vivons d'amour et de mojito (ezeka)

Meleka A. Hilton & Ezio Scorsese
Ezio était venu ici dans l'optique de profiter au maximum de son voyage et c'est ce qu'il faisait. Il n'avait pas encore vu la couleur de sa chambre d'hôtel et passait toutes ses nuits dehors, se délectant d'une ambiance si particulière, une ambiance folle. Il vivait à cent à l'heure et faisait ce qu'il voulait, quand il le voulait. Aucune attache, aucune restriction. Il était libre de ses faits et gestes. Le bel Italien se sentait puissant, en pleine possession de ses moyens. La chaleur commençait à lui taper sur le système. Le Spring Break battait son plein tandis que la soirée s'ambiançait doucement. Le Mather était présent sur le sable fin de la plage, convié à une énième soirée. Un verre à la main, il était en pleine discussion avec une fille qu'il ne connaissait absolument pas mais à l'allure sympathique. Ezio la bouffait du regard, tentant quelques approches parfois un peu lourdes mais ô combien efficaces. La musique venait chatouiller ses oreilles tandis qu'il apporta son verre à la bouche et vida son contenu d'une seule traite. Prit dans une euphorie certaine, il se laissait bercer par ses pulsions et ne se gênait pas pour la draguer ouvertement. Il en avait besoin, surtout après les récentes découvertes qu'il avait fait, sur sa propre personne. Il se prêtait au jeu de la séduction sans mesurer ses propos. Il restait fidèle à lui-même. Et alors qu'il s'approcha d'elle pour lui murmurer quelques mots au creux de son oreille, son regard fut attiré vers la gauche et il capta celui d'une magnifique blonde. Oh putain. Oh putain. Il entrouvrit la bouche avant de reculer légèrement. « Tiens moi ça toi. » dit-il en donnant son verre vide à sa conquête. Sans chercher à comprendre quoi que ce soit, il passa à côté d'elle, lui donnant un coup d'épaule au passage. Ezio s'en foutait, il avait trouvé un nouvel objectif, une nouvelle proie. Tranquillement, il s'avança vers la sulfureuse blonde. Il attrapa un nouveau verre au passage et s'approcha d'elle. Et là, lui vint une idée aussi stupide que brillante. Il marcha droit vers elle et mis son verre a hauteur de son torse. Malicieusement, il détourna le regard mais continua à avancer. Son corps vint rencontrer celui de la blondinette et son verre se renversa sur son haut, pour son plus grand bonheur. « Ah putain, j'suis désolé, le verre m'a échappé des mains. » siffla-t-il de son accent italien. Il la regarda de haut en bas. « T'es mouillée par ma faute. » dit-il en rigolant légèrement. Il afficha un sourire malicieux avant d'hausser les épaules, l'air innocent. Ezio pointa du doigt son haut et haussa un sourcil. « Remarque, c'est mieux comme ça, on profite plus de la vue. » lança-t-il, toujours avec ce petit rire qui ne quittait pas ses lèvres.