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Matthaël ► Only fools fall for you

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Matthaël

♣ Only fools fall for you ♣

On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera
et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime.


Et là, sa réaction change. Du tout au tout. Il semble différent, mais moi non, parce que je peux pas arrêter d'être mal, ni même borné et convaincu de ce que je dis, même quand il me questionne, cherche à savoir pourquoi je n'ai rien dit sur les histoires avec mon père. Je le regarde, les yeux brillant de larme alors qu'il continue de parler et pense que c'est pour ça que l'on en est rendu là, que je suis là à lui demander de me rendre mes clefs alors qu'il continue de chanter qu'il n'y a rien avec l'autre, ce Jonathan de malheur. Je ne peux pas y croire, je n'y arrive tout simplement pas, pas dans cet état, pas à l'heure actuelle, j'ai besoin de temps, pour me calmer, pour raisonné. Là, tout est aller trop vite, trop loin surtout et je ne réaliserais que plus tard l'ampleur de tout ça, mais là, je continue sur cette putain de pente dangereuse, celle qui nous éloigne l'un de l'autre alors que je m'approche de la porte, parce que je ne peux plus subir ces mensonges, ses "il ne sait rien passé avec Jonathan." que je ne peux pas croire comme ça. "Pourquoi j't'ai rien dit ? parce que j'voulais pas te culpabilisé ! Je voulais pas te voir inquiet pour moi, à cause de ça alors que tout semblait aller si bien entre nous. Mais j'me suis bien leurré. J'aurais dû te le dire, comme ça t'aurait pas été voir ailleurs, t'aurais réalisé que j'étais pas des mieux dans ma peau et tu serais resté avec moi, t'aurais pas fini dans ses bras... Alors non, c'est une histoire débile Oliver. C'est juste moi qui ai été débile de croire que tu étais aussi sincère, que t'en avais quelque chose à faire de moi aussi tu vois ! J'ai été trop con." Lançais-je alors en me retournant pour ne plus lui faire face alors que je craque, que les larmes coulent sur mes joues. Je suis pire qu'une fillette là à pleurer comme ça, à faire ma chiffe molle, putain, j'ai plus rien de digne... Je suis pathétique, misérable. Je devrais pas me mettre dans cet état, pas pour une histoire de cul au final, parce que ça se résume à cela à tes yeux visiblement... Je pose alors ma main sur la poignée de la porte. "T'auras qu'à t'arrangé avec Mira pour les affaires et me rendre la clef." Parce que je ne peux plus affronter son regard là, il faut que je parte, que je fuis et heureusement pour moi qu'à cette heure, il n'y a plus grand monde sur le campus... Dans tout les cas, j'essaie de ravaler mes larmes, frottant mes yeux en quittant la pièce sans même fermer la porte derrière moi. Je suis juste capable de fuir là, parce que c'est trop douloureux, parce que je me sens réellement prit pour un con, parce que j'ai réellement tenté de tout faire pour un nous que lui ne voyait que temporaire visiblement, parce qu'il y a mieux ailleurs...

hj: désolé, c'est merdique...


Rei©
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MatthaëlOnly fools fall for you

Qu'est-ce que je peux bien répondre à ça? S'il ne m'a rien dit au sujet de son altercation avec son père c'est qu'il ne voulait pas me faire culpabiliser, mais, désormais, je n'en vaut plus la peine. Je n'ai pas vu venir la possibilité qu'on aille lui raconter que je fréquentais quelqu'un d'autre dans son dos. Probablement pour la simple raison que l'idée ne m'a même jamais effleuré. Je ne regarde pas les autres mecs, ils ne m'intéressent pas : je n'ai d'yeux que pour lui. Et je croyais qu'il me connaissait assez pour le comprendre. Je pensais que c'était assez flagrant, assez marqué, mais il faut croire que non. Il faut croire que je ne suis pas assez réactif à son touché ou à ses baisers puisque ça semble plausible pour lui que j'aille en chercher ailleurs. Et ça, depuis des mois apparement. Et c'est là que ça blesse particulièrement. Parce que je réalise que si, moi, j'ai choisi, il y a des mois, de lui faire confiance, lui me colle l'étiquette d'infidèle depuis la rentrée scolaire ou presque. Comment il peut croire un truc pareil? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que tout ça lui semble si véridique au point qu'il envoie balader tout ce que je peux lui dire?

Il m'a dit déjà avec des craintes que Jonathan me tourne autour et je lui avais assuré qu'il n'avait rien à s'inquiéter. En premier lieu, parce que mon camarade de cours ne m'attire pas du tout. C'est un bon pote et, oui, je m'entends très bien avec lui, mais ça s'arrête là. Ensuite, je ne pense pas que Jon aie un intérêt différent du mien, puisque j'ai assez souvent cours avec lui pour avoir réalisé qu'il est très bien dans son propre couple. Finalement, le détail le plus important de l'histoire : j'aime Jaysaël. Je suis amoureux de lui et c'est la première fois que je vis réellement une relation de la sorte. Et si j'hésite par moment parce que je ne comprends pas mes propres réactions, ça ne m'empêche pas de toujours en redemander. Je suis incapable de m'en séparer et ça depuis le début. Sauf qu'aujourd'hui, je me retrouve face à lui ...qui part, m'accusant à tort, ne voulant rien entendre de ce que je peux lui dire. Et, cerise amère sur le gâteau tout aussi difficile à avaler; ce que j'avais crains, ce dont je l'avais mis en garde dès le départ, s'est produit : ma présence dans sa vie lui a coûté sa relation familiale. Et à ça, je ne sais plus quoi dire. Parce que, oui, il a raison sur ce point, je me sens mal pour lui. Et, oui, je culpabilise. En partie parce que, tout à mon bonheur, que je croyais partagé, je n'ai rien remarqué. Alors, ne sachant plus quoi faire, je le vois simplement quitter le local, suivant des yeux sa silhouette pendant un temps, continuant de fixer le couloir même après que je le vois plus. C'est réellement terminé? Pour une histoire de coucherie qui n'a jamais existé?

Lentement, mon corps reprend ses fonctions et je glisse la main à l'intérieur de la poche de mon jeans pour en sortir mon cellulaire. Une pression sur le bouton principal et l'écran s'illumine pour me montrer une photo de nous qu'on a prise y'a un moment déjà. Est-ce que déjà là, il me croyait infidèle, jouant entre deux feux? Est-ce l'image qu'il s'était créé de moi au début de notre fréquentation ne lui a même jamais quitté l'esprit? Sans sa présence en face de moi pour me calmer, ma rage revient d'un coup. Envahi par le sentiment de ne pas avoir été pris au sérieux, insulté qu'il me croit, sans l'ombre d'un doute, capable de le tromper, j'ai un mouvement brusque, geste qui se veut libérateur pour me permettre d'extérioriser : je balance au travers de la pièce le seul truc que j'ai à portée de main, mon cellulaire, gueulant un coup. Je peux pas y croire!
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