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Forgive. Because none of us are perfect.
Sloannon
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
Un monde devenu insipide. Terne. Fade. Depuis qu’il n’en fait plus partie. L’est-il vraiment toujours ? T’en sais fichtrement rien. T’es juste perdue. T’as peur rhia. Peur de ce qu’il peut arriver. Peur des conséquences de ton acte. Peur des représailles. Erreur non préméditée. Erreur que t’as regretté dès l’instant même où t’as compris ce que tu étais en train de faire. L’alcool t’avait embué les sens. T’avait privé d’une quelconque lucidité. Privé de ton libre-arbitre. T’avais mal réagi quand Sloan t’avait envoyé ce fameux message. Celui où il t’informait qu’il avait mis les voiles pour le Mexique. Et pas avec n’importe qui. Noora. Une autre blonde. Une autre mather. Ton sang n’avait fait qu’un tour. T’avais pas compris sur le moment. Pourquoi elle ? Pourquoi partir maintenant ? Vous n’aviez même pas eu le temps de reparler de ce moment entre vous. Moment charnel et luxurieux. Tu t’étais donnée à lui. Vos corps n’ayant fait plus qu’un. Le désir et la convoitise s’étant finalement rencontrés dans une étreinte affective et passionnelle. Depuis le temps que t’en rêvais. Depuis le temps que tu y songeais. Cette sensation réconfortante, apaisante que t’avais ressenti à cet instant précis n’était nullement comparable. Inoubliable. Profondément ancré dans ton subconscient. Le simple fait de le savoir avec une autre t’avait fait perdre les moyens. Ta raison. Par désir, par vengeance, par curiosité. Tu ne sais même pas pourquoi t’as décidé de franchir la limite avec Wade. Ça s’est juste produit. Ça te ronge. Ça te détruit de l’intérieur. La fidélité étant l’un de tes principes. T’aimerais pouvoir revenir en arrière. Tout effacer. Tu le souhaiterais vraiment.
Tu pousses un soupir, t’asseyant silencieusement. Ta tête contre le mur. Fermant lentement les yeux. Tu ne sais pas depuis combien de temps t’attends dans cette chambre. Peut-être dix minutes ? Peut-être vingt ? Tu ne fais même plus attention. T’étais censée t’amuser en bas. T’avais décidé de rejoindre cette soirée dans l’unique but de penser à autre chose. De t’aérer l’esprit. Toi qui étais restée enfermé dans ta chambre pendant plusieurs jours. N’ayant nullement l’envie de te nourrir. Et pourtant, tandis que tes potes te parlaient, toi t’avais l’esprit ailleurs. Toi t’étais fixée sur un seul visage. Une seule voix. T’arrives pas à effacer cette peine, cette douleur qui te prend aux tripes. Tu t’en veux rhia. T’as merdé. Et tu ne sais pas comment arranger les choses avec lui. Peut-être est-il même trop tard enfin de compte ? T’entends du bruit. Quelqu’un monte les escaliers. Tu te remémores vaguement pourquoi t’es ici en fait. Un stupide jeu. Sept minutes au paradis t’avait on dit. Tu ne te souviens pas avoir accepté mais soit. T’entends la porte s’ouvrir et tu prends une inspiration. L’inconnu n’a pas besoin de connaître tes états-d ’âmes. Juste relève la tête Rhia et sour… Tu te figes. Littéralement. T’arrête de respirer. T’en es incapable. Sloan se tenant juste devant toi. Tu ne comprends pas. Ça doit sûrement être ton esprit qui te joue des tours. Il n’est pas vraiment là. Tes yeux se posent difficilement sur lui. Et t’as cette douleur lancinante qui refait surface. « Sloan… » tu murmures, peinant à articuler. Peinant à parler. Tu te relèves brusquement. Préférant garder une distance raisonnable. T’as conscience que tu dois jouer profil bas. « Mais… Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » tu demandes jouant avec tes mains, subitement devenues moites. T’es probablement la dernière personne qu’il s’attendait de voir. Et avant même qu’il n’ait pris la peine de te répondre, tu vois la porte se refermer derrière lui. Tu perçois le déclic de la serrure. Et un rire à peine perceptible. Accompagné d’un « Amusez-vous bien tous les deux ! » Tu déglutis. Bordel. T’as peur pour la suite.
Tu pousses un soupir, t’asseyant silencieusement. Ta tête contre le mur. Fermant lentement les yeux. Tu ne sais pas depuis combien de temps t’attends dans cette chambre. Peut-être dix minutes ? Peut-être vingt ? Tu ne fais même plus attention. T’étais censée t’amuser en bas. T’avais décidé de rejoindre cette soirée dans l’unique but de penser à autre chose. De t’aérer l’esprit. Toi qui étais restée enfermé dans ta chambre pendant plusieurs jours. N’ayant nullement l’envie de te nourrir. Et pourtant, tandis que tes potes te parlaient, toi t’avais l’esprit ailleurs. Toi t’étais fixée sur un seul visage. Une seule voix. T’arrives pas à effacer cette peine, cette douleur qui te prend aux tripes. Tu t’en veux rhia. T’as merdé. Et tu ne sais pas comment arranger les choses avec lui. Peut-être est-il même trop tard enfin de compte ? T’entends du bruit. Quelqu’un monte les escaliers. Tu te remémores vaguement pourquoi t’es ici en fait. Un stupide jeu. Sept minutes au paradis t’avait on dit. Tu ne te souviens pas avoir accepté mais soit. T’entends la porte s’ouvrir et tu prends une inspiration. L’inconnu n’a pas besoin de connaître tes états-d ’âmes. Juste relève la tête Rhia et sour… Tu te figes. Littéralement. T’arrête de respirer. T’en es incapable. Sloan se tenant juste devant toi. Tu ne comprends pas. Ça doit sûrement être ton esprit qui te joue des tours. Il n’est pas vraiment là. Tes yeux se posent difficilement sur lui. Et t’as cette douleur lancinante qui refait surface. « Sloan… » tu murmures, peinant à articuler. Peinant à parler. Tu te relèves brusquement. Préférant garder une distance raisonnable. T’as conscience que tu dois jouer profil bas. « Mais… Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » tu demandes jouant avec tes mains, subitement devenues moites. T’es probablement la dernière personne qu’il s’attendait de voir. Et avant même qu’il n’ait pris la peine de te répondre, tu vois la porte se refermer derrière lui. Tu perçois le déclic de la serrure. Et un rire à peine perceptible. Accompagné d’un « Amusez-vous bien tous les deux ! » Tu déglutis. Bordel. T’as peur pour la suite.
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