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Ce matin là il faisait, un vent glaciale qui enveloppé la ville de Cambridge. Le ciel était gris comme à sa plus grande habitude et ce n’était pas pour déplaire à la Russe qui vivait ici depuis maintenant 1 an. Cela peut paraitre anodin d’aimer le froid , d’aimer le mauvais temps tout court mais à vrai dire cela lui rappeler un minimum son pays natal qu’était la Russie. En effet , même si cela faisait maintenant plus de 365 jours que cette dernière étudiait à Harvard, son pays lui manquait, sa famille lui manquait , le climat lui manquait, autant dire que tout lui manquait. Cependant Anastasiya était dans l’obligation de suivre ses études loin des siens, loin de toute cette presse qui pourrait lui nuire jusqu’à l’obtention de ce tire qui lui était du , grande duchesse de Russie. Anastasiya était l’héritière au trône de son pays et autant dire qu’elle n’avait qu’une seule hâte, c’était de prendre ses fonctions. Le pouvoir, était le moteur de son moral d’acier, elle en avait besoin c’est pourquoi dès son arrivé à Harvard elle avait intégré l’Eliot House, maison de prestige qui regroupé toutes les personnes dignes de faire parti de son entourage, les autres maisons n’étaient que des pions dans son ascension social.Cela peut paraître vaniteux , mais en effet vaniteuse elle l'était , le nombril du monde elle était aussi. Bon ok là c'était légèrement abusé , mais le nombril de la Russie ça , c'était cohérent. Les journalistes, venaient jusqu'à Cambridge pour prendre de ses nouvelles, pour écrire des papiers sur leur futur souveraine ,du moins partiellement depuis que la royauté avait disparue ou du moins avait perdu de son prestige. Bref , cela faisait quelques minutes maintenant que son réveil faisait des siennes et c'est avec panache que la jolie blonde ce leva aux vues de ce temps merdique , son temps préféré. Après une douche plutôt rapide, la grande duchesse, se pomponna légèrement et s'habilla avec minutie. En effet la jeune femme avait un goût pour la mode assez prononcée et au grand jamais elle ne mettrait des vêtements au hasard. La blonde ne s'habillait pas de bas de gamme bien au contraire, les grandes marques étaient ses meilleures amies . Enfilant un slim noir en cuir et un tee-shirt près du corps , elle enfila une veste en fourrure blanche. Deux coups dans la serrure et la voilà partie pour de nouvelles aventures - ou pas - . Son emploi du temps de la journée était plutôt surchargé pour ne pas dire overbooké. Passer au starbuck du coin pour prendre 4 cafés, aller voir Andy, Estéban & Stan. S'asseoir dans le parc pour critiquer les nouveaux ou bien les autres maisons ensuite se rendre en cours - politique -, aller faire son shooping quotidien, passer en vitesse voir Asma, cour une nouvelle fois puis faire une crasse à Shiloh. Cette dernière chose était surement ce qu'elle attendait le plus. En effet entre les deux étudiants la guerre était déclarée. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle n'a pas appréciée qu'il lui rentre dedans sans même une excuse faisant tomber ses affaires au sol. Un homme de bonne famille l'aurait au moins aidé à tout ramasser, lui aurait présenté ses excuses, mais lui non. Autant dire qu'il avait signé son arrêt de mort. Du coup depuis ce jour là, c'est crasse sur crasse, bataille sur bataille, la Russe voulait le dernier mot point. Donc après une journée plutôt rempli, la jeune femme se rendit dans les couloirs réservés Winthrop. Une terrible épreuve. C'était affreux , l'odeur de sueur et compagnie, puis surtout ,elle ne se sentait pas dans son élément, non, le seul endroit où elle se sentait bien c'était dans la luxure de L'Eliot grâce à toutes les donations de papa & maman. Furtivement, elle se rendit au casier du jeune homme et se mit à le repeindre en Rose, mêlant paillette et stickers , parfum d'ambiance à la Rose et transforma son fourre tout en un sanctuaire pour fille. Après la petite annonce dans le journal comme quoi ce dernier rechercher de la compagnie masculine c'était la touche finale. Il est vrai que pour une homophobe comme elle, s'était assez étrange de faire ça mais autant dire que c'était une insulte comme une autre, une manière plus raffiné de lui faire comprendre qu'elle le détestait , même si au fond à chaque fois qu'elle posait les yeux sur lui , c'était pas si déplaisant que ça mais enfin soit , sa haine envers lui était si forte qu'elle la rendait comme aveugle.
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