murder gang ✻ this is a nightmare

this is a nightmare — Faire monter la chaleur pendant le concours de tee-shirt mouillé ? Fait. Et c’était pas du tout mon truc en règle générale, je n’étais pas du genre à vouloir montrer mes seins à tout le monde comme si ce n’était pas embarrassant mais là, tout était bon pour faire monter Alexander en pression. Pour le mettre hors de lui. De toute manière, il le méritait et très clairement, tous les coups étaient permis pour la peine. Mais c’était la fin du show et plutôt que me trimballer comme ça pendant des heures, je préférais retourner en coulisse histoire d’enfiler des trucs secs et continuer ma soirée par la suite. Poussant les portes d’une loge, je récupérais mon sac à main enfilant une robe à une vitesse éclair quand un inconnu débarquait. Le genre.. Grand et surtout très bourrée. L’haleine aromatisée au whisky qui venait envahir la pièce suffisait à le prouver. Et c’était.. Presque dégoûtant. Sans un mot, je récupérais mes affaires prête à m’en aller et il me bloquait la porte déblatérant des commentaires très peu élogieux même s’il devait probablement penser que c’était une technique de drague plutôt efficace. « Casse toi. » Shame on me, je n’avais jamais été très poli. C’était même tout l’inverse en fait. De toute façon, je ne risquais pas d’avoir de problème puisqu’il y avait du monde dans le couloir faisant probablement la queue pour les toilettes ou je ne sais quoi. « Bouge j'ai dis. » Vraiment. Sauf qu'il avait cet air sur le visage qui n'était pas vraiment rassurant pour le coup.

this is a nightmare — Le regard fixé sur les jeunes femmes aux déhanchés endiablés, tu te retenais de faire un commentaire en entendant un mec siffler à côté de toi. T'avais pu voir son regard pervers se poser sur ta meilleure amie, Noora, et t'avais de suite senti la rage monter en toi. Qu'elle se montre seins nus sous un t-shirt mouillé ne te posait pas de vrai problème. C'était une femme libre de faire ce que bon lui semblait. Mais au delà du fait que toi, tu ne ferais sûrement jamais ça, c'était le regard et les agissements des mecs qui te gênaient. T'avais l'impression d'être entourée de chiens à la langue bien pendue. Ils apercevaient un téton et les voilà qui s'agitaient comme des cleps devant un os. Tu balayais la salle du regard et aperçus Ezio, non loin de là. Il regardait le concours lui aussi, ce qui fit grossir une boule dans ton ventre. Jalousie ? Peut-être bien, mais tu l'ignoras. Ses yeux se posèrent à leur tour sur toi et tu lui offris un sourire presque amusée. Puis, le show se termina et t'entendis un mec commenter une des poitrines des participantes. Peu importe de qui il s'agissait, t'appréciais pas ses propos. Tu commenças ta marche et vins le bousculer grossièrement pour lui faire tomber sa pinte de la main. Son grognement te parvint et pourtant, tu l'ignoras et continuas ton chemin comme si de rien était. Te dirigeant vers la loge, tu comptais bien rejoindre Noora. Quand t'ouvris les portes, une voix féminine te frappa de plein fouet. Une des participantes au concours (Azraël) se tenait aux côtés d'un mec élancé et qui avait l'air de ne plus savoir aligner deux mots. Tu remarquas bien vite qu'il la bloquait et fermas la porte pour lui venir en aide. « Y a quelque chose que tu comprends pas dans casse toi ? » demandas-tu, mauvaise. Il te poussa légèrement, comme si t'étais de trop. T'arquas un sourcil et le fis reculer, à ton tour, délicatement « Sois gentil et va au bar te chercher un nouveau biberon. » dis-tu, froide.

Que Dieu bénisse l'enflure qui a inventé le concours de t-shirt mouillé. Les yeux rivés vers la scène, Ezio n'était présent que physiquement. Autant lorsqu'il était sobre, absolument rien de censé ne traversait son esprit, il restait incapable d'émettre le moindre jugement et se fichait de tout. Autant lorsqu'il avait bu, ou même fumé, il se mettait à se poser des questions sur le coup existentielles mais relativement futiles dans le fond. Profiter d'un show sexy semblait être une option ce soir. De nature assez macho, il devrait se délecter d'un tel spectacle et pourtant, son regard vacillait entre ces filles et cette fille. La pinte à la main, il tenait là sa sixième. Et alors que les esprits commençaient à s'échauffer autour de quelques tétons trop visibles, il restait impassible et arborait son calme légendaire. Lorsque ses yeux croisèrent ceux d'Anja, il afficha un mince sourire amusé sur son visage. Bon ok. Ce petit jeu avait assez duré. Le Mather reporta son attention sur la scène lorsque des sifflements stridents se firent entendre. Machinalement, il suivit le mouvement et plaça ses doigts contre sa langue pour laisser échapper un sifflement aigu. Son comportement devait certainement agacer la suédoise et c'était son but. Regardant furtivement sur sa droite, il constata rapidement qu'Anja avait disparu. Instinctivement, ses sourcils se froncèrent et il se mit à regarder tout autour de lui, dans l'espoir de la trouver. Elle le provoquait, il en était persuadé. Convaincu par sa connerie, une lueur de malice apparu dans ses yeux et il partit à la recherche de sa belle. Se faufilant entre les étudiants, il n'hésita à les bousculer pour se frayer un chemin. Ezio parvint tant bien que mal à s'excentrer de la foule et emprunta le premier couloir venu. Il croisa un mec qui le regarda. Sans chercher à comprendre plus loin, le beau brun posa sa main sur son épaule et se rapprocha de lui. « Elle est où Anja ? » le questionna-t-il comme si le mec la connaissait forcément. Ce dernier le regarda avec des yeux de biche avant d'hausser les épaules. « Qu'il est con celui-là. Anja, elle est où ? » répéta-t-il un peu plus fort, comme s'il n'avait pas bien entendu. Non. Visiblement, il ne comprenait pas où Ezio voulait en venir. « Une blonde ! » argumenta-t-il comme si tout d'un coup, son explication devenait plus clair. Se rendant compte que la conversation n'allait mener nulle part, le beau brun enleva sa main de son épaule et lui tapota la joue. « Ma parole tu sers à rien toi. » grogna-t-il, pas content avant de continuer son chemin et d'ouvrir la première porte qui se présenta à lui. Visiblement, un placard. Il referma la porte avant de tituber vers la prochaine. Advienne que pourra de ce qu'il trouvera derrière celle-ci.

this is a nightmare — Je ne savais vraiment, mais alors vraiment pas ce que je fichais ici. Dans un bar, avec des filles sexy se déhanchant sur du Britney Spears ou autre perles musicales à se tremper le tee shirt pour des mecs en manque de cul ?  Précisément. En fait, si on y repensait, j'avais rien à faire dans ce pub. De un j'étais pas Mather, Lowell for the Win, de deux, j'étais pas spécialement attirée par les filles, de trois, j'avais aucunement le matos pour prétendre à ce genre de concours. Baissant les yeux sur mon absence de poitrine, je soupirais et décidais d'aller me chercher quelque chose à boire. Oui, parce qu'à la base, ma présense ici ne tenait qu'à un but précis : l'alcool. A mis chemin, alors déjà en tête de course pour le comptoir aux merveilles, je fus bousculée par un de ces rustres pullulant, habitués des lieux sûrement. Ok, j'étais plate comme une planche à pain mais pas naine non plus ! En fait, la vie est dure quand on est une petite patate comme moi... J'étais prête à quitter l'endroit bondé lorsque j'aperçu alors Ezio, mon confident, mon ami, le frère de ma meilleure amie, le sexy italien, bref, une connaissance. Étonnée de le croiser dans le temple de la débauche, je décidais de le suivre. Il avait l'air bizarre, titubant... Quoi bourré ?  Pourtant de ce que j'en voyais, tout laissait à croire... Et genre ? Il avait une favorite dans ce concours et il ne me l'avait pas dit ? Triple buse, il sait très bien que je suis plus muette qu'une tombe. Effectivement, il se dirigeait vers les loges. Je le suivais en courant presque, évitant de me faire distancer. Pire qu'une maman poule. Ezio était là, posté les yeux dans le vague devant une porte ouverte qu'une jolie brune venait de passer, j'accostais mon ami, regard reprobateur et geste de la main à l'appui. « T'es pas crédible en mec bourré, tu sais ça ? » Avec option le regard glacé du "tu m'déçois beaucoup" alors que j'étais pas franchement mieux. J'allais le tirer dehors histoire de décuver, lorsque des insultes et autres éclats de voix retentirent juste en face. Le tableau formé était plutôt original. Trois jeunes femmes autour d'un mec imbibé d'alcool. Dans tout les sens du terme. Ça aurait pu s'arrêter là si l'homme trempé n'avait pas titubé à l'aveuglette et chuté  juste devant mes pieds. Horreur et damnation, il m'avait frôlé. Je réprimais un cri de pur dégoût avant se faire un saut de côté et de me cacher juste derrière la meurtrière au whisky rouquine. « C'est dégueulasse, c'est dégueulasse, c'est dégueulasse ! » On repassera pour la politesse de la litanie mais je me contrôlais. Je quittais des yeux le monstre dégoulinant pour prêter attention aux deux autres filles, dont l'une avait le tee shirt trempé. C'était clairement les loges donc...

this is a nightmare —Pourquoi fallait-il toujours que ça tombe sur moi en fait ? C’était fatiguant d’avoir toujours des problèmes même quand j’en cherchais pas et clairement, j’aurais préféré qu’on m’épargne pour une fois. Et j’avais aucune idée de comment me sortir de ça en fait. Parce que le gars, en plus d’être complètement bourré avait cet air menaçant qui ne laissait rien présager de bon. Et y avait cette blonde qui débarquait soudainement volant tel un chevalier servant. Ouais, peut-être que comme ça j’aurais peut-être une chance de pouvoir sortir sans le moindre problème. Ou pas parce que le gars en question poussait légèrement la blonde visiblement pas enclin à écouter quoi que ce soit. Et c’était au tour d’Ava d’entrer dans la pièce visiblement choquée par ce qui venait de se produire allant même jusqu’à balancer son verre à la tête du gars après une insulte de sa part. Ok, je le sentais vraiment très mal pour la peine. Puis ça s’enchaînait en fait, le gars qui titube, une blonde tatouée qui hurle en faisant des manières ce qui aurait pu me faire mourir de rire en d’autre circonstance et une brune qui faisait à son tour une apparition cherchant à calmer le tout en s’adressant au gars. Gars qui n’en avait encore une fois rien à foutre puisqu’il continuait à avancer vers Ava et moi levant même le poing. Instinct de protection oblige, je me plaçais devant ma petite sœur recevant le coup en plein visage.

this is a nightmare — Tout s'était enchaîné vite, trop vite. T'avais vu arriver une brune (Ava) à vos côtés. T'avais vu le verre qu'elle avait lancé sur lui et la chute du bonhomme sur une autre blonde (Teresa). Son petit cri de stupeur avait attiré ton attention vers la porte d'entrée et tu avais remarqué la présence d'Ezio, le regard vitreux. Il était bourré. Tu le savais car c'était bien la première fois que tu le voyais dans un tel état. Une brune (Léo) fit son entrée en disant au mec de rentrer chez lui et tu ne pouvais être plus d'accord avec elle. Toujours debout près de la participante au concours (Azraël) et la brunette (Ava), tu vis l'homme se diriger d'un pas décidé vers elles, poing levé. Et avant même que tu ne puisses réagir, ses phalanges avaient rencontrées le visage de la jeune femme qui s'était interposée entre lui et celle qui lui avait balancé son verre à la gueule. Elle tituba sous l'effet du coup et tu la rattrapas avant qu'elle ne tombe à terre. Paniquée et énervée, tu dégageais ses cheveux de son visage pour voir si le coup de poing lui avait laissé une marque. Elle avait une lèvre qui saignait mais rien de vraiment alarmant. « Ça va ?! » demandas-tu plus pour t'assurer qu'elle n'était pas trop sonnée que comme réelle question. T'occupant de la jeune femme (Azraël), tu laissais les autres calmer l'armoire à glace.

Ezio posa sa main sur la poignée de cette foutue porte avant de l'enlever rapidement, en entendant une voix féminine s'adresser à lui. Il se retourna vers la petite tête brune (Ava) qui vint lui parler. Il haussa les sourcils à une vitesse affreusement lente. « Ouais ça va, je cherche une fi... » dit-il avant de se rendre compte que la fille n'était plus là, qu'elle avait ouvert la porte et était entrée dans la pièce. « Bah vas-y, j'vais m'débrouiller tout seul hein ! » gueula-t-il, dans le vide. Non mais les femmes j'vous jure. Le Mather se racla la gorge avant d'entendre des bruits provenant de la fameuse pièce. Intrigué par ces voix émanant de là, il passa la tête et eut un peu de mal à décoder ce qu'il avait sous les yeux. « Il s'passe quoi ici ? » dit-il faiblement. Ezio avait parlé tellement bas qu'il ignorait s'il avait vraiment prononcé ces mots ou s'il les avait tout simplement pensés. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il reconnu Anja un peu plus loin. Elle était avec deux autres filles dont une qui semblait avoir mal. Puis ce gars. Mais il s'en foutait, il ne voyait qu'Anja. Qu'elle était belle. Attendrit et aveuglé par l'alcool, il ne voyait et n'entendait rien d'autre qu'elle. Obnubilé par celle qui occupait toutes ses pensées, il s'appuya contre l'encadrement de la porte, à la regarder, bêtement. Tout était normal, il ne ressentait pas l'atmosphère plus que pesante autour de lui. Ezio a toujours été la force tranquille. Imperturbable dans son genre. Son sourire vint même s'accentuer lorsqu'elle bougea d'un pas ou deux. Elle avait ce regard enragé qu'il appréciait. Attendez. Pourquoi était-elle enragée ? Il fronça les sourcils en captant que ce n'était pas lui qui la mettait dans cet état-là. Il se décolla miraculeusement de l'encadrement de la porte, la ferma derrière lui et s'approcha d'eux. Il allait dire quelque chose quand il se stoppa net. Sa bouche s'entrouvrit par pur réflexe. La fille de tout à l'heure (Ava) venait de frapper un homme au niveau du cou. Ce dernier tomba lourdement sur le sol. « Mais ! » bredouilla-t-il. Ouais, Ezio voyait un mec à terre et tout ce qu'il était capable de dire, c'était mais. Sans chercher à comprendre plus loin, il s'approcha du mec. « Rappelle-moi de ne jamais te mettre en colère toi. » lança-t-il à la brunette avant de se stopper juste devant le mec. Il baissa les yeux et tapota le corps sans vie du mec du bout de son pied. Elle l'avait salement mit ko. « Tu n'y as pas été de main morte. » dit-il en rigolant. Ezio ne croyait pas si bien dire. Sentant bien que la situation n'était pas normale, qu'un truc clochait, il vint s'accroupir et se pencha pour voir sa tête. « C'est quoi ce délire ! » lança-t-il avant de se tourner vers les filles. « Normalement c'est pas comme ça une fille. C'est doux calme et gentil, regarde moi ce qu'elle a fait celle-là, elle l'a mit ko. Elle est passée où la délicatesse là-dedans ? » dit-il sur un ton presque alarmant. Mais ta gueule Ezio. Par acquis de conscience, il posa deux doigts au niveau de son cou et plissa les yeux pour essayer de se concentrer mais l'alcool le rendait maladroit et vaseux. Le beau brun resta silencieux quelques secondes avant décaler ses doigts légèrement vers la droite. Toujours rien. Il essaya plusieurs endroit sur sa nuque avant de toussoter. « J'crois que j'ai trop bu pour faire ça, j'sens rien. » dit-il, suspicieux, tout en continuant d'essayer de capter le moindre battement.