Olivia S. De Médicis ► Maisie Williams

Je suis née à Turin, en Italie, le 14 février. Je suis âgée de 19 années aujourd'hui. Mon histoire ? Je vais vous la conter.
Je suis une princesse, une princesse de Monaco mais de la branche secondaire. Les Grimaldi sont la branche principale.
Je suis la petite dernière, j'ai une sœur âgé d'un an de plus que moi et d'un frère âgé de deux ans de plus que moi. Eux deux vouent une haine féroce aux Grimaldi, ils veulent monter sur le trône pour l'un, pour l'autre juste enquiquiner le monde. Moi ? Je suis celle qui as le cul posé entre deux chaises.
J'aime mes cousins Andréa et Mathieu mais j'appartiens au Médicis. Et cela, on me l'as bien fait comprendre. Je ne suis que 3ème en ordre de succession, mais on me protège comme si j'étais une Reine, ce que je n'apprécie pas.


Je suis tout et rien. Je suis celle qui fugue la nuit ou la journée du chateau pour aller vagabonder dans les marchés, achetant des tissus "bas marché" et mangeant la bas, riant avec les habitants. Je suis celle qui se fait crier dessus par son père car justement, mon attitude n'est pas celui d'une princesse. Mais aujourd'hui, il ne peut plus rien me faire. Car je suis majeure. Et il le sait tout aussi bien que moi.

Voulez-vous que je vous raconte ? Ces nuits d'horreur que j'ai pu vivre ?


Nous avions appris la maladie d'Andréa à l'âge de 10 ans pour celui-ci, de 5 années pour moi. J'ai vécu mon enfance la bas et mon éducation en fut porté un coup. Mon grand frère changea, devenant une brute, une machine forgé par mon père qui en était fière. Ma sœur devient une peste sur tous les bords, ne s'entendant pas avec nos cousins. Je me souviens des repas de famille où elle lançait des piques à Mathieu tandis que mon frère lançait des regard noir et des faux sourires à Andréa. Et moi, la petite dernière, je mangeais du bout de ma cuillère, le silence étant mon ami. Je ne prenais parti pour personne, j'étais jeune. Les années passèrent et cette chaleur insoutenable de "Princesse faites-ceci faites-cela" m'insupporta au plus haut point. Je m'en plaignis. Je n'aurais pas dû.

Un château, savait vous ce qui se trouve en dessous ? Les cachots. La première fois que je me plaignis et la seule fois que je le fis, mon père ayant toute autorité sur moi, me souris et me demanda de le suivre. Je n'aurais pas dû.

Nous descendames les escaliers, je remontais ma robe qui descendait et faisait attention avec mes talons. J'avais une dizaine ou une douzaine d'années. Ce jour là, il pleuvait et les goutelletes descendaient le long des pierres. Il me présenta les cachots et souris. Je n'avais pas idée de ce qu'il voulait, je n'aurais pas dû.

Il me poussa de sa botte et m'enferma dans le cachot. Au départ je croyais qu'il voulait juste rire, faire une plaisanterie même si cela était rare. Mais non. Je me relevais tant bien que mal et criait tandis qu'il partait avec son flambeau et mes cris le poursuivant. Il me laissa ainsi, priver de nourriture, durant 3 longs jours. Dans cette oscburité ou j'entendais ramper des insectes, où le sommeil ne venait pas.

Je buvais car des goutelletes arrivaient jusqu'à ma gorge. Enfin il ré apparut. Il me regarda et me posa une question :


Oui je l'avais compris. Très clairement. J'étais son obligée, sa fille, sa princesse, son esclave. Et il pourrait recommencer. Alors à l'avenir, je ne me plaignais plus. Je le suivais pour mon "éducation de princesse".



On m'apprenait les rudiments et j'appréciais naturellement la danse et la musique. Je maniais le piano comme si il était mon ami et mon professeur particulier n'en croyait pas ces yeux. Il me disait "Tu es une génie du piano." Le suis-je ? Je ne pense pas. Mais du moins, je sais que j'aime la mélodie qui sort de mon instrument. Ma première passion est avant tout la danse. Moderne, classique, tout me va. On m’entraînait aussi à la valse et d'autre danses, je ne m'en plaignait pas, j'aimais ça. Et puis un jour en farfouillant le château je trouvais une pièce vide. Heureuse, j'enleva ma robe pour en mettre une plus courte et je dansais dans cette pièce seulement inondé de soleil, un sourire aux lèvres, sans forcément de musique. Je voltigeais, mélangeant les styles de musique et c'est là que j'entendis un flash. Je me retournais vers le bruit et découvris mon cousin Andréa me sourire derrière son appareil photo. Toute honteuse je mis rapidement ma robe et partit à toute vitesse en le bousculant au passage, m'excusant. Dans les jours qui suivirent, je le fuyais. Il s'en aperçut et me courait après.

Et puis, un jour, nous fûmes en face à face. Il me sourit et me tendit une enveloppe. Des photos de moi qui dansait en souriant, des photos en noir et blanc. Il disait que j'étais "belle" et qu'il avait était ébloui. Je serra l'enveloppe dans mes mains et lui sourit en le remerciant. J'étais sans le vouloir, tomber amoureuse d'Andréa. Mais cette amour, je ne le dis à personne.

Et puis, il partit. Faire ses études ailleurs. Et puis ce fut au tour de Mathieu. Et maintenant c'est mon tour. Je peux enfin partir et aller étudier ce que j'aime avant tout et surtout aller revoir mes cousins. Mon premier amour ... Je dois vraiment être tordus dans ma tête mais il m'est impossible de l'oublier. Je me gifla intérieurement, respira un bon coup et rentra dans l'université. Harvard me voici !