CHAPTER ONE : A life like in fairy tales
Parlons un peu de moi, Annabella alias "
Anna" ou "
Bella", il faudrait remonter à mon enfance. A la première rencontre de mes parents, a comment ils ont fait pour crée un si beau bébé. Yuri Victor Udinov a fait la rencontre de la belle italienne Francesca Di Giovanna, ils sont sortis ensemble pendant un long moment avant d'officialiser leurs histoires d'amours. Je suis arrivée très peu de temps après leurs mariages, mon grand frère Batista a été le premier à naître, puis Victor et enfin me voici dans un tout nouveau monde. C'est par un gros coup de pied et des contractions plus violentes les unes que les autres, par un jour de neige, normal pour un premier jour de l'an, que je suis venue au monde. Inutile de vous dire qu'il était hors de question de ne pas fêter la nouvelle année dans le ventre de maman. Ma mère était soulagée de la présence, disait à tout le monde qu'être enceinte de moi était un vrai cauchemar. Non, sans rire ? Les insomnies, les réveil - pipis à n'importe quel heure, les coups de pieds à n'en plus finir, les vomissements matinaux et la grosse prise de poids. Oui, bon c'est clair c'était pas le pied. Ma relation avec ma mère, c'était du "je t'aime moi non plus" bizarre pour une mère et fille, mais c'était la notre. Elle se lève en pleine nuit, me donne le sein, ne dors plus, ne se lave presque plus, ne prend plus soin de la femme qu'elle est, ne fait plus rien quoi. Moi, j'étais petite et je n'avais envie de rien comprendre, le monde adulte était bien trop vaste à mon goût. 5 ans. Ce qui comptais le plus à mes yeux, c'était ma famille. Je vivais pour eux, ne sait que par eux, n'aime que par eux, ne jure que par eux, ne respire que par eux. J'ai appris une nouvelle comptine a l'école, oui pousser la chansonnette c'était vraiment mon dada. Mon pays, je l'adorais malgré la pluie et le froid constant à Moscou. Mes deux frères sont toujours là pour moi à me soutenir, c'est un peu comme mes meilleurs confidents. Issue d'une famille riche, on m'a toujours appris qu'en société et devant les personnes, il fallait toujours paraître impeccable. Parfait. Peu importe ce qui pouvait se dérouler en coulisse. Dans la vie privée, ben c'était dans la vie privée. Tellement, qu'au final, tout n'était plus que mensonge. Petite, cela allait. Grandissant avec des manières et des connaissances. Rien de bien compliqué en soit, une jeune de fille grandissant dans une vie de luxe, profitant allègrement de tout cela,continuant à me comporter correctement en public. Je suivais plutôt le bon chemin, bien qu’avec un caractère parfois un peu trop marqué, j'étais bien loin de sortir des chantiers battus. Une belle photo famille. Le lycée, ça craint! Les garçons qui épient absolument tous les faits et gestes de toutes les filles, c'était devenu un enfer sur terre. Comment font-ils pour avoir le temps de jouer au foot et de faire leurs devoirs en plus de ça ? J'en savais rien du tout et, même si la question se pose, ça me passait au-dessus. Mais le pire n'était pas l'école, c'était chez moi. On croit qu'être riche c'est la facilité incarner, mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Lorsque j'étais une petite fille, je préférais me soumettre à cette naïveté, jouant à la petite princesse de la famille. Une aveugle en pleine solitude, c'était triste en fait. Mais cette innocence, elle se perd trop vite et on ne comprend plus rien au monde. Ma mère n'arrivait toujours pas à m'aimer, aucun amour à l'horizon. C'était loin de cet amour que j'avais eu dès le départ avec mon père, un modèle de vertu. Et, mes grands-parents sont comme des anges avec moi. Mais alors pourquoi maman est-elle distante ? Elle préférait te laisser seule et partir faire du shopping que de s'occuper de sa fille, c'était quoi son problème ? Ma première réaction était d'essayer de la rendre fière de moi, être une bonne élève, ramassant que des A, être parfaite à la maison, mais rien ne pouvait lui faire plaisir. C'était devenue ma vie. Et, puis il y a eu un drame, pas ce genre de drame mais un événement qui change le cours de ta vie. En rentrant de l'école, j'avais pu apercevoir ma mère s'en aller, une valise à la main et un faible sourire se dessina sur son visage. "
Non !!! Maman ne pars pas, s'il te plaît ! aucune parole de sa part. Elle a préférée prendre la fuite et me laisser seule avec mes frères et mon père. En découvrant cette terrible épreuve, cette lâcheté déployante et déprimante, il m'a prise dans ses bras et me serre très fort. Immédiatement, tout mon être se retrouve réchauffer, une larme est enfin sorti glissant sur ma joue droite. Ce sera mon père, lui qui me fera grandir et pousser, qui me protégera des monstres et des méchants garçons.
CHAPTER TWO : You will grow up with values, you will be a Woman
Les études, bien choisir c'est une étape cruciale. Et c'est d'autant plus important quand on est une Udinov. J'ai opter pour la branche du journalisme et de la mode, le monde des affaires m'aidera pour m'assurer une sécurité assez aisée. Être une Udinov ne m'a jamais déranger, c'était le nom de famille de mon modèle. J'aimais beaucoup les privilèges qu'on m'accordait, ça a toujours été comme ça. Posée sur les marches de la véranda, je regardais les passants passer, alors qu’au loin des enfants de mon âge jouaient. Ils avaient l’air heureux, moi j’étais juste vivante et encore je n’étais pas sûre de connaître parfaitement la définition de ce mot. Je partageais beaucoup de moments de complicité avec mon père. Un peu comme si le monde n’était composé que d’eux deux. Depuis que ma mère s'était enfuie comme une voleuse, il ne s'autorisait peut-être pas le droit au bonheur, son entreprise c'était son refuge pour oublier sa peine. Et puis, vient le moment où il rencontre enfin quelqu'un. c'était tellement inattendu. J'ai été tellement habitué à être que la fille de mon père, mais faire de la place à une femme c'était pas évident. J'ai quand même fait un effort pour la rencontrer et l’accepter dans nos vie. Après tout, mon père avait droit à ce bonheur, qui était-je pour l'en priver de la sorte ? Rencontrer quelqu'un lui a fait du bien, aussi bien dans la tête que dans son cœur. Avec elle, il peut regoûter à ce bonheur. Je vois bien lorsqu'il la regarde, quand il lui adresse un sourire. C'est l'amour. Ah oui l'amour, ca arrivé toujours de façon inattendu, surtout quand on ne s'y attend pas du tout. Cependant, le destin en avait décidé autrement. On dit souvent que lorsque l’on rencontre la bonne personne, on le sait tout de suite. Un regard échangé, c’est tout ce qu’il suffit pour s’en rendre compte. Lorsque j'ai fais la connaissance de Luka Petrov, c'était avant tout le destin qui me posait sur son chemin. On s'est rencontré à Moscou, durant l'été 2011 donc cadre idyllique pour tomber amoureux. Je venais de fêter mon dix-neuvième anniversaire, c'était une chance pour moi de rencontrer l'amour. Il était si beau, si envoûtant, un regard assez perçant. J'avais apporter mon appareil photo, voulant prendre chaque bouchée de ce paysage magnifique, ne rien oublier de chaque moment présent. C'est un art, que j'ai hérité de ma grand-mère, cette femme a le don pour rendre les choses intéressantes. Allez savoir comment tout s’est déroulé mais au final, mais nous nous sommes rapprochés et un amour presque inqualifiable en est née. Aucune parole échanger, tout ce qui pouvait se transmettre entre nous deux passait dans nos regards. Jamais ô grand jamais, je n'aurais cru tomber sous le charme aussi vite. Certes, c'était un homme magnifique, j'avais même éprouver une certaine fierté de l'avoir rencontrer. Toutes nos premières fois était magiques, mais faire l'amour avec lui c'était quelque chose d'inexplicable, un sentiment plus fort que l'autre. Oui, ça à durer presque toute la nuit. Oui, nous avons fait l'amour, encore et encore. Il voyait l'emprise, ce plaisir immense qu'il excellait sur moi. Ce sentiment, cet envie ultra jouissif, il était le seul à explorer ce sentiment dans mon cœur. Nos deux âmes s'entremêlent, au pas d'une musique qui sonnait bien, un amour infini.
CHAPTER THREE : This love will consume you, take your soul for ever
Notre relation était rythmer par des rendez-vous à l'improviste, chez l'un comme chez l'autre. La famille Petrova et la mienne, on aimait passer du temps ensemble. Il me faisait visiter les coins qu'il admirait, j'en faisais autant de mon côté. J'étais chez moi, lorsque j'avais reçue des instructions de mon amour, Luka avait des jeux un peu spécial. Ça me conduisait devant un immeuble, très vite j'ai compris qu'il m'attendait à l'intérieur. J'entre dans l'immense bâtiment. La décoration riche et raffinée m'étonnera toujours, bien que ça ne soit pas la première fois que je vienne ici. Instinctivement, je me dirige vers l'ascenseur, et je monte dedans. Après avoir brièvement salué les personnes déjà présentes, j'appuie sur l'étage désiré - ici, l'étage 25 - et j'attends, m'appuyant sur la paroi. Les ascenseurs ne sont pas vraiment mes endroits favoris, j'ai tendance à être un peu claustrophobe, mais je n'avais vraiment pas le courage de prendre les escaliers. En s'appuyant légèrement contre le petit miroir qui ornait la cage, les autres occupants avaient pris place. Je continuais à recevoir des messages de sa part, aussi mystérieux d'ailleurs, c'était une vrai surprise. Je m'étais mise au fond, une main qui s'accrochait sur la barre fixe,
tandis que les portes de l'ascenseur se refermaient. Montant alors d'un étage, les chiffres du cadran commençaient à bouger. Premier étage atteint. Quelques personnes s'y étaient arrêté, d'autre montant dans l'ascenseur. Suivi du deuxième étage. Rebelote. Deux personnes étaient entrées, deux en étaient sortis. Maintenant à quatre dans cette cage, elle montait jusqu'au troisième. Là, la totalité des gens – à l'exception de la jolie demoiselle brune et notre ami – étaient sortis. Lui, était toujours collé au miroir. Les bras croisés. Il attendait. Tout le monde était sortis de cet ascenseur, sauf un homme, c'était lui. Avant qu'il s'approche de moi, j'avais reçue un message disant : "
Enlève ta culotte sur le champ". C'était dur, autoritaire, presque excitant. Le cinquième étage n'était plus très loin. Enfin... En théorie. Oui, parce que ce qui ne se produisait que très rarement ; avait fini par arriver. Luka appuya sur le bouton pause, l'ascenseur était complètement immobilisé. "
Oh merde" j'avais horreur de ça, mais pas lui. Il avait prévu tout ça depuis le début. En espérant que ça dure encore et encore. C'était devenue incontrôlable. Il était appuyer contre moi, une main qui montait le long de ma cuisse, un geste qui avait envie de prendre le contrôle de la situation. "
Ferme les yeux bébé, et inspire profondément." C'était un jeux qui me faisait sourire. Le connaissant, c'était clairement ce qu'il essayait de faire. Lorsque mes yeux commençait à se fermer, Luka à appuyer sur le bouton en marche et sa tête entre mes cuisses me procurait du plaisir. Il allait doucement, faisant monter l'envie, et je m'étais décidée à suivre son rythme, qui était aussi celui que je désirais pour ce tête-à-tête. L'envie qui monte crescendo, c'est tout aussi bon. Il commençait à remonter en faisant des petits bisous tout doux, pour arriver à fixer mon regard. Il le voyait dans mon regard, j'étais prête à faire tout mon possible pour lui donner du plaisir à son tour. Je m'affairais à ouvrir les boutons de sa chemise, délicatement, en prenant bien mon temps, touchant de mon index sa peau, que je laissais entrevoir de plus en plus . Je m'arrêtais à peu près au milieu, pour venir embrasser son torse, toujours délicatement, doucement, en prenant mon temps, pour faire monter l'envie. Il m'attrape le visage et m'embrassa jusqu'à a en perdre son souffle, c'était magique. Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu'on était enfermé, quoi que les secondes commençait à devenir très long. L'atmosphère était tout aussi électrique qu'agréable. Nos corps-à-corps prenait des airs de défis. Et, on adorait ça tous les deux. Après quelques phrases bien amenées, un baiser dans le cou ; tout s'arrêtait brusquement sous nos "
je t'aime ". C'était comme ça, notre relation était intense, pour toujours ancré dans mes veines.
CHAPTER FOUR : Suffering will be the key to your success
Mais comme dans toutes histoires, il y avait des hauts et des bas, notre couple n'a pas supporter cette distance. Luka avait obtenu son affiliation à Harvard, moi j'étais destinée à aller en Angleterre. C'est toujours ce genre de chose qui pousse un couple à se séparer, non par choix, mais parce que la vie décide de notre sort. On avait pourtant décidé d'être ensemble, pour toujours. Harvard ne pouvait pas nous accueillir tous les deux, c'était dommage et révoltant. Quelques mois plus tard, j'entamais mes études à l'université de Manchester. C'était très dur d'être loin de tout, surtout ma famille et l'amour de ma vie. Mon rêve de petite fille a toujours été d'intégrer Harvard, comme mon grand-père l'avait fait. Au fil du temp, cette passion dévorante n'a jamais cessé d'exister, c'était presque une obsession. Même si dans mes études, j'étais heureuse. Il me manquait quelque chose, c'était lui. Et puis, il y a toujours un moment où quand tout va bien, on a l’impression que le monde s’effondre autour de nous. Malgré son absence, j'essayais de m'impliquer dans la vie du campus. Oui, j'ai toujours eu de grands projets dans ma vie, surtout voir le monde. Pour y parvenir, je devais quitter ce climat familial et vivre ma propre expérience. Et, malgré toute notre bonne volonté à garder notre relation intacte, rien ne paraissait fonctionner. La rupture en était plus affreuse et insupportable. C'était fini et tout autour de moi commençait à devenir plus sombres et encore plus sombres. Un silence se fait entendre, un cri dans la nuit, je n'arrivais même plus à respirer dans ce monde. Un avenir rejeter a jamais, un regard remplit de larmes verser et qui remplira mon cœur de souffrance et de désespoir. J'ai essayé d'enfouir cette souffrance, de passer à autre chose. La vérité ? On n'oublie jamais son premier amour. Comment se reconstruire après une rupture amoureuse ? C'est quoi le remède contre la douleur ? On n'y arrive pas, c'est un combat de chaque instant. Alors, j'ai lutté encore et encore. Pour revenir auprès des miens, j'avais besoin d'une année sabbatique loin de tout. J'ai vécue l'enfer sur terre, un renouvellement de mon identité à jamais perdue. Il me fallait prendre de la distance avec cette souffrance, y mettre un point final. Ma famille n'a pas compris ce qui s'était passée et il ne pourront certainement jamais se mettre à ma place. Tomber amoureux est très dur ,mais quand on est avec la bonne personne tout devient plus simple. Le seul problème qui planait au-dessus de ma jolie petite tête est l'absence. Les seuls souvenirs sont tout ce qu'il me reste. Pourquoi tant de souffrance ? Je suis donc partie faire mon tour du monde; c'était une expérience assez magique et j'avais soif d'apprendre. Mais malgré toutes mes expériences nouvelles, j'avais ce vide en moi, comme quelque chose de cassé dans mon cœur. Il fallait que je rentre auprès des miens. La fin du voyage était imminente.
CHAPTER FIVE : A new beginning does not mean that it is the end
Nouvelle vie, Nouveaux départ. Aujourd'hui, tout me semble différent. Cela fait quelques mois que je suis ici à Boston, cette ville où je vais pouvoir atteindre mon but. Étudier a Harvard. Après ma rupture avec Luka, j'avais comme un gros trous béant dans ma poitrine, un immense chagrin qui ne pouvait plus continuer à diriger ma vie. Je n'étais pas du genre sans défense, oui parce que avec l'argent de papa tout peut être combler, mais pas vraiment une peine de cœur. Je me suis battue comme une lionne pour atteindre mon but, mon rêve a toujours été de suivre des études à Harvard et enfin tout se concrétise. Mon père était très fiers de moi, en revenant quelques jours à la maison, personne ne m'avait posé de questions sur mon voyage. Ça ne regardait que moi. Qu'est-ce qui a changé depuis tout ce temps ? Mon histoire avec Luka, je ne pourrais jamais l'oublier, celle qui m'a fait le plus vibrer. J'en oublierais jamais les sentiments qu'il a fait naître en moi. Je l'aimais tellement, c'était devenue une évidence à mes yeux. Au cours de mon voyage, j'avais pu explorer de nouveaux horizons, de nouvelles passions graver dans mon cœur. Lorsque j'ai pu visiter l'Afrique, j'ai pu y voir le charme du pays, ses couleurs et ses habitants. Mon choix de faire carrière dans le journalisme était une évidence. J'avais besoin de toucher à ce petit monde, de contribuer à ma manière. Certes, mon père aura toujours une place pour moi dans l'entreprise familiale, mais avec mes frères à ses côtés il pouvait être satisfait de la relève. Moi, je rêvais d'autre chose. Ma nouvelle vie venait de commencer, c'était une chance, un nouveau départ en quelque sorte. J'ai décidé de prendre ma vie en mains, surtout en ce qui concerne mes études et mon but professionnelle. Pour me sortir de l'influence familiale, je devais me construire un avenir professionnel. C'est pour ça que je me mets plus sérieusement à mes études et à ma grande passion l'écriture, le journalisme, trouver un sens à ma vie. Je veux réellement réussir dans ce domaine qui me tient à coeur. C'est la filière dans laquelle je suis la meilleure et puis c'est ma raison d'être. La chose pour laquelle je le bats au quotidien. Je veux réussir dans ce domaine et je me donne les moyens pour. C'est vrai que changer de pays comme ça, passer de Moscou, pour aller étudier en Angleterre et enfin pour atterrir à Boston, c'est pas un parcours si anodin que ça. Vivre dans un monde inconnu ? Vivre à Boston était vraiment une idée canon. Cette ville était comme le recommencement d'une nouvelle vie. Malheureusement à cette nouvelle vie manquait la présence de sa mère, une femme qui n'a jamais su prendre du plaisir à être avec moi. Pourquoi ? J'en avais aucune idée, mais j'allais sûrement bientôt le découvrir. Cette femme, oui je l'appelais comme ça était apparue quelques jours avant à ma porte, elle croyait que ça allait se passer comme ça. Recevoir de ces lettres ou avoir de ses nouvelles me donnait envie d'hurler, crier comme une folle. Une histoire de famille pas toujours facile à porter sur les épaules. Elle voulait m'expliquer les raisons de sa fuite, mensonge ! Je ne pouvais pas écouter, c'était plus fort que moi. Difficile à comprendre, mais j'étais comme ça. Je gardais soin d'en parler à personne, surtout pas à mon père qui pourrait répliquer immédiatement. C'était à moi de gérer ça comme une grande. En réalité, Ce qui me fait le plus peur, ce n'est que lui. J'étais au courant que Luka était là, Boston était peut-être grand ,mais c'était pas non plus le désert du Sahara. Je refusais pour le moment où je redoutais de le revoir, ça me faisait encore trop de mal, de replonger à corps perdu dans ses sentiments. Vais-je y arriver ? M'a-t-il oublier avec une autre ? Comment Luka va réagir à ma venue à Boston ? Je n'étais plus la même qu'avant, quelque chose a changé en moi. Bon, il y a des choses qui restent inchangée, comme mon sale caractère qui n'a pas vraiment bouger.