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Few people show a taste for initiative. No one has ever ordered them to do so - Bansky

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JEAN & TERESA

Few people show a taste for initiative. No one has ever ordered them to do so - Bansky   Giphy
J'avais besoin de sortir ce soir, j'étouffais dans ma chambre, j'étouffais n'importe où en fait. Quoique je fasse, une pression incontrôlable et incompréhensible m'enserrait la poitrine. C'était de ces moments de nostalgies involontaires qui me ramenaient sans cesse à Lui. À Aran. Décédé depuis quatre ans déjà, et je ne m'y étais toujours pas faite. Pourtant, j'étais la première lorsqu'il s'agissait de maîtriser un temps soit peu ses sentiments mais ce vide... était infini. J'avais besoin d'extérioriser un truc cette nuit, de sortir et de m'exprimer comme la fichue artiste que j'étais. Les yeux posés sur un vieux bloc de dessins et quelques mines de plombes, je grimaçais. J'avais besoin d'une drogue plus forte que quelques esquisses. Mon regard parcouru la chambre en bordel, s'arrêtant sur ma fenêtre et la vue monocorde d'un muret en briques rouges immaculé qu'elle donnait. Graffer. C'est ça dont j'avais besoin right now. J'avais commencé juste après le décès de mon amour perdu, sachant pertinent que mes parents désapprouveaient mais j'étais majeure désormais. À moi la liberté d'aller exploser les murs de peinture. Décidée, je me levais et enfilais une tenue passe partout, pantalon et sweat noir. Quelques bombes dans un sac, un air de voyou sur le visage, un vrai petit cliché ambulant, je quittais l'appart et courais jusqu'à un vieux parking abandonné à côté du campus d'Harvard assez peu connu et donc encore presque vierge de toute oeuvre d'art et autres junkies. L'avantage d'être de Boston, je connaissais ses moindres recoins. Il faisait froid et la lune brillait puissamment sur l'université. Tant mieux, cet endroit m'inspirait. Je posais mon sac à terre et extirpais les bombes, au nombre de sept. La surface pierreuse semblait... me narguer. Alors quoi gamine, t'oses pas faire des bêtises ? Je serrais les dents et secouais une bouteille de bleu. J'voulais le dessiner. Aran. Je voulais imprimer ses traits ici même, et ça commencerait par ses yeux, d'un doux bleu topaze, jurant si delicieusement avec son teint basané. Le son si caractéristique de la peinture qui giclait par vagues odorantes sur le mur suffisait à me redonner le sourire. Déjà son iris brillant commençait à apparaître dans la pénombre gelée quand un craquement m'arrêta. Sans raison, je stressais de suite. Princesse de l'art qui n'aimait pas être surprise dans son travail ? Bitch please, call me Teresa. Sur mes gardes, je lançais à l'aveuglette un « Qui est là ? » toujours armée de ma bombe. Ouais, on savait jamais...

@Jean Bushnell j'trouve mon post carrément pas terrible Few people show a taste for initiative. No one has ever ordered them to do so - Bansky   1881463262 désolée :heaart:
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TERESA & JEAN

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Ça commençait à lui péter les boobs ces conneries. Enfin "ces" et "ses" conneries, clairement tout ce qui lui arrivait c'était sa faute. Ces notes seraient pas aussi catastrophiques si elle essayait un peu de se bouger le cul et de s'y mettre une fois pour tout, parce que si, comme on arrêtait pas de l'en menacer depuis le début du semestre, elle se faisait botter les fesses hors d'Harvard ça voulait dire retourner chez le beau-papa loin de Clary, d'Hayden et de Sloan. Et de Louve. Et de Marin. Et de tellement de gens desquels elle ne se voyait plus vivre sans. Mais bon, Jeanette quand ça allait pas fort au lieu de saisir un livre de révision comme elle aurait certainement dû le faire, elle agrippait ses bombes de peinture et allait cracher, enfin sprayer, sa colère sur les murs de Cambrdige endormie. Elle avait repéré un spot y a pas longtemps, n mur de petite briques rouges toutes fraîches. Trop propret. Trop lisse. Elle enfila son sweat noir et enfila la capuche qui lui couvrait la moitié du visage pour disparaître dans la nuit. Il fallait qu'elle soit prudente, une nuit au poste et c'était le ticket direct dans la baraque du beau-père. Au pas de course à travers la nuit, pressée de commencer à graffer, les poumons de Jean lui faisait mal alors qu'ils expiraient l'air froid de la nuit. Alors qu'elle s'approchait du mur, Jean aperçut une silhouette qui se découpait dans la nuit. Un artiste vandale, comme elle. Elle s'approcha tout doucement, elle voulait pas le surprendre mais en même temps elle ne voulait pas interrompre son moment devant ses bombes. Elle savait ce que c'était, quand on crée on n'aime pas que les gens s'incrustent comme des parasites au milieu de l'oeuvre d'art. Mais elle continuait de se rapprocher jusqu'à voir le visage de l'artiste se découper dans le noir. Une nana. Mais un pas trop brusque et Jean s'était faite remarquer. Elle tira un peu sur sa grande capuche alors que l'autre brandissait sa bombe de peinture comme une biche prise au piège. L'art vandale c'était le risque constant, une adrénaline de l'interdit. Jean prit une profonde inspiration et retira sa capuche, découvrant sa tignasse blonde t s'avança en levant les mains à la façon des Westerns. "Je viens en paix." Et osa glisser une main derrière son dos pour brandir une de ses bombes de peinture en signe de ralliement. Puis elle fit un pas vers l'autre rebelle, avant de jeter un coup d’œil à son graff. Ouais, clairement c'était pas une débutante. Mais Jeanette elle avait pas le compliment facile, elle aimait bien challenger un peu les gens alors avec son petit sourire en coin elle se retourna vers la petite : "Pas mal, mais trop prince charmant à mon goût. Abîme le un peu le bellâtre."

Désolée d'avoir mis 5 ans à répondre Few people show a taste for initiative. No one has ever ordered them to do so - Bansky   3850463188 surtout que ce RP me tenait à coeur :heart2.
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« Je viens en paix. » Je souris ironiquement à ces paroles. Soit, on baisse les armes et je baissais la garde de ma bombe empoisonné. Glissant doucement mon regard vers la nouvelle venue, je discernais des traits pâles mais emplis de caractère et des cheveux blonds. Un clone de ma propre personne, une soeur d'armes d'un soir. « En paix ? C'est c'qu'ils disent tous non ? » Je ris, cristalline, saoulée à l'air froid de la nuit. Je n'avais pas la moindre idée de qui était ce "ils" mais pour ma défense, je n'avais pas la moindre idée à quoique que ce soit ce soir, à part peut être à continuer à dessiner ma mémoire sur un mur de briques trop propre. La nouvelle venue sortit alors une bombe de peinture de derrière elle. Ah ? Tout devenait déjà nettement plus intéressant, si j'avais à faire à une initiée. D'un coup de tête, j'asquiessais, donnant silencieusement mon approbation à sa présence ici. Nous partagions le même art, je n'avais plus aucunes raisons à vouloir qu'elle s'en aille. Bienvenue dans le monde du street art baby. Un pacte murmuré par des millions d'accro à la beauté du vandalisme à travers le monde. Tout à mes pensées j'entendis à peine le « Pas mal, mais trop prince charmant à mon goût. Abîme le un peu ton bellâtre. » Sourire en coin, elle me nargue la jolie garce. C'est simple à dire hein ? Sans mots, j'attrape ma bombe rouge, et barbouille son visage de quelques touches vermillon. Ses yeux semblent désormais pleurer des pierres précieuses rubis, sa mâchoire n'est plus immaculée, imparfaitement parfaite, sa joue est balafrée de cicatrices encore fraîches. Le sang partout. Je n'avais jamais vu Aran dans la mort. Juste une housse bleue impersonnelle, une tombe trop blanche pour être vraie et ça avait été terminé. L'avoir dessiné sanguinolant à la merci d'une inconnue me faisait comme de me mettre à nu, c'était étrange, un peu désagréable. « C'est mieux comme ça tu crois ? Plus violent, il va marquer les esprits. Comme il l'a toujours fait... » Le ton quelque peu sarcastique me brûle la bouche à l'acide. Ses pupilles de pierre me font un clin d'oeil. Salut Teresa. Salut Aran. Ma bombe blanche semble s'animer seule, dessinant des étoiles blanches autour de ses cheveux épais cheveux noirs, il dort dans le ciel. Ça me donne les larmes aux yeux, je renifle fort. C'est pas très classe mais ça suffit à bloquer les perles qui manquent de couler à mes iris. « Désolée... Et toi alors ? Qu'est c'que tu vas faire ? Dit moi c'qui t'inspire là, tout de suite. » Je suis curieuse, la voix un peu pâteuse. On ne graphe pas sans raisons. On ne souffle pas l'air vicié de pollution de Boston au beau milieu de la nuit sans raisons. Vas-y gamine, vide ton sac, je viderais le mien. C'est toujours comme ça que ça marche non...

un mois de retard, j'suis impardonnable, désolée :heaart:
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La nana semble hésiter un temps avant de baisser son arme précieuse et de se dérider. Jean s'approcha encore un peu plus, jusque sous un petit halo de lumière projeté par un néon de l'autre côté de la rue. "Prends tes mains sans menottes en guise de preuve de mon ralliement." L'inconnue rit. Alors Jean rit à son tour, comme pour faire vibrer l'air de la nuit avec elle. Alors elles sauraient qu'elles feraient équipe pour la soirée. Jean s'approcha encore un peu plus, elle ne se sentait plus comme une intrus. La grâce, la beauté, l'art se communiquent vite. Jean vint jusqu'à effleurer l'épaule de la jeune fille avec la manche de son sweat, collant ses pieds derrière elle, face au mur si coloré à présent. La blondinette s'exécute sur les paroles de Jean. Elle saisit une bombe rouge fermement et voilà Jean qui la regarde, sans oser dire quoi que ce soit, barbouiller le jeune homme. Le sang est partout sur son visage maintenant. Chose étrange, la peinture du sang est plus sanglante qu'un carnage en photo. Parce que le rouge d'une bombe de peinture à cet éclat vermillon. Il brille dans la nuit, il scintille au soleil et lorsque l'on s'éloigne, loin, très loin, qu'on ne distingue plus aucun motif, aucun relief, le rouge de la peinture on le perçoit toujours. "Ce type là, soit tu le haïssais, soit tu l'aimais beaucoup trop." Ça se devinait tout seul. A la fermeté avec laquelle elle avait agrippé sa bombe. A la violence avec laquelle elle avait aspergé le mur. Jean finit par acquiescer en plongeant ses yeux dans ceux de la blondinette :  "Ça sonne bizarre, mais je le préfère comme ça. Y a plus de vérité dans ce qui dégage." Sans le moindre doute. La fille renifle, Jean voit ses épaules qui tremblent un peu. Elle fouille les poches de son hoodie pour en sortir un briquet et un paquet de clopes. Sans un mot, elle le tend à la nana. Une cigarette au bon moment, devant la peinture vandale encore toute fraîche. Jean n'en prendrait pas tout de suite, elle ne fumait jamais avant de graffer. Jamais. Elle n'avait jamais un plan bien précis de ce qu'elle comptait peindre. Souvent elle agrippait une bombe et son bras semblait la guider. Alors, elle regarde la nana sans lui répondre. Elle brandit juste une bombe, une jaune poussin vers le mur. Et sur les contours du jeune homme ensanglanté, elle spray du jaune. Un jaune joyeux qui tranche avec la violence du portrait. Et elle asperge plein de couleurs joyeuses. Des couleurs de vie. Des couleurs de l'enfance. Partout, qui s'harmonisent avec les traits du jeune homme mais contrastent avec la mort qu'il semble incarner. C'est une vraie couronne de fleurs dont Jean le revêt. Dans ses cheveux poisseux de sang, elle glisse des lilas. Au coin de ses lèvres qui crachent la mort, elle fait pousser des jonquilles. Et des tulipes au coin de ses yeux veineux. Et des roses. Des pâquerettes. De la glycine. Jean fait un pas en arrière, elle regarde d'abord le résultat sans rien dire. Puis elle glisse, dans le silence de la nuit : "Je viens fleurir les tombes."
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