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Lael » we are pain in the ass

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Ael & Liam
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« T’es sûr que t’arrivera à survivre sans moi ? » Main sur la poignée de la porte de l’appartement celle-ci à peine ouverte, je hausse les sourcils de façon exagérée mon regard porté sur mon meilleur ami. De justesse, j’évite le coussin qu’il lance dans ma direction et ricane. « Va falloir réapprendre à viser ! » Sur ce je quitte l’appartement pour éviter le nouveau projectile qu’il m’envoie. Je ris toujours lorsque je sors de l’immeuble et que je gagne ma voiture. Il est tellement facile d’emmerder Arthur que je ne m’en lasserais jamais, ça me fait un bien fou et il me le renvoie toujours à la perfection. J’aurais pu décider de rester à l’appartement pour l’emmerder, pourrir la soirée qu’il a probablement prévu avec sa petite amie mais j’ai d’autres projets … comme aller voir son cousin par exemple. Ael est autant un emmerdeur que moi et c’est probablement ce qui explique que lui et moi nous nous entendons aussi bien. Il a toujours d’excellents plans pour embêter quelqu’un et j’adore le suivre de ces missions complètement stupides. Ça casse totalement avec le sérieux de mon travail et c’est quelque chose dont j’ai besoin. Dernièrement j’ai entendu dire qu’il avait une grande envie de faire capoter un mariage et si habituellement ce n’est pas mon genre d’intervenir dans la vie d’un couple, cette fois je me suis dit pourquoi pas – même si je risque de me faire taper dessus par le cousin du marié. C’est curieux que je roule jusqu’en direction de Harbor area où l’éloge l’Eliot et je gagne la suite plus que luxueuse où il vit. Malgré les années de service que j’ai derrière moi pour la famille Windsor, tout ce luxe je ne m’y ferais jamais. Né d’une famille modeste presque pauvre, j’ai vu ma mère lutter pour joindre les deux bouts et nourrir toutes les bouches qu’elle avait à la maison, voir ce trop-plein d’argent ça me surprend toujours un peu plus. Devant la porte je chasse ces pensées de ma tête et je donne quelques coups. J’attends patiemment qu’il vienne m’ouvrir même si je commence à bouger sur place. Ma curiosité aura raison de moi un jour mais en attendant il me tarde vraiment de savoir ce que monsieur Raudenfeld a derrière la tête.

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by Wiise
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We are pain in the ass
Liam & Ael
Depuis plusieurs jours, tu prenais la décision de plus sortir le soir, de plus autant boire qu’avant parce que tu n’en pouvais plus, parce que peut-être qu’au fond tu étais plus heureux dans ton malheur, dans ce malheur sans nom, dans ce trou qui te pousse un peu plus dans le fond, dans ce vide qui faisait mal. Parce que ouais, c’est horrible de revivre ce genre de souvenir, c’est horrible de ressentir toutes ses choses sans savoir quoi faire, sans savoir comment vivre mieux. Ta langue passa sur ta lèvre doucement avant de regarder devant toi, regardant la ville qui était devant toi alors que tu continuais de fumer, alors que tu continuais de tirer sur ta clope qui était entre tes doigts, entre tes lèvres. Tu n’en pouvais plus, vraiment, mais tu pensais que comme cela faisait des mois, les choses seraient moins présentes dans ta vie, que ça ferait moins mal avec le temps, que les images, les souvenirs seraient moins nets, mais pas du tout. Tout était comme cette fameuse nuit, tout était trop parfait, trop nette peut-être parce que tu continuais à l’alimenter, parce que tu continuais à te faire souffrir. Tu passas ta main sur son visage tout en soupirant, tu éteignis ta cigarette dans un cendrier avant de rentrer dans ta suite laissant la fenêtre ouverte, au fond ça te faisais du bien alors que tu étais sur le canapé en train de regarder la télé. Tu étais en train de manger, ce qui était rare, ce qui ne te correspondait clairement pas parce que généralement tu te faisais vomir après, c’était peut-être une crise, une crise pas comme les autres. Tu tournas la tête vers la porte, comme ci celle-ci allait te dire qui c’était alors que pas du tout. Putain il fallait que tu te lèves, tu le fis et tu allas ouvrir. Tu fronças les sourcils un petit instant voyant Liam devant toi, tiens c’était une bonne visite pour le coup, tu ne pouvais pas dire l’inverse. « Liam, qu’est-ce qui te ramène ? » Tu souris en coin avant de te décaler pour l’inviter à rentrer dans ta suite.
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