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Le silence avait repris sa place et toi, tu étais déjà dans tes pensées te demandant vraiment ce qu’il allait se passer par la suite, il restait beaucoup trop d’heure avant d’atterrir à Boston et que chacun reprenne son chemin loin de l’autre. Ouais, c’est clair que tu partirais sans te retourner quand tu poserais ton pied dans cette ville où tu avais choisis de revenir. Actuellement, tu ne savais pas quoi ressentir, enfin c’était principalement de la colère contre Asia, de la colère face à sa réaction tellement idiote. Comme ci tu avais été capable d’écrire des mots aussi fort comme ça, comme ci tu avais été capable d’envoyer une lettre comme celle-ci à une autre personne, tu ne pouvais pas, tu ne pourrais jamais faire une telle chose. Même à Braxton tu n’avais rien envoyé, tu aurais pu, bien sûr, mais non la seule à qui tu avais pensé c’était elle sans savoir réellement pourquoi, mais bon. C’était sûrement une erreur de ta part, tu aurais du te retenir de faire ça, tu n’aurais dû rien faire et disparaître pendant deux mois. Sauf que cette fois-ci, elle n’aurait pas pu être si en colère que ça contre toi parce que tu ne l’avais pas abandonné, tu n’avais pas couché avec elle ou quelque chose comme ça. De toute manière, elle était tellement en colère contre toi, qu’elle aurait pu trouver une raison pour t’en vouloir un peu plus, pour t’haïr encore un peu comme c’était tout ce qu’elle voulait dans le fond. « Pourtant t’es toujours là à m’écouter, à faire en sorte de me parler alors que tu m’as exactement dis de me taire. Tu finis toujours par te contredire, ça devient lassant. » Tu regardais dehors tout en disant une telle chose, tu ne regardais pas Asia c’était inutile, tu ne préférais pas faire ça, ça ne servait à rien. La meilleure chose à faire c’était de l’ignorer, de faire comme ci elle n’était pas à côté de toi, comme ci elle n’existait pas réellement. C’était un bien pour un mal, c’était pour faire en sorte que cette histoire se finisse et que cette stupide guerre prenne fin parce que ça devient lassant à la fin, ça devient la même chose à chaque fois que vous vous retrouvez en face l’un de l’autre. Tu remerciais l’hôtesse avant de prendre ton verre pour en boire une gorgée, tu en avais besoin actuellement, même si tu aurais été capable de boire cul sec avant de commencé un autre verre tout de suite après. Tu t’étais en quelque sorte réfugié dans l’alcool, tu en avais besoin pour mettre ton cerveau sur off et tu n’étais pas prêt à arrêter, pour personne. Un rire sortit de ta bouche ne pouvant pas faire autrement en voyant son acte, c’était définitivement elle qui cherchait à avoir sa présence dans sa vie, à t’énerver, mais cette fois-ci tu ne rentrerais pas dans son jeu, il en était hors de question. « Je pourrais avoir un autre verre s’il vous plait. » Pour la première fois, elle faisait face à ton ignorance, tu arrêtais de jouer avec elle, tu agissais peut-être comme tu aurais dû dès le premier jour sauf que tu avais ce besoin de l’avoir dans ta vie, tu avais du mal à le dire, mal à l’assumer, mais c’était le cas.

Des centaines d'étudiants qui prennent cet avion de retour vers Harvard, mais il faut que ce soit à côté de lui que tu te retrouves. T'en as plus que marre qu'il se retrouve sur ton chemin. Le destin et ses coïncidences à la con, il commence vraiment à t'emmerder. Tu penses d'ailleurs à plier tes bagages une fois arrivée à Boston, et quitter cette université de malheur qui n'a fait que te mettre des bâtons dans les roues, histoire de le fuir une bonne fois pour toute. Mais pour aller où ? Les rares personnes à qui tu tiens, elles sont ici. Laisser Kaya en plan, c'est même pas la peine d'y penser. Et puis, t'aurais beau te trouver dans le trou du cul du monde, Dieu parviendrait quand même à ramener Ael dans ta vie. T'es visiblement condamné avec lui que ça te plaise ou non. T'étais bien tranquille lorsqu'il avait encore décidé de prendre la poudre d'escampette même s'il a eu le culot de t'envoyer cette putain de lettre, histoire de t'achever une bonne fois pour toute. Une raison de plus pour déverser ta colère sur lui, de lui prouver qu'il n'aurait jamais du entrer dans ta vie pour s'attaquer à toi. Jamais ô grand jamais tu ne rendras les armes. C'en est fini pour lui de s'immiscer dans ta vie. Il aura beau utiliser tes faiblesses à son avantage, tu ne tomberas pas. Il persiste, fait le malin en analysant ton comportement à son encontre. De quoi t'agacer encore plus que tu ne l'es déjà. Tu ne pouvais même pas l’assassiner du regard vu que monsieur décidait de profiter de la vue, ou plutôt il évitait tes possibles représailles du mieux qu'il pouvait. Dommage pour lui, tu avais plus d'un tour dans ton sac. Son insolence te rendait folle. Tu lui avais promis de lui rendre la monnaie de sa pièce, et ce n'est pas demain que tu mettras fin à son supplice. Il doit souffrir autant que tu souffres depuis ce jour où il t'a laissé seule dans cette chambre d'hôtel avec seulement tes yeux pour pleurer. Et à son plus grand malheur, chacune de vos rencontres ne fait que raviver cette douleur. Un cercle sans fin. Il se permet de commander un autre verre et lorsque l’hôtesse lui tend son verre, tu attrapes le bras de cette dernière." S'il vous plaît, il est violent quand il boit. Un deuxième verre et il risque déjà de s'emporter. Vous ne voudriez pas d'un drame au bord de cet avion, n'est ce pas ? " accompagnant tes paroles d'un regard on ne peut plus sérieux, limite apeurée. Tu espérais qu'elle croit à ton histoire. A ton plus grand bonheur, elle acquiesçait, lui servant un verre de soda à la place. Tu arborais un sourire satisfait." Tu vas regretter de revenir à Boston, crois moi. " Tout ce qu'il attend c'est un tourbillon de souffrances. Tu n'hésiteras pas à déployer les grands moyens pour que son existence ne soit que désolation.

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Tu aurais dû faire comme à l’allée, demander le jet de ton père pour rentrer, tu ne serais pas dans cette situation là. Les choses auraient été beaucoup plus calmes pour toi, ça aurait été plus facile et tu n’aurais pas à te prendre la tête pour des conneries, pour ses conneries à elle en faite. Mais nous n’avons jamais ce que l’on veut, alors tu te retrouvais dans un avion quelconque à côté d’Asia pour aller en direction de Boston. Ouais, à croire que tu n’avais pas de chance pour cette journée, mais tu espérais vraiment que les choses changeraient quand tu serais arrivé à Boston, tu savais que ton départ n’avait pas fais que des heureux, que beaucoup de personnes t’en voulait d’avoir fait une telle chose, mais tu essaierais de te faire pardonner, surtout auprès de Gabrielle. Les aitres ce n’était pas grand-chose pour toi, tu pensais réellement que peu de gens comptaient pour toi, enfin tu t’étais rendu compte en partant pendant deux mois. Tu savais que tu étais prêt à beaucoup de choses pour tes meilleurs amis et les autres tu n’en avais rien à foutre en quelque sorte. Tu passas ta langue sur tes lèvres en attendant ton nouveau verre, parce que tu en avais clairement besoin pour le coup, mais c’était sans compter sur ta chère voisine qui empêchait encore une fois l’hôtesse de te donner ton verre d’alcool. Et tu éclatas clairement de rire pour le coup parce que tu ne savais pas du tout comment agir autrement, tu préférais en rire que de t’énerver contre elle surtout dans un avion, surtout maintenant. Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de poser enfin tes yeux sur elle, la regardant sans sentiment, sans rien du tout. « Arrête de te prendre pour le grand méchant loup alors que tu n’es rien du tout Asia. » Tu laissais tes yeux se poser sur elle, la reluquant avant de reprendre. « Parce que définitivement c’est toi la victime, c’est toi qui cherche à sans cesse avoir mal puisque tu reviens à la charge, tout le temps. En faite, je crois que ta vie est tellement triste que tu as besoin de ça, tu as besoin de me rentrer dedans parce que tu adores avoir mal. C’est seulement comme ça que tu te sens vivante ? T’es pathétique Asia, tu devrais réellement te faire interner. » Tu parlais d’une voix neutre, tu parlais comme à une personne qui ne comptait absolument dans ta vie, mais ce n’est pas le cas. « Maintenant si tu t’ennuies autant dans ta vie, va voir quelqu’un d’autre, parce que j’en ai finis avec toi. Puis ce que je regrette c’est pas mon retour, mais c’est cette lettre. »

Il est pire que la peste. Quoique tu fasses, tu ne parviens pas à te débarasser de lui. Il ne cesse de te poursuivre, d'esquiver tes coups les plus bas. Il est plus résistant que tu ne le pensais et ça t'horripile. T'aimerais le voir plus bas que terre. Il aurait déjà du t'implorer de mettre fin à tout ça mais t'as la bizarre impression qu'il ressort encore plus fort de toutes vos joutes verbales. T'as beau renchérir à chaque fois, rien n'y fait, il reprend le dessus. Sa lettre en est le parfait exemple. C'est un coup auquel tu ne t'attendais pas qui t'a fait vacillé. Et même si certains mots résonnaient vrais, à tes yeux ce n'est qu'une ruse de plus pour t'achever, pour avoir encore plus de pouvoir sur toi mais plutôt crever que de lui offrir ce qu'il attend. C'est toi qui doit porter le coup fatal, pas lui. Peu importe le temps que cela doit pendre, il n'y échappera pas. Il allait se rappeller de ce voyage, de cette erreur qu'il a fait en montant à bord de cet avion, de réapparaître de manière si brutale et impromptue dans ta vie. Tu pensais qu'il allait fermer son clapet, abandonner même, suite à ta provocation hélas non. Toi rien du tout ? Comme si tu ne le savais pas. Comme si tu n'avais pas déjà conscience que tu n'avais aucune utilité dans ce monde mais l'entendre de sa bouche, c'était la goute de trop. Des éclairs plein les yeux, l'orage allait éclater." Crois ce que tu veux, ton avis ne m'interesse pas. " Toujours à faire semblant que ses paroles ne t'atteignaient pas alors qu'elles te lacéraient un peu plus. Tu t'apprêtais à ouvrir la bouche pour rétorquer mais il renchérissait. Ton sang se glaça. T'étais pétrifiée parce que Dieu sait à quel point il y avait du vrai là dedans." Arrêtes putain, arrêtes de m'analyser comme si tu connaissais tout de moi. Tu ne sais rien du tout. J'ai clairement pas besoin de toi pour exister. " Une furieuse envie d'envoyer tout valser, de tout détruire autour de toi." Tu ne cesses de dire que ma vie est misérable mais t'es franchement mal placé. Ton existence entière est faite de regrets. C'est pas trop lourd à porter ? T'arrives encore à te regarder dans le miroir ? Le jour où tu y arriveras alors là oui peut être que tu me pourras me donner des leçons. " Il se déteste tout autant que toi, ça se voit t'es pas dupe. Ce n'est pas à toi qu'il pourra prétendre le contraire.

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Il était hors de question que tu te laisses faire, surtout par elle. Bon au début, tu avais cru que c’était une bonne chose qu’elle déverse cette colère contre toi, sauf que non. T’étais pas comme ça, tu ne pouvais pas tout recevoir tout enfermant ta gueule, il en était juste hors de question. Plus elle t’attaquait, plus tu faisais de même. Tu n’avais plus de limite, tu n’en aurais de toute manière jamais eu avec elle. Tu savais que tu avais fauté, tu savais où avait été tes erreurs sauf que tu n’étais plus le même et que tu avais appris avec le temps, que ressasser le passé était qu’une chose à vous faire un peu plus souffrir. Apparemment c’était son but à elle dans la vie, souffrir parce qu’elle ne faisait que ça, que repenser au passé à ce que tu avais pu faire, ce que tu avais été capable de lui faire parce que tu avais trop con, trop jeune pour dire non à ton père, pour refuser de partir avec lui. Elle pouvait aller se faire foutre si elle n’était même pas capable de se rendre compte de ça, si elle était tellement bloquée dans sa tête pour voir les choses en face d’elle. « Bien sûr, plus rien ne t’intéresse de ma part. Je connais le refrain garde ta salive ça sera mieux pour toi. » Toujours la même chose, toujours son refus de quoi que ce soit de ta part pourtant elle t’écoutait, pourtant mentalement elle prenait en note chaque mot que tu étais capable de lui lancer, de lui dire sans la moindre gêne, sans la moindre honte, seulement pour lui faire du mal, seulement pour la pousser à bout comme elle était capable de te pousser à bout. C’était un jeu, un cercle sans fin entre vous, à croire que vous aviez besoin d’avoir un gagnant sauf que vous finissez perdant parce que vous aviez tout les deux mal face à ce qu’il se passait. Tu ris encore une fois tout en tournant ta tête alors que tu la regardais. « C’est chiant hein ? C’est chiant de voir que j’ai raison, que mes mots sonnent juste parce quoi que tu puisses dire je te connais. Je te connais, je sais qui est la vraie Asia dans le fond et ça t’énerve parce que c’est moi, parce que ça montre juste que malgré tout ça a comptait pour moi. T’as besoin de moi sinon tu m’adresserais pas la parole, sinon tu serais pas comme ça à l’heure actuelle. » Tu souris, un souris mauvais montrant clairement que tu avais les cartes en main, qu’au fond ça la rendait folle de rage. « Comme quoi on est fait pour être ensemble non ? On a tout les deux une vie de merde. Mais tu vois y’a une grande différence entre nous c’est que je me voile pas la face, je rejette pas tout ceux qui essaye de m’approcher ou quelque chose comme ça. Ma vie est peut-être remplie de regret, mais j’ai choisis de vivre avec. J’ai pas choisis de repousser tout le monde parce que je refuse d’assumer mon passé. »

Bien sûr qu'il serait plus simple de rester indifférente, de l'ignorer tout simplement. T'aimerais pouvoir l'effacer de ta vie, tirer un trait sur lui une bonne fois pour toute hélas ça ne fonctionne pas comme ça. Puis merde, il ne pouvait pas s'en tirer à si bon compte, tracer son chemin comme si de rien n'était. Tu refusais que cet homme qui n'avait fait que jouer avec toi, vive heureux sans se soucier de toi. Il ne peut en être ainsi. Tu as tous les droits d'agir comme la pire des garces qui soit. Chacune de vos rencontres réveillait les côtés les plus sombres de ta personnalité. Par tous les moyens possibles tu essayais de te persuader qu'il n'était qu'un fantôme de ton passé. Un fantôme qui avait pris l'habitude de te hanter, de contrôler ton esprit. Tu ne pouvais supporter cette influence qu'il avait sur toi. Tu te détestes toi même pour ne pas réussir à le chasser de tes pensées. Pourquoi ton coeur est hermétique à tout sauf à lui ? Tu devrais arracher ce putain d'organe défaillant de ta poitrine, au moins tu serais tranquille. Tu ne cessais de repousser ses théories à la noix, d'un revers de la main. Il pourrait être sur son lit de mot, jamais tu ne lui donneras raison." La vraie Asia comme tu dis, celle que tu as connu, elle n'existe plus depuis longtemps. Si je suis là à te parler, ce n'est pas parce que je suis accro ou je ne sais quelle connerie du genre. Ce que je cherche à obtenir de toi c'est ma vengeance. Point barre. " Il devrait savoir depuis le temps, que tout ce qui t'interesse c'est de l'enfoncer plus bas que terre. Tu lèves les yeux au ciel quand monsieur décrète qu'il est meilleur que toi. Tu lui ris au nez." Excuses moi de vouloir protéger des connards qui marchent sur Terre. Et t'inquiètes pas pour moi, j'arrive à vivre avec les erreurs que j'ai pu commettre. " C'est peut être un combat de tous les jours, surtout quand il s'agit de résister à l'appel de l'alcool mais tu tiens bon, enfin du mieux que tu peux. Pourtant Dieu sait à quel point tu as parfois pensé à commettre l'irréparable." Maintenant tu seras gentil de te la fermer et de me laisser regarder mon film en paix. " Marre qu'il te fasse la morale, qu'il t'analyse tel un psy.

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Le pire était que tu rentrais facilement dans son jeu, tu ne savais pas rester indifférent, tu ne savais pas le faire, tu n’arrivais pas à ne pas répondre parce que tu savais que ça lui ferait plaisir. Il était hors que question que tu lui fasses le moindre plaisir, surtout en ce moment, surtout après ce qu’il venait de se passer dans cet avion. C’était idiot de ta part, c’était montré qu’elle t’avait touché plus que tu ne voulais le faire croire, que tu voulais le montrer. Puis c’était un peu le revers de la médaille que tu étais en train de te prendre non ? Qu’est-ce que tu avais pu croire ? Qu’elle penserait que tu étais sérieux avec ces mots, que pour la première fois tu n’étais pas en train de jouer, que tu n’avais plus envie de jouer avec elle. Mais bon tu avais juste été trop con pour le coup, tu aurais dû rien fait tu aurais déjà gagné du temps dans ta vie et tu te serais pas autant ridiculisé dans le fond. Tu passas ta langue sur tes lèvres tout en levant les yeux au ciel, ne préférant pas lui répondre, ça serais encore une fois une perte de temps et tu avais autre chose à faire pour le coup. Enfin tu avais une autre idée en tête, tu savais que tu aurais pas du mal à faire ce que tu voulais même si tu te retrouvais dans un avion tu n’en avais rien à faire. « Ecoute tant mieux pour toi par contre tu pourrais bouger, il faut que je passe. » Tu passas ta langue sur tes lèvres encore une fois avant de reprendre la parole, avant de lui montrer que toi aussi tu pouvais choisir de jouer l’indifférence avec lui. « J’espère trouver meilleure et plus intéressante compagnie pour le reste du chemin. » Tu lui lanças un sourire avant de passer pour t’éloigner, ça elle ne pourrait rien faire pour t’empêcher de partir, pour te dire de rester parce qu’elle prouverait juste le contraire de ce qu’elle avait pu te dire.

Il n'y aura jamais de recette miracle. Vous étiez condamnés à vous déchirer pour le reste de votre vie. C'était comme ça. Il l'avait bien chercher après tout. Pourquoi est ce que tu jouerais la fille sympa qui tire un trait sur le passé. C'est pas toi ça. La rancune t'a toujours habité. Et puis après tout ce qu'il t'avait fait enduré, il peut se sentir heureux que tu ne l'aies pas déjà tué alors que ce n'est pas l'envie qui te manque. Mais il est préférable que tu n'aies pas le moindre contact physique avec lui, peu importe soit-il, les souvenirs risqueraient de te frapper en pleine figure et t'es pas certaine de pouvoir survivre à cela. Ne pas tenter le diable. T'aurais mieux fait de rester en Jamaïque, parce que savoir que tu pourras tomber sur Ael à n'importe quel moment une fois que vous aurez atteri, ça t'horripile au plus haut point. Une torture de plus à ajouter à la liste déjà plutôt longue. Il semble capituler à vouloir prendre le large. T'as peut être gagné la bataille aujourd'hui mais il t'a plutôt bien assommé. Ca se paiera bien évidemment. Tu te lèves parce qu'il est hors de question qu'il te frôle." Si tu crois pouvoir m'atteindre en me rabaissant, saches que tu as tort. Allez bonne chance pour trouver quelqu'un qui ait le courage de te supporter pour le reste du voyage. Je te souhaite de ne pas croiser ma route à Boston si tu tiens un temps soit peu à ta vie. " De nouveau assise, tu tentes de retrouver ta respiration. Hélas son odeur est encore trop présente pour que tu retrouves ton calme. Il t'envahit beaucoup trop.

HJ: fin je présume This is not a mistake. x Aelia - Page 2 152426858

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