Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDEUX SECONDES DE TROP ► avalon & alexandre
-43%
Le deal à ne pas rater :
-100€ Pack rééquipement Philips Hue Play : 3 barres lumineuses ...
129.99 € 229.99 €
Voir le deal


DEUX SECONDES DE TROP ► avalon & alexandre

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Deux secondes de trop
Avalon & Alexandre

© Never-Utopia


Tu sors du cours de droit sans en avoir rien retenu. Depuis ce matin, ta tête est déjà pleine et tu as du mal à supporter toutes ces pensées que tu remues inlassablement. Il y a des jours comme ça où tu as la tête ailleurs et rien ne peut plus te ramener les pieds sur terre jusqu’au lendemain. Rien ou presque. Il y a bien quelque façon de te purger l’esprit, et celle que tu préfères s’appelle Avalon. Elle a l’habitude de supporter tes mauvaises journées et tu l’adores pour cette raison. Depuis qu’elle a répondu positivement au SMS que tu lui as envoyé ce matin, tu ne penses qu’à votre rendez-vous de ce midi et ce qu’il va en résulter. Le sujet de tes préoccupations, c’est le bal de fin d’année qui approche. Tous les jours de nouvelles paires se forment, et tu as l’impression que chacun trouve chaussure à son pied pour l’accompagner à LA soirée. Tout le monde, sauf toi. Et cette perspective t’effraie de jour en jour.  Depuis ce matin cette pensée te hante, mais tu essaie de l’oculter du mieux que tu peux. Avalon est de bon conseil, tu es sur qu’elle arrivera à trouver réponses à tes questions. Tu lui as donné rendez vous à midi et demi, l’heure est déjà passé de 10 minutes quand tu regardes ta montre. Tu actives le pas, écrasé par la chaleur et par le poids de tes interrogations. Quand tu vois ton amie assise sur une des tables extérieures du MacDonalds, tu vois un soleil et tu te sens déjà plus léger. Ta démarche devient décidée, et lorsqu’elle te fait un signe de la main tu lui souris, un sourire contagieux dont tu as le secret. Tu enlaces Avalon chastement et lui fait claquer un baiser sur sa joue. Sa compagnie te rend enjoué.

« Salut ma belle, si tu savais comme j’ai attendu ce moment. J’y pense depuis ce matin, j’ai rien pu rentrer d’autre dans ma tête. Et cette odeur… C'est sans aucun doute celle du paradis celle du paradis. » tu plaisantes en humant l'odeur ambiante de cheeseburger.

Vous faites rapidement la discussion en vous installant dans la queue, plus dense qu’a l’habitude. Entre deux banalités, les évènements de la matinée te reviennent. Oui, c’est ça qui te bouleverse tant : ce matin, en traversant, tu l’as croisé. Jonathan, le Jonathan. Tu l’as effleuré pendant deux secondes qui t’ont paru des heures, ça a suffit à réveiller la passion qui te dévore. Tu aurais aimé l’accompagner au bal, cette idée te fait bouillir. Mais c’est impossible, tu le sais aussi. Avalon te fait la discussion, mais tu es ailleurs. Tu ne seras pas tranquille avant de lui avoir dévoilé l’objet de tes préoccupations.

« J’ai croisé Jonathan ce matin dans les couloirs. J’en suis encore retourné, c’est dingue le pouvoir qu’il a sur moi. Mais ça craint, ça craint beaucoup. Je sais plus quoi faire. »

Maintenant que c’est dit, tu es soulagé. Tu apprécie vos rendez-vous, car Avalon est la seule à qui tu peux confier le mélodrame de ta vie. Tu sais que tu t’emballes vite et que l’amour à tendance à te déstabiliser. C’est dans ces moments là que tu as besoin d’un pilier sur lequel te reposer. Aujourd’hui, tu as croisé Jonathan, le bal approche, tu as besoin de ton pilier.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Avalon attendait au soleil depuis quelques minutes déjà alors qu'elle s'amusait à fermer les yeux. Imaginer ce qu'aurait pu être son existence sans la peur de l'autre, et surtout des hommes. Rien que pour cela, la simple perspective de mettre son propre père en taule lui effleurait l'esprit. Son dossier des services sociaux devait encore exister, il ne manquait qu'à faire la démarche auprès des autorités. Ce serait son petit secret... aujourd'hui, il n'était pas question de gâcher son moment avec Alexandre par quelque raison déprimante que ce soit, et surtout pas avec les ombres de son passé. Tout en remettant ses lunettes de soleil, n'ayant aucune idée du temps qui avait pu s'écouler, la jolie espagnole esquissa un large sourire radieux en le voyant arriver, pressant apparemment le pas jjusqu'à la rejoindre. La blondinette se releva pour accueillir sa chaste étreinte mais aussi lui rendre son bisou. En sa compagnie, elle était toujours plus tactile qu'en temps normal, avec un jeune homme. C'est tellement celle du paradis qu'elle m'a grave donné la dalle pendant que je t'attendais ! Tu vas bien chouchou ? s'enquit-elle tout en faisant preuve de son habituel langage châtié, sans que son sourire n'ait diminué d'un millimètre. Elle l'accompagna dans la file d'attente assez gigantesque, lui faisant la conversation sans discontinuer. Bordel j'ai trop faim ! Ils auraient pu choisir un autre moment pour venir becter au McDo ces crétins n'empêche ! Je sens que je vais faire razzia sur un bon big mac... il me tend les bras ! La raison pour laquelle elle s'arrêta de parler ? La bombe soudainement lâchée par Alexandre, à laquelle Avalon ne s'attendait pas. Non pas qu'elle ne soit pas au courant des vifs sentiments habitant le jeune homme vis à vis de Jonathan, mais là il venait de lui avouer l'avoir croisé... ce n'était pas la même chose. Et alors tu lui as causé ? Raconte ! T'en as trop dit ou pas assez, ma curiosité est titillée à fond là !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Deux secondes de trop
Avalon & Alexandre

© Never-Utopia


Tu savais que tu allais réveiller sa curiosité, tu sais qu’elle aime quand tu lui confie les détails croustillants de tes journées. Malheureusement, tu as peur de ne pas pouvoir la rassasier aujourd’hui. Tout ce que tu as à lui mettre sous la dent, ce sont des jérémiades et des lamentations. Tu te trouve tellement bête, tu ne lui à pas adressé un mot, à lui. Jonathan. En même temps, tu te dis que ce contact qui t’a tant bouleversé, il ne l’a même pas remarqué lui. Il doit avoir l’esprit ailleurs. Elle est devant toi toute enjouée maintenant, c’est comme ça que tu la préfères. Tu aimes surtout la faire mijoter, à son plus grand damn. Devant toi, elle fond en questions et te fait subir l’inquisition. Tu ne peux pas t’empêcher de pouffer.

« Que vous me semblez curieuse mademoiselle Rhodes. Je crois qu’il me faudrait un menu best of pour délier ma langue, oui ça m’aiderait beaucoup. » Tu plaisantes en lui posant l’index contre les lèvres pour couper court à ses interrogations qui fusent.

Finalement l’attente n’a pas été si longue, tu arrives devant le comptoir et la serveuse t’accueille tout sourire. Tu commandes ton hamburger préféré et tu cèdes à la taille XL, tu te dis que ça ne peux pas te faire de mal. Le temps qu’Avalon aie réceptionné sa commande, tu as déjà englouti le tiers de ta barquette de frite. Tu as l’habitude de venir ici avec Avalon, c’est devenu le quartier général de vos réunions. Avec toi, les confidences vont souvent de pair avec un bon repas. Tu te précipites vers la table du fond, celle sur laquelle tu as l’habitude de t’installer, qui est libre malgré l’affluence. Maintenant que tu as pris tes aises, tu va pouvoir entamer la conversation que ta complice attend tellement. Elle te regarde encore avec ses grands yeux interrogateurs ce qui te fait sourire.

« Y’a pas de quoi s’emballer je te préviens… On s’est croisé, deux secondes - peut être trois. Mais pas plus. Pour te dire que ça suffit à marquer ma journée. Tu trouves ça normal? Je dois sérieusement avoir un problème, hormonal, cérébral, j’en sais rien mais un sérieux problème. »

Entre deux mots, tu croques a pleines dents dans ton hamburger. Tu te sens léger, la compagnie de ton amie te fait du bien. Tu est loin de l’inquiétude de ce matin, tu savais que votre rendez vous suffirait à te remettre d’aplomb.

« Et puis je crois que c’est le bal qui me met dans cet état surtout. Jonathan a un cavalier, tu as un cavalier. Et moi, est ce que j’ai un cavalier ? Non. Tu trouves ça normal? Moi non en tout cas. Ca craint de se pointer seul là bas, tu me connais, je risque de pleurer en les voyant tous se bécoter sur Whitney Houston. »

Quand tu parles, tu ne peux pas t’empêcher de faire de grands gestes. Avec du recul, tu te rendrais compte de la légèreté de tes propos. Mais sur le coup, tu y apporte une conviction et une détermination à toute épreuve. Si tu n’avais pas la bouche pleine de big mac, tu aurais presque pu paraître crédible.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
En parlant de mijotage, Alexandre était réellement doué. Avalon bouillait littéralement mais essayait de se contenir, surtout lorsqu'il plaça son index sur les lèvres de la blondinette. Cette dernière plissa légèrement les yeux, arrêtant subitement de bouger pour lui faire comprendre qu'elle allait contenir soigneusement ses interrogations même si la donne lui demandait un certain effort. Curieuse, c'est mon deuxième prénom t'sais bien ! Un menu best-of c'est tout, pas de McFlurry ? s'amusa-t-elle à le taquiner, non sans ponctuer ses propos d'un petit clin d’œil amusé. C'était bien là la preuve que le comportement de son pote ne l'avait pas du tout choquée, au contraire, et qu'elle attendait le moment opportun pour parler de leurs vies respectives. Après tout, une fois qu'ils seraient assis, sûrement y aurait-il moins d'oreilles indiscrètes ? Avalon s'occupa de sa propre commande après qu'Alexandre ait reçu la sienne, puis le suivit vers la table du fond alors qu'il avait déjà englouti la moitié de sa barquette de frites. Il n'aurait pas mangé depuis trois semaines que la blondinette n'aurait pas été franchement étonnée... la donne l'amusa doucement alors qu'elle s'asseyait en face de lui, buvant une longue gorgée de son Coca car elle avait la gorge sèche. Bah un problème non... tu le kiffes c'est tout ! Il te laisserait froid ce serait pas la même salade c'est clair ! C'est mignon ton côté fleur bleue chouchou admit-elle en gobant une frite au passage, esquissant un petit sourire pour le rassurer. T'sais, moi j'ai pris un pote comme cavalier... sinon j'aurais fuit le bal à des millions d'années lumière ! Après tu peux p't'être passer une annonce ? Genre sexy mec, poli et bons sous tous rapports cherche cavalier pas trop con pour se bécoter sur Whitney Houston... ça pète comme annonce moi j'dis ! Qu'est-ce que t'en penses ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Deux secondes de trop
Avalon & Alexandre

© Never-Utopia


Tu dévores tout ce qu’il y'a sur ton plateau à une vitesse folle. Avalon te fait rire, quand vous êtes tous les deux elle te fait toujours rire. Tu l’aimes car elle a la faculté de relativiser tes problèmes, de tempérer les emballements de ton petit coeur. Le plus petit évènement agit sur toi comme une bombe et suffit à te bouleverser. Pour ton amie, tout semble si facile, elle est l’une des rares à savoir te ramener sur terre quand tu planes dans tes contes de fée. Et c’est encore ce qu’elle fait aujourd’hui, avec toute la franchise et l’authenticité qui la caractérise.

« Oui, ça c’est certain, je craque totalement pour lui. Là n’est pas le problème, ce qui coince c’est qu’il est en couple. J’arrive jamais à me trouver des plans faciles, faut toujours que je m’embarque dans des histoires à galères. Qu’est ce que tu ferais à ma place? Ca peut pas continuer comme ça, je vais pas rester tapi dans l’ombre à profiter de chaque seconde où sa route croisera la mienne. Mais je peux pas non plus tout lui déballer comme ça… Ca me fait mal à la tête rien que d’y penser. » tu finis ta phrase en soupirant tandis que tes problèmes continuent de danser dans ta tête. Tu te rends compte que tu as fini tes frites et tu regrettes de t’être à ce point précipité. Tu en pioches une dans la barquette d’Avalon et tu reprends ta complainte. « Fleur bleue, fleur bleue, tu trouves peut être ça mignon mais j’aurais préféré m’en passer. J’ai l’impression que ça me rend plus fragile qu’autre chose, j’aimerais bien que tout ça me laisse indifférent. Des fois j’aimerais être à ta place et faire des hommes le dernier de mes soucis. Va falloir que tu me coach un peu. »

Tu ne retiens pas ton rire quand Avalon essaye de te rassurer avec son annonce haute en couleur, un rire bruyant et sincère.

« Sexy? Dis moi, c’est pas tous les jours que Mlle. Rhodes complimente un garçon de la sorte. T’as raison, avec ça je vais faire fureur. Rigole pas trop, demain j’imprime des tracts et tu viendra les distribuer avec moi à toutes les belles créatures d’Harvard. Y’en a bien un qui daignera me faire passer une soirée de folie. Toi tu dois avoir l'habitude, des bals de fin d’année, mais moi c’est ma première. Et j’ai vraiment envie que ça soit parfait tu vois. » le regard qui accompagne tes paroles pourrait faire fondre même les plus durs. Aujourd’hui, le grand sentimental est de sortie et n’est pas prêt de céder sa place.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Dans le genre franche, on pouvait difficilement faire mieux ou pire qu'Avalon. Généralement c'était une qualité mais cela pouvait tout aussi bien finir en gros défaut... sauf dans le cas actuel, où Alexandre avait bien besoin de l'avis d'une pote fidèle qui ne lui cacherait nulle vérité. Ouais clairement ça va te pourrir la vie... moi j'pense que t'as deux solutions : soit t'y vas au culot, tu lui avoues... en direct ou par lettre ? Ou alors tu essayes de rencontrer un autre mec. Quelqu'un qui te fera oublier ton crush. Petit haussement d'épaules, car après tout elle savait bien que c'était plus facile à dire qu'à faire, mais son pote ne pouvait décemment pas rester comme ça toute sa vie, à espérer croiser l'élu de son cœur au coin de la rue, surtout que ce dernier était quand même en couple... pas évident. Mouais... t'aimerais pas être une pierre comme moi là dessus et pour mes raisons, crois moi ! Reste fleur bleue chouchou, reste fleur bleue. Comme ça, on fait une bonne moyenne toi et moi ! papillonna-t-elle des cils d'un air taquin, ayant parfaitement conscience de passer pour une extraterrestre totale vis à vis des hommes, dont elle ne cherchait aucunement la compagnie... Déconne pas... j'suis totalement capable de distribuer des tracts pour ta cause moi ! Après tout, comme ça tu seras pas solo au bal, c'est tout bénef nan ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Deux secondes de trop
Avalon & Alexandre

© Never-Utopia


Avalon ne le sait pas encore, mais elles vient de prononcer les mots qui vont te délivrer du mal. T’aider à te sortir, même temporairement de ton mauvais film romantique. Trouver du réconfort avec quelqu’un d’autre, tu y a déjà pensé oui. Pas longtemps néanmoins, à chaque fois l’idée te passe vite lorsque que Jonathan te reviens à l’esprit. Tu as l’impression qu’aucun ne lui ressemble assez pour toi. En y repensant, tu secoues la tête. Tu l’idéalises trop, c’est bien là ton problème. Tu idéalises trop facilement les gens, tu t’emballes et tu ne prends même pas le temps de creuser. Après tout, qu’est ce que tu sais de ce garçon? Vous vous êtes échangés quelques mots, il a l’air sympa, il te plaît. Beaucoup. Mais après? Il est peut être exécrable avec son copain, difficile à vivre et d’une compagnie peu plaisante. Tu te rends compte que tu fais une montagne d’une relation qui n’a jamais existé, et qui n’existera sûrement qu’au milieu de tes rêves. Dans la bouche de ton amie, ça paraît bien plus facile, et tu sais qu’elle a raison. Tu n’as qu’a sauter le pas, tu n’as rien à perdre à tenter de trouver ton bonheur ailleurs. Tu n’écoutes même pas ces dernières paroles, et tu finis ton thé glacé d’un trait. Avalon t’a mise d’humeur, peut être contre son gré, et elle ne va pas le regretter.

« Et puis merde, t’as raison. Je suis vraiment trop con de m’enticher comme ça, faut qu’on sorte. J’espère que t’as ton après midi de libre… » tu lui réponds avec un sourire en coin, qui en dit long sur ton humeur.

Tu picores la dernière frite au fond de la barquette d’Avalon et tu te lèves de table, plateau en main. Tu as envie de sortir, de bouger, de t’amuser. De voir du monde. Du beau monde, c’est encore mieux. A l’intérieur du fast food tu commences à étouffer. Il fait chaud dehors, et tu veux sentir le soleil caresser ta peau bien trop blanche à ton goût pour cette période de l’année.

« J’ai envie qu’on sorte, et tu sais où j’ai envie d’aller? » tu fermes les yeux et tu inspires longuement, comme si tu cherchais d’ici à humer l’air pur et iodé du bord de mer. « Voir l’océan. Tu sais quoi, on devrait aller voir l’océan. » tu finis ta phrase en rigolant.

Tu étais censé bosser aujourd’hui, tu as encore beaucoup de travail en retard, mais sur le coup tu es bien loin de toutes ces idées. A vrai dire tu ne penses plus à rien, à part à tes pieds qui foulent le sable chaud. Dans ton euphorie tu entends presque les mouettes au dessus de ta tête. Ca te semble un peu précipité, mais tu as fini par te résigner à tes humeurs changeantes et tu penses qu’Avalon aussi s’y est accommodée. Tu ne doutes pas qu’elle te suivra dans ton plan, du moins tu l’espères.

« Toute façon t’as pas le choix. J’ai peine à voir une espagnole blanche comme la porcelaine. » tu lui balances en plaisantant, avec un brin de mauvaise foi. C’est vrai, Avalon est déjà bien plus bronzée que le pauvre parisien que tu es. Tu n’attends qu’un mot de sa part pour la soulever et l’emmener loin d’Harvard, là où vous pourrez passer le reste de la journée à glander au milieu des grains de sables.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le comportement d'Alexandre venait de changer du tout au tout. Le discours d'Avalon y était-il pour quelque chose ? Sûrement. Quoi qu'il en soit, le simple fait que son pote veuille sortir en sa compagnie cette après-midi suffisait grandement à attiser sa curiosité naturelle. J'ai toujours tout l'temps du monde pour toi chouchou, tu m'connais ! Mais ouais, j'suis libre cette aprem, elle est pas belle la vie ? fit-elle en picorant une frite à son tour, l'air fiérote de sa réplique. Le jeune homme prit la dernière dans la barquette après avoir descendu l'intégralité de son thé glacé, pour mieux se lever de son siège. Apparemment, l'envie de quitter les lieux était pressante, et la donne arracha un large sourire à la blonde, qui ne s'était pas attendue à ce qu'il veuille partir là, d'un coup d'un seul. Mais le programme qu'il proposait la poussa à se lever aussitôt, à prendre son sac à main et à se mettre à sa hauteur, l'air toujours aussi fiérote. J'crois l'océan nous appelle cap'tain... tu l'entends pas ? fit-elle valoir en faisant comme si elle écoutait d'un mime. Ceci étant, cela ne l'empêcha pas d'être manifestement choqué par le fait qu'il la trouve blanche. Au rayon blanc comme un p'tit cul, j'crois qu't'es pire que moi, tu l'sais au moins ? Mais pas grave, on va tellement bronzer qu'on va vouloir nous arracher nos vêtements dès qu'on va sortir de la plage... allez viens chouchou, on file ! Et elle avait déjà attrapé son bras. Autant dire que le programme lui plaisait plus que follement...

HJ : encore désolée pour le retard DEUX SECONDES DE TROP ► avalon & alexandre 2659158125
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Deux secondes de trop
Avalon & Alexandre

© Never-Utopia


« …on file ! » tu n’as pas besoin d’en entendre plus pour attraper la jeune fille par les hanches et la traîner comme un vieux sac sur ton épaule. Tu es d’humeur taquine et tu lui affiches tout de suite la couleur. Tu sens déjà l’air marin te caresser la peau et ça te met en joie avant d’y être. Tu traînes ton amie qui a l’air aussi enjouée que toi comme ça jusqu’à arriver à ta voiture garée à côté du Starbucks. Tu daignes enfin poser Avalon, et lui ouvre cérémonieusement la portière passager de ta golf cabriolet. « C’est ça qui est bien chez toi en fait, je suis sur de jamais me faire stopper. J’ai qu’a te proposer qu’on s’envole faire un tour du monde que t’aurais acheté ton billet dans les 10 minutes. » en parlant, tu t’es installé et tu as mis le contact. Tu fais vrombir le moteur et vous voilà parti en direction de Carson Beach. Tu connais bien la route, on t’y a déjà emmené plusieurs fois depuis que tu es arrivé ici, et tu trouves ça merveilleux. La plage, ce n’est pas un endroit que tu avais l’habitude de fréquenter. Tu étais davantage habitué à l’ambiance métro et rues pavés qu’au sable chaud de Boston, tu souris quand tu penses à que point la vie que tu mènes et loin de celle que tu as laissé. Tu regardes furtivement Avalon avant de te recentrer sur la route.  Dans tes oreilles résonne la voix de Rihanna qui fait battre les hauts parleurs en boucle, tu avais oublié que tu avais laissé son CD dans le lecteur. La route est plutôt dégagée et le soleil tape toujours, c’était le moment où jamais de s’offrir cette parenthèse devant l’océan.

« Deux secondes, t’inquiète pas l’océan va pas bouger ! » tu lui dis taquin. Tu n’as pas encore fini de lui étaler sa crème solaire qu’elle trépigne déjà d’aller à l’eau. Tu finis de t’occuper d’elle, assis en tailleur sur la serviette que tu laisses toujours dans ton coffre, et tu lui adresses une tape dans le dos pour lui faire signe de se retourner. La, tu te rends compte que depuis midi tu n’as fait que lui parler de toi, la noyer sous ta propre personne. Oui, tu as déversé ta peine et tes problèmes et elle n’a pas eu l’occasion d’en placer une. C’est ta curiosité qui est piquée maintenant, et tu es bien décidé à lui laisser la parole. Après tout le bal approche pour elle aussi, et tu ne sais ni si elle sera accompagnée, et ni le cas échéant par qui. « Et toi, comment ça se fait que tu me racontes rien? » tu lui envoie avec un sourire en coin. « Nom, prénom, âge, je veux tout savoir sur celui qui va te prendre le bras au bal. Parce que je sais qu’une belle espagnole comme toi ne franchira pas la porte les mains dans les poches. » tu finis en rigolant, légèrement. Oui, l’anxiété et les idées noires de la matinée te semblent bien loin, à cet instant seuls les embruns t’importent. Tu as envie de respirer un grand coup pour t’imprégner de cet air iodé. C’est ce genre de moments que tu aimes, dans ta nouvelle vie. Le soleil, le sable, une belle blonde, qu’est ce qu’il peut manquer ta carte postale?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Avalon avait attrapé son bras, oui. Mais Alexandre mis la barre un tantinet plus haute en la saisissant tel un sac à patates pour la placer sur son épaule, tranquille. Un peu comme si ce geste était d'une normalité à couper le souffle. T'sais que j'ai deux merveilleux trucs qui s'appellent des petons pour marcher, hein ? fit-elle valoir à toute fin utile, tout en sachant par avance que son pote ne la reposerait sûrement pas à terre avant qu'ils n'aient atteint la voiture du jeune homme. De nombreuses demoiselles auraient trouvé cela sans doute charmant de se retrouver dans pareille position, l'espagnole attendait simplement de retrouver cette sacrosainte liberté qu'elle chérissait tant... le contact physique prolongé la mettant toujours aussi peu à l'aise. Dix minutes peut-être pas ! Mais pas faux... en même temps on n'a qu'une vie nan ? Si c'est pour la passer à réfléchir, autant s'flinguer direct... leva-t-elle les yeux au ciel. Au moins, Alexandre n'avait pas douté de son enthousiasme quant au projet de cette après-midi, c'était déjà ça. Bientôt, Avalon fut en prime libérée et en mesure de s'asseoir dans la voiture de son pote, préférant mille fois cette position plus libre, qui lui permit d'esquisser un large sourire taquin. On sait jamais, il pourrait bouger ce con ! Pour une fois que j'monopolise pas la conversation t'es pas content, tss... et pour ta gouverne c'est un pote qui va me conduire au bal, Milow ! J'avais pas envie d'y aller en solo comme une conne ou de pas y aller tout court alors j'lui ai demandé... Te faut vraiment son âge ?
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)