(Nieden) Une page de notre histoire parmi tant d'autres ..

“Une page de notre histoire parmi tant d'autres"

Ninie & Den

 
Le soleil se couche lentement sur la plage, tu es posé là à regarder le ciel devenir noir lentement. Bon, il reste des heures avant que tout soit totalement noir mais ce que tu aimes, c’est le paysage. Et bien sur, un crayon en main, tu ne peux pas t’empêcher de le faire. Tu le fais encore et encore. Tu oublies presque que tu es là. Tu es comme ça. Ca fait tellement de temps que tu es là à dessiner que tu ne te rends même plus compte de l’heure. Ton esprit est ailleurs, ton esprit est partit le moment même où tu es arrivé sur cette plage si paradisiaque. Il y a plus personne maintenant, juste toi, et ta serviette. Tu es bien. Tellement bien que tu en souris presque à l’idée de ne plus repartir. Qui aurait cru que ce voyage serait pour toi, une sorte de source libératrice. Tu souffles un coup alors que tu relèves les yeux de tes lunettes de soleil. Tu as opté pour quelque chose de simple. Casquette à l’envers, short, lunettes de soleil et baskets. Et sérieusement, tu t’en fous de tout. Tu veux juste t’amuser et passer le temps qu’il te reste à dessiner. Ta clope finie, tu la mets dans le bocal que tu as pris pour les mettre. Oui, t’en es rendu à quatre depuis plus de quatre heures. Quant à ton téléphone. Oublié à l’hôtel. Mais qu’est que tu t’en fous en fait, t’es bien là. La technologie a toujours été un souci pour toi et ça, tout le monde le sait. Tu souffles un coup, reprenant le temps d’une seconde, une vue de ce paysage, avant de te replonger une nouvelle fois dans ce dessin qui dure depuis des heures, des minutes, des secondes. Mais finalement, tu te rends compte que tout est trop beau. Tu apprécies. Tu veux voir plus. Puis un flash. Tu penses à ta mère. Biologique. Tu en as les larmes aux yeux et rapidement tu les ravales pour aller place à ce visage sans émotions que tu as l’habitude d’avoir. Tu n’as pas envie de flancher, tu veux vivre ta vie, loin de tout ça..

Le Spring Break, enfin. Je l'attendais depuis un moment, pour enfin pouvoir faire la fête, boire et fumer tous les jours de la semaine sans avoir la pression des révisions sur le dos. Les activités sont totalement folles et la Jamaïque est vraiment magnifique que je ne regrette pas de ne pas avoir rejoins mes parents en Afrique centrale. Ils sont en pleines missions humanitaires. Ma mère n'arrête pas de m'envoyer des photos des enfants et des paysages pour me convaincre de la rejoindre, mais aussi de mon frère jumeau et de mes sœurs. Elle ne comprend pas que mon cœur se serre dès que je vois Tommy. Il me manque terriblement. J'attrape mon portable pour regarder les dernières photos et reçois un nouvel sms. Un espoir que ce soit Hayden, mais toujours pas, c'est juste ma mère, prenant la pose devant une école, entourée de tous les enfants. Den. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe entre nous, et peut-être encore moins ce que je pense. On s'est embrassés, je lui ai avoué des choses sur mes sentiments. Mais depuis le Spring Break, plus aucunes nouvelles, malgré que je lui ai envoyé un sms. Est ce que je lui ai fais peur avec tout ça ? Parce qu'il avait l'air de prendre goût à nos baisers, mais j'ai aussi l'impression qu'il me fuit comme la peste. Je pose mon portable sur la table de nuit et descend devant l'hôtel. Ma robe légère se laisse emporter par le vent chaud dès que je passe les portes. J'avais décidé ce soir de louer un vélo pour aller faire un tour, seule, prendre l'air, essayer de ne pas penser à tout ça, à Den, à Tommy, à Milan et à tous les hommes de ma vie. J'ai visité un long moment la ville, de long en large, m'arrêtant pendant au moins deux heures avec des enfants pour jouer avec eux et retrouver le sourire. Puis j'ai repris la route, espérant trouver un endroit calme pour terminer ma soirée. Je longe les plages interminables de Negril alors que le soleil se couche à l'horizon. C'est vraiment magique. Et alors que j'avance vers l'hôtel, je m'arrête le long de la plage et observe une silhouette seule sur le sable. Je plisse un peu les yeux, regarde la façon de faire. Un dessinateur ? Des tatouages ? Je me focalise sur ses derniers avant de reconnaître Hayden. Alors là, si on m'avait dit que je l'aurais revu ce soir, tout seul sur une plage, je ne l'aurais pas cru. Le destin ? Je n'y crois plus, il m'a trop souvent frappé dans le dos. Je descends du vélo et le pose contre des rochers avant de sauter dans le sable. Je laisse mes tongs par terre, j'avance vers le jeune homme et finis par poser mes mains sur ses yeux, m'agenouillant derrière lui, mon corps à quelques millimètres du sien. Pas un mot. Je veux qu'il devine sans ma voix. A mon parfum, à ma peau. Et s'il dit un autre nom, je comprendrai pourquoi je n'ai pas eu de nouvelle. Et s'il dit un autre nom, mon cœur va exploser en milles morceaux. Je déglutis, comme une enfant stressée. Ne te trompe pas Den, sinon, je vais affreusement mal le prendre.


@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

“Une page de notre histoire parmi tant d'autres"

Ninie & Den

 
Posé sur le sable, tu respires l’air frais de la mer. Ta feuille en main sur son support, tu ne sais même plus quoi faire tellement le paysage est magnifique. Mais finalement, tu repenses à ta vie, tu pourrais tout quitter pour t’asseoir ici une journée de plus, une année de plus. T’es comme ça, liberté à fond dans l’âme et cela te dérange même devoir repartir à Harvard. Tous ces voyages, tu les graffes, tu les peins ou même, tu te les mets sur ton corps. Une fois n’est pas coutume. Tu as déjà l’idée en tête de ton prochain tatouage. Soudain, tu ne vois plus rien. Tes yeux se ferment aussitôt alors que tu reconnais la douceur de ces mains et le parfum qu’elle te procure dans les narines. Tu souris lentement avant d’enlever les mains de tes yeux. Tu ajoutes un simple « Salut toi » Et finalement, tu embrasses ses mains pour la rapprocher de toi. Tu te poses finalement dans ses bras, resserrant lentement son étreinte contre toi. Tu embrasses ses mains une nouvelle fois pour lever les yeux vers elle « Qu’est que tu fais là ? Tu devrais pas en train de t’amuser ? » Question bête. Parce que tu sais très bien qu’elle va te dire mais tu veux quand l’entendre. Et puis, elle va remettre la faute sur toi rapidement aussi. Tu l’as connait, elle va le faire. C’est comme ça que tu te rends compte que tu as oublié ton téléphone, enfin tu t’en rends compte que maintenant surtout. Tu vois que des fois ça sert à quelques choses. Sauf que tu es bien là dans ses bras, tu pourrais même t’endormir de fatigue, tellement la chose est divine avec ce couché de soleil.

Il retire mes mains et me répond simplement, sans même prononcer mon prénom. Je ne sais pas trop quoi en penser. Est ce qu'il avait peur de se tromper ? Ou alors est ce que c'est totalement naturel ? Je ne vais pas essayer de me torturer l'esprit avec ça, il y a déjà trop de choses qui me font me poser des questions. Il m'embrasse les mains et oblige mon corps à se coller au sien. Je le serre dans mes bras en suivant son geste. Ma tête s'enfouit dans ses cheveux dont je respire l'odeur en fermant les yeux, un instant, juste un court instant. Et je crois que ça, ça pourrait réellement me faire tout oublier. Me faire oublier qu'il ne m'a pas appelé depuis la dernière fois, me faire oublier qu'il m'a terriblement manqué, me faire oublier que toutes les activités, j'aurais préféré les faire avec lui. Toutes les mauvaises choses. Il s'installe correctement et je relève mon regard vers l'océan. Ses yeux se lèvent vers moi alors que je lui souris une seconde. En l'écoutant, je perds mon sourire, reprends une expression neutre et fuis son regard. « J'avais besoin de prendre l'air, de m'aérer l'esprit. » Honnête mais dans l'omission. Je laisse un long silence. Mes genoux me font légèrement souffrir alors je change habillement de position, m'asseyant dans le sable en remontant ma robe, installant mes jambes nues le long de son corps, les orteils enfoncés dans le sable pour prendre correctement appui. « Parce que tu n'as pas donné de nouvelles de toi. J'ai fait quelque chose de mal ? » Trop franche. Je pose ma tête sur son épaule en signe de paix. J'embrasse l'os saillant de sa mâchoire, je ne veux pas qu'il se braque et qu'il le prenne comme un agression. J'ai juste besoin de savoir ce qu'il se passe dans sa tête. En attendant sa réponse, je jette un coup d’œil à son dessin. Il est vraiment doué, il devrait les montrer aux autres parce qu'il a vraiment du talent.


@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

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Ninie & Den

 
T’as la tête dans le paysage, t’as la tête ailleurs, t’as la tête qui ne réfléchit plus. Tu es bien sur ce sable, mais finalement, tu es bien mieux contre elle. Tu ne comprends pas, tu ne comprends rien finalement à ce qui se passe dans ton crâne. Tu as besoin d’elle mais tu la rejette car tu as peur de la faire souffrir. Trop compliqué pour toi. Tu te mets contre elle aussitôt, tu te sens mieux, tu te sens en sécurité et tu sens bien. Tu lui souris lentement en l’entendant parler. « Prendre l’air ? Pourquoi ? Ca va pas ? » Ca y est le protecteur est de retour, t’es toujours comme ça avec elle, beaucoup trop en fait. Mais finalement, tu ne changeras pas, t’es comme ça, tu le resteras pendant un long moment. Elle se pose correctement, tu fais de même, t’es bien comme ça, tu pourrais rester comme ça pendant des heures. Enfin toi, peut-être pas elle. Bien que tu la préfères de loin entre tes jambes, ça c’est sur. Tu embrasses une nouvelle fois ses mains, mais finalement tu entends sa question. Et merde, double merde, triple merde. Ton téléphone est à l’hôtel et tu penses aussitôt à la chambre de Leo. Il a du rester là-bas. Sauf que mine de rien, tu es bon menteur, trop bon menteur, mais cette fois-ci, il n’y a rien de mensonge dans tes paroles. « J’ai oublié mon téléphone à l’hôtel, excuse moi .. » Tu tournes la tête pour la regarder, alors que tu lui souris doucement. Tu la regardes ainsi, dans les yeux, elle t’avait manqué, cela se voyait. Il faudrait que tu te mettes en tête peut-être d’être plus proche de cette technologie débile dans l’avenir non ? Tu reposes ton regard pour t’asseoir correctement finalement puis tu posas ton regard sur le dessin. « J’étais .. Absorbé je crois, excuse moi, j’avoue que le téléphone et moi ça fait pas deux.. » Tu déposes ton dessin sur le reste de ta serviette pour te tourner entièrement et la regarder comme ça. Tu souris un peu plus pour venir lui embrasser rapidement les lèvres « Tu m’en veux du coup ? » Oui, question bête, réponse bête dans trois, deux, un.. Zero ..

Sa seule réponse est qu'il a laissé son téléphone à l'hôtel. Je ne sais pas quoi en penser, parce qu'en fait, ce sms, je lui ai envoyé depuis quelques jours maintenant. Alors est ce qu'il l'a perdu ? Est ce qu'on lui a volé ? Est ce qu'il l'a oublié quelque part ? Mon imagination me joue les scènes en directe et franchement, il y a des choses que je n'aimerai pas voir. Et s'il avait rencontré une autre fille ? Plus belle, plus aimable, plus dans la démonstration que moi ? Parce que oui, il me plaît, j'ai eu l'occasion de lui dire. Mais étrangement, on ne passe pas à la vitesse supérieure. On agit presque comme un vieux couple, deux vieilles âmes ensemble. D'habitude, je n'hésite pas à coucher avec les hommes, un plaisir fugace et je disparais le lendemain. Mais là, comment pourrais-je disparaître alors que j'aime passer mes nuits dans ses bras ? Et ses yeux se posent dans les miens, presque comme une invitation au calme, à ne pas m'énerver contre lui. Je crois que j'ai besoin d'une cigarette, juste ma dose de nicotine. Il était absorbé par le paysage ? Peut-être oui. Mais il n'empêche que je ne comprends vraiment pas. Un portable, j'ai mis très longtemps à en avoir un. Il y a d'abord eu le pré payé de Milan, et ensuite, j'ai fini par en acheter un à moi. L'autre ? Je l'ai gardé oui, comme une petite fille garde les jouets cassés qui lui ont tenu à cœur. Il bouge entre mes bras et finit par se retourner, puis pose ses lèvres sur les miennes. C'était si rapide que j'ai à peine eu le temps de sentir mon cœur se serrer. « T'en vouloir de quoi ? D'avoir oublié ton téléphone ? » Je laisse un temps de silence. Est ce qu'il y a une autre question derrière celle ci ? Je me penche un peu en arrière et m'ancre dans le sable avec mes bras en arrière. « Et toi, pourquoi tu es là tout seul ? Je te laisse si tu préfères ? » Parce que d'origine, c'est lui le fêtard et moi le rat de bibliothèque, lui qui passe ses soirées entourées de belles femmes et moi avec une armée de livres, entres les neurosciences et la psychologie ? Est ce que je dois lui dire que j'hésite à rejoindre ma famille en Afrique ? Que j'aimerai qu'il dorme dans mes bras ce soir ? Que je suis un peu jalouse de ce qu'il a pu faire avec d'autres ? Qu'il peut garder sa part de mystère mais que parfois, je préfère être blessée une bonne fois pour toute ? Parce que je ne comprends pas, je suis certaine qu'il me cache quelque chose.

@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

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Ninie & Den

 
Tu agis normalement, t’es toujours normal avec elle, même si tes petites attentions, t’es petits câlins sont preuve d’un pardon. Bien que vous ne soyez pas réellement ensemble. Enfin pas réellement. Quoi que ? Tu n’en sais rien mais tu as besoin de la sentir contre toi, tu as besoin de l’entendre te dire qu’elle tient à toi, qu’elle a besoin de toi. Depuis le début d’Harvard, tu n’avais jamais été aussi sage lors d’un SB. Rien que l’année dernière, c’est limite si tu n’étais à l’hôpital pour coma éthylique tous les jours. Là, tu avais fais la fête un seul soir, et pourtant, tu n’avais rien manqué. Et tu n’avais pas besoin de ça. La preuve, cela faisait quoi. Trois heures, quatre heures voir plus que tu étais devant cette mer à la regarder, et pourtant, tu as l’impression d’y être que depuis quelques minutes. A sa question, tu la regardes pour embrasser sa joue, que tu arrives à atteindre. Tu as besoin de ce contact depuis quelques jours, tu as besoin de savoir qu’elle est bien avec toi. Autodestructeur à la con. « J’ai pas l’habitude de l’avoir sur moi. En fait, je crois que je devrais commencer à utiliser les pigeons, ça ira plus vite. Mais je fais des efforts .. » Enfin sauf pour aujourd’hui. Moins tu as ton téléphone sur toi, mieux c’est. C’est comme ça, ça a toujours été comme ça. Seulement, depuis que tu fréquentes Ninie, c’est plus complexe, tu oublies moins ton téléphone, tu réponds plus vite aux messages et on te fait la réflexion. Tu souris à la jeune femme, au moment de sa question. Non, jamais tu lui demanderais de partir, non. Tu es bien trop bien avec elle. « Quoi ? Non, reste. Hors de question que tu partes » Tu la regardes alors dans les yeux. Tu es devenu autoritaire et tu es devenu presque direct avec elle. « J’avais envie de ça » Tu regardes le coucher de soleil alors que tu admets à toi-même que dessiner pendant des heures ne pouvaient pas te changer la vie, quoi que. Tu étais bien à regarder ça toi. La meilleure vue de la Jamaique, après Nienke. Mais ça s’était autre chose. Tu la regardes dans les yeux pour regarder ensuite ton dessin. Il faudrait mieux que vous rentriez non ? Tu penses juste à ta mère qui va vite accrocher ce paysage sur le mur en deux secondes, une fois l’avoir vu et finalement, tu regardes ta belle blondinette à tes côtés. « Ca te dit de rentrer ? » Tu n’avais pas envie de rentrer seul maintenant, tu n’avais pas envie d’être seul ce soir et encore moins de passer du temps à ruminer tout seul. Même si la Jamaique était un bel endroit, tu étais encore du genre à être solitaire, tu étais toujours comme ça. Dommage pour toi finalement. Tu décidas de te lever, alors que tu changeas rapidement le dessin dans la pochette. Peu de personnes connaissaient ton addiction à cette feuille, même si encore moins de personnes voyaient tes dessins. Tu la regardas, elle était si belle comme ça, que tu aurais pu la dessiner pendant des heures, des nuits entières, chose que tu avais déjà fait finalement, mais dont tout cela devait être secret..

Un pigeon voyageur ? C'est idiot sûrement, mais je trouve ça romantique. On pourrait s'envoyer des lettres, et la frustration de l'attente pourrait m'électriser. Ça serait encore mieux que les sms. Je ne suis pas une très grande adepte des nouvelles technologies, je suis du genre à aimer Orgueil et préjugés, la vieille époque, le romantisme brut, les courriers, les promenades à cheval, les grandes robes d'époque. Je souris toute seule en imaginant Hayden habillé comme Darcy, ses tatouages dépassant d'une chemise blanche surmontée d'une veste longue, bien rasé, bien coiffé. Il me ferait beaucoup rire je crois dans ce genre de tenue. Alors oui, je n'acquiesce pas, mais je suis pour la correspondance par pigeon, même si c'est sûrement une blague. Sa réponse cinglante me coupe dans mes rêverie à la Jane Austen. Qu'est ce qu'il lui prend de me répondre ainsi ? Je reste assise, vu que je n'avais pas vraiment l'intention de partir, et l'observe avec un air dubitatif. Il se calme rapidement et me parle de ce qui le retient sur cette plage. Le paysage, je m'en doutais, ce coucher de soleil qu'il a pu immortaliser sur papier. Et s'il est vrai qu'on se connaît depuis longtemps, il ne m'a jamais montré son art. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je ne suis pas une mauvaise critique, j'admire beaucoup les artistes. Mais soit, j'ai toujours accepté son choix, même si parfois l'envie me tiraille de soulever le carton à dessin pour jeter un coup d’œil à ce qu'il est capable de faire. Il me tourne le dos, regarde le paysage et son dessin puis repose son regard sur moi, qui souris juste à sa remarque de rentrer. Déjà ? J'aurais bien passé la nuit sur la plage avec toi Den. Il se lève rapidement, apparemment bien décidé à quitter la plage. « Tu veux aller où ? » Je le regarde ranger son dessin et finis par me relever moi aussi. Je frotte mes mains, puis le bas de ma robe pour faire tomber les grains de sables qui s'y étaient collés. Un pas en avant, et j'attrape sa main doucement dans les miennes et posa ma tête sur son épaule. « Tu veux rentrer à l'hôtel ? Et Negril Cliffs ça te tente ? Si on se dépêche, on arrivera peut-être avant que le soleil ne soit entièrement couché. Il paraît que c'est vraiment beau. Et si on arrive trop tard, je t'offrirai une danse, il y a toujours un groupe de reggae. Ça te tente ou tu veux aller te coucher ? » Je lui montre mon vélo plus loin du bout du doigt. « Dans tous les cas, c'est toi qui pédale ! »

@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

“Une page de notre histoire parmi tant d'autres"

Ninie & Den

 Tu n’as pas envie de faire grand-chose en fait, tu aurais pu rester pendant des heures ici mais pas cette fois-ci. Cette nuit peut-être ou demain soir, mais là, tu veux profiter de Nienke, tant que tu l’as. Ta petite Dunster à toi quoi. Tu lui souris quand elle te demande ou tu veux aller. Mais qu’est que tu en sais finalement, tu réfléchis. « J’en sais rien, un coin tranquille ou mouvementé, peu importe, du moment que je suis avec toi » Tu l’embrasses une nouvelle fois. C’est plus ..Naturel ou c’est dans ta tête. T’en sais. Depuis que vous avez diner ensemble, c’est plus naturel, moins bizarre, tu as l’impression d’être libérer d’un poids même si ce n’est officiel, ou ça l’est et tu n’es pas au courant. Alors tu lui souris, tu ranges tes affaires alors qu’elle attrape ensuite ta main. Maintenant, c’est elle qui parle. Ca te va, tout te va finalement. Tu lui souris en coin, pour hocher la tête. « Allez va pour une danse alors, mais pas de bêtises hein ! » ’est bien à toi de dire ça. Mais quand ton regard se pose sur le vélo, tu souffles un coup. Même pas en rêve que tu pédales non mais oh. Tu as tellement la flemme. Alors tu réfléchis une seconde « C’est pas très long, on peut y aller à pieds et je pousse le vélo. » Yeux trop mignons en action. Et voilà qui est fait, tu lui souris ensuite, marchant, ton carnet en main alors que tu déposes ton bras autour de son cou. Tu es bien avec elle, tu t’étonnes toi-même d’être trop bien avec elle en fait. Tu ne sais pas pourquoi, tu es comme ça, toujours à réfléchir, à penser, à se dire que c’est impossible qu’elle s’intéresse à toi, autant que tu t’intéresses à elle. Mais d’un côté, c’est vrai aussi. Tu en profites pour embrasser sa tempe avant que tu n’arrives au vélo. Mais finalement, tu lui confies tes dessins, ta partie de toi. C’était bizarre quand tu lui as tendu la pochette, mais elle l’a prise et toi, tu prends le vélo, gentiment. Tu ne sais ce qu’elle va faire avec, tu ne veux pas le savoir, tu as juste pas envie qu’elle ouvre c’est tout. Tu ne veux pas qu’elle ouvre. Alors, tu engages la conversation pour éviter qu’elle regarde. « Alors, combien de fois m’as-tu harcelé ? » Tu rigoles doucement, tu t’amuses à la faire chier. Mais d’un côté, tu n’as jamais été bon avec ton téléphone, alors bien sur, si ça fait comme la dernière fois, elle risque de t’avoir pas mal harceler. Des fois, il t’arrive de l’oublier chez Sloan, tu le récupères trois jours après. Ou même dans ta chambre et tu le récupères le soir. Le plus long à quand même été, les deux semaines à Boston. Le téléphone s’est tellement nul que tu en es presque décu qu’il existe malheureusement pour toi.