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Matt… Je le connaissais depuis longtemps, si son statut princier et de numéro 2, là où moi j’étais princesse et number 3, cela nous faisait là quelques points communs, on avait aussi, sous plein d’autres aspects, une multitude de différences. Petit 1, c’était le coureur de jupons par excellente, et moi… J’étais encore vierge à 20 ans, on en parle de ma sainte nitoucherie ou c’était assez clair comme ça ? Et puis, il avait ce petit côté provoc’ là où moi j’excellais à me faire passer pour une sainte. Alors forcément, il me charriait et en retour moi je le sermonnais, et ainsi de suite, une relation piquante sans fin, des débats à n’en plus finir, et dans le fond, tout ce que je ressentais pour le blondinet, c’était un attachement profond, sincère et inégalable. C’était MON meilleur ami, et aucune des garces qui se succédaient dans son lit ne le méritait. Donc c’était lui rendre service que de lui ouvrir les yeux là dessus… La fin des vacances était arrivée, tous les étudiants étaient de retour à Boston et je me pointais devant chez lui avec un petit air contrarié : deux semaines en Jamaïque et on ne s’était pas vus. Ca avait de quoi me mettre en rogne. Je sonnais chez lui donc, avec un certain agacement en entonnant : « Grimaldi, je te préviens elle peut être blonde, rousse ou brune, s’appeler Daisy, Miranda ou Marie-Antoinette, ça ne changera rien au fait que je la déteste déjà de me voler ainsi mon meilleur ami ! » Et je toquai de plus belle contre le bois de la porte. Qu’il m’ouvre à la fin, on ne faisait pas attendre Cassandra Von Liechtenstein ainsi voyons, surtout pour un plan cul sans intérêt… Parce que, forcément, c’était dans les bras d’une nouvelle pimpêche que j’imaginais qu’il avait passé ces vacances.
@Matt P. Grimaldi(Invité)