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ft. Liam & Arthur
Le souffle court, les muscles en feu – ou du moins, c’est l’impression que j’ai – j’atteins enfin le bas de l’immeuble où je vis. Ce matin j’ai agrandi mon parcours, agrandi la boucle que je fais habituellement pour mon jogging. J’ai eu besoin de me dépenser, plus que d’habitude. Ma vie n’est pas des plus passionnantes, elle suit une routine qui me satisfait et qui est rarement brisée par un évènement tragique ou surprenant. Pourtant, ces derniers jours je pense trop. J’essaye de le montrer le moins possible pour ne pas inquiéter Arthur. Avec les années j’ai appris à ne laisser transparaitre sur mon visage que ce que je souhaite. Je déteste que l’on s’inquiète pour moi et je déteste avoir à discuter de ce qui me trotte dans la tête. Et puis mes proches ont mieux à faire que de m’écouter parler de ce frère que je refuse de voir depuis des années et envers qui je me sens coupable, coupable de ne pas avoir été à même de l’aider à revenir sur le droit chemin. Je soupire et pénètre dans le bâtiment en saluant la réceptionniste avant de gagner l’ascenseur. Je rêve d’une bonne douche chaude et de boire une grande quantité d’eau avant de me laisser tomber comme une merde sur le canapé. « Monsieur Kenway. » M’interpelle Sofia alors que j’entre dans l’appartement. Elle sort de la chambre d’Arthur, visiblement surprise de me voir là. « Je vous ai déjà dit de m’appeler Liam. » J’insiste en retirant mon bonnet que je pose sur le plan de travail. Je lui adresse un petit sourire qu’elle me rend puis elle vient dans ma direction et pose devant moi ce qui aurait pu m’amener à m’étouffer si j’étais en train de boire ou de manger.
J’arque un sourcil et pose sur la jeune femme un regard interrogatif en espérant sincèrement qu’il ne lui appartient pas et qu’elle n’est pas en train de me faire des avances. « C’était sous le lit de monsieur Windsor, je ne savais pas bien ce que je devais en faire. » Pour me retenir d’éclater de rire je mords l’intérieur de ma joue et secoue la tête. Je lui assure que je vais m’en occuper et après m’avoir annoncé qu’elle en a fini pour aujourd’hui, elle quitte l’appartement ce qui me donne tout le loisir d’aller prendre une douche. Je n’en sors qu’une vingtaine de minutes plus tard vêtu d’un jean sombre et d’une chemise, les cheveux encore humides. Maintenant l’obsession à assouvir est de boire de l’eau. Pour ça je rejoins la cuisine où je remarque bien vite que je ne suis plus seul. En appuie sur ses béquilles, Arthur fouille dans le frigo et j’en profite pour sortir l’arme du crime du tiroir dans lequel je l’avais caché pour le déposer sur le plan de travail afin qu’il le voie correctement en se retournant. « Sofia a trouvé ça dans ta chambre, j’ai bien cru qu’elle allait me faire un arrêt cardiaque. » Je ris en y repensant et je fais glisser le soutien-gorge dans la direction de mon meilleur ami. « Tu t’essayes aux vêtements de femme maintenant ? » Je le questionne en sachant pertinemment que ce n’est pas ça. Si je ne dis rien, si je ne les force pas à parler, ça ne veut pas dire pour autant que je suis aveugle. Ils leur arrivent de se disputer, parce qu’ils sont comme ça, mais ne pas avoir remarqué à quel point ils sont devenus proches m’est impossible et ce sous-vêtement entre nous est une preuve. Il ne pourra pas nier parce que je sais qu’aucune autre femme n’est entrée dans sa chambre dernièrement.
J’arque un sourcil et pose sur la jeune femme un regard interrogatif en espérant sincèrement qu’il ne lui appartient pas et qu’elle n’est pas en train de me faire des avances. « C’était sous le lit de monsieur Windsor, je ne savais pas bien ce que je devais en faire. » Pour me retenir d’éclater de rire je mords l’intérieur de ma joue et secoue la tête. Je lui assure que je vais m’en occuper et après m’avoir annoncé qu’elle en a fini pour aujourd’hui, elle quitte l’appartement ce qui me donne tout le loisir d’aller prendre une douche. Je n’en sors qu’une vingtaine de minutes plus tard vêtu d’un jean sombre et d’une chemise, les cheveux encore humides. Maintenant l’obsession à assouvir est de boire de l’eau. Pour ça je rejoins la cuisine où je remarque bien vite que je ne suis plus seul. En appuie sur ses béquilles, Arthur fouille dans le frigo et j’en profite pour sortir l’arme du crime du tiroir dans lequel je l’avais caché pour le déposer sur le plan de travail afin qu’il le voie correctement en se retournant. « Sofia a trouvé ça dans ta chambre, j’ai bien cru qu’elle allait me faire un arrêt cardiaque. » Je ris en y repensant et je fais glisser le soutien-gorge dans la direction de mon meilleur ami. « Tu t’essayes aux vêtements de femme maintenant ? » Je le questionne en sachant pertinemment que ce n’est pas ça. Si je ne dis rien, si je ne les force pas à parler, ça ne veut pas dire pour autant que je suis aveugle. Ils leur arrivent de se disputer, parce qu’ils sont comme ça, mais ne pas avoir remarqué à quel point ils sont devenus proches m’est impossible et ce sous-vêtement entre nous est une preuve. Il ne pourra pas nier parce que je sais qu’aucune autre femme n’est entrée dans sa chambre dernièrement.
© MADE BY SEAWOLF. @E. Arthur Windsor
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