Un passé qu'on pensait avoir oublié (Justin)

Voila maintenant deux semaines que j'étais ici, deux semaines que mon frère m'avais déposer dans notre deuxième maison qui se trouvait là et ensuite il était repartis à Princeton en me disant qu'il avait des choses à faire et qu'il ne pouvait pas rester avec moi, mais qu'il viendrait me rejoindre un peu plus tard. Et ça faisait deux semaines, et il n'était toujours pas là, je me demandais quand est ce qu'il allait me rejoindre ici. Je n'arrivais pas à me calmer, j'avais toujours peur qu'on revienne s'en prendre à moi. Mais bon, je devais tout de même aller en cours, c'était le seul moyen pour me faire penser à autre chose pendant au moins un petit moment de ma journée et je n'étais pas seule. Cet homme ne pouvait pas venir me chercher ici, personne ne savais ce qu'il m'étais arrivé et encore moins la police. Ils savaient juste que j'avais découvert le corps de mes parents, mais ils ne savaient pas que celui qui avait fait ça s'en était prise à moi et en plus il m'avais violé. J'avais peur qu'on me juge , et quand j'avais dis ça à mon frère, il m'avais comprise et c'est pour ça qu'il m'a éloigné de tout ça. Je n'étais pas idiote, je savais très bien que si il était retourné là bas c'était pour se venger ou du moins pour régler les histoires avec la police, les papiers, l'enterrement, tout ce qu'il fallait faire et dont je n'étais pas capable de faire, je n'étais pas en états pour revoir mon ancienne maison ou encore la tombe de mes parents, surement plus tard.

Mais bon aujourd'hui je voulais tout faire pour passé une bonne journée, la mâtiné c'était assez bien passé et cette après j'avais cours de dessin, donc autant me détendre un peu, déjà que tout le monde me regardais car j'étais la petite nouvelle mais aussi parce que je restais dans mon coin, donc je devais essayer de paraitre normal. Mais bon, j'avais encore le temps, je décidais donc d'aller dans un parc et me mettre sous un arbre, de là je pouvais voir tout le monde qui arrivait ce qui me rassurais. Et je sortais mon calepin à dessin et je commençais à dessiner ce qui me passais par la tête, je m'évadais comme ça. Mais je ne faisais pas attention aux personnes qui pouvait se rapprocher de moi, j'étais tellement concentrer dans mon dessin.