BEN CONLEY ► don benjamin

GROUPE 1.
Y'a une maison que tu veux absolument intégrer ? Et bien explique ici quelles sont les raisons de ton choix et puis on avisera si tu corresponds ou pas. Si tu veux être juste Student, alors tu expliques ici pourquoi et tu supprimes le bout de code correspondant au groupe 2, parce que du coup, t'as pas besoin d'expliquer pourquoi tu veux être Student deux fois (5 lignes minimum)

GROUPE 2.
Parce que choisir qu'une maison c'est trop facile, tu donnes ici un deuxième choix (ça peut être dur, tu peux hésiter, je sais, je sais...). Si ton choix number 1 est le seul, alors tu peux mettre "Student" ici, mais sache que c'est à tes risques et périls (et très déconseillé) ! (5 lignes ici aussi, dans tous les cas).

This is your story

tell us everything

Here's to the crazy ones. The misfits. The rebels. The troublemakers. The round pegs in the square holes. The ones who see things differently. They're not fond of rules. And they have no respect for the status quo. You can quote them, disagree with them, glorify or vilify them. About the only thing you can't do is ignore them. Because they change things. They push the human race forward. And while some may see them as the crazy ones, we see genius. Because the people who are crazy enough to think they can change the world, are the ones who do. ♤ everyone you meet is fighting a battle you know nothing about. be kind. always.

♤ CHAPTER ONE « AVANT LUI »

Si vous avez des envies de romances sirupeuses, de celles qu'on retrouve dans les meilleures (quoique, tout est relatif) comédies romantiques de ces dernières années, celle qui débouche sur la naissance de Ben ne peut que vous décevoir. En ce qui concerne l'histoire de ses parents, on ne peut même pas parler d'une véritable romance. Pas de béguin tonitruant ni de coup de foudre au premier regard, pas plus qu'il n'y eut de mariage spectaculaire ou de belles déclarations emplies de sentiment. Rien de tout cela. A la place que du sexe et une bourde monumentale dont Ben Conley fut l'heureuse (là encore, tout dépend du point de vue de chacun) conséquence.

Le fruit de ce qui n’était qu’un plan cul. Le résultat d’un préservatif défectueux. L'arrivée de ce gosse, c’était vraiment au programme de personne. Ils étaient trop jeunes, trop bêtes. Ils étaient encore des enfants eux-mêmes et il n’y avait pas meilleure raison de l’abandonner, ce bébé. Lui, c’est ce qu’il fit. Le jeune papa pris ses jambes à son cou sans demander son reste. La jeune mère pour sa part ne pouvait pas fuir ainsi, sans se retourner. Ce n’était pas aussi simple, pas alors que le bébé grandissait dans son ventre. Elle ne pouvait pas l’ignorer, ne pouvait pas l’oublier. Oh, elle songea bien à le faire adopter, à se décarcasser pour lui offrir une vie meilleure que celle dans laquelle elle allait forcément l’embrigader. Elle y pensait. Elle voulait bien faire. Elle ne pu jamais s’y résoudre à cependant. L’idée de l’abandonner demeura insupportable et lorsqu’il pointa le bout de son nez au terme d’un accouchement plus douloureux et long qu’elle ne se l’était imaginé, il lui fut brusquement impossible de seulement imaginer une existence passée loin de ce petit garçon.

♤ CHAPTER TWO « L'ENFANCE »

S'il a pu bénéficier d'une enfance vaguement teintée d'innocence, c'est uniquement grâce à sa mère qui a sut se démener en dépit de la précarité de sa situation. Ils étaient pauvres, mais elle a toujours fait au mieux pour le lui dissimuler alors qu'il n'était pourtant qu'un gosse bien loin d'être stupide. Elle se tuait à la tâche, enchaînant les petits boulots, alternant les carrières, tout ça pour récolter un salaire insuffisant. Elle avait beau bosser, la vie demeurait particulièrement sommaire.

Ben a grandit dans un appartement qui, disons le franchement, a des airs de poubelle. Sa mère avait beau faire de son mieux pour le rendre habitable, voir cosy, l'endroit n'en était pas moins franchement lamentable. Un appart miteux, déjà trop étroit quand Ben n'était qu'un petit garçon. Une odeur de clopes, de renfermé, qu'un étalage de pots pourris ne suffisait pas à diluer. C'était pas la grande vie, loin de là et Ben, il l'a vite compris. Même quand il était gosse, il le voyait bien que sa mère bataillait pour lui offrir une vie aussi correcte que possible. Il la voyait rentrer, crevée et il la percevait sa fatigue même si elle faisait de son mieux pour la lui cacher. Une brave maman que la sienne, définitivement. Toujours souriante, du moins quand elle sentait son regard posé sur elle.

♤ CHAPTER THREE « L'ADOLESCENCE »

Alors qu'il fréquentait un collège puis un lycée passablement pourris (tant dans leurs apparences respectives que dans leurs moyens financiers) mais qui avaient au moins le mérite de pulluler de personnes aux revenus semblables aux siens et d'être proches de la maison, Ben a commencé à bosser, histoire de mettre la main à la patte. Bien qu'entrant dans l'adolescence, il n'avait pas le luxe de se tourner les pouces. Bon, il le faisait un peu, mais bien vite, ses journées de cours se virent prolongées par des petits boulots divers et variés. Une façon d'apporter son aide à sa mère, maintenant qu'il était enfin en âge de ramener de l'argent.

Très tôt, Ben devint indépendant, endossant peu à peu presque un rôle de chef de famille. Sa mère avait essayé de le maintenir dans un climat d'innocence qu'il avait quitté des années plus tôt et il aspirait à présent à faire sa part lui aussi. Il enchaîna les boulots, se saisissant de toutes les opportunités possibles. Aucun job n'était trop pathétique ou mal payé. Tout salaire était le bienvenue. Il n'a jamais eut le luxe de pouvoir refuser quoi que ce soit, Ben. Il ne pouvait que prendre, encore et toujours, pour mieux donner. Il ne s'était jamais montré difficile avec le boulot. Tout ce qu'il voulait, c'était rentrer le soir avec un peu d'argent pour le refiler à sa mère.

Son adolescence eut des airs de passage à l'âge adulte, les deux périodes se brouillant. Il avait beau être un adolescent dans toute sa beauté, il était également obligé de par sa situation financière de prendre les responsabilités qui vont de paire avec une vie d'adulte. Il a toujours été forcé de prendre sur lui, de rester terre à terre. Même si ça le pesait parfois (pour ne pas dire beaucoup et tout le temps) de mener cette existence que le manque d'argent rendait pathétique, il s'est toujours accroché, à défaut de pouvoir faire quoi que ce soit d'autre.

C'est l'une de ses grandes forces dans la vie : Ben sait parfaitement ce qu'il est et ce qu'il peut faire. Il a une totale conscience de ses capacités, de ses aptitudes et sait les mettre en avant. Il a toujours eut comme une aura d'assurance qui a d'ailleurs fait des ravages par le passé, notamment en la personne d'une fameuse héritière, ALEXANDRA qui n'avait pourtant strictement rien à voir avec lui. En fait, il aurait très bien pu ne jamais la connaitre tant leurs deux vies étaient différentes, voir carrément aux antipodes l'une de l'autre. Alors que sa bonne naissance lui avait mis le monde à ses pieds, lui devait ramer péniblement pour maintenir sa famille à flots. Il voyait sa voiture passer dans son quartier, vision détonante, apparition fantasmagorique.

Il ne saurait pas dire à quel moment il a décidé qu'il voulait faire craquer cette fille. Peut-être était ce par fierté pure et simple, comme pour se prouver qu'il était capable de tout, que sa condition financière ne le limitait pas. Prouver que l'argent ne faisait pas tout, qu'il pouvait avoir une fille comme ça en se reposant sur tout ce qui faisait sa personne (et en enjolivant un peu le tout avec quelques mensonges d'un intérêt limité). Il fit d'elle sa proie, son défi, son objectif. Une princesse rien que ça, un diamant à l'état brut. Il travailla Alexandra au corps, usant de charisme et d'assurance pour la faire tomber sous son charme, le tout en se prétendant plus vieux qu'il ne l'était. Ses efforts furent récompensés lorsqu'elle se montra réceptive et finit par succomber.

Durant le laps de temps où ils sortirent ensemble et alors qu'elle s'entichait considérablement de lui, il pris également goût à cette histoire, à cette fille. Alexandra détonnait dans son univers. Elle était plus scintillante, plus parfaite et plus pure que n'importe quoi d'autre dans son existence. Quelques temps s'écoulèrent avant qu'il ne cesse de la percevoir comme un but atteins pour s'attacher plus amplement à sa personne, au delà de tout ce dont elle se faisait la représentante.

Cette relation pris ensuite brusquement fin, une fin pour le moins sanglante. Des menaces, rien que cela, lui intimant de libérer Alexandra des filets dans lesquels il l'avait engluée. Il en fut halluciné, furibond. Il ignorait alors qu'il avait mis sa copine enceinte. Quelques temps passèrent avant qu'il ne décolère et finisse par disparaitre du paysage. Bien que profondément furieux de se voir ainsi écarté, il ne pouvait pas se permettre d'entrer dans une espèce de guerre dont il ignorait les règles.

Il tâcha de se dire que cette fille n'était que cela, qu'une fille qu'il s'était mis au défit de séduire, une mission couronnée de succès.

♤ CHAPTER ONE « L'ENTRÉE DANS L'ÂGE ADULTE »

Après avoir terminé le lycée, Ben continua à bosser, cette fois-ci à temps plein. Comme sa mère durant son enfance, il enchaînait les jobs pour des salaires trop peu élevés. En parallèle, il tâchait de vivre sa vie comme il l'avait toujours fait, traînant avec des mecs aux conditions de vie similaire aux siennes, enchaînant les clopes, les sorties dans des boites mal fréquentées. Une façon de consommer son existence, de la rendre plus joyeuse, plus électrisante. Au delà de ça, il tâchait aussi péniblement de se dégager du temps pour sa passion pour le dessin, un loisir trop souvent malmené par son existence bien chargée.

Il bossait à la fois dans une chaine de restauration de rapides et dans un magasin de fringues lorsque, à l'âge de vingt ans, il décida de démarrer des études universitaires et de donner à sa passion pour l'art un caractère plus concret. C'était l'envie de s'arracher un jour à sa vie, cette vie à laquelle il s'accoutumait mais qui ne le satisfaisait guère vraiment, qui le motiva. Il savait qu'il méritait mieux que cela, qu'il était capable de plus. Par chance, la vie fit que, malgré le caractère peu reconnu de la petite école qu'il intégra, il tomba sur des personnes dont l'avis sur la question concordait avec le sien.

(Invité)