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Baby, baby, I feel crazy, up all night, all night and every day. [Nobel]

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Ce soir, je n'ai vraiment pas la forme. Je rentre d'une soirée un peu trop alcoolisée sur la plage. Elle était vraiment sympa, la musique était bonne et j'ai pas mal bu. Et je ne sais pas pourquoi, mais dès que mes paupières se ferment je vois Nolan. Et ce soir, ça m'agace. Parce que je ne veux pas penser à lui, que j'ai envie de profiter de mon Spring Break. Il pose trop de questions sur moi, mais surtout sur mon passé. Et toutes ses questions me font revivre les histoires avec Vlad. J'ai besoin d'en parler à quelqu'un, j'ai besoin de partager mon lit ce soir. Il est 3h30 du matin, et je dois trouver une personne qui va pouvoir m'épauler. Abel. Tout de suite, mon colocataire passe dans ma tête comme un éclair brise les nuages. J'ai perdu mon tee shirt sur la plage mais tant pis, je ne vais pas paraître trop débraillée parce que je suis en soutif et short au milieu de toutes ces nanas seins nus sur la plage. Je erre en direction de l'hôtel où nous sommes tous, entre en traînant les pieds et attends que le gars de l'accueil se barre pour piquer le double de clé de Bel. Tu m'en voudras pas, j'en suis certaine. Je regarde en vitesse autour de moi et cours vers l'ascenseur pour me retrouver à son étage. Je cherche rapidement son numéro de chambre et entre en fugitif. Il doit être en train de dormir sûrement. J'avance dans le noir, je ne veux pas le réveiller. Il m'a manqué oui, même si on passe notre vie ensemble à l'appartement. Je me dirige dans sa salle de bain et prends une douche rapidement. En sortant, juste couverte par la serviette, je file à sa valise et lui vole un caleçon et un débardeur moche que j'enfile. Un coup d’œil dans le miroir juste éclairé par la lune au dessus des volets. Oui, il est vraiment moche Bel, comment tu peux porter ça ? Il me va clairement bien mieux à moi. Je laisse mes sous vêtements et mon short sur une chaise. Je me rapproche du lit, soulève un côté de la couette et me faufile dans le lit avec lui. Mes cheveux humides laissent glisser quelques gouttes d'eau sur le drap, et même peut-être sur mon coloc'. Dos à moi, je le prends dans mes bras, pose mon nez sur son omoplate et respire son odeur. Oui, je crois que ce soir, j'avais besoin de toi.

@Abel I. Galinha


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• Les yeux fermés, le corps apaisé, je n'ai pas conscience de ce qui est en train de se passer autour de moi. La tête dans les étoiles, l'esprit imaginant un nombre incroyable d'histoire, j'étais calme, d'un calme olympiens. Je pense même que mon corps ne devait faire aucun mouvement, comme dans un comas profond, j'étais totalement heureux. Vous connaissez cette sensation d'apaisement ? Cette sensation de bien être que vous ressentez lorsque vous êtes endormi ? Je la ressentais en ce moment précis. J'aimais bien le Spring break, ce n'était pas tous les jours faciles, des trous noirs dû à l'alcool, des Eliot qui trainent par si et par là, mais j'avais décidé d'y faire le moins attention possible pour éviter de me niquer mes vacances, je remettra à pleine puissance ma haine en vers eux lorsqu'on aura quitter ce pays, lorsqu'on aura posé nos pieds à Boston. Je pense que toute ma vie j'aurais de la haine pour eux, que toute ma vie, ce genre de personne me sortira par les yeux avec une seule et même envie, les voir partir, les voir disparaitre et arrêter de pourrir ce monde qui est déjà assez partie en couille comme ça. J'vois pas quelle genre de personne pourrait m'énerver plus que ça, j'me dis que c'est pas possible, ils sont ce que je déteste, chaque façon de penser, façon de faire, de parler et de se comporter est l'exact opposé de moi. Qu'est-ce qui pourrait être pire ? [...] Mais passons, je dors, j'ai l'impression de me faire masser tellement je suis bien, jusqu'au moment où une chaleur autre que celle de mon lit se fit ressentir. Dans mon sommeil, je sentis deux bras venir m'enlacer, je sentis un corps venir contre le mien... Alors, ouvrant doucement les yeux, je me tourna doucement dans le lit pour tomber nez à nez avec Noé... Bah, qu'est-ce qu'elle faisait là ? Laissant mes bras passé dans son dos, je la serra contre moi sans trop me poser de questions, et, déposant un baisé sur son front, je demanda. "T'es rentrée comment ?" J'avais fermé ma porte, et je n'avais pas souvenir de lui avoir donner un double, mais... Pas grave, sa présence était loin d'être dérangeante. •



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Je reste un long moment contre lui sans qu'il ne bouge d'un centimètre. Alors que je respire contre sa peau, je sens malgré moi la vodka de mon souffle. J'ai vraiment trop bu. J'avais envie de lui voler sa brosse à dents mais je ne crois pas qu'il aurait apprécié. Alors tant pis pour mon haleine d'alcoolique. Il finit par bouger légèrement. Je crois que je l'ai réveillé en fait. Il se tourne vers moi et me prends dans ses bras, en ouvrant à peine les yeux pour me reconnaître. Y'a une meuf qui se faufile dans son lit en pleine nuit et il la prend tranquille dans ses bras. Il embrasse mon front pendant que je me blottis contre lui, appréciant sa main qui se ballade dans mon dos. Je relève un peu la tête pour lui répondre, les yeux toujours fermés, la voix un peu enrouée par l'alcool sûrement, faible pour ne pas l'agresser. « J'ai piqué ton double de clé en bas, un jeu d'enfant... Une de tes psychopathes peut venir te violer easy. » Et j'enfouis mon visage au creux de son cou. J'avais besoin de ne pas être seule ce soir, et lui, je sais qu'il ne posera pas de questions qui vont me faire chier, et encore moins me pousser à parler. Parce qu'Abel est au courant de tout, j'avais fini par tout lui avouer suite à une mauvaise journée. Alors il sait pour mon ex violent, pour mon déni de grossesse, pour le fait que j'ai été obligée d'accoucher d'un enfant mort né suite au coup de mon ex. Il sait que je suis à Harvard pour le fuir, et que mon fort caractère cache tout mon passé. Et comme je le nourris, il a intérêt de se taire sinon je lui coupe les vivre ! J'ai chaud. Je reste contre lui mais soulève la couette avec mes pieds pour libérer mon dos et le milieu de mes jambes. J'aime sentir la fraîcheur de la nuit. Si ce n'était que de moi, je mettrais la climatisation au plus froid. En me tortillant un peu dans ses bras, je remonte son débardeur en le roulant pour m'en faire une brassière. Et je finis de gigoter, m'installe correctement et embrasse la peau de son cou en collant mon visage contre sa peau.


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• Quoi qu'on fasse, le passé finira toujours pas nous rattraper un jour ou l'autre. Peut-être pas demain, ni dans un an, peut-être même que ça sera pas avant une dizaine d'années, ou bien encore le jour de votre putain de mort, vous savez, là où pour les plus chanceux vous serez paisiblement endormi sur votre lit, là ou toute votre famille sera autour de vous pour vous soutenir dans cet épreuve, avec des belles fleurs, limite un palmier de planter à côté de ton lit, des arbres avec des fruits, des oiseaux qui chantent, des filles qui dansent, ta famille qui rigole, putain, le rire de tes proches, pas de pleures non, leur joie, c’est tout ce qui te ferait plaisir, les savoir heureux, en bonne santé, et que pour eux, l’avenir sera beau, qu’ils n’auront aucun putain de problème et qu’ils ne vont pas mourir jeune, une vrai mort vous voyez, une mort qu’on fête, comme ces enfoirés de Mafieux qui se font poser des pierres tombales avec des statues d’eux, une grosse voiture en pierre et des fleurs digne d’un putain de mariage. Pas une mort de merde, pas emporté par un cancer ou suite à un accident causé par un enfant de salope qui s’est cru plus fort que Dieu, une vrai mort de merde qui te donne envie de revivre, puis de mourir une fois de plus tellement t’es dégouté de cette mort. Pas une mort de con, de pauvre gars seul, complètement seul chez lui avec sa bouteille d’alcool, sa télécommande et sa télé pour seul compagnie, un vieux film qui passera au même moment tient, et, son gros cul tassé par le temps, la solitude et la tristesse, petit à petit il fermerait les yeux pour s’endormir à jamais et ne plus jamais se réveiller. Tôt ou tard, le passé nous rattrapera tous, et, ce jour-là, on sera dans tous une sacrée merde, et si on s'en sort, c'est qu'on aura vraiment, mais vraiment galéré à le faire, j'vous assure, croyez moi. Ce n’est pas en se curant le nez avec nos gros doigts bien dégueulasse et nos ongles mal coupés qu’on va s’en sortir, et ça, j’le sais. Plusieurs fois j’en ai fait l’expérience, d’être rattrapé par le passé, et, la dernière fois où j’ai dû y faire face, ma vie a changé. C'est pour ça qu'aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus me prendre la tête, de faire ce que je veux lorsque je le veux, de ne pas me poser un millions de questions et d'agir, quitte à me foutre dans la merde, vous savez, la merde, c'est un peu ma vie, étrange dit comme ça. Mais passons, j'avais ouvert les yeux en étant réveillé par cette présence qui se trouvait être Noé. La serrant dans mes bras, j'avais pas trop compris ce qu'elle faisait là, mais, c'était pas pour me déplaire, peu importe l'heure, elle pouvait venir squatter mon lit. "Ah, d'accord..." A moitié endormi, j'étais pas vraiment conscient, du coup j'avais pas vraiment pu lui fournir une vrai réponse. Elle s'agita un peu sous la couverture faisant je ne sais quoi avant de venir déposer des baisés contre mon cou. "Tu peux venir me réveiller comme ça plus souvent si a te dis..." C'était plutôt agréable, du coup, je laissais mes mains caresser doucement son dos, je ne savais pas vraiment ce qu'elle était venue faire ici, mais honnêtement, je m'en moquais, j'étais habitué à vivre avec elle, et avec ce Spring Break, on ne c'était pas vraiment vu, du coup, c'était l'occasion de rattraper le temps perdu. •



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Mon passé me hante et je n'arrive pas à m'en débarrasser. Surtout que Lasko, mon meilleur ami resté en Russie, m'a fait part de bruits de couloir à St Pétersbourg. Vlad a l'intention de me retrouver, et il brise tout ceux qui ne veulent pas lui donner des informations sur moi. Alors je sais très bien qu'un jour, je vais voire sa grande carrure débarquer sur le campus d'Harvard. Et ce jour là, je vais être sérieusement dans la merde. Qu'il reste en Russie, qu'il trouve quelqu'un d'autre sur qui déverser sa colère et qu'il me laisse vivre en paix. Je ferme les yeux, et la naissance de cet enfant, de notre enfant, se joue devant mes yeux. Moi qui pensais être une femme forte, moi qui était certaine de pouvoir tout surmonter, voilà ce qui a annoncé mon déclin. Ce bébé, j'aurais pu le sentir bouger en moi, il aurait pu m'aider à sortir la tête de l'eau, et j'aurais du lui permettre de vivre en fuyant bien plus tôt. Mais il s'est caché, où mon esprit l'a forcé à se faire discret pendant ses longs mois où je disais amen à mon copain, où je le remerciais presque de m'avoir frappée assez fort pour faire sortir toute cette colère en lui et retrouver celui que j'avais aimé. J'ai perdu mon bébé, j'ai perdu la Noé vivante ce jour là. Parfois, comme ce soir, je me dis que je ne fais que errer sur terre, que je cherche encore un but à ma vie, la lumière qui pourrait m'aider à redevenir celle que j'étais. Mais ce n'est qu'un rêve, et souvent, j'ouvre les yeux pour me rendre compte de ma réalité, et regarde, caché dans mon porte feuille, le petit bracelet de cet enfant qui me rappelle tout en une claque. Je ne serais plus jamais rien. Ce soir, j'ai besoin d'être rassurée sur mon existence, aussi pitoyable soit-elle. Ce sont les paroles d'Abel qui me ramène au moment présent. « Tu prends tes rêves pour des réalités. » Cinglante, comme d'habitude. Et pourtant, je reste contre lui, appréciant le contact de sa peau, et de l'encre des tatouages qui rebondit sous mes doigts. Je pose ma main en bas de son dos et le serre encore un peu plus contre moi. Les yeux ouverts, mes paupières clignent de temps à autre, caressant délicatement sa peau. « Bel ? » Je laisse un silence, j'ai besoin de peser mes mots, de trouver les bons pour qu'il me comprenne bien. « Est ce que tu me trouves vivante ? »


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• A vrai dire je me moque bien du mal que je peux faire au gens, ce ne sont que des personnes de passages dans ma vie, qui ne resteront pas pendant plusieurs années à mes côtés, à me supporter, à me faire rire et à me faire découvrir une belle amitié, ou bien l’amour, mais ça, je l’avais déjà trouvé. Alors j’suis méchant, provocateur, enfoiré, enculé, connard, toutes les insultes au monde que vous voulez, mais je sais qui je suis. Je n’ai pas besoin de me cacher derrière un déguisement pour devenir quelqu’un, pour plaire au gens, car j’en ai totalement rien à foutre, je suis déjà quelqu’un. J’sais que parfois j’abuse, qu’à certain moment je devrais peut-être me calmer et laisser les gens tranquilles, mais non, j’insiste, j’enfonce le couteau dans la plaie comme un juge qui ne veux qu’une chose, vous mettre en prison pour le restant de votre vie. J'ai souvent fait le mal, mais, dès que je peux, je me rattrape, dès que je peux, j'fais en sorte de faire des trucs bien, juste pour remonter un peu dans l'estime de... De personne en fait, juste pour moi, juste pour me convaincre que je ne suis pas si mauvais que ça, qu'au fond de moi, il y a une part de gentillesse qui sommeil et qui ne demande qu'une chose, se réveiller. J’avais pas un mauvais fond, certaines personnes le savaient, certaines personnes connaissaient le vrai Abel, pas l’enculé de service qui t’écrase une tarte à la merde en plein dans la gueule juste parcequ’il trouve ça drôle et que tu l’as mal regardé. Petit à petit, je devenais quelqu’un de bien. Et Noé, elle le savait elle, Noé, elle me connaissait, en même temps, vivre ensemble, ça aide pour apprendre à découvrir une personne. Elle est là, dans mon lit, dans mes bras, je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est disons juste que ce réveil est agréable... Elle se sert contre moi et je laisse l'une de mes mains caresser son dos tandis que l'autre se perd dans ces cheveux, jusqu'au moment où elle me demande si je trouve qu'elle est en vie, ma main qui était dans ces cheveux descends jusqu'à sa poitrine, je la pose, j'attends quelques secondes et je lui répond, doucement. "Ton cœur bas, alors oui..." Mais je sais que ce n'était pas ça, sa question. "Boire ça te réussis pas, tu te poses des questions inutiles et tu pars dans un mauvais délire... T'es en vie, t'es importante et tu sers à quelque chose, alors t'as peut-être pas la vie la plus belle, mais petit à petit, tu verras que ça changera..." Petit à petit, elle retrouvera gout à la vie. •



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Dans ce « Est ce que tu me trouves vivante ? », je lui lance toutes mes angoisses, toutes mes questions existentielles. Et je sais qu'il va comprendre que ce n'est pas juste de savoir si mon cœur bat encore ou non, que ce n'est pas simplement une question de vivacité physique. Abel, il comprend souvent tout. C'est peut-être mon éponge, il prend souvent mon stress et le fait disparaître d'un claquement de doigts, ou juste en me répondant une connerie. Et ça me fait du bien cette légèreté. Ses doigts cessent de caresser mes cheveux et descendent le long de ma peau jusque sur ma poitrine. Je ne peux m'empêcher de frisonner sous cette caresse, et enlace mes jambes avec les siennes pour penser à autre chose. Sa première réponse ne me convainc pas, mais il le sait puisqu'il enchaîne rapidement sur ce que j'avais besoin d'entendre. Oui, cette bouteille de vodka n'avait pas été une bonne amie ce soir, elle ne l'a jamais été en fait mais parfois, je réitère l'expérience, au cas ou. C'est un mauvais délire oui, il a raison. Je dois vraiment arrêter de m’apitoyer sur mon sort. Pour l'instant, j'ai la chance que Vlad soit encore loin de moi, qu'il ne sache absolument pas où me trouver. Et puis, la vie à Boston n'est pas si nulle que ça : les cours, le hockey. Il faut relever la tête et penser à ces petites choses qui font que je ne suis pas si mal, que je n'ai pas besoin de me mettre dans un état pareil. Je lève les yeux vers Abel, toujours plus ou moins endormi. « T'as toujours raison... Tu m'énerves. » Et en plus, il est vraiment mignon de s'occuper des mes états d'âmes aussi tardivement dans la nuit. J'embrasse sa mâchoire, une fois. Et je ne sais pas ce qui me prends, mais mes baisers remontent vers son menton et finissent par se poser sur ses lèvres. Léger. Juste un petit contact, un bisou tendre. C'était étrange mais réellement pas désagréable. « Merci. »


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