First day of teaching

▬ Jonathan & Lisbeth

Un rayon de soleil trouva son chemin dans la chambre étrangement vide de Lisbeth. Il chatouilla insidieusement le visage de la dormeuse puis parcourut son chemin dans le reste de la pièce sobre. Seuls un lit king size, une armoire et une petite table faisant office de table de nuit décoraient cette chambre de plus de vingt mètres carrés. Un léger grognement se fit entendre puis un froissement de drap. Notre Belle au bois Dormant finit par ouvrir les yeux et se redresser pour s’asseoir dans son lit. Comme à son habitude, elle dormait sans aucun vêtement, exposant ainsi son corps frêle et tatoué. Elle mit la main sur un T-shirt et un training avant de se lever. Mais quelle heure est-il ? Son portable indiquait 13h30. Elle jura et abandonna ses vêtements au sol. Bon sang, elle avait failli oublier son chaperonnage ! Mais pourquoi avait-elle accepté de donner des cours d’appui (c’est comme ça qu’elle voyait la chose) à un parfait demeuré en informatique ? Tout simplement parce qu’elle n’avait pas eu le choix. Notre hackeuse, ayant à de nombreuses reprises décliné des offres de projets et autres à ses professeurs, s’était vue dans l’obligation de chaperonner un élève junior. Pour couronner le tout, la matière qu’elle devait faire entrer dans la caboche de cet étudiant était l’informatique, domaine dans lequel Lisbeth excellait.

Elle se précipita sous la douche et se demanda un instant comment elle allait aborder le sujet. Aucune idée de génie ne lui vint à l’esprit. Quelle plaie ! Elle se dépêcha de se rincer et sortit de la douche pour se sécher. Elle abandonna sa serviette de bain au sol et déambula dans son appartement, nue comme à son habitude (ou presque). La jeune suédoise s’habilla rapidement : jeans noir slim, T-shirt gris foncé, survêtement noir à capuche et blouson de cuir de la même couleur. Elle enfila ses baskets montantes et alla récupérer son ordinateur qu’elle rangea dans son sac en bandoulière. Après un rapide coup d’œil pour s’assurer que tous ses dossiers privés étaient sous clés et ses clés sur elle, elle quitta son appartement après avoir activé son alarme connectée à son téléphone portable.

L’étudiant, Jonathan, lui avait envoyé son adresse par texto. Lisbeth n’eut pas de mal à trouver et elle grimpa les escaliers rapidement. Elle fit glisser la capuche sur sa tête, découvrant ainsi ses cheveux de jais. Elle sonna à la porte et attendit qu’on vienne lui ouvrir.

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►First day of teaching.

Teach me master

Aujourd’hui promet d’être un jour merveilleux…
Pourquoi ?
Aujourd’hui je vais accueillir ma nouvelle préceptrice en informatique.
Pourquoi ? Vous êtes bien curieux cher public invisible.
C’est une très longue histoire, impliquant mon père qui suit à la trace toutes mes notes, et qui s’est rendu compte du score moyen que je suis entrain de réaliser cette année.
Il penses que s’il m’envoie des tuteurs dans toutes les matières, je vais miraculeusement bien passer tout mes exams. Alors que le coeur du problème réside dans le fait que … je peux pas rattrapper 3 années en une seule. Mon amnésie des années qui viennent de passer, impliquent la perte de mémoire des plus grandes lignes, dans des cours que j’ai “apparemment eu” pendant la premiere et deuxieme année.
Je me ratrappe comme je peux, cependant, je n’y arrives pas aussi bien que d’autres.
Et … Faut l’avouer, ce que ce tuteur ci veut m’apprendre, est l’une des rares matière dans laquelle j’ai pas de problèmes, ou peu.
Soupirant, je range un peu le salon, déplaçant les oreillers sur lesquels j’étais allongé à regarder la TV. Remettant, dans la bibliothèque, un livre de surf que Benji a oublié sur la table basse. Préparant une petite collation : Biscuits, jus d’orange, soda, café…

J’ai accepté ce cours.
Parce que je ne veux pas arguer avec père. Je connais ses pouvoirs de persuasion, que je tiens heureusement de lui.
Aussi parce que je suis intrigué, de savoir si j’ai raté quelques détails pendant les cours, ou mes recherches personnelles.

Pile au moment ou je dépose le plateau sur le comptoire de la cuisine, j’entends la sonnerie de la porte, et m’y dirige . L’ouvrant , je suis … surpris.
Ce n’est pas du tout le genre de personne que je m’attendais à voir quand j’ai pensé à un tuteur. C’est TELLEMENT mieux! Ma surprise ne dure qu’une fraction de seconde, et mon passé d’acteur reprends le dessus, masquant ma stupeur pour laisser place à un grand sourire face à la brune que la porte me révèle.
-Lisbeth?
Demandais je.
Est ce que je m’attendais à une femme en jupe longue et chemise? des lunettes sur le nez et les cheveux relevé? Parfait archétype de la fille qui donne des cours particulier?
Pas vraiment.
Si. Un peu… Je ne m’attendais juste pas a trouver quelqu’un que je pourrais considérer de “cool”, après les autres profs particuliers que j’ai eu. Sympa mais … TROP studieux.
-Moi c’est Jonathan !
Me présentais je, la laissant entrer.
-J'espère que tu n’as pas eu de mal à trouver l’adresse?
Lui demandais je en faisant un geste pour la guider dans le loft.
-Tu veux boire quelque chose ? Je nous ai préparé du café, du jus. Je crois qu’on a des pommes...
Merde tais toi Jonathan! Mon côté bavard reprends le dessus, et j’essaie de me calmer comme je peux.
-Fais comme chez toi.
Dis je finalement. Je lui montre une chaise dans un côté du comptoire et m’installe sur celle juste à côté. Mon ordinateur posé devant moi.

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@Jonathan T. Lynch

First day of teaching

▬ Jonathan & Lisbeth

Lisbeth attendait patiemment que son étudiant vienne lui ouvrir. Elle se préparait psychologiquement au cours qu’elle allait donner et espérait que Jonathan ait des bases en la matière. Normalement, ça devait être le cas puisqu’il suivait un cursus en informatique. Bref, elle quitta ses pensées quand la porte s’ouvrit sur un jeune homme brun à l’air surpris. Et oui, ça, c’est la dégaine à Lisbeth. Look punk/gothique, maquillage charbonneux (ou pas de maquillage du tout, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui), plutôt décontractée, la fille ! Elle n’avait rien à voir avec les clichés des profs de soutien. Lisbeth en chemisier, jupe et talons hauts ? La bonne blague ! Mais apparemment, ce style vestimentaire particulier devait plaire à Jonathan qui fut plus que poli et engageant. Lorsqu’il lui demanda si elle était bien Lisbeth, elle opina du chef. Elle entra dans l’appartement lorsque son étudiant s’écarta et elle parcourut le loft du regard. Mmm, pas mal ! Elle sentait qu’ils allaient bien travailler dans cet environnement.

« Enchantée, Jonathan. J’ai trouvé facilement ton adresse. »

La jeune hackeuse se débarrassa de son sac en bandoulière qu’elle posa sur le comptoir et enleva son blouson de cuir pour le suspendre au dossier de la chaise. Elle avisa l’ordinateur déjà allumé de Jonathan et elle hocha légèrement la tête en signe d’approbation. Déjà prêt au travail, c’est bien, car ils n’allaient pas chômer !

« Du café, ça m’ira très bien. »

S’emparant de son sac en bandoulière, elle en sortit son ordinateur portable qu’elle déposa près de celui de son élève. Elle l’alluma et, en attendant Jonathan, elle en profita de lui poser des questions.

« Dis-moi, tu as quelles bases en informatique ? Et qu’est-ce que tu dois travailler ou rattraper ? »

Lisbeth sortit également un bloc-notes et un stylo de son sac qu’elle posa ensuite au sol. Elle prit place sur la chaise et posa son regard ambré dans celui du jeune homme.

« Il n’y a pas de questions bêtes alors n’hésite pas à m’en poser. »

Elle passa une main dans ses cheveux noirs et attendit la réponse de son étudiant.

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Teach me master

La brune entre, et se met à l'aise. Elle me dit que le café lui va, et me demande de lui préciser ou est ce que j'en suis niveaux études. Avec la précision qu'aucune question n'est bête.
D'accord.
Elle semble super sympa comme fille. Je ne sais même pas comment l'expliquer, ce n'est pas question de look, même si le look entre beaucoup en jeux, vu que son look est un reflet de ce qu'elle est au fond. Ou de ce qu'elle veut paraitre.
Par exemple, moi, je suis en tee shirt noir et jean en cuir, mon accoutrement habituel, en somme. Mes Tee shirts sont simple, et sans inscriptions, avec des couleurs assez sobres... Ce n'est que pour les costumes que je pars en vrille... Mais ça c'est autre chose. Mes pantalons sont soit en cuir soit en jean ... noir de préférence. Le mec décontracté, et sympa.
Pour "Lisbeth", le sentiment de décontraction va beaucoup plus loins que ce qu'elle porte. C'est la façon qu'elle a de se mouvoir, de parler, son choix de mots : Pas de questions bêtes... J'aime beaucoup ce qu'elle dit.
Non pas que je me serais empêché de poser une questions bête, je suis le type à ne pas avoir froid aux yeux, si j'ai besoin de savoir quelque chose. Et ... Pour ce cour si, je ne crois pas que j'aurais des questions de ce genre.

Alors . Que répondre quand elle me demande mes bases?
-Eh bien, Je m'en sors plutôt bien avec un ordinateur
La base. Je peux moi même changer la pate thermique de mon PC, en le démontant moi même
-Je peux facilement me retrouver pour la mise en place d'un site web
C'est ce qu'on apprends cette année, et c'est ... 3 niveaux plus bas que ce que je sais déjà.
-J'ai des doigts magiques dans la création d'Applications
Ca c'est le programme de l'année prochaine je crois.
-Et je peux facilement te nommer toutes les dernières avancé technologique des 6 dernières années.
Vu que j'ai été dans le coma, puis amnésique, j'ai du rattrapper mon retard, alors c'est encore frais dans ma mémoire.

Ce que je lui dis, cependant, n'est que le strict minimum. Je me garde pour moi même, ce que je considère ma force.... Attendons de voir ce qu'elle a dans le ventre.

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@Jonathan T. Lynch

First day of teaching

▬ Jonathan & Lisbeth

Une fois à l’aise, Lisbeth avait posé un regard presque inquisiteur sur Jonathan. Sans le vouloir, elle détailla dans son esprit son style vestimentaire. T-shirt sobre, pantalon en cuir, elle approuvait totalement. Elle trouvait que ce look lui seyait à merveille. Bref, elle n’était pas là pour se faire une opinion de la manière s’habiller de son élève. D’ailleurs, s’il lui avait ouvert la porte en pyjama de superhéros, elle aurait trouvé ça plutôt osé et… Drôle. Oui, drôle ! L’habit ne faisait pas le moine et elle en était la preuve vivante. Qui soupçonnait que cette femme était un prodige de l’informatique et que dans son milieu, elle était comme une célébrité ? Bien entendu, elle ne tirait aucune gloire de ce statut et préférait rester effacée et discrète, même sur le DarkNet. Mais quand Wasp arrivait c’était… Waow ! Une légende vivante ! Mais ne nous égarons pas. Pour le moment, elle n’était qu’une doctorante en dernière année chargée de donner un cours d’informatique à un étudiant.

Au fil des réponses de Jonathan, Lisbeth croisa les bras contre sa poitrine, tournée vers lui. Un sourcil arqué, puis un deuxième, suivit d’un franc froncement. Son regard perçant le sondait comme si elle voulait percer son âme à jour. Le mettre mal à l’aise ? C’était peut-être son intention. Elle était persuadée qu’il lui dissimulait la vérité. Il ne lui disait pas tout. On lui avait tellement menti toute sa vie qu’elle repérait les arracheurs de dents à des kilomètres à la ronde ! Restant dans cette posture d’interminables secondes, la hackeuse finit par décroiser vivement les bras pour se pencher sur son ordinateur. Ses doigts pianotèrent rapidement sur la clavier, volant presque sur les touches noires. Son écran d’accueil s’obscurcit bientôt et devint noir. D’interminables lignes de codes s’affichaient au fur et à mesure qu’elle tapait sur son clavier. Une fois satisfaite, elle se leva de sa chaise.

« Très bien. Assieds-toi et résous-moi ça. »

Exercice innocent ? Peut-être ou… Peut-être pas. Cet exercice dépassait tous les niveaux universitaires en la matière. Il était à la hauteur de ce qu’elle accomplissait tous les jours les yeux fermés. Quelque chose lui disait que Jonathan était bien plus avancé que ce qu’il ne voulait lui faire croire. Voyons voir comment il se débrouillait. D’un geste assuré, Lisbeth croisa une nouvelle fois les bras et attendit.

« Vu ton niveau, tu devrais réussir à résoudre ça en dix minutes. »

Et encore, elle était gentille. Elle attendait bien mieux de son élève.

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Teach me master

Mon sourire innocent ne l’était pas tant que ça.
Je sais qu’elle veut savoir ou j’en suis niveaux études. Alors je lui réponds seulement niveau études : Un Hacker ne dévoile jamais ce qu’il sait faire
Attendez d'où est ce que ça vient cette phrase? J’ai l’impression de … la lire. Une sorte de devise, l’image d’un d’un écran qui se dessine devant mes yeux. Un écran que je ne reconnais pas.
Putain _!
Un souvenir de mon passé ressurgit …
Garde ton calme Jona.

Je ne montre rien, essayant de tout de même de me raccrocher à cette image, tout en gardant mes yeux sur la jeune femme qui … me propose un défi.
D’accord.
J’arrive à tout lire et à tout comprendre ce qui est extrêmement bizarre. Trés bizarre. Parce que je n’ai aucune idée de comment. Mes quelques rudiment de pirate, se sont certes développé au cour de cette année, vu que j’ai fait quelques manipulations pas très légales, pour des recherches sur le passé de mon homme. Et en les faisant, je me suis aussi demandé comment j’arrivais à en savoir autant.
Mais la ! Wow! J’en ai le vertige tellement les informations fusent dans mon esprit.
D’accord!
Est ce que je lui montre que je sais gérer le teste qu’elle m’a donnée?
Où est ce que je continuer a jouer celui qui à besoin de son aide?
Pas la peine que je m’attarde plus sur la question, vu que mes doigts ont déja commencé à tapper sur les touches du clavier.
10 minutes mon oeil. Vu le niveau qu’elle croit que j’ai … je pourrais certainement même pas lire son énoncé.
7 minutes plus tard. J’ai terminé.
Mon sourire traduit exactement ce que je penses : je suis le meilleur.
-T’as envie de papoter pendant le temps qui me reste? Attends, je commence. J’ai une question : Pourquoi tu m’as donné cet exercice?” demandais je, intrigué.

Ce que je lui dis, cependant, n'est que le strict minimum. Je me garde pour moi même, ce que je considère ma force.... Attendons de voir ce qu'elle a dans le ventre.

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▬ Jonathan & Lisbeth

Lisbeth avait cédé sa place à Jonathan pour qu’il résolve un exercice d’une difficulté dépassant tous les niveaux universitaires. D’un côté, elle se mettait un peu en danger en lui dévoilant ce qu’elle arrivait à lui imposer comme tâche surtout si c’était un connaisseur (et de ça, elle en était presque certaine). Mais d’un autre, elle voulait voir ce qu’il avait dans le ventre. Tel un prédateur évoluant autour de sa proie, la jeune hackeuse arpentait la cuisine tout en jetant des regards à son téléphone pour s’assurer que les dix minutes n’étaient pas dépassées. Elle jetait des coups d’œil aux doigts de son élève, doigts fins qui pianotaient sur ce clavier, volaient presque. Comme les siens quand elle était concentrée et qu’elle faisait des choses pas très légales. Un léger sourire s’était dessiné sur ses lèvres, à l’abri du regard de Jonathan. Un peu plus tôt, elle avait bien discerné son malaise mais l’avait ignoré. Elle voulait le voir à l’œuvre, c’était tout ce qui comptait pour elle. Alors qu’il arrivait à la fin de cet exercice périlleux, Lisbeth s’était penchée par-dessus son épaule pour décrypter les dernières lignes de codes qu’il terminait d’écrire. Sept minutes chrono. Mm… Pas mal. Satisfaite, la jeune femme aux allures gothiques se redressa et plongea son regard dans celui de son élève modèle.

« Papotons donc. »

Elle tira une autre chaise pour y prendre place et désigna l’écran de sa main.

« Et toi, pourquoi tu l’as résolu ? »

Il aurait pu prétendre être niais en la matière et ne pas réussir à faire l’exercice. Non, Jonathan avait préféré laisser ses incroyables compétences prendre le dessus exactement comme elle l’aurait fait. Quand un ordinateur vous parle, impossible de ne pas se laisser envoûter par sa voix de sirène.

« Je ne sais pas si tu te rends compte mais tu as trouvé la solution à un problème qui dépasse tous les niveaux universitaires. En moins de dix minutes. Et tu t’es prêté à l’exercice sans broncher. Après ça, ne me dis pas que tu t’en sors « plutôt bien avec un ordinateur ». »

Était-ce à cause de son amnésie qu’il ne se rappelait pas avoir été hackeur ? Se laissait-il simplement guider par ce qui lui était instinctif ? Avait-il fait cet exercice sans vraiment savoir comment il connaissait toutes ces choses ? Mais quelque chose lui disait qu’il cachait encore bien son jeu et qu’il ne voulait pas tout lui dévoiler. Précaution intéressante, le seul bémol étant qu’il avait décidé de lui en mettre plein la vue au lieu de jouer à l’ignorant.

« Je t’ai donné cet exercice car j’avais le pressentiment que tu ne me disais pas tout. Et j’ai eu raison : tu es un hackeur, Jonathan. »

Et j’ai reconnu ta signature. Toutefois, elle s’abstint de révéler ce dernier détail, préférant analyser sa réaction à la loupe avant. Mais cela signifiait qu’elle dévoilait, à demi-mots, qu’elle l’était également.

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Voila.
J'ai terminé ce qu'elle m'a demandé. Ce qu'elle veut que je fasse. Un exercice de 10 minutes apparement, que je termine en 7, sans même me rendre compte de mes doigts qui pianotent sur le clavier.
Je vois à peine ce que je fais, mon cerveau comprends seule et agit encore plus automatiquement que la respiration qui gonfle ma cage thoracique avant de sortir entre mes lèvres.
Je suis calme. Je ne me connais vraiment ce calme que quand je suis avec Benji, et les quelques fois ou je m'étais prêté à du travail de piratage, je n'ai pas fait attention à mes gestes ... et je ne l'ai jamais fait pour une "compétition", comme avec la fille maintenant. Femme? ...

Dés que je termines et que je lui montre, elle s'installe sur une chaise, et rebondit sur ma question par une autre.
Hum... C'est pas du jeu, j'ai demandé en premier
Dis je avec une moue.
De toute façon je ne saurais pas lui répondre, encore moins lui expliquer pourquoi et COMMENT j'ai réussit cet exploit. J'avais juste ressentit ce sentiment, que j'ai reconnus trés vite : celui d'un souvenir que mon esprit me ressors, d'une periode complètement noir dans ma mémoire.
Mais ça, elle ne peut pas le savoir... elle ne peut pas savoir que je suis amnésique, ni que j'ai passé quelques années dans le coma. Alors je me contente de cette réponse évasive, préférant la laisser parler, jusqu'a ce qu'elle en arrive à la conclusion de " Et j’ai eu raison : tu es un hacker, Jonathan."
Elle joue les Hagrid? La réplique de "Harry you're a wizard" me vient en tête, avant que je me reprenne, et que je regarde la brune qui me fait face, comme si elle venait de sortir un lapin de sa poche de veste.

Qu'est ce qu'elle veut dire par tu es Hacker? Est ce une accusation? Veut elle dire qu'elle m'a démasqué? Et comme un con j'ai répondu à toutes ses questions ?
Remarque, je n'aurais pas pu faire autrement. Je ne bloquerais jamais un souvenir qui remonte dans ma mémoire...
La je pars dans un fou rire .
"Un quoi?" demandais je "non je suis pas un hacker, et OUI je m'en sors juste très bien avec un ordinateur"
Répondis je.

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@Jonathan T. Lynch

First day of teaching

▬ Jonathan & Lisbeth

Toujours aussi réticent à parler, ce petit malin. Lisbeth était loin de se douter qu’il avait fait un long coma dont il était ressorti amnésique. Tout ce qu’elle voyait, c’était ses compétences hors du commun et le fait qu’il essayait tant bien que mal d’avoir l’air étonné et surpris. Mais quelque chose clochait et son instinct ne la trompait jamais. Peut-être avait-elle attaqué le problème sous un mauvaise angle. Peut-être s’était-elle montrée un peu trop direct car elle remarqua que Jonathan était sur la défensive, niant de tout son être ne pas être un hackeur. D’accord, elle y était allée un peu fort en lui annonçant cette nouvelle étonnante à la manière d’un film pourri. Se détendant légèrement et prenant un air un peu moins sévère, elle se laissa aller en arrière et fixa les interminables lignes de codes affichées à l’écran.

« Ecoute, je ne suis pas ici pour juger, bien au contraire. »

La jeune hackeuse se redressa et pointa quelques lignes particulières du code.

« Tu vois ces lignes ? Nous appelons ça une signature. Et je l’ai déjà vue à maintes reprises jusqu’à il y a quelques années. Pour tout te dire, je ne pensais plus la revoir… Jusqu’à aujourd’hui. »

Elle dévoilait à demi-mot être une hackeuse et, étrangement, elle ne craignait pas que son élève puisse la trahir. Avisant enfin sa tasse de café, elle s’en empara et but le breuvage froid. Une petite grimace anima son visage : elle aurait vraiment dû le boire plus tôt. Reposant sa tasse, elle tourna son regard ambré sur son interlocuteur.

« Je crois que question informatique, je n’ai pas grand-chose à t’apprendre. A moins que tu veuilles repousser tes limites. »

Elle était prête à lui offrir ses compétences poussées en matière de piratage sans nécessairement dire de quoi il en retournait. De toute façon, s’il était bien ce qu’elle soupçonnait qu’il soit, elle allait être bluffée par ses compétences. Et c’était tout ce qu’elle espérait ! Finalement, un léger sourire apparut sur son visage d’ordinaire si froid et presque inexpressif.

« Mais je ne te force à rien. »

CODES ET AVATARS BY MAY

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