Matthaël ► C'est aujourd'hui que demain se construit

Le spring Break, initialement prévu que j'y aille, j'ai dû me désister à la dernière minute à cause d'un soucis avec l'entreprise qui me prend en stage depuis déjà plusieurs années. Je pense, en réalité qu'à la fin de mes années ici à harvard, soit en juin 2018 sauf si j'arrête avant, chose que je n'ai pas idée de faire pour le moment, je serais engagé là... Enfin, c'est ce que je crois, surtout que j'ai des bon rapport avec les autres et qu'à force d'y passer assez souvent, ils me connaissent, sauf que là, j'ai un soucis... Du moins, c'est ce qu'il m'avait dit au départ, sauf qu'ils tenait plus à me proposer un petit cdd de deux semaines pendant les vacances pour remplacer mon maître de stage qu'autre chose... Du coup, j'ai accepté, vu que j'ai plus papa et maman derrière moi, puis j'allais pas refuser la proposition même si ils ont été un peu... comment dire enfoiré sur le coup en me faisant aller à NY pour la première fois en me faisant stresser pour mon stage, genre que j'aurais eu un mauvais rapport ou quoi. Bref, du coup, un peu de fric en plus ça fait du bien, même si je ne suis pas près d'en manqué tout de suite étant donné que ça fait sept ans que j'économise sur mes petits boulots et mon taff d'assistant du professeur de sociologie... Mais bon, du coup, j'ai du dire bye au spring break et à mon copain qui y allait lui. J'allais pas le priver de ses vacances parce que je bossais au final, puis on fait l'inverse de juillet et août dernier au final. Lui qui s'amuse et moi qui bosse. Bon, je bosse, mais c'est un truc que j'aime alors c'est plus kiffant qu'autre chose. Disons plutôt que c'était kiffant vu que là c'est fini et j'avoue un peu que ça m'ennuie de maintenant devoir retourner sur les banc d'Harvard pour continuer à approfondir ce que je sais déjà.

Arrivé à mon appart, j'ouvre la porte, espérant dans un sens y voir mon blond, mais non, il n'est pas là. pas encore de retour. Il revient quand d'ailleurs ? Aujourd'hui ou dans deux jours ? Je ne sais pas trop ce qu'il a prévu. On a pas trop parlé étrangement... Je soupire alors, passant ma main dans mes cheveux bien plus long qu'avant. En janvier dernier, ils étaient rasé, mais en trois mois, ils ont pas mal prit de la longueur. Soit, je dépose en premier lieu mon sac sur mon lit et commence à trier mes vêtements, jetant les affaires sales vers le bac à linge sans réellement prendre soin de bien visé, posant les autres sur mon lit avant de les ranger dans l'armoire. Me dirigeant ensuite vers la cuisine, je regarde ce qu'il y a dans le frigo. Ouais, pas grand chose, en même temps, ça fait deux semaines qu'aucun de nous n'a fait les courses ici. Je regarde d'ailleurs le paquet de fromage qu'on a oublié et le sort pour le jeter dans la poubelle sauf que mon cellulaire sonne à ce moment là. Espérant que c'est mon blond pour me dire qu'il est à l'aéroport, je pose le fromage sur le plan de travail pour aller chercher après mon téléphone qui continue de sonner. Je fini par le trouver, fronçant les sourcils en voyant le nom "maman" affiché sur l'écran et je décroche, plus pour faire taire la sonnerie que par envie de parler à ma mère... Je l'écoute alors parle, sans rien dire, parce que j'ai rien à dire, j'ai déjà tout dit et j'en ai marre de me répété, alors je dis juste des oui, si tu veux, je me bats pas, j'en ai ma claque en fait et je fini par raccroché parce qu'elle me dit toujours la même chose, sauf que ça changera rien, c'est pas à moi de changer, mais bien à mon père... Je laisse alors mon cellulaire sur mon lit, ayant complètement oublier le paquet de fromage, je vais dans la salle de bain, en envie pressante en quelque sorte. Une fois soulagé, je me lave les mains et regarde mon reflet dans le miroir. J'ai une tête à faire peur là avec les cheveux comme ça... Bien qu'en même temps, j'ai pas l'habitude de me voir avec des cheveux aussi long... Regardant mon armoire, je fouille finalement rapidement dedans pour attraper ma tondeuse et recouper un peu tout cela, ou presque, laissant plutôt une sorte de crête (bref, la coupe de l'avatar quoi =+=). Pour ça, il me faut pas mal de temps, faut dire que j'ai peur de mal faire, bien que j'ai l'hab de me raser le crâne, sauf que d'habitude, je chercher pas à épargner des cheveux, là, c'est différent, j'ai réellement envie de changer, de faire comprendre que je ne suis plus le petit chien chien de mon père. Tiens, je devrais peut-être envoyé un selfie à ma mère pour qu'elle comprenne ça. Comme ça, elle verra que je suis plus le mini lui. Arrêtant maintenant la tondeuse, je passe ma main dans mes cheveux encore plus ou moins long sur le sommet de mon crâne et je souris un peu, amusé dans un sens, avant de terminer par prendre une douche pour ne plus avoir un seul cheveux coupé sur mon corps.

hj : c'est de la merde désolé

Savonnant mes cheveux, je profite clairement de ma douche, ignorant pour l'heure le retour de mon blond, persuadé pour je ne sais quelle raison qu'il rentre dimanche et non pas aujourd'hui. Du coup, je prends mon temps, profite de l'eau chaude pour faire partir les cheveux que je viens de couper, pourtant, quand j'entends sa voix, je me retourne et coupe rapidement l'eau pour sortir de la douche. Complètement nu et trempé devant lui, je le regarde et ne peux réprimer un sourire de prendre place sur mes lèvres. Je suis content de le voir, même s'il est clair que ça aurait été mieux que je sois habillé pour ce moment... Parce que j'esquisse un mouvement pour aller vers lui, pour le prendre dans mes bras avant de prendre compte de nos tenues respectifs à tout les deux et d'attraper une serviette plutôt que lui pour m'éponger rapidement et la noué autour de ma taille. "Désolé, je pensais pas que tu rentrerais ce soir. Tu vas bien? " Je parle un peu rapidement, parce que j'essaie de me dépêcher de me sécher pour pouvoir le regarder et réellement le saluer. "Le vol c'est bien passé ? Le voyage aussi ?" Du calme. Je sais bien que je ne devrais pas parler autant, mais voilà, je me dépêché un peu trop et toutes les questions que j'ai à lui posé sorte par la même occasion. Mais une fois plus ou moins sec et les parties cachées sous la serviette, je m'approche de lui et sourit un peu. "Bonsoir." Et non, vous ne rêvez pas, je viens bel et bien de tout faire à l'envers. De prendre de ses nouvelles avant de le saluer... Je viens d'ailleurs poser mes mains sur sa taille, mes lèvres venant chercher les siennes pour un léger baiser, en espérant que ma barbe de quelque jours ne le dérange pas plus que cela, sinon, je serais un peu dans l'obligation de devoir me raser.

je le regarde soudainement un peu inquiet, passant ma main dans mes cheveux mi long, mi rasé. Je me questionne sur le choix que j'ai fait. Est-ce que ça ne me va pas ? Est-ce qu'il aime ou pas ? Peut-être qu'il trouve ça moche ? Je le regarde, cherchant mes mots pour le questionner sur ça, avant de finalement lui poser la question le plus simplement du monde. "Tu n'aimes pas ?" J'avoue, pour le coup, je suis un peu mal à l'aise, parce que j'ai pas l'habitude de ça, lui non plus probablement, mais il doit quand même savoir s'il aime ou pas ce qu'il voit là non ?

Il me réponds ensuite, à cause du flot de questions que je lui avais posé juste avant. je l'écoute alors et ris un peu à ses propos. "Si je tombes malade, tu vas jouer les infirmiers non ?" Quoi ? J'ai pas le droit de l'affublé encore d'une tenue étrange ? Comme je l'ai déjà fait par le passé, bien que je n'étais pas le seul, il me semble que Nemo avait fait de même. "mais bon, il est vrai que je n'ai pas particulièrement envie d'être malade. "Soufflais-je en me reculant un peu pour finalement terminer de m'apprêté après ma douche. J'enfile rapidement un boxer, un jogging et un t-shirt par dessus lequel j'enfile un gilet.

Je me tourne alors vers lui une fois habillé et écoute ses questions sur mon stage. "J'ai une promesse d'embauche à la fin de mes études, sachant que l'année prochain, je serais plus en immersion en entreprise qu'ici... Donc plus souvent là-bas. Du coup, ouais, ça c'est bien passé. " je lui souris alors. "Puis, c'était New York... Comment te dire que j'aime bien cette ville." Surtout à cause de notre histoire, de ce qu'on y a vécu tout les deux, c'est un peu notre ville non ? Alors si je peux y bosser, voir même y vivre avec toi dans le futur, moi, ça m'irait plus qu'autre chose.

Mon regard dans le sien, alors que j'apprécie de sentir ses doigts jouer avec quelques unes de mes mèches alors qu'il vient de me faire peur à propos de ma nouvelle coupe, improvisée en quelque sorte. Je me laisse aller à profiter de son toucher en silence, mon attention reportée sur ses yeux quand il prend la parole pour me donner son avis. Un avis, heureusement pour moi, positif. Je souris doucement. "Warrior ?" Le questionnais-je cependant surpris par ses propos. "Par contre Sexy. C'est cool, je risque d'avoir encore plus de succès alors." Je souris alors, lui tirant la langue pour lui montrer que je le charrie, j'en ai un peu rien à faire des autres, tout ce qui compte pour moi, c'est que son regard reste rivé sur moi encore et encore. Je souris et l'embrasse doucement. Puis j'avoue que le voir jaloux, bien que pas comme en Nouvelle Ecosse, j'aime plus ou moins, parce qu'au moins, ça montre qu'il tient à moi d'une autre façon encore que les mots et les gestes. "Je plaisante hein. Il n'y a que toi qui m'intéresse, je m'en fiche de ce que pense les autres." Murmurais-je contre ses lèvres pour être sûr que ça ne parte pas en dispute ou en petite prise de bec... Bien que je me doute bien qu'il savait que je n'étais aucunement sérieux. Je suis bien avec lui, alors je compte pas aller voir ailleurs. "D'autre surprise ? Comment ça ?" Je ne comprends pas trop de quoi il parle, fin, je vois pas trop ma nouvelle coupe comme une surprise en réalité donc.

Je lui propose alors d'être mon infirmier si jamais je suis malade et ça réplique me fait sourire. Cela remonte à loin. "Arrête, je suis persuadé que la petite jupette des nurses pourrait trop bien t'aller." Encore une fois, je le charrie, parce que je ne suis pas sérieux et il peut le comprendre en m'entendant rire un peu à cet instant.

Je m'approche de lui une fois habillé et glisse mes bras autour de sa taille pour l'enlacer une nouvelle fois et prendre ses lèvres pour un nouveau baiser. "Tu m'as manqué... Plus jamais on ne passera des vacances loin l'un de l'autre d'accord ?" Parce que c'était pareil à Noel, puis encore avant pendant les vacance d'été... Franchement, faut qu'on arrête de passer nos vacances loin l'un de l'autre, ce n'est plus possible... "On a eu pas mal d'aventure à New York c'est vrai." Je souris parce qu'au final, c'est là que tout à commencé. "Sans le voyage de la LH de l'année passée, je crois pas qu'on en serait là en fait." Parce que c'est là que tout est partie en vrille, que j'ai fini dans ses bras et que j'en ai encore redemander ensuite...

Je le charrie un peu, cherchant à provoquer un peu sa jalousie, enfin sa possessivité surtout. J'ai envie de le voir me dire que je suis à lui, qu'il cherche à le faire comprendre aux autres en quelque sorte, comme moi, je peux parfois le faire. Dans tout les cas, là comme on est que tout les deux, il n'y a pas réellement de démonstration possible à faire alors je le prends dans mes bras et lui assure que je le taquine un peu, mais j'avoue que ça me plairait bien si demain quand on se balade dans la rue, des filles font une remarque sur moi et qu'il affirme sa prise sur ma main par exemple ou se colle d'avantage contre mon bras alors que l'on marche, enfin, vous voyez le tableau. Puis il me questionne et je souris. "Comme ça, je suis sûr que tu ne feras que me regarder moi encore et encore." Et là, c'est moi qui lui montre ma possessivité, le fait que je suis jaloux qu'il puisse regarder d'autre personne, même pour simplement un portrait ou quoi...

Arquant un sourcil à sa question, j'attends qu'il m'explique d'avantage parce que je ne vois pas réellement de quoi il peut bien parler et je ris à sa réponse, amusé. "Je pourrais bien ouais. J'y ai pas réfléchit en fait, mais je devrais peut-être y pensé." J'incline un peu la tête et glisser ma main à mon oreille. "Tu dirais quoi si je me faisais percer l'oreille ?" Le questionnais-je alors plus pour rire qu'en étant sérieux. Je me doute bien que ça ne le dérangerais pas vu que c'est le premier a en parler, mais en même temps, ça pourrait le surprendre aussi et il pourrait peut-être me dire si cela m'irait ou non. Par contre quand il parle de moto, je souris un peu. "Tu sais que j'ai mon permis moto au moins ? Ou t'as jamais fait gaffe ?" Le questionnais-je alors ? Il est vrai que j'ai présentement pas de moto, mais si j'ai envie d'en conduire une je pourrais sans soucis en réalité, bon ok, j'aurais un peu du mal au début parce que ça fait un moment que j'en ai plus conduit, mais je sais quand même comment ça marche.

M'éloignant de lui et m’apprêtant rapidement, je reviens vite près de lui pour le prendre à nouveau dans mes bras parce qu'il m'a manqué pendant des quinze dernier jours. Par contre, j'hallucine un peu quand il me dit qu'il a conduit un quad... Je le regarde dans les yeux, fronçant les sourcils. "Et quand moi, je te propose de conduire, tu me dis non... Qui t'as convaincu ?" Le questionnais-je alors assez curieux de savoir comment et pourquoi il avait fait du quad parce que j'ai réellement du mal à y croire et faut réellement que je demande à cette personne de me dire comment il ou elle a fait pour le convaincre.

***

La conversation dérivant un peu, on en est rendu à parler de soin, de nurse et de tenue sexy. Je lui fait signe que non de la tête à ses propos. "Le plus sexy, ce n'est pas ça." soufflais-je doucement alors en venant lui voler un nouveau baiser. "C'est quand tu es complètement nu." Et que tu gémis le surnom que tu me donnes en plein action, quand tu m'en demandes encore plus, mais je me retiens de le dire, même si je pense qu'il la parfaitement comprit, parce qu'il sait très bien que j'ai ses expressions en admiration dans ses moments là, que jamais je ne voudrais oublier ça en réalité, parce que le voir comme ça, c'est ce qu'il y a de mieux, parce que je l'aime et que dans ses moments là, il transpire aussi l'amour qu'il a pour moi... Il n'y a vraiment rien de mieux.