(dunfheimer) and we're both going to be okay

Depuis l'instant où Hippolyte a atterri à Monaco, impossible d'avoir cinq minutes en tête avec elle. Et ça commençait légèrement à m'agacer, à croire qu'elle m'évitait tiens. Je commençais à perdre patience et je décidais donc de provoquer ce tête à tête, sans lui demander son avis ou quoi que ce soit. Puis je venais à elle avec les meilleures intentions du monde alors elle ne pouvait pas vraiment refuser. La soirée du samedi soir avait déjà été organisée et il ne me restait qu'à me préparer en fait. Sauf que j'avais une tout autre idée à la place. J'allais continuais la journée comme je l'avais commencé : en me faisant chouchouter. J'avais donc passé quelques coups de fils et d'ici une demi-heure, on allait m'envoyer ce dont j'avais besoin : stylistes, coiffeurs et maquilleurs. J'avais aussi fait monter une bouteille de champagne, histoire de commencer la fête et de célébrer nos presque retrouvailles. On avait pas mal de choses à rattraper et j'étais certaine qu'elle devait bien se poser des questions à mon sujet J'avais fini par envoyer un SMS à ma meilleure amie lui demandant de venir dans ma chambre et j'attendais donc, une coupe à la main que madame veuille bien m'honorer de sa présence. Et si y'avait bien une chose qu'elle savait, c'était que j'étais au moins aussi impatiente comme fille qu'elle. Je détestais attendre ou pire, qu'on me fasse attendre. Je sirotais tranquillement le liquide pétillant quand enfin, j'entendais quelqu'un toquer à la porte. Je me levais du fauteuil où je me trouvais, resserrant la ceinture de mon peignoir sur mon fine taille avant de m'élancer vers la porte pour allait lui ouvrir. Et c'est avec un sourire en coin que je viens déverrouiller l'entrée de ma suite. Même ici, vous êtes une femme très occupée miss Dunford que je lui disais, faisant référence au fait que j'avais bien du mal à la voir plus de deux minutes toute seule. Je la laissais entrer, prenant soin de bien refermer derrière elle avant de venir me réinstaller sur le fauteuil et de récupérer ma coupe : Tu crois que t'as plus de cinq minutes à m'accorder ? que je lui demandais enfin, toujours ce même sourire aux lèvres.

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Le week end avait plutôt bien commencé malgré quelques têtes qui était loin de m'enchanter.. Ou encore Nina qui avait une tête de déterrée à chaque fois qu'elle pouvait bien croiser mon regard. Je sentais la froideur entre nous, la tension palpable comme pas possible et franchement, je m'en contre fous. Elle préférais prendre le partie de ces deux pauvres mather, eh bien soit ! En attendant, j'allais profiter de l'instant présent et surtout de ma meilleure amie LR qui m'avait justement envoyé un texto pour me convier dans sa suite. Bien entendu, je ne me faisait pas prier et je me précipitais pour la rejoindre. Trop de temps s'était écoulé loin l'une de l'autre, on était partie quasi en même temps et revenue pratiquement ensemble même si, pour l'instant elle n'est pas encore de retour à Harvard. Mais je suppose que ce n'est qu'une question de temps.. Je frappe alors à la porte et elle ne tarde pas à ouvrir, vêtue de son peignoir de soie, je la dévisageais un instant avant de sourire à sa remarque. - Tu sais ce que c'est.. C'est pas facile d'être une Dunford. Dis-je avec une demie ironie, lançant une mèche de cheveux derrière mon épaule avec exagération. J'entre finalement, elle referme derrière moi et récupère sa coupe de champagne qu'elle sirote sous mon nez. - Je ne sais pas.. Si c'est pour te regarder déguster ce champagne toute seule, je pense que je vais vite me lasser ! Dis-je en caressant la bouteille du dos de la main.

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