(Ivanka) Rencontre improbable

“Rencontre Improbable"

Ivanke & Andréa

Tu n’es pas très adepte des courses et pourtant, tu fais un effort à chaque fois. Un gros effort finalement. Tu déposes ta voiture sur le parking, regardant ainsi le monde qu’il pouvait y avoir avant de souffler légèrement. Tu n’aimes pas trop ça, surtout quand il y a beaucoup de monde et que du coup, tu es tout seul. Bon, d’habitude, Matt est là, Matt t’aide, mais pas aujourd’hui quoi. Il est en cours et toi, tu es ici. Tu passes ta main dans tes cheveux, mettant tes lunettes de soleil sur le nez, avançant directement dans le magasin pour réaliser les dernières courses de dernières minutes. Le bordel quand tu fis en colocation avec d’autres personnes. Alors bien sur, quand tu fais le tour des rayons, tu ne trouves presque rien, tu ne penses même pas à regarder les nouveaux produits, tu n’es pas bien. Tu fronces les sourcils quelques secondes, remarquant que tu as de la peine à marcher et droit en plus. Pour une fois que tu peux dire que tu es normal, t’as l’air d’un zombie. Tu rabaisses tes lunettes de soleil sur ton nez, soufflant un coup alors que tu continues de faire ce que tu étais en train de faire.

Bien sur quand il s’agit d’un moment gênant, t’es le premier à te mettre dedans. Normalité, banalité, tout ce qu’il faut pour être normal ouais ? Bah là, ta mère ne pourrait pas rêver mieux pour toi, ça s’est sur. Une action aussi débile ? La tienne. Tu étais en train de marcher vers la sortie, sac de courses en main, sauf que manque de bol, tu rentres dans quelqu’un. Tes pensées t’échappent, ton sac aussi en plus et tu laisses tomber toutes tes affaires par terre. Et merde. Ton premier réflexe est de regarder la jeune femme, savoir si elle va bien « Pardon, je suis maladroit. Vous n’avez rien ? » Ton accent français se fait sentir, mais tu essayes d’être calme. Tu déposes tes lunettes de soleil sur ton crâne, la regardant dans les yeux alors que finalement, tu lui souris faiblement. Banalité de la chose, t’es un débile. Tu profites de ta position, pour commencer à ranger tes affaires, les remettant dans ton sac. Ca sera plus vite déballer comme ça. Mais pourtant, tu ne quittes pas la jeune femme du regard, comme si elle te disait quelque chose, comme si tu comprenais quelque chose. Mais rien.

@Ivanka Zakhraov

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rencontre improbable.

ANDRÉA L. GRIMALDI

L'histoire de Arthur m'avait complètement chamboulée si on peut le dire ainsi. Bien sûr, j'avais réussi à obtenir le prénom de sa présumée petite amie qui se trouvait être Oswald Holmes, la présumée victime que je devais faire pour mon paternel. C'était l'unique but de ma visite à Boston, mais plus que le temps avançait et plus je me plaisait ici. Le froid de la Russie me donnait envie de vomir, j'avais vécue une bonne partie de ma vie en compagnie de mon père, sans ma mère depuis la mort de cette dernière. Lorsque la conversation avec Ariel vint à se clore, la seule chose que j'eue à faire c'est de rentrer à Boston afin de prendre le plus d'information sur ma présumée cible. Étant seule aujourd'hui au bureau, il me fallait faire quelques courses afin de pouvoir remplir le garde manger pour mes employés. Ils travaillaient quand même pour mon cabinet et je n'étais pas comme mon père à ce stade. J'avais beaucoup plus de coeur que lui et je ne tâchais jamais de le lui faire remarquer. C'est bien pour cette façon que je ne l'apprécie pas plus qu'il le faut, le fait de traverser l'océan pour me rendre à Boston, me faisais un grand bien puisque je n'avais plus à le croiser dans les couloirs de la maison familiale. Ma mère avait apporter un bon de charme dans cette maison sauf que depuis sa mort, mon paternel faisait comme si il ne ressentait rien depuis cette immense perte. Étant un peu perdue dans mes pensées à la sortie de l'épicerie, voilà qu'on me fonçait dedans. Laissant tomber mes sacs sur le sol, légèrement dépaysée par ce choc, je redressais la tête rapidement et prête à insulter la personne qui avait osé faire un truc pareil. « Pardon, je suis maladroit. Vous n’avez rien ? » De son accent, je pouvais constater que ce dernier ne venait pas de Boston. De mon tempérament, je l'aurais bien insulter, quitte à lui balancer le reste de mes choses dans les mains sauf que là, il ne se passait rien. Est-ce que j'étais en train de perdre la tête puisque je ne me reconnaissait presque pas. Mon caractère de merde s'était estompé en quelques secondes. « Non non, tout est sous contrôle. » Lui dis-je avec un léger sourire. Bon sang, j'étais vraiment ridicule à cet instant. Me penchant finalement vers mes trucs, je m'étais rendue compte que certaines personnes attendaient que nous puissions dégager de l'entrée car ceux-ci voulaient sortir. « Vous n'avez rien ? Je pense que vous aviez la tête ailleurs vous aussi, je me trompe ?. » J'avais décidée de parler la langue française. Étant chef d'un mafieux russe, j'avais fais plusieurs vols dans plusieurs pays. Ça m'avait donc permise de comprendre certaines langues et de bien les maîtrisées.

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“Rencontre Improbable"

Ivanke & Andréa

Qui aurait cru que des courses t’arrivent à te faire tomber. Et même à te sentir con. Qui aurait cru ça ? Bah pour une fois, tu n’aurais pas parié sérieux. Alors que tu demandes pardon à la jeune femme, tu te rends compte que ton cœur te fait défunt quelques secondes.. Le stress, il bat plus vite et te bloque. Tu restes un peu figé sur place, souriant légèrement avant de l’entendre. Tu décides dans ta position de l’aider à ramasser quelques affaires à elle, mais elle était rapide, très rapide. Et finalement, tout allait mieux. A la regarder, elle était plutôt mignonne, avec son carré châtain. Et tu passes ta main dans tes cheveux, tu souris aussitôt à la langue qu’elle venait d’utiliser. Et tu décides d’en faire autant. Le français bordel, enfin. C’était la seule langue que tu parlais avec Matt, les autres, c’était anglais et encore, quand tu cherchais pas tes mots. Enfin certes, tu avais un bon niveau, mais il faut dire aussi que tu galérais certaines fois, surtout quand tu étais fatigué, comme aujourd’hui. « Vous parlez français ? Pardon, je suis toujours un peu étonné quand quelqu’un change de langues pour me parler. » Tu souris avant de ramasser ton sac de courses, presque avec difficulté, mais rien de grave, la fatigue venait d’arriver après le stress de tout à l’heure. « Oui, ça doit être ça, désolé. Je ne voulais pas vous faire mal et encore moins, vous effrayez. J’espère que vous pardonner ? » Question bête, mais d’un côté tu veux aussi le savoir. Après tout, peut-être que vous allez vite vous revoir finalement, c’est peut-être qu’une question de temps, ou de minutes. Peut-être êtes-vous garé, l’un à côté de l’autre. Enfin quoi que ? Ou que si. Mais d’un côté, tu es sérieux, parce que tu l’as toujours été avec les femmes, surtout depuis quelques temps. Tu t’obstines toi-même à garder cette distance entre ton cœur et les femmes pour éviter de les faire souffrir alors c’est ainsi, même si pour toi, les femmes représentent la meilleure partie de l’homme.

@Ivanka Zakhraov

(Invité)

rencontre improbable.

ANDRÉA L. GRIMALDI

Grace à mon paternel, j'ai pût faire le tour du monde. Bien sûr, pas pour les mêmes raisons. Lorsque nous sommes dans l'enfer de la mafia, il est primordiale pour nous de faire bien attention à qui nous parlons. Heureusement pour moi, mon père avait plusieurs contacts avec la police un peu partout et Boston n'en faisais pas l'exception. Des fois, je me demandais si le métier de tueuse à gage allait toujours me coller à la peau ou si ce n'était que l'espace d'un certain temps. C'est à cause de cela que je suis si méchante avec certaines personnes mais j'essai de changer mon comportement lorsque le coeur m'en dit. Le fait de m'être fait foncée dedans par un parfait inconnu avait fait surgir en moi une certaine colère mais rien qu'à regarder son visage, j'en étais incapable. Les mots ne sortaient pas dans ma bouche et c'est étrange. Jamais ça ne m'était arrivé. « Vous parlez français ? Pardon, je suis toujours un peu étonné quand quelqu’un change de langues pour me parler. » Je lui fis un léger sourire, tout en gardant une certaine bonne humeur. « Oui, je dois avouer que j'ai fais pas mal le tour du monde alors j'en connais énormément niveau langue. » Il ne semblait pas un homme avec de mauvaises idées. D'ailleurs, c'est bien pour cela que j'avais peur de la gente masculine. Depuis qu'on m'avait brisé le coeur, je me suis dit de ne jamais tomber amoureuse de quelqu'un jusqu'à ma mort. Le laissant se pencher vers les sacs qui avaient malencontreusement tombés sur le sol, j'en fis de même avant de me remettre sur mes pieds. « Oui, ça doit être ça, désolé. Je ne voulais pas vous faire mal et encore moins, vous effrayez. J’espère que vous pardonner ? » Au contraire, je n'avais peur de rien alors ce parfait inconnu n'avait pas à me dire que j'étais effrayé par lui. « Voyez-vous, il m'en faut beaucoup plus que ça pour être effrayée. » Clin d'oeil ici et je pût continuer. « En effet, vous pouvez vous faire pardonner. Peut-être en me payant un café. » Ça nous permettraient d'échanger quelques paroles puisqu'en ce moment, j'en avais vraiment besoin. Puis, je ne pouvais pas dire non à ce parfait inconnu qui était pas mal je devais l'admettre.

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“Rencontre Improbable"

Ivanka & Andréa

Le français était une belle langue mais une langue quelque peu compliquée. Tu le sais parce que l’apprendre aux autres étaient complexes et même à ton frère. Néanmoins, quand la jeune femme change son vocabulaire anglais pour celui du français, tu souris. Tu as toujours eu beaucoup d’intérêt et d’admiration pour ce genre de personnes qui font des efforts d’apprentissage et surtout qui apprenne les autres langues. Tu en parlais quatre, c’était déjà pas mal mais le français restait ta préférée.. Tu lui souris alors en l’entendant pour ajouter « Je vous envie alors. Ca doit être agréable de jouer le caméléon avec les langues quand on croise des personnes étrangères à la langue du pays. » Tu en faisais partis et malgré ce que tu pouvais dire, tu te débrouillais quand même bien en langues. Bon l’anglais était appris mais les deux autres langues étaient plus complexes, surtout du fait de la géographie de Monaco et des royautés au monde. Mais qu’importe finalement, tu leurs parlais anglais régulièrement. Tu passas ta main rapidement dans tes cheveux pour essayer de l’aider à ramasser ses affaires. Rapidité et efficacité n’était pas tes meilleurs potes avec ton cœur mais ça allait quand même. Tu ne passais pas pour un lent non plus. Enfin quoi que. Tu lui souris une nouvelle fois à ses remarques. Au moins, elle savait détendre l’atmosphère la petite. Tu te grattas même légèrement la nuque pour ajouter. « Intéressant, je le saurais la prochaine fois alors, merci. » Tu rigolas doucement, pas trop pour éviter de tousser, mais lentement, assez pour réaliser un rire naturel pour te permettre ce genre de remarque. « Ca tombe bien, j’allais en chercher un. Je peux vous y emmener si vous voulez. » Tu rigolas un peu plus, prenant tes deux sacs correctement et finalement, tu commenças à marcher vers le parking. Maintenant que l’incident était clos, tu pouvais prier le saint esprit pendant des heures, vu que tu allais un peu mieux. Merci. Tu commenças à marcher en dehors de la grande surface pour ajouter. « Vous êtes venus en voiture ? Autrement peut-être que je peux vous rejoindre directement au café ? Sinon, je vous emmène volontiers. » Tu ne savais pas, après tout, elle pouvait vivre à quelques maisons de là comme à l’autre bout de la ville. Même si toi, que tu habites loin ou pas, tu préférais rentrer en voiture. Petite confiance personnelle. C’était beaucoup mieux ainsi aussi.

@Ivanka Zakhraov

(Invité)

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