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Quelques jours que tu étais de retour, que tu avais été libéré et que tu avais dû mentir à tout le monde sur les raisons de ton absence, de ne pas avoir répondu aux nombreux messages ou appels qu'on t'avais adressé. Faire croire à un accident c'était bien mieux que d'avouer avoir été kidnappé. Tout le monde en avait assez bavé pour en rajouter en inquiétude. Puis t'avais pas envie qu'on te prenne par des pincettes, qu'on soit à tes petits soins, qu'on te pouponne comme si tu étais fragile et que tu allais te casser à tout moment. Oui t'étais pas au meilleur de ta forme, mais t'avais pas besoin de pitié ou qu'on soit derrière toi à chaque secondes. Mentir c'était avéré la meilleure solution. Ca t'avais pas pour autant empêché de ne pas fermer les yeux la nuit. T'arrivais plus à dormir, t'avais beau enchaîné les joints, tu trouvais pas le sommeil. Et t'avais besoin de te changer les idées, de t'occuper l'esprit pour ne plus revoir les images de quand tu étais tombée sur eux, qu'ils t'avaient enlevé, ou enfermée dans cette pièce sombre, subissant les coups. Ce fut Marin qui vint sur son grand cheval blanc, tel un prince, te libérer, te donner l'opportunité de faire une connerie en plus, et pas une minime. Encore moins peureuse que d'habitude, te foutant encore plus des conséquences qu'avant, tu avais foncé quand il avait lancé cette idée de faire une soirée dans la piscine universitaire d'Harvard. Si lui il avait blagué, toi tu avais prit la chose au sérieux. Un plan c'était immédiatement mis en place dans ta tête et il en avait pas fallut longtemps pour le partager avec le winthrop. C'est pour ça que ce samedi, tu le rejoignais à la piscine, habillée, des lunettes de soleil au visage pour cacher les hématomes noir/violet qui couvraient tes yeux. Bon, oublie pas, je vais voir ton coach, je m'occupe de lui faire du rentre dedans et toi tu te charges de faire le double de la clé. Histoire que vous soyez clair sur le plan, et tu lui tends le nécessaire : de la pâte pour pouvoir faire l'empreinte de la clé dedans et ainsi vous en servir comme moule. Maligne la petite. Tu souris, te réjouissant de ce nouveau plan diabolique, pensant à la fête que vous allez lancer dans les jours à venir. L'excitation est là, tout comme le danger. Tout ce que tu as besoin, encore plus que d'habitude. T'es prêt ? Ce qui est bon c'est que Marin est toujours partant pour des conneries. Vous vous êtes bien trouvés et il est arrivé vraiment à pique avec cette idée.
@Marin N. Perol
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