JINNY BEZOS-PARK ► it's in our DNA

   janvier 2013, je venais tout juste d'intégrer un cursus spécial en pré rentrée d'harvard pour passer six mois en études avant même d'être officiellement élève dans la plus prestigieuse du monde. c'était un choix de ma part que de quitter quelques temps le lycée de busan pour commencer à m'habituer à mon prochain rythme. je sais que ce cursus était une aubaine pour moi parce que c'était sûrement sur cette période que j'allais me faire peut-être des amis. du moins, j'avais pas trop d'espoir d'en avoir beaucoup parce qu'avec le nombre affolant d'étudiants ici. pourtant, j'ai cru avoir remarqué une petite communauté d'asiatiques avec laquelle je pourrais peut-être un jour tenter un rapprochement amical. chose assez compliquée pour ma part puisque je ne suis pas quelqu'un de très sociable.

c'est une fois quand je suis allée à la bibliothèque que j'ai tenté un rapprochement avec un petit groupe... ou plutôt une seule personne. j'avais pris mon plus joli accent nord américain et un large sourire pour demander à cette personne si il était possible de m'asseoir à sa table, la salle étant déjà assez bondée comme ça. j'avais l'impression de faire chier au début mais finalement, il avait acquiescé et je m'étais assise. j'essayais de pas trop me montrer envahissante néanmoins parce que je n'avais pas envie qu'on me crois emmerdante mais dans la bibliothèque, du brouhaha se faisait entendre et la conversation remontait à mon oreille. une bombe venait te frapper l'arrivée du marathon pas très loin d'ici. il n'y eut pas vraiment de mouvement de panique jusqu'au moment où une grande déflagration se fit entendre et que les élèves se mettent à se cacher sous les bureaux. en fait, j'avais pas trop compris au départ ce qui se passait quand une alarme se mit à retentir dans tout les bâtiments, une alarme qu'on connaissait tous mais qu'on avait jamais vraiment entendu, une alerte à la bombe.

nous étions sous notre table, ce fameux garçon et moi, l'air perdu et j'avais posée mes mains sur mes oreilles afin de bloquer un peu le bruit assourdissant de l'alarme et je regardais cet asiatique à la peau extrêmement pâle en face de moi avant qu'une autre pétarade secoue le bâtiment actuel se qui me fit bondir sous la table au point de m'en cogner le crâne, qu'un flot de larmes ne coule sur mon minois et que dans un geste inconscient j'attrapa le garçon pour le prendre dans mes bras afin de ne pas me sentir toute seule dans ce genre de situation et heureusement, il eut la décence de ne pas me laisser en plan ou me repousser.


   l'après bombe fut un peu dur pour moi à encaisser et j'avais encore peur qu'une nouvelle explosion se produise sur le campus. depuis toute petite j'avais peur des bruits forts et soudains alors imaginez-vous ce que la bombe avait put être pour moi... j'avais déserté la bibliothèque, l'évitant le plus possible et je m'étais presque renfermée sur moi-même. j'avais même tourné ma vie autour de mes études et j'avais complètement oubliée de le fait de m'intégrer et je doutais même vouloir réellement étudier ici en septembre prochain. et puis, pour tuer le temps, lorsqu'il faisait beau, je passais des heures sur les gradins du stade de football à regarder l'équipe jouer et les cheerleaders les encourager même pendant les entrainements.

ce n'est qu'en mars que finalement, j'eus la brillante idée d'essayer de m'intégrer aux gens. n'étant pas étudiante, je ne pouvais pas intégrer les clubs ou les maisons de la faculté mais j'avais quelques ressources ici. en fait, je connaissais quelques personnes et je réussis rapidement a avoir un petit entourage sympa en plus de la fille qui partageait ma chambre sur le campus. et l'une d'elle un jour, lors d'une conversation à la cafétéria me dévoila le prénom du "bel asiatique à la peau pâle de la bibliothèque". jae-sun. rien qu'à son prénom je savais qu'il était d'origine coréenne au moins, et un jour, alors qu'il était seul dans un coin comme à son habitude, j'étais venu près de lui de façon très timide pour lui parler un peu. en fait, je voulais surtout le remercier de sa présence lors de la bombe. les trois quarts des filles avec qui je parlais me disait que c'était un mec bien trop bizarre et qu'il avait plus l'air d'un psychopathe qu'autre chose à être souvent seul dans ses dessins mais moi, je lui trouvais ce côté assez intéressant alors, je lui ai proposer de venir boire un verre en dehors du campus et bien qu'il m'ait dit ne pas boire d'alcool, je lui avais plutôt proposé une boisson chaude, après tout, nous étions encore en hivers à ce moment-là.

il parlait pas trop à vrai dire... c'était plutôt moi qui avais l'air d'un pipelette au starbucks mais bon, ça me changeait de mes monologues internes. mais plus on avait un semblant de conversation, plus je me rendais compte que ce qu'il me racontait ne m'était pas inconnu. en réalité, j'avais bien connu un jae-sun quand j'étais plus jeune mais je ne me souviens pas qu'il envisageait faire une université aussi importante qu'havard, alors je gardais quelques réserves mais étrangement, on avait presque le même âge, on venait de la même ville et on avait beaucoup de choses en commun. ça serait vraiment marrant en fait que ce soit le jaesun innocent qui m'accompagné toujours à l'école et qui s'assure que je sois bien en sécurité dans l'enceinte du bâtiment, sait-on jamais et qui parfois m'attendais à la sortie des cours avec un sachet de viennoiseries qu'on mangeait en route. mais bon, si c'était vraiment lui, physiquement il était l'opposé de ce qu'il avait été quand je l'avais connu.

   j'ai fais mon entrée officielle à harvard en septembre 2013 et je dois dire que je n'étais pas peu fière d'être ici pour y étudier. bien sûr, il y avait toujours des complications derrière mon sourire ravi. ma vie était foireuse au fond mais je le cachais par un sourire radieux et surtout faux. j'avais choisi mes études dans le dos de mon père, me consacrant plutôt sur les langues et l'histoire même si j'avais du mal avec cette dernière matière passablement aux études de droit et de relationnisme international qu'il voulait que je suive. mais ma mère m'encourageait à faire ce que je voulais. il faut dire que ma mère à toujours été avec moi quand mon père était en déplacement pour l'entreprise, souvent au siège social sur séoul.

lorsque j'étais arrivée pour de bon ici, j'avais décidée de me prendre un appartement sur charles street parce que j'avais toujours aimé les vieux immeubles et j'avais gardé contact avec jaesun même si je crois qu'on s'était parlés gros maximum cinq fois durant toute la saison estivale. j'avais fais des recherches sur des activités à faire pour m'occuper et j'avais vu quelques filles que j'avais rencontré quelques mois plus tôt mais je dois dire que mes journées ne furent pas celles que j'avais promis à ma mère ni même mon père. je devais passer l'été à étudier, commencer le programme avant les autres qui à suivre des cours particuliers alors qu'au final, je passais mes journées à faire du shopping, sortir dehors et mes soirées dans les restaurants, les boites de nuits ou n'importe quel endroit où je pouvais faire la fête à boire à en avoir mal à la tête le lendemain. je savourais pleinement ma liberté durement acquise et j'avais même l'impression d'avoir laissé la jinny ennuyeuse au placard pendant un temps.  

mais la rentrée se fit un peu trop tôt à mon goût, je n'avais pas pu profiter à fond de mon été comme je l'aurai voulu et la reprise des cours quand on avait rien foutu de l'été fut assez sec à avaler. mais à la rentrée, j'avais repris contact physiquement avec jaesun, le saluant poliment quand je le croisais dans la faculté et il me répondait. en fait, ça s'arrêtait à ça au début. mais bon, c'est pas comme si j'allais mourir mais, moi, je savais qui il était puisque j'avais retrouvé de vieilles photos où il était dessus avec moi et j'avais farfouillé son facebook à la recherche de photos de lui même si il y avait plus de trucs en rapport avec l'art dessus qu'autre chose. mais étrangement, j'avais convenu d'un arrangement avec lui pour pouvoir lui parler plus souvent et peut-être le faire se souvenir de la personne que j'étais pour lui. en fait, je l'aidais dans une matière dont il avait des difficultés et lui m'aidait en histoire puisque je me demandais bien pourquoi j'avais choisi ça comme matière mineure....

c'est aussi cette année que j'avais intégré la troupe de danse de l'université et que je repris ma passion de toujours. j'étais une grande sportive, une danseuse diplômée d'une des plus grandes écoles d'art du continent asiatique alors il fallait que j'assouvisse mes besoins sportifs. mais en fin d'année, notre présidente arrêta la direction de la troupe et partit même, laissant les gens en plan avant qu'on ne propose de voter pour la nouvelle présidence. évidemment, je n'allais pas laisser ma chance passer et j'avais postulé comme candidate avant que quelques semaines plus tard on me décrète officiellement à la tête de la troupe, le boss !

   2014 commença sous de nouveaux auspices et je comptais bien reprendre du poil de la bête après les fêtes de fin d'années passées chez ma tante à jeju alors lorsque les après-midi je n'avais pas cours, j'allais souvent courir un peu dans boston sur les rives de charles river et j'avais croisé un garçon une fois en skateboard avec sa bande de pote qui se gênait pas tellement pour me regarder et puis le jour suivant c'était toujours pareil, et les jours après aussi. j'avoue que c'était sûrement la première fois que des hommes me regardaient je dirais avec envie et même si au fond, je détestais cet état sauvage de la gente masculine, c'était assez flatteur mais j'avais arrêté de courir après plusieurs semaines puisque j'avais retrouvé ma ligne alors je n'avais pas revu ces personnes. cependant, il ne fallait jamais dire jamais... c'était sans compter sur le fait que celui qui avait capté mon attention se trouvait aussi à harvard et qui plus est, dans l'équipe de football américain. bon, il m'avait regardé une seule fois et quand j'étais pas très loin de lui, étrangement, plus rien. peut-être que les lunettes de repos posaient un soucis ? mais même en les retirant ça ne changeait pas grand chose.

pourtant, je n'allais pas être débarrassée de lui de si tôt. en effet, un jour, il est venu me voir à la sortie de la cafétéria, me prenant par la main pour aller parler dans un coin tranquille ce qui m'avais assez étonné au départ. bon sang, qu'est-ce qu'il voulait ? sûrement jouer avec moi... les mecs de l'équipe de foot n'étaient pas très futt futt. il sortit de sa poche un petit papier que je reconnaissais bien puisqu'il s'agissait de mon numéro de téléphone, celui qui était joint sur les fiches de recherche de colocataire que j'avais posé sur a peu près tout les petits panneaux de lièges dans les couloirs. je me sentais atrocement seule dans mon grand chez moi alors j'avais posé ça au mois de novembre mais ce n'était que début février que j'avais un intéressait et pas le genre de personne que j'attendais. Décidément, il venait de la part de certaines cabot qui avaient vu mon annonce et qui savait que, faisant partit le leur groupe, j'aurais sûrement besoin de relation dans les autres maisons du campus.

alors par politesse, je lui avais accordé quelques temps pour voir si une co-habitation serait possible entre nous et étrangement, il était plutôt le contraire de ce à quoi je m'attendais. bon certes il sortait beaucoup faire la fête dehors mais il était assez respectueux, ne faisant pas un bordel monstre quand il rentrait tard dans la nuit en semaine et j'avais été surprise une fois qu'il m'ait eu fait le petit déjeuné avant de partit pour une compétition de foot si je me souviens bien. et ce matin là, j'avais découvert aussi sur la table basse ses thèses et ses bouquins de cours ce qui m'avait laissé sur le cul si je puis dire. il était en médecine et pourtant il paraissait si... rebelle ? au final, je me suis rendue compte que je l'avais jugé trop vite par son physique et sa période d'essai finie, je lui avait donné un double des clés de l'appartement en le priant de bien vouloir venir s'installer ici si il en avait envie.


   Cela devait sûrement faire un peu plus de six mois qu'hansol était mon colocataire et je dois dire que l'avoir choisi lui avait été l'une des meilleures choses que j'avais fait en cette première moitié d'année. on avait instauré certaines règles entre nous pour que la co-habitation se passe le mieux possible mais je dois dire ne pas le voir constamment au début entre les cours, ses matchs et ses sorties entre potes. mais bon, j'allais pas non plus le blâmer d'avoir une vie plus chargée que la mienne, et puis c'était mon problème si j'avais pas vraiment d'amis mais en même temps, j'aimais bien ma solitude. jaesun me parlait un peu plus chaque jour aussi, chose qui me donnait le sourire parce que je devais avouer qu'il me manquait, du moins, lui parlait m'avais manqué.

j'essayais de passer le plus de temps possible entre jaesun et hansol parce que lorsque l'un me réclamait d'un côté, l'autre me voulait aussi pour lui. des fois, j'aurai bien aimé me partager en deux pour pouvoir passer autant de temps avec les deux garçons mais on sait tous que c'est impossible. tantôt j'étais avec jaesun pour l'aider avec ses cours, tantôt j'étais avec hansol sur le terrain de basket qui se trouvait dans le parc non loin de notre appartement. des fois, je pouvais passer des heures au starbucks avec jaesun autour d'un café ou d'un thé jusqu'à ce qu'hansol ne se ramène avec nous, et étrangement, j'avais l'impression de voir des regards de travers entre les deux garçons, comme si ils commençaient à se jalouser l'un l'autre mais bon, peut-être que c'était juste moi qui m'imaginais ce genre de choses mais bon, c'était assez bizarre cette façon de se regarder. et quand ce n'était pas hansol qui se ramené au starbucks en dessous de l'appartement, c'était jaesun qui se ramenait quand j'étais avec hansol. mais les deux étaient adorables à leur manière. jaesun était quelqu'un de très verbal avec un vocabulaire particulièrement développer avec qui j'aimais beaucoup papoter alors qu'hansol était quelqu'un de plus tactile qui aimait bien me montrer qu'il était heureux en m'attrapant par la taille pour une accolade amicale.

mais hansol était quelqu'un aussi qui avait besoin de parler et ils nous arrivaient de nous asseoir sur le sofa avec un chocolat chaud ou une bière en main à papoter de tout et de rien, surtout de tout et surtout de sa mère et de sa maladie. de nous deux, c'était lui qui était le mieux calé sur le sujet des cancers puisqu'il était en études de médecine mais on savait tous que parler faisait un bien fou et qu'il ne devait pas se gêner pour le faire. peut-être que c'est ça dans un sens qui nous avez rapprochés?

   début juillet, hansol venait de faire ses valises pour rentrer en corée du sud pour la période estivale afin d'aller retrouver sa mère et m'avait laissé seule mais bon, ça ne me dérangeait pas le moins du monde puisque ce n'est pas comme si je détestais être seule. et puis finalement, j'avais pu compter sur jaesun qui était resté sur boston et qui avait bien voulu passer un peu de temps avec moi. puis, on avait convenu se voir au moins une fois par semaine parce que ça faisait toujours du bien de voir des personnes qu'on appréciait et on passait souvent nos journées à balader en ville en allant de temps à autres faire les boutiques même si c'était pas spécialement son truc mais bon, j'avais pas tellement envie de rester enfermée chez moi. parfois il se permettait de juger les tenues que j'essayais parce que j'avais besoin d'un avis extérieur, parfois c'est moi qui lui disait d'aller essayer certains trucs qui pourrait lui aller en fonction de la manière dont il s'habillait.

finalement, on commençait à se reparler bien plus que je ne l'aurais espéré et on venait même à se voir plus de trois fois par semaine, tout dépendait de nos humeurs respectives. puis, le matin de mon anniversaire, aux alentours de onze heures alors que je dormais encore, j'avais entendu toquer à la porte. je me demandais bien qui cela pouvait être puisque je n'avais prévenu personne que c'était mon 20ème anniversaire mais lorsque j'ouvris la porte en pyjama, je me suis retrouvée face à un jaesun souriant de façon innocente, un paquet cadeau, un gâteau et un ballon en main. j'avoue avoir été un peu choquée au début, au point de ne pas le faire entrer de suite mais au final, il était venu et on avait bien rigolé puis il m'avait dit qu'au fond, ça lui faisait du bien de m'avoir retrouvé. en fait, j'avais surtout été surprise par le cadeau qu'il m'avait offert, un petit bracelet, rien de bien exceptionnel mais je trouvais ça vraiment mignon, surtout qu'il y avait mon prénom écrit dessus.

   l'été fut assez amusant au final, jaesun s'était montré plus proche envers moi, d'ailleurs, c'est même lui parfois qui me proposer de sortir et parfois de nous rendre à la plage tout les deux parce qu'il savait mon amour pour la plage et il voulait me faire plaisir. mais bon, c'était exceptionnel et je crois qu'en tout on à fait ça 5-6 fois dans tout l'été. je trouvais ça adorable, vraiment, et dans un sens, ça me permettait de retrouver mon meilleur ami d'enfance et tout dépendait des jours, il m'arrivait parfois d'avoir quelques crampes au cœur. lorsque j'étais petite, il était le seul garçon de mon âge et de mon entourage à me parler régulièrement et non pas pour que je l'aide aux devoirs alors, je dois bien l'avouer, mon petit cœur d'adolescente avait eut quelques émois pour lui mais, je ne m'attendais pas à ravoir ce sentiment là 9 ans plus tard...

et puis, comment expliquer ça à jaesun alors que c'est peut-être pas réciproque ? au final, je m'étais tue sur le sujet  ne voulant pas niquer cette amitié renaissante parce que je voulais vraiment le retrouver amicalement parlant déjà. une fois, je l'avais invité à dormir à l'appartement et je lui avais proposé de dormir dans ce que l'on appelait la "chambre d'amis" et je pense que c'était une soirée vraiment agréable qui s'était passée là même si l'appel vidéo d'hansol avait mit un froid au tout début entre tous. il avait ce genre de regard jaloux sur jaesun qui était assez intriguant puisqu'il n'avait pas à l'être, je ne voyais pas pourquoi il le serait d'ailleurs ?

   la saison estivale étant fini, il fallait que nous retournions en cours. c'était assez déprimant.... en fait, j'aurai bien voulu y rester et profiter de retrouver mon meilleur ami doucement. au final, hansol était revenu et on avait reprit nos vieilles habitudes et on avait remit nos réveils très tôt le matin. la routine avait vite reprit le dessus malheureusement et j'avoue que jaesun et moi, on s'était un peu perdu de vue par rapport à ce qu'on avait passé tout l'été et puis, mon admission à la cabot house n'avait rien arrangé puisque lorsque j'avais du temps libre, je le passais avec elle à mettre en place certaines choses pour les filles, à organiser des fêtes avec elle et à passer du temps avec beaucoup de garçons d'autres maisons pour entretenir nos alliances. je voyais bien que ça déprimait jae et il y eu même une période où lui et moi nous ne nous sommes plus parlés.

c'est au mois de novembre que j'ai commencé étrangement à me rapprocher d'un garçon de l'eliot house, un garçon du nom de cole wildingham. il était loin d'être mon style de mec, vraiment très très loin, à l'opposé même mais au fond, j'avais envie de voir ce que ça pouvait faire de trainer/sortir avec quelqu'un de vraiment différent de soit. le problème c'est que ça ne dura pas spécialement longtemps, deux ou trois semaines à tout casser parce qu'en réalité, je n'étais pas une copine mais plutôt un espèce de joujou pour lui, juste une énième fille qu'il pourrait foutre dans son lit et qu'il pourrait baiser puis la jeter juste après. j'avoue que lorsqu'il à voulu aller plus loin et que je l'ai repoussé, sa réaction fut assez démesurée. il en était venu même à essayer de me forcer puis m'avait vraiment jeté comme une merde. je savais qu'il ne fallait pas pleurer pour ce genre de mec mais au fond, je me sentais trahie voire même souillée alors, j'avais appeler la dernière personne avec qui je conversais par sms et c'est jaesun qui avait répondu en me demandant ce qui se passait alors, je lui avais tout expliquer même si personne n'était vraiment au courant du fait que j'étais encore vierge.