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We are golden - Jazmin.

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We are golden.
Jazmin et Annalynne.


Le bruit sourd a arrêté les battements de mon coeur. Un véritable glas. Je l'ai d'abord regardé, comme si c'était le diable incarné. Puis soudainement, je me suis demandée combien de temps. Combien de temps, met l'amour à mourir ? Comme une piqûre de rappel. Un souvenir effacé qu'on a mit tant de jours à oublier. A vouloir ensevelir le moindre de ses dires. J'en ai eu le souffle coupé, lorsque du haut de mon armoire l'écrin est tombé. Mes doigts ont tremblé au moment de le ramasser. Je me suis perdue dans ma mémoire, douloureusement violée par l'instant où j'ai vu cette chose pour la première fois. Un an déjà … Et toutes les choses qui ont changé depuis ce jour là. Mes prunelles ont accroché le fermoir cassé lorsque j'ai finalement ouvert la boite, avec difficulté, comme si le voir pour de bon pouvait réellement m'achever.
Notre dispute, cette rupture, une minute pour me décider, aller le revendre effacer pour de bon toute trace de ce collier, de cette laisse qu'il a voulu me voir porter. Et que j’arborais comme une conne, avec fierté. Tobias étant avec lui aujourd'hui, c'est rapidement que j'ai prit mon sac à main et que j'ai fourré dedans le bijou. J'ai conduit jusque la boutique adéquat, et j'ai eu cette hésitation avant d'entrer. En manque de courage au moment de réellement me décider. Combien de temps … ? Trop sûrement. Les portes sont passées, le monde dans son entièreté s'effondre sous mes pieds. Je m'avance de ce qui s'apparente à la caisse, pour alpaguer l'une des vendeuses et lui demander, tout en posant la chose sur son comptoir immaculé. « Je voudrai ... » que vous le repreniez, qu'une bonne fois pour toute j'en sois débarrassée. « En faire un bracelet. » Sur la fin de ma phrase, je me suis étranglée. « Vous voulez garder son apparence première, quelques feuilles et les améthystes ? » D'un mouvement de visage j'opine, sérieuse. « Les trois chaînettes ? » Là encore, je réponds par la positive. « L'anneau ? » Pour ce qu'il signifie à présent, et ce qu'il a pu signifier … « Oui. » C'est un autre glas. Toujours cette rengaine, au plus profond et plus fort que ma haine. Et finalement elle se retourne afin de noter sur un bon de commande ce que je viens de lui demander, pour ma part, je le fais aussi, pour tomber nez à nez avec celle que je sais comme banquière, une seconde, je détaille ses traits, comme la première fois croisée lors d'une visite de Tobias chez le médecin, très belle avec ce petit air mutin, alors c'est railleuse et afin de me détendre que je prononce. « Vous inquiétez pas, ça ne me mettra pas à découvert. » Loin de là même, étant donné que le club n'a jamais autant marché.
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annalynne & jazmin
Parole de critique : une première impression est toujours la bonne, surtout si elle est mauvaise. - Henri Jeanson

J’ai à peine le temps de préparer Venezia à passer la journée chez mes parents, qu’il faut déjà que je file au travail. La matinée se fait longue, les clients sont particulièrement tendus aujourd’hui pour une raison qui me dépasse. Alors autant dire que je n’ai qu’une hâte : la pause déjeuner. Comme à mon habitude, il va falloir que je profite de ce moment de tranquillité pour faire quelques courses et ne pas trop tarder à la fin de la journée. L’anniversaire de ma mère approche à grand pas, je suppose que lui offrir quelques bijoux lui ferait le plus grand plaisir, elle qui aime tant la belle joaillerie. Je m’enfile un sandwich en vitesse, que déjà je me hâte vers l’une des meilleures bijouteries du coin. Pas question d’acheter du bas de gamme pour celle à qui je dois tout et qui m’est absolument indispensable sur tous les points. Je passerai le jour J agrémenter les bijoux d’un de ces bouquets de fleurs dont seul mon fleuriste habituel a le secret. De quoi la ravir au plus haut point.

Je pousse la porte de la bijouterie et flâne rapidement dans les présentoirs, avant de tomber nez à nez avec celle que j’aurais préféré ne pas croiser. Mes yeux la détaillent de haut en bas, comme pour me confirmer qu’il s’agit bien de celle que j’ai dû me coltiner trop de fois comme cliente à la banque. Celle dont l’air et l’attitude m’horripilent. D’ailleurs, il a fallu peu de temps pour qu’elle lance une pique en ma direction. Je lève les yeux au ciel, à croire que Madame a ce besoin constant de se rendre intéressante et de se faire voir. Je souffle, déjà las de ce comportement. « Ce n’est pas comme si je l’ignorais, mais je suppose que vous le savez pertinemment. » Bien sûr qu’elle le sait. C’est bien de mon ressort que d’avoir un œil sur son compte, comme sur celui de chacun de mes clients. Evidemment, je suis loin d’être vingt-quatre heures sur vingt-quatre à l’épier, mais il faut sans cesse garder l’œil ouvert. Je finis par reprendre ma course, détaillant cette fois chaque étalage de bijoux pour sélectionner le meilleur d’entre tous. Celui qui sera à la hauteur de ma mère. Ca me permet évidemment d’ignorer un temps Annalynne, mais je me doute qu’une nouvelle ‘confrontation’ ne saurait tarder.
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Jazmin et Annalynne.


Le jour où il m'a offert ce collier, je le sais, c'est ce jour là, que nous avons franchit la ligne, le point de non retour, si bien à deux, si profondément ancré en moi, dans un interlude charnel accordé, qu'une vie s'est installée à la suite de cet aparté. C'est trop que je l'ai aimé. J'en ai la nausée rien que de penser à cette chaîne dorée. Et ma solution pour oublier, je la vois dans le visage de cette banquière que quelques fois j'ai malmené. Trouver tout et n'importe quoi pour ne pas penser à ce que je fais ici, pour ne pas ressasser des souvenirs qui ne possèdent plus aucune utilité, si ce n'est remuer un couteau au plus profond dans ma plaie. Celle que j'ai en mon cœur, que je traîne et cache en mon intérieur. L'amour, c'est si laid, c'est la pire des maladies. J'ai réalisé à mes dépends, que le coeur est une chose fragile, que lorsqu'on le maltraite, il ne s'en remet jamais complètement.

Elle hausse les prunelles, elle soupire, et j'en conviens, la pense belle. J'attends, je patiente, je me fais violence pour accueillir son mordant qui viendra contrebalancer avec mon tourment. Un incroyable passe temps. M'amuser des gens. « Ce n’est pas comme si je l’ignorais, mais je suppose que vous le savez pertinemment. » Comme espérer, elle me renvoie une balle bien placée qui tend à me faire sourire. Evidemment que je le sais et que ce n'était pas la peine de me le dire. Sauf qu'à défaut de jouer avec moi, elle se détourne déjà. En faveur des bijoux où ses yeux se déposent, ça et là. « Mademoiselle ? » mon attention revient à la vendeuse, de mon expression je l'interroge lorsqu'à son tour elle demande « Je mets la commande à quel nom ? » Et je réponds avec une nonchalance maîtrisée, un simple « Malcolm. » chose qu'elle s'empresse de noter. Si bien qu'elle fini par me donner mon bon de commande avant de rajouter. « Il sera disponible sous quinzaine. » Parfait … ou tout du moins je le crois lorsque mes doigts se referment sur le bout de papier et qui le fourrent dans mon sac avec rapidité.

J'ignore ce que la transformation va donner, ne me suis pas rendue loquace afin de le déterminer, je désire seulement autre chose que ce que j'ai pu – pour lui – arborer. Sans me soucier du fait que je vais possiblement le regretter. Mais il est temps, je ne sais pas ce qui a pu me le faire décider, sauf qu'il l'est. Il est temps de me dire que je me dois de changer ma vie, que je ne m'accroche plus à lui, puisque si une seconde j'ai pensé que je pourrais pardonner, le souvenir cuisant et récent de mon anniversaire prouve que notre histoire, je me dois de l'achever, d'éradiquer mes sentiments de les enfouir une bonne fois pour toute, d'arrêter d'attendre qu'il revienne et se batte pour moi. L'espérer encore ne me fait que plus mal. Il n'y aura plus d'amour idéal. Et guidée par cette envie de passer à autre chose, de parler de tout et n'importe quoi, d'oublier qu'importe le prix que cela coûtera, j'en reviens à mademoiselle Tuihani, qui contemple un étalage de boucles d'oreilles diamantées, osant une réflexion qui me voudra assurément une réaction. « Votre petite amie devrait apprécier. » tout en désignant des coeurs niais à souhaits.
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