Le temps d'une nuit, je t'ai retrouvé, ma main dans la tienne, je ne t'ai pas lâché, pas une seconde. Je t'ai admiré pendant que Morphée t'a jalousement enlevé loin de moi dans un sommeil profond. Si tu savais comme tu es belle quand tu dors ma reine, on dirait un ange. Tes cheveux blonds en cascades sur ta peau claire, tu es si belle, on dirait presque un mirage. Alors je prends des photos mentales de toi, pour ne pas t'oublier car perdre ton image et ton rire seraient ce qu'il y a de pire pour moi. Toi, ma reine, je t'ai enfin retrouvé, rien qu'un peu, rien que quelques instants. Je sais que le temps joue contre nous, ce chromètre ne s'arrête pas. Et j'ai le coeur lourd d'imaginer que je vais devoir repartir. Repartir loin de toi. Je ne sais pas encore comment je ferai sans te voir comme ça près de moi, sans t'admirer alors que ton coeur est en miette et le mien en morceau. Cette passion nous ravage le coeur, le corps, l'âme. Cette passion entre nous n'a pas d'issus tant qu'elle est dans la peinture. Si tu savais ma reine comme je ne vois que toi et même si le monde la voit à mon bras, pour moi, la seule qui compte c'est toi. Ma reine, c'est ton sourire qui me fait vibrer, ton rire qui me fait rire, ta voix qui me berce, ton odeur qui m'enivre. Alors quand tu ouvres les yeux, je te souris, de ce sourire joyeux. Je ne veux pas penser aux au revoir. On verra ce crève coeur plus tard, pour l'instant, il n'y a que ton sourire qui est là pour moi. Je t'embrasse l'épaule, le cou, la joue avant de capturer tes lèvres sucrées un instant pour un bref échange passionné avant de te dire, ce foutue sourire accroché à mes lèvres Bonjour. comme ci c'était normal de me réveiller avec elle, comme ci c'était naturel car dans notre monde ça l'est. Je joue avec une de tes mèches de cheveux, captiver par tes yeux bleus. Pendant un instant, je ne dis rien mais mon regard veut tout te dire ma reine. Lis en moi, tu as la clef pour le faire. Tu en as le droit, le privilège. Vois comme tu comptes, comme je t'aime. Et encore, ces petits mots sont trop vide de sens pour qualifier notre relation. D'un regard, je te supplie de rester là encore un peu. Juste un peu. Mais un toc à la porte ruine le moment alors qu'une jeune mexicaine avec un anglais bancale annonce que c'est le petit déjeuner que j'ai commander pour toi. En voyant mon air excédé, tu en rigoles et tu m'annonces que tu vas t'habiller à côté, t'apprêtant à te lever, je te retire dans mes bras pour t'embrasser à nouveau. Accro à tes lèvres ? Bien trop. A ta présence ? Irrémédiablement. Tu es une lumière dans mon enfer. Tu es mon plus beau démon. Ma déesse de la destruction. La reine de mon royaume. Un jour, je te le jure, nous construirons le nôtre. Je finis par lâcher mon emprise avec un sourire amusé, tu en rigoles et quitte mes bras pour quelques instants, te réfugiant dans la salle de bain. La bonne entre, dépose le repas alors que j'enfile mon costard, je boutonne à peine ma chemise et je m'apprête à toi installer quand ton téléphone sonne Ma reine, ton téléphone sonne ! mais tu ne sembles pas m'entendre. Le numéro n'est pas enregistrer et je ne le connais pas. Je sais que je ne devrai pas mais c'est peut être important, alors je l'attrape et je décroche. C'est avec horreur que j'entends un timbre de voix masculine de l'autre côté du téléphone. Il t'appelle par ton prénom, t'appelle ma beauté. Ma beauté ? ... LR ? Tu es là ? mon sang ne fait qu'un tour, je me crispe, ma mâchoire se contracte, une question me brûle les lèvres : qui est ce gusse ? Elle est pas là. Je peux prends un message ? avec l'énervement, mon accent belge ressort. Je parle froidement, d'un ton cassant. Il semble décontenancer, prononce des onomatopées de surprise. Vous êtes qui ? ma voix reste sur le même timbre, je sens la haine monter en moi. Au lieu de répondre, il raccroche et j'ai envie de le foutre dans le mur ton téléphone tellement je suis fou. Je souffle un instant pour tenter de reprendre le dessus sur cette rage qui nait en moi. J'ai la rage, la haine. J'entre dans la salle de bain ou plutôt ouvre la porte brusquement, refermé complètement, je te fusille du regard alors que tu me souris et ça aurait presque pu m'adoucir ton aire heureux mais là non. Je ne peux pas ma reine tu comprends ? Tiens t'as eu un appel. Je crois que j'ai vexé ton mec à décrocher. t'aurai pu me le dire que t'avais refais ta vie, alors que moi, comme un con, j'ai une vie de moine, je vois pas de femmes, parce que j'en veux qu'une. T'aurai pu me prévenir, j'en aurai profiter moi aussi. Je lance ton téléphone en ta direction, sans me soucier que tu le rattrapes ou non. Qu'il se pète, rien à foutre, je ferai changer ton numéro pour qu'il t'appelle plus. Et je disparais de ton champs de vision, retournant dans la chambre, frustré, énervé, blessé je crois, concentré à boutonner ma chemise pour me tenir occupé, me forçant à lutter contre l'envie de tout casser là, maintenant, sans plus attendre. Tu n'imagines comme j'ai envie de gerber à t'imaginer dans les bras d'un autre ma reine. T'imagines pas comme ça fait mal. J'ai pas les explications de qui est ce type, ses paroles pour moi voulaient tout dire. Absolument tout.
(A. Hades de Belgique-S.)
Winners don’t make excuses.
“That’s the difference between you and me, you wanna lose small, I wanna win big.” ♕ Sial