D'Onofrio
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"Aujourd’hui, tu reviens dans ma vie, je ne te quitte plus," déclara Lukà en se perdant dans notre étreinte. Soudain, je le vis se pencher au-dessus de moi et, en une fraction de secondes, nos lèvres se rencontrèrent et nous échangeâmes un baiser ; délicat et intense à la fois... Tout ce à quoi il m'avait habitué par le passé. Cependant, il se retira presque aussi brutalement qu'il s'était avancé. J'entrevis une ombre passer dans son regard. "Tu m’as terriblement manqué, excuse-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris." Il semblait navré et en proie à une certaine confusion. Tout doucement, je m'avançai de nouveau vers lui et posai une main sur son torse ; l'autre vint effleurer son visage, dans un geste lent et maîtrisé. "Chut, je ne veux pas entendre d'excuses de ta part," susurrai-je tandis que mon visage se rapprochait du sien, "j'en avais envie moi aussi." Ma bouche trouva la sienne et je l'embrassai avec une ardeur non dissimulée, afin de lui faire comprendre que le désir était partagé, qu'il n'était pas seul dans l'instant présent. "Tu m'as manqué," avouai-je en baissant les yeux, avant de plonger dans son regard sans retenue. Mes barrières s'affaissaient une à une en sa présence. Je ne pouvais pas lutter ; l'attraction était trop forte. Je ne voulais pas précipiter les choses, mais cet échange, ces embrassades, me semblaient le plus naturel du monde. Nous étions très importants l'un pour l'autre et nous ne faisions qu'exprimer notre affection de la façon que nous connaissions le mieux. "Hé, ça te dirait de quitter ce terrain de sport ? J'ai plutôt envie de passer du temps avec toi maintenant... On pourrait aller prendre un verre... Ou faire autre chose, comme tu préfères," dis-je dans un éclat de rire cristallin.

@Lukà Petrov

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