Cole ♦️ Please, remember this day..

Une certaine angoisse me guettait depuis quelques jours maintenant. Oui, j'avais fait mon grand retour sur les bancs de l'Université et bizarrement... j'étais très tendue. Je n'avais revu personne depuis quelques mois, je n'avais rien dit quant à mon départ, ma dépression, Baptiste, Sarah et tous les autres. J'avais honte de cette maladie que j'avais été obligée de cacher durant de longs mois. Trop longs à mon goût même. Je n'étais que l'ombre de moi-même, tombant vertigineusement dans les travers de cette maladie que je ne supportais plus. Je m'étais forcée à partir, forcée à oublier chaque souvenir mais non... lorsque j'avais demandé à nouveau mon intégration chez les Eliots, mon passé avait ressurgi violemment dans ma tête. Mes bizutages, Cole... Cole. Je ne pouvais plus me voiler la face. Mon passé me manquait et surtout, mes anciens potes me manquaient tout particulièrement. Avec Cole c'était différent. Il avait été mon premier bizut et j'avais la chair de poule à l'idée que ce soit mon premier bizutage officiel mais grâce à lui, tout s'était très bien passé, trop bien même. Aujourd'hui, je ressentais le besoin de le voir, le besoin de lui dire qu'il m'avait manqué, que j'étais là et pour de bon cette fois. J'avais tellement envie de le voir sourire devant moi, de le voir me parler comme avant, comme si je n'étais jamais partie. J'avais peur de leurs regards à tous mais il fallait bien que je commence quelque part et Cole, c'était un bon commencement. Je quittais alors ma chambre et mes bagages à moitié défaits pour aller jusque sa chambre que je connaissais bien. Je frappais alors trois coups à la porte de sa chambre. J'attendais une réponse mais rien ne se fit entendre. Délicatement, je tentais de tourner la poignée et la porte s'ouvrit alors. Je glissais ma tête dans l'entre bâillement de la porte, glissant un « coucou, y'a quelqu'un ? » d'une voix douce et tremblante tellement je m'attendais encore au pire des accueils..

Actuellement mis à pied, mis à l’écart de la direction de la confrérie, je n’avais donc pas pu voir passer son nom parmi ceux des nouveaux membres. Est-ce que ça aurait changé quelque chose ?Oui, sûrement… Sans aucun doute, j’aurais débouché le meilleur champagne, j’aurais allumé des bougies, organisé un tête à tête sulfureux pour fêter le retour de Naima entre nos rangs, surtout qu’elle revenait au moment où je retrouvais mon célibat. Un hasard ? Certainement pas. Bref si j’avais su mon ancienne bizutrice de retour, je lui aurais réservé un accueil bien plus marquant. Mais ignorant son come back, étant resté sans nouvelle depuis son départ précipité, j’étais loin de me douter qu’elle était celle qui frappait à cet instant à ma porte. D’humeur massacrante, vu les récentes nouvelles, les prises de tête avec ma meilleure amie, et surtout le fait que j’étais encore et jusqu’à preuve du contraire privé du voyage en Thaïlande, je restais obstinément assis à mon bureau, devant l’écran de mon ordinateur, pianotant un long mail plaintif à l’attention de ma jumelle, ne me retournant qu’en entendant la porte grincer, pensant alors voir apparaître mon roomate, Tate, derrière cette dernière. Mais non. Quelqu’un d’autre se tenait dans l’entrée, une petite tête apparut. Un ‘coucou’ intimidé qui m’arracha un sourire. Et en quelques secondes, elle fit s’évaporer mes tracas : Naima était là. Je me levai d’un bond pour lui ouvrir, sourire chaleureux : « Une revenante ! Ca alors ! » Lui ouvrant grand la porte, je l’invitais à entrer : « Oksanna a décidé de me faire repasser mon bizutage c’est ça ? Non parce que si c’est comme la première fois moi, je signe tout de suite. » assurai-je avant de prendre la demoiselle dans mes bras. « T’es de retour ? Pour de bon ? »

Lorsque j'avais frappé à sa porte, mon rythme cardiaque s'était brusquement accéléré et j'avais eu soudainement peur de la réaction de mon ancien bizut. Je savais que j'avais déconné en partant de cette façon, je savais que j'avais fait du mal à beaucoup de monde mais je n'avais pas eu le choix. Ma maladie avait été plus importante à mes yeux et même si cela devait changer mes relations avec mes potes aujourd'hui, je ne regrettais pas mon choix. Alors que je n'entendais pas de réponse, je tentais d'ouvrir la porte, passant ma tête dans l'entre bâillement avant de l'apercevoir assis devant son bureau et sa réaction ne se fit pas attendre. Lorsque je vis son sourire si chaleureux, je ne pus que sourire à mon tour avant de le laisser ouvrir la porte plus grand. Il m'invitait à entrer et je ne me fis pas prier, lui répondant d'un « non pas du tout, c'est moi qui voulait te voir » d'une voix douce alors que mon sourire ne semblait pas faiblir. Oh oui, ce bizutage me rappelait tellement de souvenirs, de bons souvenirs d'ailleurs... j'ajoutais donc « je pense aussi que j'aurais resigné mais aujourd'hui, c'est l'inverse. C'est moi qui doit y passer » d'une voix amusée alors que je ne le quittais pas des yeux. Il avait quelque chose de différent, de changé mais au fond, je voyais bien que c'était toujours le Cole que j'avais apprécié durant tout ce temps. Il me prenait alors dans ses bras et je le serrais fortement contre moi, retenant les quelques larmes de nostalgie qui pointaient le bout de leur nez tandis que je lui répondis « cette fois-ci, je pars plus. J'ai trop de regrets quand je quitte la EH » d'une voix toujours aussi douce alors que je peinais à lui dire mes réelles pensées. La EH me manquait oui, mais lui aussi m'avait manqué et plus qu'il ne le croyait...

La petite tête brune qui passa dans l’entrebaillement de la porte fit aussitôt apparaître un large sourire sur mon visage. Naima. Qui frappait à ma chambre. Ca, c’était une surprise. Et une bonne pour une fois. Sans attendre, je me levai, plaisantant sur un potentiel bizutage à repasser pour moi, mais la jeune femme me fit savoir qu’elle avait juste eu envie de me voir, entrant dans la pièce avant que je ne referme derrière elle. Naima m’apprit ensuite qu’elle aurait resigné également pour s’occuper de mon cas, mais qu’elle était désormais en position inverse : la bizutée et non plus la bizutrice. « T’es sérieuse ? Ils te font repasser le bizutage à toi ? Si j’étais encore vice président… » Oui parce que Naima n’était peut être pas au courant de ce détail, à savoir que j’étais mis à pied et donc démis de toute mes fonctions jusqu’à nouvel ordre, on allait avoir plein de choses à rattraper elle et moi. «… Je t’aurais laissé revenir sans avoir à refaire de défis. » Elle avait prouvé sa loyauté à la maison déjà. Enfin, je connaissais Oksanna, ma présidente et aussi ma demi sœur, je la savais intransigeante, surtout en ce qui concernait les règles. En tout cas, après une accolade, je fus ravi d’entendre mon amie affirmer qu’elle ne partirait plus, qu’elle regrettait d’avoir quitté la Eliot House. « Avoue que c’est moi qui te manquais… » lançai-je alors, joueur, sourire en coin, relâchant mon étreinte mais laissant quand même mes mains toujours ancrées sur elle, se baladant dans le bas de son dos…  

J'étais tellement ravie à l'idée que Cole pouvait être toujours aussi adorable avec moi que je ne pouvais plus m'empêcher de lui sourire grandement. Ça me faisait plaisir de le retrouver et en plus, il était comme dans mes souvenirs, toujours aussi déroutant même en un seul regard. Cela semblait le surprendre que je repasse mon bizutage mais moi, ça ne m'embêtait pas le moins du monde. J'aimais ma confrérie et j'avais envie de prouver une nouvelle fois que je voulais venir ici et pas ailleurs. Je lui répondis alors « oui, je suis très sérieuse... vice-président ?» d'une voix étonnée tandis que je réfléchissais à ce qu'il venait de me dire. Il avait quand même évolué au sein de la confrérie pendant mon absence et ça me rendait fière de lui. Si j'avais su qu'il monterait aussi haut. Il m'annonçait alors que s'il avait été encore VP, il m'aurait laissée revenir sans faire de défis. Je lui souriais d'un air tendre. C'était le Cole que je connaissais, attentif, attentionné et bizarrement très concerné par ce qui m'arrivait. J'avais l'impression que c'était hier que j'étais partie et le retrouver aujourd'hui était visiblement une grande bouffée d'air frais. Je lui répondis donc « j'aime ta loyauté envers moi, ça me touche... » d'une voix amusée alors que je me décollais de lui. Je lui avouais ensuite que je ne partirais plus et que la EH me manquait mais il me répondit que finalement, c'était peut-être lui qui me manquait, me demandant d'avouer. Je riais doucement alors que je gardais un bras autour de sa taille, lui avouant « pas du tout, je vois pas de quoi tu parles » d'une voix amusée alors que je sentais ses mains toujours présentes dans le bas de mon dos. Son petit sourire en coin et sa douceur me rendirent fébrile alors, comme pour sceller mon retour et pour prouver la bonne foi de mes paroles, je venais déposer un léger baiser sur sa joue avant de lui avouer « bon j'avoue, peut-être un peu beaucoup quand même... » d'une voix basse alors que je lui souriais avec malice...

Naima confirma, bizutage obligé pour ma sulfureuse ancienne bizutrice. Un sourire naquit alors sur mes lèvres, et la pensée que j’étais désormais privé de bizutage, faute à Agathe, le fit rapidement disparaître. J’aurais tellement adoré lui rendre la pareille en m’occupant de son intégration, aussi bien qu’elle s’était occupée de moi à l’époque. « Qui est le chanceux s’occupe de ton cas ? » demandai-je alors que mon interlocutrice, elle, réagissait au titre que j’avais utilisé pour me qualifier. « Vice président en effet. J’ai été élu en septembre dernier. » Ton fier, malgré la précision qu’il me fallait ajouter ensuite : « Je suis mis à pied actuellement… Une pétition qui circule contre moi… Une longue histoire. Mais je devrais vite retrouver mes fonctions. » Confiant le garçon, confiant. Je lui signifiais que si j’avais toujours été à mon poste, d’ailleurs, elle aurait échappé aux corvées et challenge. Parce que pour moi Naima était Eliot, aucune preuve nécessaire à donner. Après avoir enlacé la belle, mes mains restèrent s’attarder un instant sur elle, la taquinant sur le fait que j’avais pu lui manquer, ce qui l’amusa, l’amenant d’abord à nier en riant. Mes mains resserrèrent un peu leur emprise, comme pour la pousser à en dire plus, ce qu’elle fit finalement, s’approchant, ses lèvres venant se poser sur ma joue. « L’autre joue est jalouse… » soufflai-je, tout proche d’elle, tendant alors le côté que ses lèvres n’avaient pas encore touché, façon de réclamer un autre bisou… Sauf que, malin, au moment où sa bouche s’approchait à nouveau de ma peau, je me tournai, juste assez pour que ce ne soit pas avec ma joue que ses lèvres entrent en contact, mais bien avec ma bouche. Tactique vieille comme le monde pour lui voler un baiser… Mais depuis quand Naima et moi nous nous contentions de chastes bisous pour nous saluer ? Le temps avait beau avoir passé, rien n’avait changé et je comptais bien sceller les retrouvailles avec la jeune femme d’une manière aussi torride que mon bizutage.

On parlait bizutage, bon vieux temps et il fallait bien l'avouer, je me sentais terriblement bien. Pour une fois, je ne regrettais pas d'être revenue, pour une fois je ne regrettais pas non plus d'avoir tout quitté. Grâce à lui, j'me sentais comprise et c'était ça le plus important aujourd'hui. Alors lorsqu'il me demandait qui était le fameux chanceux qui devait s'occuper de mon bizutage, je lui répondis très spontanément « je sais pas encore, personne ne m'a contacté pour le moment » et c'était totalement vrai. Silence radio, pas de nouvelles de ce bizutage. J'attendais pourtant sagement qu'on m'annonce son nom mais non. Rien. Je prenais mon mal en patience quoi. Il m'apprenait ensuite qu'il était devenu VP et j'étais très fière de lui à ce moment là. Je l'applaudissais même silencieusement avec un regard amusé. Cependant, il m'apprenait ensuite l'existence d'une pétition contre lui, du fait qu'il avait été démis de ses fonctions et là, un peu choquée je lui glissais « qui peut bien vouloir te faire ça.. franchement je comprends pas du tout pourquoi on veut te faire ça.. » dans un murmure alors que ça m'agaçait un peu de voir tous les soucis qu'il traînait derrière lui. Alors, il m'enlaçait et je me laissais faire, l'écoutant me demander s'il m'avait manqué. Après une taquinerie légère, je finis par lui avouer tout en déposant un baiser sur sa joue. Il me signalait alors que l'autre joue était jalouse et je ne pus m'empêcher de sourire d'un air amusé. Toujours le même. Il n'avait pas changé d'un poil. Je lui répondis donc « pas de jalouse, elle aura le sien » d'une voix douce alors que je savais comment se finirait ce petit jeu de séduction. Lorsque je m'apprêtais à laisser un baiser sur sa joue, il tournait la tête et laissait nos lèvres entrer en contact pour la première fois depuis une éternité. Je me surprenais d'ailleurs à passer une main derrière sa nuque pour approfondir ce baiser, lui prouvant à quel point il pouvait m'avoir manqué. Sensuellement, je venais coller mon corps contre le sien alors que ce baiser commençait à se faire fiévreux. À bout de souffle, je murmurais alors contre ses lèvres « tu me sors le grand jeu on dirait » sur le ton de la taquinerie tandis que je souriais, lui mordillant doucement la lèvre en insinuant que j'en voulais toujours plus...

J'allais profiter de l'aveu de Naima, à savoir qu'elle n'avait pas de bizuteur pour le moment, pour me vendre un peu plus, m'affirmer comme indispensable. "Depuis  que je ne gère plus les choses, c'est du n'importe quoi... Ils sont débordés sans moi..." Vaniteux, prétentieux, megalo ? Heureusement, la brune me connaissait assez pour ne pas s'étonner et s'outrer devant mes réflexions du genre. Après tout, elle avait du faire face à ma rébellion quand il avait été question de mon défi de distribuer des tracts pour recruter de nouveaux membres. Je lui racontais ensuite mon 'ascension' au pouvoir. Élu VP en septembre et je pouvais lire dans ses yeux la fierté. Elle m'avait bizuté, c'était un peu grâce à elle donc. La suite était moins réjouissante. Déchéance, pétition calomnieuse et mise à pied, ça laissa la demoiselle surprise et pleine de questions. "Une bizut dont je me suis occupé... " commençai-je avant de confesser : "un peu trop occupé..." Mais ce n'était pas Naima avec qui j'avais couché pendant mon bizutage qui allait jouer les outrées. Alors c'est avec franchise que je reconnus : "J'ai parié que je pouvais l'avoir dans mon lit avec mon meilleur ami qui devait faire de même avec sa bizut. Le jeu ne lui a pas plu. Ça a fini en scandale, la présidente de la Eliot à été obligée de prendre des mesures contre moi." Et puis regardez : still here. On ne détrônait pas Wildingham si facilement les gars. Enfin je jouais les tristounet quand même histoire de profiter d'un câlin de la belle, laissant mes mains s'attarder dans le bas de son dos. Un bisou offert comme prétexte pour en réclamer un autre, je tendais ma joue et vrillai au dernier moment de sorte que nos bouches se rencontrent. Pas de mouvement de recul de la demoiselle au contraire. Ses doigts dans ma nuque, son corps contre le mien, tous nos sens semblaient se rappeler aussi bien que nous le bizutage passé. "T'es obligée de repasser par la case bizutage apparemment alors faisons ça comme nous savons si bien le faire."Mes doigts glissèrent dans son dos, défaisant l'attache de sa robe lentement, faisant ensuite glisser le vêtement au sol alors que ma bouche retournait s'emparer de la sienne. Je la guidais alors vers mon lit, à reculons, jusqu'à ce qu'elle soit stoppée par matelas.

Peut-être qu’il avait eu envie de se confier à moi, je n’en étais pas certaine mais voilà, lorsque j’entendis que sans lui, rien n’allait plus à la EH, je me contentais de lui répondre « ils sont bêtes… » dans un souffle alors que je me demandais pourquoi on l’avait mis à l’écart. Certes Cole était souvent ingérable, parfois un peu trop têtu mais il aimait la EH, ça se voyait, ça se ressentait même. C’était absolument impossible pour moi de concevoir le fait qu’il avait été mis à pied. Je tentais de ne pas trop montrer l’effet que cela me faisait mais … voilà, je trouvais ça un peu injuste par rapport à tout ce qu’il avait fait pour notre maison. Il me racontait ensuite son ascension parmi les bleus puis, je lui demandais quelques explications par rapport au fait qu’il était retombé tout aussi vite. Une bizut… d’accord. J’étais un peu nerveuse, me demandant comment cela avait pu arriver, comment quelqu’un aurait pu remettre en cause son implication mais… ce qui suivit me fit sourire. Alors c’était ça, il avait remis le couvert avec une nouvelle. J’avais envie de rire tellement c’était tout à fait son genre de faire cela. Cole avait toujours eu cette petite pincée de rébellion en lui et je ne pouvais rien dire là-dessus. Je me contentais simplement d’ajouter « finalement, je retire. Tu l’as un peu mérité quand même. D’habitude, t’es plus discret que ça » d’une voix enjouée alors que mon regard se faisait rieur. Oui, il n’avait pas changé et le retrouver me faisait me sentir beaucoup plus sereine. Puis, il y eu des gestes, des caresses, des effleurements dans le bas de mon dos et lorsqu’il tourna la tête pour coller ses lèvres aux miennes, je ne pus que répondre à cette invitation. Il m’avait manqué. Tellement. Il y avait eu tellement de choses aussi depuis ce fameux bizutage et maintenant, je n’avais plus d’entraves. Je pouvais être Naima et décider de ce que je voulais faire comme je voulais le faire. Ce moment, j’en avais autant envie que lui alors, lorsqu’il me glissait que l’on allait s’occuper de mon bizutage comme on savait si bien le faire, je souriais doucement contre ses lèvres avant de lui glisser « c’est vrai que tu te débrouilles bien à chaque fois pour faire en sorte que je craque… » d’une voix amusée alors que je sentais ma robe glisser à mes pieds, le laissant me décaler vers le lit, sentant le matelas contre mes mollets alors que je m’asseyais doucement, commençant par déboutonner sa chemise avec application avant de m’attaquer à la ceinture de son pantalon d’une main certainement beaucoup plus assurée que cette fois là… cette première fois où j’avais été tellement éblouie par cet homme…