JASPEANDRA → just kidding

— with jaspeandra

Je m'y attendais pas. Je ne m'attendais pas à réussir à m'amuser de nouveau avec toi comme si tout ça n'était que de l'histoire ancienne. Je sais qu'on est forts, je sais qu'on arrive à tout combattre mais une partie de moi, au fond, pensait ne pas réussir à passer cette épreuve. T'es le plus fort de nous deux, pas le plus idiot Jasper, le plus fort. C'est grâce à toi qu'on les passe, tous ses obstacles, et je te remercierais jamais assez d'être celui qui reste quand tous les autres sont partis. Alors on joue, on s'invente de nouveau et dans cette scène que je reprends, j'excuse un dîner chez mes parents, chose qui n'arriverait absolument pas à l'heure actuelle. « On sait bien que moi, j'rentrais habillé comme je voulais. » l'approche est fine, le sourire est suppérieur. Je le reconnais là, l'homme que je pensais avoir perdu. Mauvais, ouais, mais c'est quelque chose qu'on ne pourra lui enlever. Je secoue la tête en donnant un coup d'épaule dans la sienne, le soucis c'est que je ne peux rien dire, il a raison. Pour passer ça, je suis file une chemise dont je ne suis pas peu fière. « T'as de la chance, y a que deux-trois hommes au monde à qui ça va, et t'as un de ceux-là en face de toi. » Explose de rire, "J'suis curieuse de savoir qui sont les deux autres." Surtout quand t'es pas objectif sur ta propre personne, l'Ellington. Les yeux deviennent plus ronds, "Qu'est-ce que tu fais ?" les mains s'approchent directement des siennes, les attrapant, le bloquant pour qu'il arrête d'ouvrir sa chemise. Le souffle est plus proche qu'on ne le souhaiterais, le corps aussi. "Pas ici, y a des cabines." les yeux regardent autour, personne te regarde pour le moment, t'a d'la chance. Hors de question que tu sois à moitié nu ici, je te le dis.

— with jaspeandra

Je sais qu'on ressemble à quelque-chose, à cet instant. Que dans nos actes, il serait doué de lire notre passé, d'imaginer que nous ne sommes que des morceaux qui n'adhèrent plus ensemble. Peut-être que ce n'est qu'une fulgurance, une passade d'un mieux. Ou peut-être le signe que j'ai définitivement finit le bouquin de mes regrets. Certains termes nous trahissent. Comme moi, quand j'te rappelle, dans une absence absolue de subtilité, que j'avais cet accès qu'Il n'aura pas. Mais t'as pas le droit de m'en vouloir, tu sais que la prochaine n'aura jamais la confiance de l'Ellington en chef. Nous avons réussit là où d'autres échoueront. Et nous avons échoué sur tellement d'autres choses. J'suis curieuse de savoir qui sont les deux autres." Doit bien y avoir deux-trois Winthrop a qui tout irait. J'en fais pas parti, et j'pense en être plutôt heureux. C'est pas pour autant que ça m'empêchera de l'enfiler, là tout de suite, dans un manque de pudeur. "Qu'est-ce que tu fais ?" Yep, t'es beaucoup trop proche. Toi-même tu dois le savoir. "Pas ici, y a des cabines." Moi, je me contente de rire, m'amusant de ta réaction. Je m'approche un peu, force sur tes mains, j'me brûle. Je souffle, doucement moqueur : « C'est encore plus bizarre que tu me colles, tu sais. » J'renverse les choses, j'fais comme si c'était pas moi qui était dans cette situation merdique qu'on connait. Regarde autour, comme si j'avais peur de croiser une vendeuse. « On dirait que t'es entrain de me déshabiller, c'est gênant. » J’exagère. J'peux le faire. En rire, je peux le faire. En fait, je savais même pas que j'en étais capable, avant que les mots sortent d'entre mes lèvres. « Elles regardent pas, c'est bon... » Que je finis par lâcher, geignant comme un petit garçon.

— with jaspeandra

Tu dois te dire que j'ai plus de résistance, que c'est le genre de chose qui ne me touchent pas, ne m'atteignent pas, et pourtant. Je suis pas enfermée dans ma tour, j'arrive à ressentir la douleur, à ne plus être protégée et à être laissée à vif contre un monde entier, contre toi. Toi qui t'approche quand mes mains retiennent les tiennes, geste qui fût anodin, qui ne l'est plus. Toi qui joue, quand les organes internes s'inquiètent de mon état. « C'est encore plus bizarre que tu me colles, tu sais. » Lève les yeux au ciel comme si j'étais blasée déjà de ta phrase, rigole légèrement, secoue la tête. « On dirait que t'es entrain de me déshabiller, c'est gênant. » les yeux deviennent de nouveau ronds, les mains s'enlèvent, « Elles regardent pas, c'est bon... » le rire s’esclaffe et les mains frappe le torse de l'homme de manière taquine, "Arrête tes conneries." j'arrive pas à croire qu'on arrive à rire de notre condition. Regarde le magasin, "J'suis certaine qu'en plus t'a des armoires pleines de chemise toute pareille." tu es devenu un cliché, à mes yeux. "Donc pas besoin d'en acheter, on peut sortir." souris, triomphante. Allez, économise un peu.