Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJ'aurais pu être coincé avec vieux de 70 ans ? Mais nan : c'est pire.
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J'aurais pu être coincé avec vieux de 70 ans ? Mais nan : c'est pire.

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Et dire que je pensais que ma journée commençait bien. Avec Paris on avait décidé de profiter de cette journée pour aller faire un peu de tourisme, d’aller découvrir les environs et finir par une petite séance de shopping pour les cadeaux souvenirs de toute la famille. Autant dire une grosse journée donc…alors on n’avait pas perdu de temps pour nous lever, profiter d’un énorme petit déjeuner et de remonter en chambre pour nous préparer. Forcément, j’avais trainé dans la salle de bain et nous avait retardé, si bien que Paris s’était impatienter. Je lui avais alors suggérer de m’attendre dans le hall pendant que je rassemblais quelques affaires, ce qu’il fit dans la seconde tant le lion en cage ne supportais plus de faire les cents pas dans la chambre.

Je fermais la porte de notre chambre d’hôtel et m’assurais de n’avoir rien oublié dans mon sac tout en marchant jusqu’à ‘à la cage d’escalier quand j’aperçus du coin de l’œil l’ascenseur s’ouvrir pour laisser sortir deux trois clients de l’hôtel. C’était ma veine ! Il arrivait pile au bon moment cet ascenseur. Je m’engouffrais alors dedans, ne levant le nez de mon sac uniquement pour appuyer sur le bouton du rez-de chaussée, farfouillant dans ma besace si j’avais ce qu’il me fallait…portefeuille, lunette, crème solaire, lingettes, un porte-clés sans clés en forme de dés – je sais pas à quoi il me sert d’ailleurs – une batterie externe pour portable…En faisant ma liste dans ma tête, je ne vis pas tout de suite qu’une personne passait dans le couloir pour venir entrer dans la l’ascenseur. En réalité, ce n’est qu’au moment où je me suis rendu compte que j’avais zappé mon portable que les portes de l’ascenseur se fermaient juste après qu’une silhouette familière m’avait rejoint dans la cabine. Oh…Amélia. Sa présence me bloqua sur place, direct ! Me faisant même oublier que je n’avais pas mon portable et que j’aurais dû empêcher cet ascenseur d’amorcer sa descente. En fait, je n’ai réussi qu’à donner l’impression de ne pas être complètement geler d’inconfort devant elle, en la saluant, de la manière la plus simple du monde « Salut… » Mais que dire de ce salut, peu enjoué, presque déçu, et si peu convainquant ?! Je suis censé faire quoi en fait, là ? Lui demander comment ça va ? Ou attendre qu’elle me le demande pour commencer à jouer les hypocrites constipées ? Ouais constipée, parce quand je la vois, j’agis d’une telle manière que j’ai toujours l’impression d’avoir des problèmes intestinaux. Je jetais un rapide coup d’œil au panneau digital des étages. Seulement le rez-de chaussée était actionné…et on était au 6 ème. Ça aurait pu être pire, nan ? J’aurais pu être faire la descente avec un psychopathe, ou un vieux qui empeste le cigare – ou encore une femme avec ces trois dog allemands – mais non…j’étais là, avec Amélia ; l’amie de Paris, celle avec qui monsieur adore s’éclater. En fait non, je rectifie : y’a pas pire pour moi que d’être avec elle, seule, là maintenant…

@Amelia G. Wilson-Harris



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