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The Awake Nightmare Experience feat Alexandre

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The Awake Nightmare Experience

Alexandre & Milow

Encore une nuit à déambuler dans les rues, je dors un peu plus, bien que se soit pas de mon plein gré, je fini juste par sombrer sur mes cours pour une demi-heure, une heure avant le réveille brutal, mais la nuit, je peux pas me le permettre, mon coloc à la chance de réussir à dormir et j’ai pas envie de le réveiller parce que je gueule comme un con, ou par un sanglot qui m’échapperais. Du coup, j’attends qu’il s’endorme pour me faufiler hors de la chambre histoire de pas trop éveiller les soupçons en étant ni la quand il s’endort ni là à son réveille, même si il doit s’en foutre que je découche. Bref, le petit matin montre enfin le bout de son nez, et ça me soulage, parce que les effets de l’extasie commence à sacrement se dissiper et qu’un bon café serait le bienvenue. Je laisse quand même le temps au gens d’ouvrir tranquillement, à leur place j’aimerais pas qu’on me saute à la gorge dès le matin. Donc je prends mon temps pour rejoindre le Starbuck’s, faisant un peu de lèche vitrine en fumant une clope.

Je passe la porte une heure après l’ouverture, par chance c’est désert. Je passe directement commende, pas besoin de regarder le panneau au-dessus du comptoir, je le connais par cœur. Prenant un café noir bien corsé dans la plus grande taille disponible, je balance mon nom avant même que la serveuse à l’air un peu trop remplie de pitié à mon égard me le demande. Mon regard repart direct sur mes chaussures, j’ai une sale gueule de fin de semaine,  je sais, pas la peine de me le rappeler avec son regard. Sans la regarder je prends mon gobelet pour me barrer d’ici avec un peu de chance Oliver sera déjà debout et je pourrais essayer de rattraper un peu de sommeille. Me retournant, mon regard se pose sur le deuxième serveur. En une fraction de seconde mon cœur s’arrête, je lâche mon verre, je me sens vide, livide même,  j’ai froid, j’ai chaud, je suis tétanisé, je tremble. J’essaie de rationaliser, ça peut pas être lui, j’hallucine, sauf que j’ai rien prit pour. Quand il se redresse, je vois son badge, son putain de prénom écrit dessus, c’est impossible, je fais une rechute. Seulement sa collègue vient le voir, lui parle, le touche. C’est lui ! Comment ? Il n’aurait jamais osé ! Je sais qu’il est capable de tout, mais de là à faire croire à sa mort ! Non, c’est impensable il me l’aurait dit, il m’aurait mis dans la confiance. Pourtant il est bien là devant mes yeux. On m’avait dit que les gens calme étaient durs à énerver mais qu’il fallait fuir quand ils l’étaient. Je pensais pas pouvoir un jour me mettre dans un tel état mais la rage monte en moi en un quart de seconde, peut-être l’exta pour le coup. Et sans réfléchir mes jambes encore flageolantes se plantent devant lui. Ma main part toute seule, même dans mon état je sens la morsure dans ma paume, tant pis pour lui, qu’il déguste. Après tout je déguste depuis des mois et lui il est là, tranquille à nettoyer ses petites tables !

Du bist ein Arschloch Alex !

J’en peu plus, la rage descend tout aussi vite qu’elle est monté, j’ai mal, les morceaux de mon cœur déjà en miettes viennent de devenir poussière. Je veux pas l’entendre, je veux pas le voir, je tourne les talons et sors sans me retourner. J’aimerais dire que l’air frais matinal me fait du bien mais je ne peux pas, j’ai l’impression d’être en plein bad, j’arrive plus à respirer, je tien plus debout. Sans rien que je sente arriver je fini par sortir le contenue de mon estomac en m’appuyant sur le mur. Faut que j’arrête, faut que je décroche de toutes ses merdes, comment j’ai pu en arriver à un tel niveau ? Parce que toute cette merde n’était qu’une hallucination, ça peut être que ça !

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The awake nightmare experience
Milow & Alexandre

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Ce matin, tu te lèves de mauvais poil. Comme chaque mardi, c’est toi qui ouvre le starbucks. Comme chaque mardi, ton réveil te tire de ton sommeil bien trop tôt. Comme chaque mardi, tu regrettes d’avoir a enfiler ton tablier vert. Depuis petit tu as grandi dans la soie et le luxe des Champs-Elysées, et tu n’arrives pas encore à accepter le revers que la vie t’as envoyé. Tu ne devrais pas te plaindre, tu es à Harvard, mais tu aurais préféré passer à côté de cette vie de monsieur expresso. Difficilement tu acceptes ton sort et tu daignes sortir de ton lit après deux rappels de ton réveil, tu enfiles rapidement ce que tu as sous la main et tu te traînes sur le campus jusqu’à pousser la porte en verre du café. A cette heure ci il n’y a encore personne dehors, c’est ce moment là que tu préfères. Tu peux te retrouver avec toi même et prolonger ta nuit en te plongeant dans tes rêveries.

Tu as veillé tard hier en potassant tes cours de droits, quelques heures de sommeil en plus t’auraient bien soulagé. Tu te frottes les yeux à répétition, tu bailles à t’en décrocher la mâchoire, si bien que lorsque ta collègue passe la porte une heure plus tard, tu ne la remarque même pas. Elle vient tout juste de rejoindre l’équipe, mais tu as déjà oublié tout ce qu’elle a daigné te raconter sur elle. Tu n’y a pas beaucoup prêté attention, tu as la tête ailleurs en ce moment. Tu dois même regarder son badge pour te souvenir qu’elle s’appelle Wendy. Comme tu l’avais deviné, la matinée est calme, seulement deux courageux sont venus assouvir leur besoin de caféine de si bonne heure. Tu finis à midi, et chaque heure passée t’enlève un poids. Comme tu t’ennuies, tu as eu l’occasion de remarquer un jeune homme de ton âge rôder devant la vitrine, l’air hésitant. Il finit par entrer dans le café, mais tu laisses Wendy s’avancer vers le comptoir. Tu en profites pour vérifier tes mails et flâner sur instagram, mais le répit que tu pensais t’octroyer ne dure pas longtemps. Tu sursautes et manque de faire tomber ton portable quand tu vois que le jeune homme que Wendy vient de servir n’est qu’à un pied de toi. Il te fusille du regard, un regard opressant. Tu ne comprends pas, tu n’es pas encore très bien réveillé. Tu t’apprêtes à le repousser, à prendre la parole, mais ton souffle est coupé lorsque que tu sens sa main claquer contre ta joue. « Putain ! » est le seul son qui sort de ta bouche, tu ne remarques même pas que tu t’es exprimé en français. Tu arrêtes de respirer en portant instinctivement ta main sur ta joue rougie. Tu n’as pas encore eu le temps de réaliser qu’il commence à vociférer quelque chose, tu as l’impression que c’est de l’allemand, et que ce ne sont pas des formules de politesse. Quand tu relèves la tête une paire de minutes plus tard, ton agresseur pousse déjà la porte du café et cette pauvre Wendy te regarde horrifiée, comme si on t’avais tiré dessus.

Tu devrais être en colère, mais tu ne ressens rien, c’est trop soudain. Et ta collègue, qui vient de te sauter au cou, ne t’aide pas à y voir plus clair. Tu la rassures en lui disant que tu gères la situation, dans le fond tu en es moins sûr. Elle se précipite alors cette fois-ci par terre pour éponger le café renversé, et toi aussi tu te diriges dehors pour le retrouver, tu ne veux pas en rester là. Lorsque tu fais un pas dehors tu le vois haletant, contre le mur, et là il se vide devant toi. A cet instant, tu ne sais plus trop quoi faire, c’est trop pour une matinée. Tu te plaignais d’avoir à faire le café, tu pense qu’à l’avenir tu te contentera très bien de ton quotidien tranquille.

Qu’est ce qui peut bien arriver à ce garçon? Tu penses qu’il est drogué, ivre mort, où qu’il a abusé d’une quelconque substance dont tu ignore l’existence, c’est la seule explication rationnelle que tu trouves. Quand tu le vois dans cet état, fragile, tu oublie presque qu’il vient de te balancer une gifle comme rarement on t’en a mise et tu viens l’attraper par l’épaule. Tu sors de ton tablier des serviettes imprimées de la célèbre sirène et tu les portes à sa bouche en espérant qu’il ne marque pas ton autre joue. Il a l’air désemparé, ce qui commence à te déstabiliser toi aussi. Tu ne sais pas ce qu’il a, mais il a l’air de souffrir.

« Tiens prends ça » Tu luis tend les serviettes qu’il te reste. et tu t’écartes un peu de lui. « C’est pas tous les jours qu’on m’aborde comme ça… » Tu essaie d’adopter un ton léger, tu n’oses pas lui demander plus d’explications pour l’instant. Tu es un peu effrayé. Il a l’air si… fragile. Tu as presque peur de le briser. Wendy est plaquée contre la vitre du café. Oui, ce matin tu avais senti qu’il ne fallait pas se lever.
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Alexandre & Milow

Àpeine sorti du Starbucks je vide l'infime contenue de mon estomac. Je suis complètement retourné, en même temps je viens de voir un mort. Enfin, je sais plus, je suis perdu, complètement désorienté. J'ai joué, je pense pas me tromper en disant que j'ai perdu. Maintenant qu'il est plus devant mes yeux je peux pas m'empêcher de me dire que tout ça n'était qu'une putain d'hallucination, que je suis en plein badtrip. L'exta à dut relancer les effets du MDA, mais pourquoi maintenant ? Je sursaute quand une main bienveillante se pose sur mon épaule, j'ose pas tourner la tête, seulement du coin l'oeil je le reconnais. Rapidement je me dégage de cette emprise avant de le regretter. Comment je peux le sentir ? Tout ça n'est qu'une illusion, une image de mon esprit comme j'en ai déjà tan vue. Je veux que ça s'arrête, et en même temps, je veux rester dans ce trip, ce songe éveillé ou il est là. Je veux le sentir contre moi,  me bercer dans ce doux rêve et qu'il ne prenne jamais fin. Je sais qu'il faut pas, que la descente n'en sera que pire, que le vide sera plus grand encore alors j'hésite à lui répondre, j'hésite à rentrer dans le jeu de mon esprit. J'essaie de mettre mon cerveau à l'arrêt pour pouvoir juste ignorer tout ça, mais ça veut pas, mes idées, mes envies, ma raison tout mène un combat acharné la haut en m'ignorant sans vergogne. Tout ça me désoriente, j'ai l'impression de ne plus discerner le vrai du faux, les mirages de la réalité. Je veux juste que tout s'arrête, pouvoir me fier à mes sens et ne plus devenir fou à réfléchir à trois cent à l'heure sur tous les détails pour tenter de percer le mystère. Par réflexe, j’attrape les serviettes qu’il me tend et  n'arrivant plus à tenir debout, je me déplace péniblement jusqu'au perron d'à côté pour me laisse tomber sur les marches prenant ma tête entre mes mains.

Et si tout ça était vrai, tu croyais quand même pas que j’allais te sauter au cou ?

Je lâche un petit rire nerveux avant de reprendre sans pour autant relever le visage, parce que voir sa petite frimousse serait trop dur et finirais par me faire craquer et je finirais par céder à cette envie brûlante de réalité.

Mais par curiosité, histoire de savoir à quel point je débloque, explique-moi  comment t’en ai arrivé à bosser au Starbucks ?

Demandais je pour savoir qu’elle excuse mon subconscient allait bien pouvoir trouver. J’ai bien peur de le regretter, parce que ça pourrait faire assez mal si il commence à me sortir qu’il voulait se débarrasser de moi, mais trop tard, les mots sont sortie.

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Milow & Alexandre

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Toi qui te croyais arrivé au bout de tes peines, tu sens que ta matinée va être longue. Il est là, par terre, livide et l’air complètement absent. Tu ne sais pas quoi faire, il ne semble pas réagir à tes approches. Il est à côté de toi, mais physiquement. Tu sens que son esprit est loin, très loin de toi et des préoccupations d’Harvard. Tu commences à être un peu effrayé, même si tu veux garder ton sang froid. Tu ne sais pas ce qui arrivé à ce pauvre garçon, tu penses qu’il a pris de la drogue et tu as peur de la façon dont il peut réagir. Alors qu’il tente avec plus ou moins de réussite de s’asseoir en face du café, tu fais signe à Wendy de retourner travaillée. Elle a l’air encore plus perdue que toi, mais tu te gardes la moindre réflexion quand tu la vois retourner derrière le comptoir sans broncher, un oeil essayent toujours de te surveiller. Tu penses que c’est une drôle de fille, puis tu te rappelles que tu dois gérer le drogué qui t’as giflé et qui est venu dégueuler sur la vitrine du café où tu bosses. Enfin, il sort de son mutisme et t’adresse des paroles dont tu as du mal à saisir le sens. Tout ce que tu arrives à comprendre, c’est qu’il a l’air de parler à quelqu’un dont-il est familier. Tu as beau retourner la situation sous tous les angles, passer en revue tes moindres faits et gestes depuis qu’il a franchi les portes du Starbucks, tu ne trouve pas. Tu ne trouves pas ce qui l’a poussé à agir comme ça, ce qui a causé sa panique. Au début, il semblait être un étudiant comme les autres, et l’instant d’après tu avais la joue enflammée. Tu te demandes comment tu es censé réagir face à ce type de problème. Tu observes les premiers étudiants sortir de cours, et tu imagines que vous devez donner un piètre spectacle. Tu dois t’occuper de ce garçon, tu ne connais rien de lui mais il a besoin d’aide, tu le vois. Et comme le destin a décidé de le mettre sur ta route aujourd’hui, tu t’octroie la lourde responsabilité de secourir cette âme en peine. Il ne te regarde pas, il fixe le sol inlassablement, et tu tentes d’attirer son attention. Tu n’oses pas le toucher.

« Je suis désolé, je ne comprends absolument rien à ce que tu me racontes. Je m’appelle Alexandre. Je travaille au Starbucks pour joindre les deux bouts, j’étudie à Harvard.  Et toi, comment tu t’appelles? »

Tu essayes d’établir le contact, c’est la première étape du plan que tu viens d’établir dans ta tête. Tu ne sais même pas qui il est et ce qu’il fait ici. Ensuite, tu veux le sonder sur son état. Tu penses qu’il a du faire des mélanges douteux et peu recommandés. Tu hésites un peu, mais tu te lances.

« Qu’est ce qui t’as mis dans cet état la? T’as fumé, t’as pris quelque chose? Pour tout t’avouer, on m’a juste donné la formation pour la machine à café. Je sais pas vraiment ce que je suis censé faire avec toi.  J’ai du boulot. »

En parlant, tu remarques que les étudiants se font de plus en plus nombreux aux abords du café, autour de vous. Vous ne pouvez pas rester là. Par prudence, tu préfères éviter une nouvelle scène avec du public cette fois-ci.

« Je crois que tu devrais venir te poser avec moi à l’intérieur. Boire un coup, manger quelque chose. Non, je peux pas te laisser comme ça. Suis moi. »

Tu ne sais pas si tu fais ce qu’il faut. Tu ne sais pas si c’est raisonnable de le ramener à l’intérieur du café. Dans le fond, tu ne sais même pas s’il a te suivre. Il ne dit pas grand chose, et quand il s’exprime tu te perds encore davantage. Il est toujours là, assis, il ne bouge pas. Tu lui propose une main pour l’aider à se relever. Ta joue te pique et tu t’imagines le gifler en retour, tu te demandes ce que tu fais encore là. Tu écartes vite ces idées noires quand tu le vois là, fragile. Mais ta joue te pique encore, il t’a pas loupé l'enfoiré.
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Alexandre & Milow

Quand je suis rentré dans le jeu de lui parler, je m’attendais à tout, des excuses même bidon, qu’il m’envoie royalement voir si l’herbe du voisin était plus verte, des explications sur sa résurrection et je sais pas trop quoi encore, mais surement pas à ça. Pas à ce qu’il efface toute notre histoire comme ça. Certes je lui est joué de sacré mauvais tours, mais putain celui-là jamais ! Et j’arrive tellement pas à le supporter que mes poings se ferment alors que je relève enfin la tête pour lui adresser un regard noir que je ne me connais pas.

T’es sérieux la ! Tu fais genre on se connait pas ! Sans déconner Alex, putain tu crois pas que je suis tombé suffisamment bas là ! Tien rafraichie toi la mémoire mais je te laisserais pas cracher sur nous comme ça !

Je sors mon porte monnaies de ma poche pour lui envoyer en essayant de ne pas lui envoyer en pleine tête comme l’envie me démange. Il a juste à l’ouvrir pour tomber sur une selfi de nous deux prises un matin au réveil chez lui.

Maintenant tu veux plus de moi, okay je comprends, je sais même pas comment ta tenue si longtemps, mais putain non je survivrais pas si tu regrettes notre relation au point de préférer oublier.

Non je survivrais pas à ça, j’ai déjà du mal alors que tout allais bien avant l’accident, que tout cela n’était qu’un pur aléa de la vie. Alors me dire que tout ça n’était que parce qu’il avait honte de moi et voulait que je quitte définitivement sa vie, ou même pire que notre relation n’était qu’une énorme blague pour lui, je peux pas. D’ailleurs mon estomac se tord de nouveau. Je veux que tout ce sketch s’arrête, me réveiller en sursaut dans un coin et pouvoir avoir la certitude que cette merde n’est qu’un rêve. J’essaie de me pincer discrètement le bras, ça fait mal mais j’y met toute ma force, je veux en finir. Mais le voilà en train d’en rajouter une couche, et je pars en vrille une nouvelle fois.

Qu’est-ce que ça peut te faire hein ? Mais je t’en prie retourne bosser t’inquiète pas pour le pauvre drogué que je semble être à tes yeux !

J’ai conscience de presque me mettre à crier, tout comme de la rue se remplissant de monde, mais pour la première fois de ma vie, j’en ai rien à foutre de leur gueule, de passer pour l’hystérique drogué de service. J’en peux plus et j’ai besoin de me lâcher, de vider mon sac, de toute façon je suis incapable de me calmer. Alors quand il me demande de le suivre j’ai l’impression que je vais exploser, qu’il se décide bordel, qu’on en finisse ! Je me mords la langue et enfonce mes ongles dans ma paume pour me retenir de lui en mettre une deuxième tellement j’ai l’impression qu’il joue avec moi, mais quand je vois sa main tendu vers moi, je cède et l’empoigne en souvenir de toute ces fois où il me la tendu. Je me redresse et je suis obligé de me retenir au mur tellement mes jambes encore sous le choc ont du mal à me supporter. J’avance en longeant le mur, seulement quand on passe devant ma bile étalé sur le sol, même si ça va pas être simple, je peux pas laisser ça comme ça.

T’as pas un sceau ? J’ai peut-être des allures de dépravé mais j’ai quand même des manières ! Je laisse pas nettoyer ma merde aux autres.

Je dois avouer que l’occasion de m’occuper l’esprit cinq minutes avec une tache comme celle-ci m’attire aussi.

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Ton souffle est coupé et tu arrêtes de vivre. Tout s’arrête de vivre à côté de toi. C’est toi, c’est bien toi que tu vois dans ce portefeuille. Tu es allongé, le torse nu à côté de celui qui vient de te faire chauffer la joue. Tu sens encore la morsure infligée par sa paume, mais elle non plus ne parvient pas à te faire décrocher de cette vieille photo décolorée. Tu commences à t’inquiéter, tu te demandes si ce n’est pas toi qui nage en plein délire. Tu va même jusqu’à te croire dans un rêve, un cauchemar duquel tu espères rapidement te réveiller. Tu fermes les paupières longtemps, avec insistance, mais en vain. Tu les ouvres, il est encore là, la photo aussi. « C’est quoi ce bordel » tu murmures à toi même. Tu refermes le portefeuille aussi rapidement que tu l’as ouvert et le rend à son propriétaire avec un regard hébété. Bordel, tu te demandes qui peut bien être ce dérangé, dérangé avec lequel tu sembles prendre la pose au lit. Ce n’est pas toi, tu le sais, du moins tu l’espères. Mais alors qui est-ce? La encore, tu es tellement éprouvé que tu n’as pas la force ni l’envie de comprendre. Tu n’as qu’un seul souhait, celui de rentrer dans ta chambre et te vautrer dans ton lit pour les trois prochains jours à venir. Pour la énième fois de la journée, tu regrettes de t’être levé ce matin.

Il parle, il parle sans s’arrêter ni même se soucier de tes réactions. Tu as remarqué qu’il connaît aussi ton prénom et tous ces détails inquiétants t’agacent. Tu l’as peut être pris en pitié au premier abord, mais tu deviens las de la situation. Elle devient un poil trop étrange à ton goût. Toi qui ne voulait pas te contenter d’un quotidien monotone, tu te fais promettre ne plus te plaindre à l’avenir. Il te parle comme à quelqu’un de qui il est très proche. Comme on parle à celui qu’on aime. Mais il éprouve une telle amertume que tu en es presque désolé, désolé de jouer ce rôle dont tu ne comprends pas toi même les bornes. Vous alliez rentrer dans le Starbucks, tu espérais le faire patienter dans un coin le temps que tu puisse reprendre tes esprits mais voilà qu’il demande un seau. Tu ne te fais pas prier pour le laisser seul cinq minutes et partir en quête de ce dont il a besoin. Quand tu traverses le café jusqu’à l’arrière boutique, tu te sens matraqué par ces paires d’yeux indiscrètes. Ceux qui ne sont pas rivés sur toi continuent de suivre les divagations de ton agresseur dehors. Vous voilà le sujet de tous les commérages de la journée après votre scandale devant l’entrée. Tu ressors rapidement, tu imagines qu'i s'est passé le pire en ton absence. Oui, c'est vrai, tu as peur de ce qu’il pourrait faire. Tu expires bruyamment lorsque tu vois qu'ill n’a pas bougé d’un pouce. Tu poses à ses pieds le seau d’eau dans lequel tu as fait tremper une éponge et du produit nettoyant. Au même moment, tu dévisages le garçon de la tête au pied sans éprouver la moindre gêne. Tu aimerais lui parler, mais les mots ne te viennent pas encore. Tu es encore sous le choc. Tu ne le connais pas, mais lorsque il s’adresse à toi vous semblez si proche. Tu trouves cette tension étrange, et elle commence à te mettre mal à l’aise. Avant qu’il ne remonte les manches et s'empare de la chifonette, tu trouves le courage de te lancer. Tu te plantes devant lui et  soutiens son regard avec détermination.

« Écoute, je m’appelle Alexandre Christian Chevalier. Mais ça, tu sembles déjà le savoir. En fait, j’ai l’impression que tu me connais. La photo, c’est pas moi, mais je m’y reconnais. Moi je ne connais même pas ton prénom, et voilà que j’aie la joue rouge et que tu me noies sous tes questions. Tu parles dans le vide, je suis perdu tu sais. Alors tu va me dire à qui j’ai affaire maintenant, parce que tu commences vraiment à me faire flipper. » tu murmures et tente de garder ton sang froid, tu n’as pas envie que les regards convergent à nouveau sur vos deux âmes en peine.

En vérité, tu as peur. Peur de la situation, qu’elle ne puisse devenir encore plus étrange qu’elle ne l’est déjà. Si tu a l’air égaré, lui est complètement perdu. Tu ne sais pas pourquoi mais tu continues à le prendre en pitié, tu te sens chargé de cette mission de sauvetage de cette âme errante. Tu voudrais le laisser là les mains dans la merde et retourner t’occuper de tes problèmes en oubliant cette erreur de parcours. Seulement, il est là et tu n’arrivera plus à le laisser partir. Tu as le don d’attirer les situations à problèmes, et tu finis par te convaincre que rien n’est jamais simple dans la vie. Ton hypothèse se confirme lorsque tu vois ce garçon, par terre, à essuyer tout ce qu’il vient de vomir. Tu ne peux même pas le nommer et ça te gêne. Pour l’instant, il reste le mystérieux inconnu qui a gentiment apporté sa touche à la façade de ton lieu de travail.

« Ca ira t’inquiète, reste pas là plus longtemps. Met ça sur le dos, t’as vraiment une sale tête tu sais. » pendant que tu parles tu glisse ta veste polaire imprimé de la célèbre sirène sur ses épaules, il fait froid dehors à cette heure là. Tu essayes de le forcer à te regarder, tu veux qu’il t’en dise plus. Qu’il sorte de son délire, tu veux le réveiller.  « Je suis qui moi? Ton meilleur pote? Ton mec? Ton ex? Parce que je n’ai le souvenir d’avoir été aucun des trois. » Tu te rends comptes que tu l’as attrapé par les bras et tu le relâches, tu ne veux pas t’emporter. Tu veux juste savoir la place que tu as dans cette mise en scène malsaine.
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Alexandre & Milow

S a réaction quand il regarde la photo, notre photo me glace le sang, j’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma poitrine tellement il tambourine dans ma cage thoracique à m’en donner des douleurs aux cotes. J’ai mal, j’ai tellement mal que je préférais crever sur place que de continuer à être spectateur de ses réactions toute les unes plus improbable que les autres. Comment arrive-t-il à aussi bien jouer la surprise et le choc ? A le voir, j’ai l’impression que lui aussi vient de voir un mort et cela me remonte encore plus parce que je comprends rien, je vois pas comment on en est arrivé là tous les deux. La seule solution plausible pour moi, c’est qu’il joue avec moi depuis le début, qu’il l’a sacrement bien fait puisque j’ai jamais rien vus, et maintenant il m’achève, donne le coup de grâce en me rendant complètement fou. Il doit être bien fière de sa réussite, je lui parle comme je me suis jamais adressé à personne et doit être dans la plus grosse rage de ma vie, pourtant même là, ça à part l’air de le choquer, il reste planté à fond dans son rôle en me regardant avec un air perdu. J’ai juste envie de me tirer, et pas simplement de la rue. Pourtant quand il me tend la main, je la prends, naïvement j’ai encore l’espoir que ce cauchemar vivant s’arrête là. Mon père doit être fière de lui, parce que ses principes, faut croire qu’il les a profondément ancrée pour que je ne profite pas de l’occasion de partir quand Alex part chercher le sceau. Enfin, je préfère pensée ça que de m’avouer que je m’accroche comme un gamin à ses parents une nuit d’orage. Quand il revient, sans un mot ou un regard, j’attrape la lavette et commence à nettoyer la vitre jusqu’à ce qu’il décide de se planter devant moi. Christian Chevalier ? Pour le coup, il aurait mieux fait de se taire, parce que la colère me reprend de plus belle et je serre la mâchoire pour me retenir de lui en mettre une. Je le reconnais plus. Pourquoi va-t-il si loin ? Je ne me reconnais pas non plus, je m’effraie moi-même. Depuis quand ai-je envie de frapper quelqu’un. Pour ne pas céder à cette pulsion, je m’acharne sur la bais vitré du café, nettoyant maintenant des tâches invisibles avant de vider la moitié de l’eau sur le sol pour éparpiller mon contenue gastrique en regardant l’eau s’échapper le long du trottoir avec envie, voir même de la jalousie. Finir dans les égouts me parait bien moins cruel que rester ici à déchirer trois ans de ma vie. Sa voix vient rompre une nouvelle fois le silence, et comme chaque fois, je m’enfonce un peu plus dans l’enfer, sauf que pour une fois, c’est son geste et pas vraiment ses mots, m’enfiler sa polaire est bien la dernière chose dont j’avais besoin. Cependant j’y découvre une nouvelle odeur, une inconnue, une qui n’a rien avoir avec son odeur ou celle de son parfum, l’hystérie est de retour en moi, et pour m’en assurer j’attrape le col du vêtement pour l’humer pleinement. J’hallucine tellement il a pensé à chaque détail. Si j’allais attraper le sceau pour aller le vider ainsi qu’a nouveau mon estomac dans les toilettes de l’enseigne, il ne m’en laisse pas le temps et m’attrape pour oser une question où je réponds dans un murmure sans hésitation.

Une erreur fatale !

Quand il me lâche, je reprends mon geste entrepris, et file d’un pas déterminer au commodité, déposant sa polaire sur le comptoir au passage. Mes jambes ne tremble plus, dès que je passe la porte du cabinet, mon estomac décide de se vider plus qu’il l’était déjà. Pourtant, je ne ressens rien, aucune douleur ou brulure pourtant déjà instance plus tôt. Je vide le sceau, tire la chasse, sort pour le rincer et me laver les mains, en profite pour me passer de l’eau sur le visage. Mes yeux croisent mon reflet pitoyable, et c’est l’électrochoc. L’identique mais inversé ! L’identique mais diffèrent ! L’identique qui n’a pas d’odeur outre celui du verre ! Le français, la conversation en anglais, les talents d’acteur, la surprise, les présentations, le choc de la photo, l’indécision, le nom, l’odeur. Mon regard passe du miroir à lui à plusieurs reprises avant de m’avancer vers lui pour relever son t-shirt sans réaliser l’impudeur de mon geste, mon doigt effleure à plusieurs reprises la peau de son abdomen à un endroit bien précis, ce contacte m’électrise étrangement. J’ai déjà ma réponse, il ne peut pas mentir là-dessus, mais je continue, à la recherche d’une infime trace. Je connais son torse par cœur, je sais exactement ce que je recherche et il n’y a rien. Je me redresse en lâchant son vêtement alors que je suis pris d’un fou rire nerveux à cause de mes nerfs qui lâchent brutalement, je sens mon âme se briser un peu plus, pour cause je viens littéralement de faire subir un enfer à ce jeune homme, mais le pire reste le déshonore que je viens de faire à mon Alex à moi. Le rire se transforme violement en larme tellement je me dégoute, mais je me ressaisi pour cette étudiant qui n’a pas la grande révélation.

Je…Tu dois me prendre pour un fou…Je suis vraiment désolé…L’homme sur la photo, tu t’es reconnue n’est-ce pas ?

Je marque une pause, lui laissant le temps de me répondre, parce que cette option d’hallucination reste une possibilité que j’ai pas envie de négliger, et qui pourrait entièrement jouer sur sa compréhension.

Pourtant ce n’est pas un montage. Tu es son sosie, même beaucoup trop parfait… Je suis sincèrement désolé pour la baffe, la petite scène, le stress et mon comportement inadmissible…

Je m’étends pas plus sur les détails, je pense que je lui en ai suffisamment fait bavé pour sa journée, voir sa semaine, alors je me relève pour dégarpir de sa vue, c’est la meilleur chose à faire à mon avis.

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Milow & Alexandre

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Devant toi, tu ne vois rien d’autre qu’une bête. Une bête sauvage, qui grouille sur le sol et s’active frénétiquement. Tu as beau y mettre toute la bonne volonté du monde, il est déconnecté et n’a pas l’air enclin à te rejoindre sur Terre.  Encore une fois, il t’envoie un dernier aboiement et te passe devant comme une flèche. Il ne t’en dira pas plus. Tu as envie de baisser les bras, de le laisser nettoyer sa merde et rentrer chez toi. Oui rentrer, tout plaquer, le Starbucks aussi, t’enrouler au fond de tes draps et t’endormir jusqu’au lendemain. La journée vient tout juste de commencer, mais elle t’a déjà éreinté et tu penses allègrement à la sensation de plénitude que va t’apporter le sommeil. Mais il est là, lui. Ce foutu garçon, perdu, qui semble livré à lui même au milieu de cette jungle. Si tu t’en va, son image va te hanter et à ce moment là tu te sentiras pire encore. Tu te résignes donc à t’en occuper, et à ne pas lâcher avant d'avoir élucidé les mystères qui l'entourent. Tu as tant de questions en suspens.

Tu es toujours dehors, et tu remarques qu’il ne revient pas. Il doit sûrement reprendre ses esprits à l’intérieur, tu penses qu’il a bien besoin de faire le point avec lui-même. Mais cette perspective ne te laisse pas tranquille, encore une fois, tu préfères garder un oeil bienveillant sur lui. Tu traverses le café et Wendy te toise. Elle est débordée, le café est plein. Tu souris, un sourire sarcastique. L’émotion a même du lui faire oublier comment fonctionne la machine à café. Tu soupires bruyamment et tu décroches ton regard de ta collègue. Tu rougis avant de pousser la porte des toilettes, durant ta traversée tout le monde t’a dévisagé. Tu n’aimes pas te donner en spectacle, encore moins sur ton lieu de travail. Un instant tu te dis que ça serait le prétexte de quitter ce foutu job, mais la partie raisonnée de ton esprit te rappelles que tu en as besoin.  Tu entends le robinet couler, et aperçois sa tête brune dans la vitre du miroir. Il te regarde, fixement, avec profondeur. Tu remarques que quelque chose à changé, ni son regard ni ses gestes n’ont la même nature. Tu n’as pas le temps d’analyser davantage la situation qu’il est là, planté devant toi, il te palpe. Ton souffle se coupe et tu t’empourpres, tandis qu’il fait glisser ses doigts le long de ta poitrine. Tu es gêné, en colère, et tu as envie de lui rendre le revers du coup qu’il t’a envoyé. Mais rien, tu ne bouges pas. Tu es comme paralysé par ce contact rapide mais étrangement enivrant. Il se retire aussi vite qu’il s’est jeté sur toi, et tu relâches la pression dans une expiration sonore. Ta joue garde encore un souvenir piquant de sa main, tandis que ta poitrine apprécie le doux contact de ses doigts. Tu ne sais pas quoi penser, tu ne veux rien penser.

"Ca va pas !" il t'arrache un cri. Une fois que tu as repris tes esprits, tu ne réfléchis pas et tu pousses le garçon. Doucement, mais tu l’écartes de toi, tu as besoin toi aussi de respirer. De faire le point sur ce qu’il se passe. Tu le regardes avec insistance, tu le transperces pour exprimer ta soif d’explications et ton désarroi. Il commence à rire, rire de plus en plus fort. Tu veux te retenir, mais tu exploses et le rejoint en pouffant. C’est un rire nerveux, un rire qui te libère de ton stress. Il te gifle, te déshabille presque, et voilà qu’il te rit au nez. Si tu n’étais pas au coeur de cette intrigue rocambolesque, tu en rirais davantage encore. Alors que tu peines à ignorer le comique de la situation, lui fond maintenant en larmes. Des larmes chaudes, il sanglote et coupe court à tes accès de joie. Putain, tu ne comprends rien. La théorie du drogué te reviens en tête, il ne doit pas aller bien. Sans plus réfléchir à une quelconque conséquence, tu passes une main derrière sa tête et la ramène contre ton épaule. C’est ton premier réflexe, tu n’as jamais vraiment su comment gérer les larmes. C’est quelque chose qui a tendance à te mettre mal à l’aise. L’atmosphère est tellement ambiguë entre vous depuis qu’il est entré dans le café ce matin que ce contact te gêne. Tu n’as aucune idée de ce qu’il en pense, lui. Vite, il se défait de votre semblant d’étreinte et s’adresse enfin à toi. Les mots mêlés aux larmes sont déformés, mais tu comprends qu’il te parle de la photo. Il est tellement désemparé que tu n’oses rien lui répondre, tu te contentes d’acquiescer sans cesser de soutenir son regard larmoyant. Vous continuez à vous regarder là, pendant une dizaine de secondes peut être, et il tourne les talons en bégayant ce que tu crois être des excuses.

Te voilà tout seul devant la grande glace et le robinet qui coule toujours. Il te faut quelques secondes pour te rendre compte qu’il s’en va pour de bon. Il ne doit pas s’en aller, tu ne sais encore rien. Et tu es certain qu’il n’est pas en état de divaguer sur le campus. Tu traverses le café en trombe en expliquant rapidement à Wendy que tu as fini ton service pour aujourd’hui, et tu rattrapes le garçon à quelques mètres du Starbucks. Tu t’agrippes à son bras, et le force à se tourner vers toi. Tu es haletant.

« Attends, tu peux pas t’en aller comme ça » tu lui dis en reprenant ton souffle et en lâchant prise sur ses vêtements. « Je crois qu’on a besoin de parler toi et moi. Je sais pas ce qui s’est passé depuis ce matin, j’ai rien compris, mais toi t’as l’air d’avoir vécu une révolution. Tu verrais ta tête, vraiment… Dis moi que t’as rien pris de non-recommandé. » ta voix devient angoissée. Et si il est en plein délire, t’es censé faire quoi? « On va commencer par se calmer déjà, t’inquiète pas. Arrête de pleurer, où je vais être dans l'obligation de t'éponger avec mon vieux tablier. » tu ajoutes pour plaisanter, en essuyant son visage avec la dernière serviette en papier dont tu disposes. Il a l’air plus calme. Les cours ont repris, et le campus semble apaisé lui aussi. Il n'y a que lui et toi à cet instant.«  Commence par me dire comment tu t’appelles. Je connais même pas ton prénom. Alexandre, mais je t’apprends rien. » Tu engages la conversation en lui accordant une poignée de main qui contraste avec le personnage que tu es. En même temps, tu te laisses glisser par terre, contre l’arbre à côté de vous. Tu ne tiens plus sur tes jambes. Tu ne lâches toujours pas son regard. Tu espères que le garçon aux milles et uns mystères ne va pas une nouvelle fois prendre les jambes à son cou.
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The Awake Nightmare Experience

Alexandre & Milow

M a tête sur son épaule, son bras autour de moi, c’est si agréable, si réconfortant. L’espace d’un instant le manque disparait, la douleur s’efface, je me retrouve dans ses bras, dans notre bulle, le temps s’arrête, l’histoire se réécrit. Lui et moi, rien d’autre.  Cependant cela ne dure que quelques secondes avant que l’enfer ne refasse son apparition, transformant la douceur en malaise, son corps contre le mien n’est plus chaud, il attaque ma peau de million d’aiguilles m’amenant à me dégager de son emprise furtivement, tente vainement de m’excuser avant de fuie en bon lâche.

En passant devant le comptoir, j’adresse un regard désolé à la serveuse avant de murmure le mot et sort du café rapidement. Je ne sais pas où je vais, je laisse mes jambes décider par elle-même, ma tête va exploser, j’assume rien, je m’en veux. Alex a toujours été là pour moi et me voilà à être persuadé qu’il aurait joué avec moi de la pire manière qu’il soit, je suis qu’une putain de merde, un putain de connard égoïste et égocentrique. Le pire c’est que j’ai osé dire à cette Alexandre de ne pas cracher sur notre histoire, mais la réalité, c’est que c’est moi qui l’ai fait…Je me le pardonnerais jamais, et j’ai besoin de lui parler, de savoir comment il a pris ça….Il n’y a qu’une solution, et elle me convient plus que jamais. Seulement je n’ai pas le temps de vérifier par ou je suis partie qu’une main s’agrippe à mon bras, cassant ma marche en m’obligeant à me retourner alors que je reconnais la voix et j’ai juste le temps de baiser mon regard pour ne pas voir son visage alors que je le supplie de ne pas faire ça dans un souffle inaudible.

Je pense que j’ai suffisamment foutu en l’air ta journée, encore une fois, je suis sincèrement désolé.

Mes yeux se ferment douloureusement, c’est trop dur, il lui ressemble beaucoup trop, et pas que physiquement, il a aussi ce don de venir me rechercher alors que je viens de me comporter en crétin, j’aime pas ça, j’ai l’impression de me perdre entre les deux et c’est malsain. Bien sûr, il reprend avant même que j’ai le temps de faire un pas. J’ai du mal à comprendre qu’il veuille qu’on parle, c’est surréaliste, sérieusement en ne heure je l’ai giflé, insulté, hurlé et pleuré dessus, et déshabillé, personnellement, je retourne pas vers un dérangé pareil, mais lui non, il se tiens devant moi et s’efforce à vouloir arrêter mes larmes, sans se douter que son comportement creuse un peu plus mon manque en me rappelant ce que j’ai perdu, et me brise encore à cause de ma réaction. J’essaie de ne pas lui en tenir rigueur, il ne peut pas réaliser, il ne sait pas, à part lui dire que je l’avais pris pour un autre il ne sait rien de notre histoire. Devant son insistance, je fini par céder, je lui dois bien ça, j’ai pourri ça journée, répondre à ses questions est la moindre des choses. A bout de force, je prends sa main quand il me la tend mais je suis bien loin de la serrer dignement et retire ma main à cause du contact électrique qu’il m’’envoie sans vraiment réaliser qu’il à profiter de ce geste pour nous assoir agilement.

Hedwig Jörgen Schäfer.

Cela fait une éternité que je n’ai pas utilisé mon vrai prénom, encore moins les deux. Depuis le collège même sur le papier c’est Milow, et je suis pas sûr de répondre encore naturellement si un jour il m’interpelle parce que même moi je suis pas totalement convaincu en lui disant tellement ça me parait étrange. Mais je veux pas entendre de Milow de sa bouche, je veux avoir un moyen discret de me rappeler qu’il n’est pas lui, Alex ne m’a jamais appeler ainsi donc ça devrais me rendre les chose plus facile. Puis pour Alexandre, si jamais je pête un câble une nouvelle fois, si il utilise mon prénom cela me calmera peut-être. Même si je penche plus pour l’éviter, c’est-on jamais ce qui pourrait arriver, le campus est certes grand, mais avec ma chance, je sens qu’on va se croiser souvent.

C’est uniquement parce qu’en plus d’être son sosie, vous avez le même prénom… Alexandre Lukas Lindemann.

N’empêche qu’il s’agit là d’un sacré hasard complétement improbable. Peut-être qu’on a tous un sosie dans le monde, mais de là à avoir le même prénom je pense que la probabilité est plus proche de zéro que de dix. Je peux pas m’empêcher de me demander si ma réaction aurait été la même si le nom sur le badge avait té diffèrent, remarque, j’ai crus qu’il avait changé de nom donc je ne pense pas. Je fouille dans mon sac à la recherche d’une blonde, et quand mes yeux s’arrête sur la petite poche des bonbons, c’est difficile de résister, vraiment compliqué, parce que même l’overdose ne m’effraie pas et le bad trip, autant dire que je suis déjà dedans… Pourtant je sors bien uniquement mes cigarettes et en glisse une entre mes lèvres avant de lui tendre le paquet de Camel.

DEV NERD GIRL

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The awake nightmare experience
Milow & Alexandre

© Never-Utopia


Au fond de toi tu éprouves une certaine satisfaction. Il est là, assis à côté de toi et il semble plus paisible. On pourrait presque croire que vous êtes deux potes qui prennent une pause, si tu n’avais pas encore le souvenir brûlant de votre premier contact. En y pensant, tu passe instinctivement la main sur ta joue, tu regardes toujours celui qui te l’a meurtrie. Peu t’importe en réalité, tu ne lui en tiens pas rigueur. Il a l’air d’avoir assez de problèmes en ce moment, il a déjà réussi à t’effrayer alors tu n’imagines pas l’état dans lequel il pourrait se mettre si tu lui avait rendu sa correction. Toi même, tu ne sais pas vraiment ce qui t’as retenu. Le choc? La fatigue? Le fait qu’il soit un garçon de ton âge? Tu n’en sais rien non, mais tu remercie le ciel de ne pas t’y avoir poussé. Ce garçon, il a l’air pleins de mystère. Oui, énigmatique. Et c’est sûrement ça qui te pousse vers lui, qui t’empêche de rentrer chez toi et de faire comme si de rien n’était. Tu n’as pas envie d’oublier cette matinée, de toute façon tu sais qu’elle est maintenant ancrée dans un coin de ta tête. Tu penses que tu n’as pas fini d’entendre parler de ce jeune homme. Il te balance son nom rapidement, et sur le coup tu n’en saisis pas l’intégralité. Ca sonne étranger, tu entends des sonorités de l’Est mais tu en sais pas localiser plus précisément son accent. Tu n’as pas l’occasion de beaucoup l’entendre ici, tu es noyé dans le langage de Boston. Tu retiens Hedwig et tu t’estimes heureux de l’avoir enfin baptisé, tu commençais à être gêné de le considérer comme « celui qui t’as mis une gifle monstre ».

« Enchanté alors Hedwig. En règle général, je me sens mieux quand je connais le prénom de ceux qui me foutent des baffes. » tu tentes une pointe d’humour et lui lâches un sourire. Tu espères qu’il ne le prendra pas mal, une fois que tu as parlé tu as peur de le crisper.

Tu le vois balbutier un semblant d’explications. Tu comprends mieux que lorsque les larmes l’étouffaient, mais ça te paraît encore flou. Compliqué. Peut être un peu trop pour toi, à vrai dire tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques avec lui. Tu comprends juste qu’il t’associe à un garçon de son passé, et tu te doutes au vue de ses réactions qu’il tient beaucoup à ce garçon. Dans ta tête, tu essayes de faire défiler toutes tes interrogations le plus vite possible. Peut être évoque-t-il son frère? Un ami proche? Ou bien… Une relation amoureuse. Oui, tu te dis que l’amour seul est capable de déclencher telle tempête de rage. Tu imagines, mais tu ne sais pas. Tu te vois loin de ce sentiment, et jamais encore tu n’as été transporté comme Hedwig semble l’être. Tu as eu quelques amis que tu as fréquenté, plus ou moins longtemps. c’était aussi plus ou moins agréable, tu t’es attaché certaines fois. Mais tu n’as jamais connu l’amour, celui qu’on écrit avec un « A » majuscule. Souvent tu en rêves, tu rêves du jour où il viendra te caresser allègrement. Mais aujourd’hui, tu en as peur. Tu vois ce à quoi l’amour peut mener, et tu trouves ça effrayant. Tu as l’air de beaucoup ressembler à cet homme dont il te parle sans cesse depuis ce matin. En plus de lui prêter tes traits, il t’emprunte aussi ton prénom. Quand Hedwig te tend une cigarette, tu le sens tendu, et tu te rends compte que tu l’ai aussi. Tu fais barrage mais tu es exténué, exténué par ce que tu vis depuis ce matin. Tu ne fumes pas d’habitude. Mais d’habitude, personne ne vient te gifler au boulot non plus. Tu n’hésites pas plus longtemps et tu attrapes la cigarette en lâchant un « merci ». Tu l’imites et la glisses entre tes lèvres, et attends qu’il te l’allume. Tu tires la première taffe et tu tousses, ça fait longtemps que tu n’as pas fait ça. Tu préfères en rire.

« J’ai perdu l’habitude. » tu aspire une seconde fois la fumée, ça va mieux. « On va dire que c’est une journée pas comme les autres. Tu me réserves encore d’autres surprises? Mon sosie va débarquer c’est ça? » tu lui lâches un regard interrogateur, mais faussement. Tu es amusé. Tu espères que tu vas baigner dans cette ambiance légère au moins jusqu’à la fin de la journée si tu veux éviter la crise de nerfs. Sa clope entre les lèvres, tu trouves toujours qu’Hedwig a mauvaise mine, tu devines le tracé de ses larmes sur ses joues blanches. C’est dommage, il a l’air d’être beau garçon. Tu te dis que tu aimerais bien le voir sous un meilleur jour. Et après un bon cours de sophrologie, peut être.

« Et c’est qui cet Alexandre dont j’ai l’air d’avoir lâchement calqué l’existence? J’aimerais bien que quelqu’un se mette dans cet état là pour moi. Tu te verrais, c’est incroyable. Ce qu’il a de plus que moi, c’est sûrement de la chance. » tu lèves les yeux au ciel, désinvolte. Entre deux souffles, tu retires ton tablier vert. Dans ton élan tu n’as pas eu le temps de te changer, tu n’imagines même pas la tête que tu dois avoir toi aussi. Tu te passes la main dans la cheveux comme seule toilette et tu te dis que ça suffira bien pour aujourd’hui. Vous êtes toujours assis dans l’herbe, côte à côte à l’ombre du grand arbre. Toi aussi tu farfouilles dans ton sac pour en sortir un grand thermos. Tu le remplis toujours de ton café préféré quand tu arrives au boulot. Il te reste au moins ça pour te consoler de cette matinée éprouvante. Il est bien chaud, et tu en aspires une grande gorgée. Une fois avalée tu soupires, t’essuie les lèvres et tend la bouteille grise à ton camarade de fortune. « Je crois que t’as pas pu profiter de celui de ce matin. Prends ça comme un pardon, pardon de te rappeler… Je sais pas trop ce que je te rappelles en fait. » tu souris, toujours. Un sourire qui a faim, un sourire curieux. Lui tu ne l’as pas encore cerné. Tu te donnes encore quelques minutes pour dresser un portrait du personnage. Ce que tu en as vu te donne cette envie d’y creuser encore plus. Tu as l’impression de l’arc en ciel. Tu penses qu’une fois arrivé au bout, quelque chose de sympa t’attends gentiment. Il suffit juste d’un peu de patience. Beaucoup, peut être.
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