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Never let me go
ft DACHA ♥
C'est quand l'autre s'en va, quand il reprend ses billes reprend ses cartes, arrête la partie qu'on se rend à quel point il nous manque. C'est ce qu'il s'est passé pour Basini. Il était bien avec elle, mais toujours avec ce bloquage de sentiments, il restait près assez pour qu'elle reste mais éloigné pour lui ne pas tomber dans le panneau, pourtant, il y est tombé, les deux pieds dedans, sans le prévoir, sans le vouloir, sans s'en rendre compte. Et il y a eu ce sms qui brise tout, les illusions, les rêves, les projets qu'on se fait dans sa tête sans le dire à l'autre, tout ça s'envole, comme un coup de vent comme un souffle. Sacha avait tout repris et était partie, claquant la porte et le laissant là, seul, dans un train sans destination. Et il a tenté de l'oublier, il a tenté de tourner la page, des jeunes femmes il en a vu, il en a fréquenter, mais aucune n'est elle, aucune ne le fait rire aux éclats dans son pyjama ridicule, aucune n'arrive à lui enlever ce mal en lui qui est trop présent. Elle est son anti douleur, sa dose de morphine, il est devenu accro. Ironie du sort pour un mafieu qui est aussi dealeur. Il n'a jamais été addict aux drogues mais à elle ... si. A force de rêver d'elle, à force de solitude, je crois qu'il a finit par s'y faire, se faire à cette idée qu'elle est avec un autre, mais en même temps il y a cette force en lui qui lui dit de la veiller. De la surveiller. Alors il la suit, parfois, juste pour être sûr et ce parfois deviens plus souvent et elle entre de nouveau dans sa vie alors qu'il s'était juré qu'elle n'y reviendrai plus. Et les messages reprennent et putain, il devrait arrêter, mais ça fait tellement de bien sur le coup de lui parler, de l'avoir près de lui, égoïstement, dans ses bras à ses côtés. Rester sans la posséder fait mal, mais pas autant qu'être séparé. Elle est avec un autre mais il joue avec le feu. Elle est sa tentation, sa faiblesse. Lui qui se dit sans faille et sans sentiment là, en ressent pour elle. Incapable de le dire à haute voix, pourtant, tout bascule quand il lui écrit une lettre, anonyme bien entendu, avec seulement quelques mots, pas grand chose en faite, juste une foutue phrase Tu me manques. Il ne veut pas clamer que c'est lui, mais il sait qu'elle sait. Du moins, il espère. Et les jours passent et c'est un texto qui lui indique qu'elle sait, elle sait qu'il l'a fait. Elle lui avoue qu'il lui manque et comme ci de rien était, il avoue qu'elle aussi. Il se jure de ne plus craquer, par cas de conscience, pourtant, l'histoire ne se finit par là. De toute façon, cette histoire ne sera pas terminé tant qu'il n'y aura pas de paillette, de joie et de bonheur pour eux car ils sont fait pour se correspondre. Il est la nuit, le pire, elle est la lumière, elle est la vie. Il est le yang de son ying. Et elle le prouve de par sa lettre, une lettre assez longue et explicite.
- lettre de Sacha pour Dante:
Salut... J'ai tellement hésité à t'envoyer cette lettre et ce pour une multitude de raisons. Je l'ai commencée puis jeté et recommencée encore pour la rejeter ensuite et ça sûrement une bonne dizaines de fois en fait. En ce moment je me sens perdue, déchirée en deux entre deux mondes. Une vie sûre, paisible, calme où tout semble déjà tracé et garanti, ce qui ressemblerait au rêve cliché type de la majorité des américaines. Et de l'autre il y a le mystère, le danger, l’excitation et l'imprévu. Un futur promettant une montagne de surprises et d'aventures mais accompagné d'une attirance et d'une passion indescriptible. J'ai pesé les pour et les contres, me suis posé toutes les questions possibles et malgré que la sagesse voudrait que je suive la première destination, au fond de moi je ne peux m'empêcher d'envier la seconde. Je suis peut-être folle, indécise? Ou j'aime ce que je ne peux peut-être pas avoir qui sait... Mon instinct me dit de foncer vers l'inconnu, encore et toujours. Ma meilleure amie m'a dit un soir "choisi celui qui te fait le plus vibrer..." et c'est toi. Sans avoir besoin de réfléchir c'est toujours ton nom qui me vient. La réponse dans ma tête et toujours la même et sans jamais l'ombre d'un doute. Mon cœur bat si fort quand tu es près de moi. Et même si je n'arrive pas à te le dire de vive voix, ce soir je prends la peine de te l'écrire car il faut que je te le dise. Quand je t'ai blessé... Sache que je me suis blessée tout autant que toi. Ça m'a fait mal, m'a déchiré le cœur d'en arriver là mais il faut que tu sache que j'avais peur Dante. Peur de toi, de ce que je ressens pour toi. Comme je te l'ai dis plus haut, ce que tu me fais est hors du commun et j'ai peur d'en souffrir un jour. J'ai eu peur que tu me laisse, que tu te lasse, que tu m'abandonne. Tes absences de plus en plus fréquentes, tes mystères, ton manque de communication, tout cela à fait que j'ai eu peur de finir sur le côté. Alors j'ai décidé de partir la première. Égoïstement, j'ai choisi la facilité. J'avais besoin de me rassurer mais à quel prix..? Je ne dirais pas que je ne suis pas heureuse avec lui, je l'aime malgré tout mais... Ce n'est rien à côté de ce que tu me fais toi. C'est mal je le sais, mais même avec lui, tout fini par me faire penser à toi. La nuit je rêve parfois de toi, je m'attarde sur mon téléphone, sur ce nous d'avant. Je me souviens même que tu étais mon fantasme absolu avant qu'on ne se fréquente puis tu m'as porté de l'attention et là tout à changé, mon rêve et devenu réalité. Tu me fais vibrer Dante, vibrer comme jamais. Je me sens libre et épanouie avec toi, puissante et féline, sauvage et indomptée. Tu m'apporte ce réconfort et cette sécurité dont j'ai besoin. Tu sais me mater comme jamais personne n'a réussi à le faire et quand tu me dis non j'arrête tout et ça tu es le seul à pouvoir me l'imposer. Je ne sais pas pourquoi ni comment tu fais, mais tu le fais et j'adore ça. J'ai l'impression qu'on se complète comme le soleil et la lune. Je suis ta journée et toi ma nuit. C'est peut-être plus fort que ça encore mais je n'ai pas encore trouvé de mot pour le dire. Je me sens vivre à tes côtés... Mon cœur bat fort avec toi et j'aime la chaleur que ça me procure. Tu es ma drogue, ma nicotine et je n'arrive pas à me passer de toi. Peut-être que tu veux que je te laisse tranquille mais je ne peux pas t'oublier, je n'y arrive pas. Je suis désolé si je te fais du mal mais c'est parce que tu es devenu mon centre de gravité, je n'arrive plus à me défaire de toi. Mais... Tant que tu ne me le diras pas clairement, que tu ne me donneras pas tes vrais sentiments je ne pourrais pas faire un pas en avant. J'ai besoin de l'entendre, de le voir et de le sentir une bonne fois pour toute. J'ai besoin que tu me repousse ou que tu me rassure. J'ai besoin de savoir Dante. Car même si je ne le dis ni ne le montre pas, je n'attends que ça... Plus que toi. Tu es mon choix, celui que je fais et pour me répondre tu sais où me trouver, comme toujours... Bisou.
Il n'en croit pas ses yeux, il la relit une dizaine de fois pour en être sûr et certains. Mais c'est bien vrai tout ça. Et par écrit, tout est toujours plus facile, alors c'est simplement et logiquement qu'il attrape papier crayon pour lui écrire, pour lui dire ce qu'il ne devrait pas, pour lui dire ce qui est interdit. Pour lui clamer ce qu'il ressent, même si c'est mal, même si c'est mauvais et qu'il le regrettera.
- lettre de Dante pour Sacha:
Sacha,
Ce que je ressens pour toi, je ne me souviens pas l'avoir ressenti avant. Pour personne. Quand je t'ai rencontré, tu étais cette fille que je n'aurai jamais. Pour moi, ce n'était pas possible. Tu étais trop solaire, trop lumineuse et moi trop sombre et trop fermé. Tu étais tout ce que je désirai, mais en mieux. Je ne voulais que toi. Rien que toi. Et à ma grande surprise, j'ai attiré ton attention. Entre nous, ça a commencé par des regards, pas des paroles et la passion est arrivé, le feu s'est allumé et s'est mis à tout dévorer. Yeux dans les yeux, je crois que nous nous sommes compris, je me suis senti en sécurité et aimé pour ce que je suis. Pour la personne que je suis. Tu as su voir derrière les silences et les absences quand tout à commencé, tu as su lire en moi comme dans un livre ouvert, tu as même, sans que je l'avoue, découvert le pire de mes secrets. Tu as compris, sans que je n'ai eu à le dire, à l'expliquer. Tu m'as compris et je me sentais juste plus sur terre quand j'ai compris que tu comprenais. Quand j'ai senti que tu m'aimais autant que je t'aimais.
Mais je te l'avoue, les sentiments me font peur, les sentiments me font douter. Sentimental, je suis loin de l'être, aimant, ce n'est pas dans ma nature non plus. Plus depuis un échec cuisant que j'ai vécu par le passé. Alors plutôt que d'affronter, j'ai préféré et nos rires et notre complicité à laissé place à mes silences et mes absences. Je voulais que ça reste entre nous que personne ne s'en mêle, mais pour ça, il fallait que je m'occupe de certaines choses personnels. Disons simplement que mes parents sont assez conservateur et que c'est avec une italienne de mon milieu qu'il voudrai me voir. Le genre de femme bimbo. Mais tu le sais, c'est pas pour moi les bimbos, loin de là. Je voulais qu'ils t'acceptent et qu'ils acceptent notre relation, car en cette période, tu étais mon bonheur, mon sourire. Chacun de mes rires t'étaient destinés. Mordu de toi, c'est ce que j'étais. Cependant, je pense qu'ils n'étaient pas vraiment prêt. Me voir heureux est un de leur souhait, mais renoncer à la tradition est un problème.
Alors mes silences se sont éternisés et je t'ai vu t’éloigner. Quand tu m'as envoyé ce message, je n'ai pas su quoi répondre, je me suis dis que c'était ce qu'il y avait de mieux pour toi, pour moi, pour nous. Ce que je ressentais pour toi me semblait destructeur, ravageur et dangereux. J'avais le sentiment que cela finirai par te détruire, alors il fallait que tu partes, que tu reprennes tes billes que tu t'en ailles. Mais te voir retourner avec Royce fût une torture, c'est à ce moment là, en t'imaginant dans ces bras, que j'ai compris à quel point je t'aime. Que j'ai compris à quel point je ne veux que toi. J'ai eu beau fréquenter d'autres femmes, aucune ne t'égale. Elles ont toutes des qualités mais leur plus gros défauts est de ne pas être toi. Alors je t'en ai voulu parce que t'en vouloir c'était plus facile que de t'aimer. Je t'ai blessé par mes mots et je tiens à m'en excuser, parce qu'une fleure aussi délicate que toi, on en prend soin, et un gentleman n'agit pas comme je l'ai fais. Je te pris donc d'accepter mes excuses les plus sincères. La jalousie et ma peine d'être sans toi parlait, quand mon amour pour toi restait muet.
Comme deux aimants qui s'attirent, tu es le plus, je suis le moins, comme le ying et le yang qui se complètent, tu es le ying, je suis le yang, comme la lune et le soleil, comme le jour et la nuit, comme la glace et le feu, comme le chaud et le froid, nous nous sommes retrouvés. Tout mon être me criait de fuir, d'être raisonnable mais tout me ramenait à toi. Tout me ramène à toi. Tout me ramène toujours à toi enfaite. A chaque fois qu'il y a un truc drôle, j'ai cette manie de te chercher dans la pièce, pour voir si tu ris aussi. Quand j'ai l'impression que les ennuie se préparent, je ne peux m'empêcher de veiller sur toi. Tu m'as d'ailleurs pris en flagrant délit plusieurs fois il me semble. Et quand tu es prêt de moi, mon coeur bat à la chamade. J'ai ce besoin de te protéger quand je sens que les choses ne vont pas.
Plus je te fuis, plus je pense à toi. Plus tu es loin, plus tu me manques, ces sentiments que j'ai pour toi me sont interdit en vue de ta situation et le plus raisonnable serait de te fuir encore et toujours. Mais je n'ai plus envie de fuir. Je n'ai plus envie de me cacher. Je n'ai plus envie de me taire. Je n'ai plus envie d'avoir peur. La vie est trop courte pour avoir des regrets.
Certes, je n'offre pas énormément de stabilité, et je ne peux pas te promettre que des silences il n'y en aura plus. Je ne peux pas non plus te dire que tout sera tout rose tout le temps, la vie ce n'est pas ça, la vie est plus souvent cruelle que clémente.. Je me rends bien compte que tu es mon paradis mais je suis probablement ton enfer ... Car c'est vers le bas que je risque de t'entrainer, pourtant, je n'ai qu'une envie : être avec toi. Toi et moi ça ne fait pas aussi longtemps que toi et lui. Mais toi et moi, ce fût le coup de foudre. Le coup d'amour. Ce fût un truc si grand et si terrifiant à la fois qu'on a eu tous les deux envies de fuir. Ce truc est si terrifiant qu'on est incapable de se le dire. A vrai dire, tu m'intimides. Je sais que c'est stupide, mais c'est le cas. Je ne suis pas un grand bavard ou un grand sentimental, pourtant, pour toi, je pourrai voler toutes les roses des jardins pour te les offrir, je pourrai t'offrir une étoile ou une robe, ou un sourire, si tu le demandai.
Je n'ai absolument aucune idée de là où les choses nous mènerons. Je n'en sais rien, et toi non plus. L'avenir est un flou total. Et cette aventure ensemble serait comme plongé du haut de falaise. Pourtant, si tu es prête, je n'attends que ça. Je n'attends que toi. Enfaite, je crois que je t'attends depuis toujours. Une relation comme la nôtre, on en vit qu'une dans une vie.
Dans ta lettre, tu me dis vouloir des actes, des mots. Je t'écris donc ces mots en toutes sincérités ici et les actes, tu les as vu par le passé, tu les verras aussi demain, car ils ne sont pas prêt de s'arrêter.
Je n'ai qu'une demande : reviens enchanter mon monde car quand tu es dans le coin, il est toujours plus scintillant.
Con tutto il mio amore
Une lettre sans équivoque, mais pourtant, sa peur prend le dessus et le silence revient, comme un courant d'air, une vieille habitude, incapable de lui faire face, c'est par sms qu'ils parlent, comme ci tout allait bien, comme ci ils ne s'étaient pas dit ces choses là.
Mais un temps vient où il faut grandir, un temps arrive et il faut avancer. Le SB commence et il prend soin de rester loin d'elle, très loin d'elle. Il passe ses vacances dans son coin, loin de son chemin, et il s'en veut, c'est lâche et égoiste mais après tout, elle est toujours en couple, toujours avec Royce, c'est ce qu'il faut faire non ? Mais de retour à Boston, il se sent de nouveau seul, seul sans elle, dans un appartement trop vide, qu'elle hante encore par la pensée. Et il y a lettre de Kyla qu'il lit à son retour, où elle le pousse à faire ce qu'il veut et non ce qu'il devrait. Ce fût un déclic, un électrochoc. Alors il va devant chez elle, il se gare, il attend, il stresse, il panique. Il n'est pas fait pour ça. Il n'est pas fait pour l'amour. Il n'est pas fait pour les sentiments. Alors quand elle sort rejoindre des amis, il la laisse partir, il la regarde de lui. Une lutte mentale s'en suit. Doit-il y aller ? Ou la laisser ? Rompre le code ? Ou continuer ? Trop de question, trop de flou artistique. La voila avec ses potes, elle traverse le parc et il est au loin. Il fait nuit, il est tard, elle va probablement en soirée. Il la fixe. Son coeur lui dit de foncer, sa tête de faire le deuil. Mais finalement, ses pieds avancent seul, vers elle, à sa hauteur, il la rattrape sans trop de mal Hey Sacha ! Salut ! agissant comme ci il s'agissait d'une coïncidence alors que ça n'en est pas une, il ne sait pas trop quoi dire d'autres. Il avance vers elle pour lui faire la bise, sans réellement prêter attention aux autres, car quand elle est dans le coin, elle a toute son attention. Osera t-il ? Je pense qu'il n'a pas encore décider, mais pourtant, il devrait se laisser tenter. Le démon de la passion le lui conseil. Il est démuni, pris de court et c'est dans ses yeux qu'il se perd, lui adressant un regard qui veut tout dire On peut parler? C'est ce que son regard dit que sa bouche ne peut prononcer.
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