Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTORBJÖRN ☾ Tant que je peux je t'éclaire ft. Anja
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TORBJÖRN ☾ Tant que je peux je t'éclaire ft. Anja

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Tant que je peux je t'éclaire

distance isn't an issue because in the end, i have you.

« Monsieur ? Il serait temps de descendre désormais, presque tous les autres passagers ont déjà quitter leur place. » Le jeune suédois sortit de sa torpeur d'une manière qu'il aurait voulu plus distingué, mais après autant d'heures de sommeil, il n'était plus si frais que ça. Il prit un moment avant de réaliser. Il avait encore du mal à croire qu'il allait revoir Anja après tant d’années de séparation où les communications se faisaient de plus en plus rares. Il l'aimait, il en était sûr. Ou alors il se le répétait tellement qu'il en était désormais persuadé. Il aurait tout fait pour elle il y a encore quelques mois, mais là, il n'était plus sûr. C'est ce pourquoi il a tirer la sonnette d'alarme et a décider de lui faire une surprise, tombant sur le jour de son anniversaire. Cela lui avait fait lui-même tellement mal de ne pas pouvoir venir que cela influença aussi quelque peu sur sa décision, évitant de peu la possiblement goutte qui aurait fait déborder le vase. Dans des périodes aussi fragiles que celle-ci, chaque actions lui faisait présager le pire. Il ne pouvait pas continuer à se demander si tout allait finir demain ou pas, si cette perte d’intérêt était définitive ou passagère. Cette fois, il allait en avoir le cœur net.

Remerciant l’hôtesse de l'air, repensant aux merveilleux sandwich qu'elle lui avait servi en milieu de vol, il sorti enfin de l'appareil pour admirer la beauté du paysage bostonien. Il ne possédait pas vraiment le même charme que son habituel tableau scandinave mais il comprenait les louages que l'on faisait de cet endroit. Même s'il y faisait un peu frais en ce moment, le soleil qui s'annonçait allait pour sûr lui plaire. Se détachant peu à peu de cette manie de s'extasier devant chaque coin de rue, chose qu'il allait probablement avoir tout le temps de faire plus tard, il se dirigea vers l’appartement de sa bien-aimée. Pour être sûr de ne pas se tromper, il avait marquer la date sur son téléphone, l’appeler pour en être sûr aurait quelque peu gâcher la surprise. Alors qu'il avait sorti ce dernier pour suivre son GPS, il avait quelques reflets, d'une couleur assez bizarre. Il leva la tête pour s'apercevoir qu'il se trouvait juste devant un magasin assez... comment dire ? Il n'avait vraiment de mot, mais il l'aurait très certainement qualifié sur l'instant de « magasin de St Valentin ». Des fleurs, des chocolats, des peluches et autres babioles et sucreries en tout genre étaient entreposés dans la vitrine, ne laissant aucun doute sur ce qui y était vendu. Soudain, cette vision d'une couleur qu'il devinait comme possiblement vomitive aux yeux d'un dépressif lui faisait penser qu'arriver les mains vides n'aurait pas été très bien vu. Certes, lui-même c'était déjà un beau cadeau, mais rien n'est trop beau pour sa belle. Il s'est donc jeté la tête la première dans le magasin, ne mettant pas bien longtemps à choisir ses offrandes mais ne le négligeant pas non plus. A vrai dire, pour être sûr de ne pas se tromper, il aborda un des vendeurs du magasin pour lui demander conseil. « Excusez-moi, vous savez quelles roses seraient les meilleurs pour offrir ? Blanches, de préférence. C'est à destination... d'une amie. » Il précisait toujours la couleur de ce qu'il demandait, n'étant jamais sûr de son choix. Il avait cru comprendre que le blanc représentait la pureté, le mariage et sûrement un tas d'autres trucs alors cela lui semblait être un bon choix. Lui n'y voyait pas tant que ça de différences alors il n'y accordait que peu d'importances, laissant Anja s'en charger dès qu'ils avaient un quelconque choix dans ce domaine. C'est d'ailleurs pourquoi sa garde-robe n'est que très peu colorée : se retrouver en couleurs flashy qui feraient hurler tous les stylistes à des kilomètres à la ronde, non merci.

Maintenant muni d'un bouquet et d'une boite de chocolat en forme de cœur, portée dans la même main que sa valise. Son paquetage comment à tirer quelque peu sur ses bras, s'étant dit qu'un quelconque chauffeur ou autre l’aurait ralenti plus qu'autre chose. Il le regrettait maintenant, son lourd bagage contenant tout ce qu'il lui fallait pour emménager avec l’objet de sa migration. Il était impatient, se croyait serein mais ne l'était pas du tout, espérait que tout se passe bien. Il prenait une grande respiration dans la rue, profitant de l'air de Boston. Tout allait bien. Tout allait s’arranger entre eux et la vie allait reprendre son cours, pas vrai ? Le feu n'avait besoin que d'une petite allumer pour reprendre vie. Il allait pouvoir continuer longtemps les métaphores de ce type mais il rata presque la porte de l'appartement. Le voyage avait passer si vite qu'il n'avait pas encore régler tous les conflits intérieurs auxquels il était sujet. Tant pis, il allait laisser ça pour un autre, aujourd'hui était un jour spécial. Posant sa valise et occupant chaque main avec un présent, il reprit une grande inspiration, et sonna appuya sur la sonnette. Quand la porte s'entrouvrit, il prit l'air plus enjoué qu'il avait et s'exclama « Excusez-moi, est-ce bien ici qu'on a commandé un Apollon ? »

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Tant que je peux, je t'éclaire — On peut entendre tes chaussons traîner contre le parquet de l'appartement, manifeste de ta fatigue et de tes mouvements lasses. Tu viens à peine de rentrer de New-York, Ezio t'ayant déposé en bas de ton immeuble. T'avais hésité à lui proposer de venir boire un café mais tu t'étais ravisée, parce que c'était pas vraiment la chose à faire. Tu te laissas tomber de tout ton long sur le canapé, la tête dans les coussins, sans trouver la force d'attraper la télécommande. Tu marmonnais des choses incompréhensibles quand soudain, Ciel apparût dans ton champ de vision... en caleçon. Instantanément, tu levas les yeux en l'air et tournas la tête de l'autre côté pour ne plus l'avoir devant toi. « Sérieusement Ciel, on t'a jamais appris à mettre un pantalon ? Y a rien de compliqué pourtant ! » dis-tu, désespérée. Tu l'entendis rire et il vint se mettre à son tour sur le canapé, à moitié sur toi. Tu grognas et concentras toute ta force dans le coussin que tu lui envoyas en pleine tête « Bouge, tu m'écrases avec tes grosses fesses ! » annonças-tu avant de rire légèrement. T'étais pas de mauvaise humeur, loin de là même. Le week-end que tu avais passé t'avait redonné le sourire et t'avais presque fait oublier ta rage contre Torbjörn. Ciel te demanda comment ça s'était passé à New-York, le regard plein de sous-entendus, et tu lui remis un coup de coussin dans la tête « Je suis en couple, arrête ça. » dis-tu en rigolant. Ouais, t'étais en couple, toujours, malgré que beaucoup te faisaient comprendre à quel point l'éloignement de ton petit ami n'était pas anodin. Après quelques minutes à expliquer tout ce que tu avais pu découvrir de cette ville emblématique, tu partis à la douche. Vous vous étiez levés tôt avec l'italien, pour être sûrs d'être de retour au petit matin à Boston. La route avait été plutôt calme, rythmée par vos rires complices et un silence pas du tout pesant. T'avais déjà pu découvrir Ezio pendant le spring break, mais ce week-end, vous aviez posé les armes malgré quelques petites embrouilles sans importances, et vous aviez pu vous connaître un peu plus. Lorsque tu sortis de la salle de bain, prête à aider Noora dans les préparations pour ta fête d'anniversaire, la sonnette retentit. Tu fronças les sourcils en te tournant vers tes colocataires, tous présents dans la cuisine : ils semblaient aussi étonnés que toi d'entendre quelqu'un sonner. T'haussas les épaules et fis quelques pas jusqu'à la porte avant de l'ouvrir. Sous le choc, ta bouche s'ouvrit en grand, formant un large O et tu mis plusieurs secondes à comprendre : il t'avait menti, il était bel et bien là pour ton anniversaire, comme prévu. Un cri s'échappa de ta gorge et tu ne mis plus très longtemps pour sauter sur ton petit ami, le faisant lâcher ses sacs et autres encombrements. T'enroulas tes jambes autour de ses hanches et le couvris de baisers. Putain. Le voir là t'avait fait oublier toute ta colère à son égard. Après de nombreux baisers échangés, tu redescendis et regardas ses énormes valises. Ton sourire ne te quittait plus. « Tes vacances ont été prolongées ? » demandas-tu, interrogative. Mais tu n'attendis pas plus sa réponse et attrapas sa main pour l'approcher de toi et l'embrasser à nouveau. L'arrivée de tes colocataires te coupa et tu te tournas vers eux, sautillant sur place « Az, Ciel, je vous présente Torbjörn, mon petit ami. » annonças-tu, tout sourire avant de reporter ton attention sur lui « Entre, t'as dû faire un long voyage ! » dis-tu en attrapant un de ses sacs.
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