Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAleksei - The Beauty and the Beast.
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Aleksei - The Beauty and the Beast.

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Je venais de terminer mon service à l'hôpital. La nuit avait été difficile et je préférais marcher pour m'aérer l'esprit plutôt que de prendre mon taxi habituel pour rentrer à la maison. Il était 6 heures du matin et le jour n'était pas encore levé. J'étais épuisée mais contente d'avoir pu encore une fois contribuer à sauver des vies. C'était ma raison de vivre, ma seul échappatoire à ma situation amoureuse désastreuse. Je frissonnais. Ce n'était pas le moment de penser à lui. J'étais là pour me changer les idées, pas les empirer. Je mis la main dans la poche de mon manteau pour y sortir mes écouteurs. Malgré le calme qui régnait sur Boston, j'avais envie de m'évader dans mon monde à moi, de voyager grace à la musique. Je plaçais alors les deux extrémités de plastiques dans mes oreilles tout en marchant et commençait à parcourir ma bibliothèque pour choisir ce que j'allais écouter ce soir. De la musique russe ? Non. Du typique américain ? Non plus. De la musique indienne ! J'avais bien besoin d'une bonne cure de musique indienne. J'allais cliquer sur mon titre préféré lorsque j'entendis des petits cris. Je m'arrêtais un instant, regardant autour de moi, mais j'étais bien seule. Je continuais d'avancer doucement lorsque les cris furent encore plus forts. J'enlevais mes écouteurs pour être sûre que je ne rêvais pas, que ce n'était pas l'effet de la fatigue. Mais non. Des murmures et des gémissements se firent entendre de plus belle. Le bruit venait d'une petite ruelle sombre éclairée par un seul lampadaire. Je m'avançais doucement en demandant: "Il y'a quelqu'un ? Vous avez besoin d'aide ?" Je ne voyais pas grand chose mais j'entendais de plus en plus de cris qui ressemblaient maintenant à des pleurs. Des pleurs d'animal. Un animal devait être coincé dans un piège ou dans un endroit étroit et se débattait pour en sortir. Je décidais alors d'avancer d'un pas plus décidé vers les cris en tentant de rassurer la pauvre bête: "Ne t'en fais pas j'arrive, je vais te sortir de là" J'arrivais enfin à apercevoir une patte d'un chat ou peut être d'un chien. Je fonce alors vers lui pour lui venir en aide. Je vis alors une ombre, une ombre géante qui surplombait l'animal. Et c'est à ce moment précis que mon coeur, ou plutôt mon âme entière s'est glacée devant le macabre spectacle qui s'exposait devant mes yeux. Incapable de bouger et sans voix, je restais là, impuissante.


EXORDIUM.
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Pourquoi venir roder dans ce coin là cette mâtiné ci ? Il fallait vraiment être un lève tôt dans ce cas-là étant donné qu'il était à peine six heures. En tout cas, ce n'était pas pour faire un jogging ou un truc du genre qui avait poussé Aleksei en dehors de son lit. Surtout qu'il habitait sur le campus et non en ville. Mais alors, c'était quoi sa raison principale. Aussi simple qu'un claquement de doigt, il avait besoin de renflouer son stock de drogue, surtout en joint qui commençait à manquer. En tant qu'accro, bien qu'il ne le dirait jamais à haute voix, c'était risquer de ne plus avoir de dose pour se défoncer tranquillement dans son coin. Et puis, en passant, il pourrait sûrement trouver un animal errant avec qui il pourrait s'amuser, c'était d'ailleurs pourquoi il était sortit du campus avec un scalpel. Ouai, il avait ce genre d'instrument dans ses affaires. Enfin, bref, il n'avait pas mis longtemps pour aller retrouver son dealer du moment vers l'hôpital. Une fois sur place, il avait fait quelques échanges avec l'autre homme, bien sûr il ne se faisait jamais arnaquer. Que cela soit sur la qualité ou sur le prix. De plus, il payait moins cher, merci à son titre que le gars connaissait. Fils d'un parrain mafieux cela ne donnait pas envie de le mettre en colère en lui donnant de la camelote ou en le faisant payer des sommes exorbitantes. Pas que le russe avait pour habitude de dénoncer les arnaqueurs en pointant du doigt à son cher papa. Non, il était bien capable de se débrouiller tout seul pour régler ce genre de problème. Ses doses dans les poches de son blouson, Aleksei avait salué d'un signe de tête l'individu avec qui il venait de faire la transaction. Le jeune homme de vingt-trois ans s'était mit à traîner des pieds, puis s'était posé contre un mur, il était dans une ruelle seulement éclairer par un lampadaire. Un petit coup d’œil à droite, un petit coup d’œil à gauche. Personne à l'horizon. Il avait donc sortit d'une main experte un joint nouvellement acquis. D'un coup de main expert avec son briquet, il s'était allumer le bout qu'il avait entre les lèvres. Petit moment de détente, ni plus, ni moins. Après avoir tiré quelques fois dessus, il avait entendu un petit bruit, des petits pas d'animal. En un temps record, il s'était relevé, pour observer un chat gris qui squattait non loin de lui. Sans attendre plus de temps, il avait éteint son joint, le remettant avec ces congénères dans sa poche. Déjà la première étape était simple, attirer sa proie. À petits pas, il s'était approché du chat, il s'était mit à croupis et avait tendu sa main droite dans la direction de l'animal.<<- Viens petit chat, je ne te veux pas de mal !>> Un petit sourire faussement gentil avait pris place sur son visage, le chat s'était approché de lui sans plus de méfiance. Aleksei avait pris le chat dans ses mains, le caressant doucement comme si ses propos avaient été de la pure vérité. Il avait alors plongé sa main gauche dans sa poche, en sortant des gants. Deuxième étape, se protéger les mains et les avants bras. Son blouson de cuir s'occupait de ces derniers tandis que les gants maintenant enfiler se chargeaient de ses mains. C'était qu'il ne voulait pas avoir de morsure, ce n'était pas facile à cacher comme marque !<<- Tu vas voir petit chat on va bien s'amuser toi et moi !>> Le russe avait pris la peau de derrière le cou du chat gris, les yeux pétillant d'un étrange plaisir malsain, un sourire à faire froid dans le dos avait étiré ses lèvres. Il avait sortit son scalpel, il avait posé la lame sur le nez de l'animal, aussitôt le chat s'était mit à miauler. Pauvre bête qui ne comprenait pas ce qui allait lui arriver. Aleksei avait promené la lame sur le ventre de l'animal, puis il avait posé son arme par terre et avait retourné l'animal pour lui mettre la tête à l'envers, le tenant par les pattes arrières. Le chat commençait à feuler, bougeant pour s'échapper. <<- Chut, doucement, je vais juste t'empêcher de partir, rien de bien important.>> Pour appuyer ses dires, il avait écarté d'un coup les pattes de l'animal, si vite, si fortement, qu'un sinistre craquement avait résonné dans la ruelle, le chat avait émis des gémissements et quelques pleures. Aleksei avait lâché le chat, le faisant tomber à terre avec un petit rire. Il venait de casser les deux pattes arrière de l'animal, ce dernier ne pouvait donc plus partir. Il avait repris tranquillement son scalpel, prenant la tête de l'animal dans une main, il s'était mit à couper l'oreille gauche du chat en sifflotant joyeusement. Le sang s'échappait doucement, le chat gémissait et pleurait de douleur. De loin, il avait attendu une voix, mais il préférait finir avant de s'en inquiéter. L'oreille de l'animal gauche complètement arraché, l'animal évanouis, Aleksei s'était relevé. Il tenait dans sa main gauche ce qu'il venait de couper, dans l'autre main il y avait son scalpel taché de rouge qui égouttait à terre. Les yeux dans le vague, injecté de sang prouvait qu'il était défoncé. Un sourire malsain plaqué sur le visage. Il regardait la jeune femme qui lui faisait face. Penchant la tête sur le côté, il s'était mit à parler avec son habituel accent russe.<<- Vous êtes perdu mademoiselle ? Vous voulez de l'aide pour retrouver votre chemin ?>>
© Starseed
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Je me retrouvais face à un homme. Non. Qu'est ce que je raconte. C'était pas un homme. Tout sauf un homme. Un monstre. Une horreur. Un cauchemar. Il se tenait là, devant moi. Les yeux injectés de sang. Tenant dans une main un objet se noyant dans du sang et dans l'autre le cadavre d'un petit animal. Ou du moins ce qu'il en reste. J'essaye de crier, de hurler. Ma bouche s'ouvre mais aucun son ne peut en sortir. Mais le pire dans tout ça, c'est son sourire. Son sourire qui voulait tout dire et rien en même temps. Il est fier de ce qu'il vient de faire, fier d'avoir fait souffrir. Mais pourquoi ? Pourquoi avait-il faire ça ? Mais surtout, comment ? Ce n'est de toute façon pas le moment de faire son profil psychologique. Je suis en présence d'un psychopathe, un vrai. Et je n'avais aucun intérêt à rester près de lui. Je devais partir. Loin. Et vite. Enfin, en théorie. Parce que mes jambes refusent de faire le moindre mouvement, le moindre pas. Et lui me regarde, l'air heureux. Est ce qu'il va me tuer pour me faire taire ? Est ce qu'il va me faire subir le même sort. Putain Nina, tire toi ! Courre !!! Mais je n'y arrive pas... Alors qu'il me demande avec un sarcasme énorme si j'ai besoin d'aide pour retrouver mon chemin, je n'arrive pas à répondre. Puis j'essaye de me reprendre même si je tremble de tout mon corps. Il va le voir que tu as peur, Nina. Et tu vas finir comme ce... chat ? chien ? Je me racle la gorge et lui répond à demi mot, regardant le sol: "Je... euh... Oui, je suis..." Puis, je détourne mon regard vers ses gros yeux de drogué et lui lance: "Mais pourquoi t'as fait ça ? Putain Nina, mais pourquoi t'as dit ça ?


EXORDIUM.
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