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il n'y a que deux armes contre les femmes la foi et la mauvaise foi (sloannon)

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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

Encore une fois, le voyage de Sloan virait au cauchemar. Il ne pouvait pas s'empêcher de comparer ce Spring Break avec le dernier Summer Camp. Celui où il passa toutes ses vacances à essayer de satisfaire une fille qui l'avait prit pour un con. Il avait mis son Summer Camp entre parenthèse et n'avait profité de rien. Et bien c'était pareil. Il n'arrivait pas à se lâcher et restait sur la retenue. Voilà quelques jours qu'il était là. Rhiannon lui faisait visiblement la gueule et essayait de le fuir à tout prix. Pourtant ils s'étaient expliqué par rapport à la dernière soirée, il lui avait expliqué qu'il n'avait pas l'habitude des élans d'affection et qu'il n'était pas du genre à tenir la main ou faire des câlins. Enfin si, avec Athena ou Lara ça allait tout seul mais dès que ça devenait un minimum ambiguë, il faisait un blocage. Pour lui, sa vie privée de regardait personne. Il partait du principe que pour vivre heureux, il fallait vivre caché. L'Eliot n'avait pas vraiment le coeur à la fête. Rien n'allait comme il l'espérait et son seul espoir de bonheur avait foutu le camp. Il ne voyait plus que le négatif dans tout ce qu'il faisait. Triste, à la limite de la dépression, il essayait de faire bonne figure, en vain. Ses proches se rendaient compte, les uns après les autres qu'il n'était plus le même. La bipolarité semblait avoir prit possession de son corps et le manipulait sans le moindre scrupule. Il était agressif et sur la défensive. Sloan n'arrivait pas à faire le deuil de sa mère et plus les jours passaient et plus il s'enfermait dans ce cercle vicieux de la drogue. Il sombrait petit à petit. Tout n'était que survie et superficialité. Sloan tendit son gobelet pour qu'on lui remplisse de bière. Il en était à sa cinquième mais ne sentait pas sentir les effets de l'alcool sur son organisme. Il était bien et même s'il n'avait pas encore fumé de weed depuis le début de la journée, il se sentait quand même bien. C'était une petite victoire. A défaut de pouvoir se défouler sur un joint, il enchaînait les clopes. Ils étaient sur la plage et la soirée battait son plein. Des lumières importées pour l'occasion les illuminaient, l'ambiance était plutôt pas mal. La musique était présente aussi, il manquait peut être un peu à manger mais bon, Sloan avait toujours faim. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il apporta sa bière à la bouche et bu une nouvelle gorgée. Il rigola faussement à la blague de son pote. Une blague nulle en plus. Dépité, il tourna le regard vers la droite et s'arrêta sur une silhouette qu'il ne reconnu pas de suite. Il faisait quand même assez sombre et la visibilité en était réduite. Il pencha légèrement sa tête sur le côté avant de plisser les yeux. Putain, il connaissait cette silhouette. Même si elle était de dos, il reconnaîtrait cette petite tête blonde parmi des centaines. Il se tourna vers son pote, lui balança un « ouais t'as raison » ironique, avant de poser sa main sur son épaule et de tapoter légèrement. L'Eliot ne tarda pas à le laisser seul avec sa connerie et de se diriger vers la blondinette. Elle semblait être en train de danser. En fait, il s'en foutait pas mal de ce qu'elle était en train de faire, il comptait s'imposer. Une fois à sa hauteur, il vint se coller à elle en passant sa main sur sa hanche puis son ventre, en prenant soin de ne pas renverser sa bière sur elle. Il vint l'enlacer de tout son long. Il ferma les yeux quelques secondes avant d'inspirer profondément. Son odeur, sa présence, son corps, tout le rassurait. Il voulait des réponses à ses questions, à ses innombrables questions. « T'as fini d'me fuir comme la peste ? » dit-il au niveau de son oreille. Pas la peine de gueuler, ça ne regardait personne. Il n'avait pas envie d'se battre, pas ce soir. Il avait besoin de douceur et d'attentions. Il souffrait de cette situation et ne savait plus vers qui se tourner. Comme un besoin de la sentir contre lui, il ne daigna pas la lâcher. « Pourquoi tu m'fuis ma biche ? Qu'est-ce-que je t'ai fait ? » continua-t-il sur le même ton. Machinalement, il se laissa envahir par cette musique entraînante et se mit à bouger sur le rythme, la forçant presque à faire pareil. « Tu l'fais exprès j'suis sur. » dit-il avant de lâcher un petit rire. Il tourna sa tête vers elle et approcha son visage pour venir essayer de lui mordre dans la nuque. « Mais qu'est-ce-que j'vais bien pouvoir faire de toi hein ? » murmura-t-il avant de finalement déposé un chaste baiser sur sa peau douce. Ce soir il ne voulait pas de provocation, ni d’effusions d’injures. Il n'en avait pas la force.
@N. Rhiannon de Belgique-S
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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

Tes pensées vagabondent. D'une pensée à une autre. Un souvenir enfoui. Un regret infini. Tu te rappelles. De lui. De son parfum. De son odeur. Ses paroles te reviennent en mémoire. Celles où il te complimentait. Celles où il te rassurait. Faisant de toi l'unique femme de son coeur. Si seulement.... Si seulement le mensonge n'avait pas rattrapé la vérité. Si seulement tout était vrai. La réalité est toute autre. Tel un mirage. Tu t’enfonces rhia. Ton âme se noircit à mesure que tu prends conscience que tout n’était que le fruit de ton imagination. Tu ne comprends pas. Qu’as-tu fait de mal ? Aurais-tu dit quelque chose qui l’est énervé ? Ou serait-ce le destin qui ait décidé de se mettre en travers de votre chemin ? Tu n’en sais rien. Assise sur un banc, tu balances frénétiquement tes jambes, plongée dans tes pensées. Les autres ont l’air de passer du bon temps. Tandis que toi, tu demeures là, seule, à te tourmenter l’esprit pour un mec qui ne veut pas de toi. Pourquoi serait-il allé voir ailleurs si ce n’est parce que tu ne l’intéresses plus. Tu ne l’as jamais questionné. Sur lui. Sur son passé. Sur ses conquêtes. Parce que ça ne comptait pas. Sloan, tu désirais apprendre à le connaître. Tel qu’il est. Et non celui qu’il était autrefois. Ce qu’il avait pu vivre ou même faire ne t’avait jamais effrayé. Parce que ton cœur battait pour lui. Parce que tu savais qu’il était probablement la raison pour laquelle tu étais sans arrêt entrain de rêver. Quelle ironie. Quand enfin tu places des mots sur ce que tu ressens, il t’abandonne. Tu pousses un soupir de lassitude. T’es censée t’amuser rhia. Penser à autre chose. Faire le vide dans ta tête. Votre relation vous détruit. Littéralement. Elle te consume de l’intérieur. Tu te sens périr. T’as besoin de lui. T’as besoin de le sentir près de toi. Mais t’as l’impression que t’as ruiné ta chance avec lui. Savoir que peut-être il était en train de flâner avec d’autres nanas te rendait folle. Paranoïaque. Névrosée. L’air s’invite et soulève tes cheveux blonds dorés. Tu relèves la tête et esquisse un sourire en voyant Agathe dans les bras d’un bel inconnu. Cesses de te morfondre. Cesses de t’appitoyer sur ton sort Rhia. Oublie le. Jette le. Bats-toi. Montre lui que tu n’es pas accrochée à lui. Montre lui qu’il n’est pas le seul dans ton univers mélancolique. Tu attrapes une bière que tu entames en quelques gorgées. Va t’amuser. Bouge-toi. Tu te relèves. Déterminée. Résolue. Avec la ferme intention de l’exclure de ta vie. Tu laisses ton corps s’imprégner de l’ambiance. Tu immerges. Tu te laisses aller. Un inconnu vient à ton encontre et tu l’acceptes de bonne grâce. La lumière ayant laissé place à l’obscurité, t’as dû mal à le dévisager. Il te parait mignon, c’est déjà ça. Tu commences à peine à te détendre, à rire joyeusement que des bras puissants t’enlacent. Brusquement. Rapidement. Et cette voix. Cette voix si sensuelle. Tu la reconnaitrais entre mille. Sloan. Sans aucune gêne, il vient se frotter à toi. Fronçant les sourcils, t’essayes de faire abstraction de tout ce que tu ressens à ce moment. Ton cœur s’emballe. Tu peines à respirer. Tu pâlis à sa vue. Tu rougis. Tu ne vois que lui. Bordel. Toi le fuir comme la peste ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Tu ne comprends pas ce qu’il cherche à faire. Tu t’en doutes mais t’arrives pas à y croire. T’aimerais le repousser. L’envoyer balader. Mais tu restes plantée dans ses bras. Parce que t’as le sentiment de revivre. Parce que t’es si heureuse de pouvoir le sentir à nouveau contre ta peau. « Je ne te fuis pas. J’essaye juste de te donner l’espace dont t’avais besoin. Tout du moins, j’ai essayé… » tu balbuties, n’arrivant plus à te concentrer sur tes moindres faits et gestes. Les mots ne sortent pas. Ils restent coincés. Et tandis que vous commencez à danser sur le rythme de la musique, tu décides de lui faire face. Plantant un regard incompréhensif dans le sien. Inconsciemment tu viens te rapprocher de lui. Alors que tu devrais t’éloigner de lui. Qu’est-ce qu’il a fait qu’il te dit ? Tu soupires. « ça commence par un N et ça finit par un A. Ashleigh a raison sur un point, t’as vraiment un faible pour les blondes. Je devrais peut-être me teindre les cheveux. Peut-être que j’aurais alors l’impression qu’il n’y a que moi qui t’intéresse. T’as des envies, je le consens. Des besoins. Et ça me tue de savoir que ce n’est pas avec moi que tu veux les combler mais avec d’autres… » tu marmonnes, doucement. C’est plus fort que toi. Ta jalousie revenant au galop. Peut-être que tu l’étouffes. Peut-être que tu es trop collante. Tu ne sais plus ce que tu es censée faire pour qu’il cesse d’aller voir d’autres femmes. Ses lèvres viennent se poser contre ta nuque et tu fermes les yeux. Machinalement. « Empêche-moi de m’éloigner de toi. Tu ne sais pas ce que tu provoques en moi Bushnell. Et j’en ai marre qu’on se détruise… » tu lui avoues, posant ta tête contre sa poitrine. Laissant tes larmes couler. Prenant sa main dans la tienne et la serrant fortement. Te prouvant qu'il n'était pas un rêve. « Ne me quitte pas Sloan. Pas encore une fois… »  

@Sloan Bushnell
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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

C'était un dialogue de sourds. Même s'ils étaient sur la même longueur d'onde, ils n'arrivaient pas à se comprendre. Les deux étudiants étaient comme le feu et la glace, tout semblait les opposer et pourtant, ils s'attiraient comme de vrais aimants. Elle était Mather et lui Eliot. Elle incarnait la douceur et la sensibilité tandis que lui pouvait arborer un caractère beaucoup plus dur et torturé. Ils s'attaquaient pour ne pas se confronter à leurs ressentis. Ils niaient ce qui était pourtant évident. Sloan s'était attaché à elle, sans qu'il ne puisse s'en rendre compte. La petite blondinette avait su s'aventurer sur un chemin pourtant très glissant. Elle avait su captiver ses émotions et capter son attention. Elle avait réussit là où bon nombre de filles avaient lamentablement échouées. Après Charline, il ne voulait plus entendre parler de fille et pourtant, son petit minois s'était imposé à lui. Ils s'étaient engueulés, rapprochés, torturés et déchirés. Une passion destructrice les unissait et ils ne savaient pas comment appréhender ça. C'est pour cette raison qu'il n'hésita pas une seule seconde avant d'aller la voir. Rhiannon l'attirait et les récents événements l'avaient laissé perplexe. Il voulait éclaircir cette situation sans pour autant mettre des mots dessus. L'Eliot ne comprenait pas vraiment pourquoi elle l'ignorait et pourquoi elle se jetait dans tous les bras de mec qui passaient. Il avait bien vu son rapprochement avec un autre bleu, il n'était pas aveugle et l'avait parfaitement capté. Il n'avait rien dit mais ça l'avait affecté, salement affecté. Sans chercher à comprendre, il passa ses bras autour d'elle pour venir l'enlacé. Son corps collé au sien, il vint retrouver la chaleur d'une étreinte presque interdite. Machinalement, il ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en l'entendant parler. Sa présence lui faisait du bien et l’apaisait. Les tensions entre eux semblaient s'être atténuées même s'il pouvait sentir un peu de retenu et de rancœur. Il faisait tout de travers avec cette fille. Les mains de Sloan se faisaient exploratrices. Il les posait sur elle sans la moindre gène, n'hésitant pas à la rapprocher de lui pour donner de l'intensité à ce câlin improvisé. Rhiannon se retourna pour lui faire face et plonger son regard dans le sien. Il déglutit difficilement avant de serrer sa mâchoire. Il l'écouta parler avec une certaine appréhension. Les mots qu'elle prononçait, s’imprégnaient dans son esprit. Il était attentif mais peu compréhensif. Tout était de sa faute, encore. Malgré tout, le jeune homme vint déposer un chaste baiser dans son cou, enivrant ses moindres sens. « Arrête de m'en vouloir pour ça Rhia, il ne s'est rien passé avec Noora et tu l'sais aussi bien que moi. Arrête de croire que j'veux me taper la moitié d'Harvard. » dit-il. La petite Callaghan vint poser sa tête contre son torse, délicatement. C'était ça qu'il aimait chez elle, sa douceur et sa bienveillance, au delà de son caractère bien trempé. Son rythme cardiaque vint s'emballer en l'entendant prononcer ces mots. Il se sentait mal, la culpabilité l'avait gagné. Tiraillé entre l'attirance pour cette fille et leur besoin presque systématique de se détruire, il ne savait pas comment réagir. Il l'écouta parler et resta silencieux. Il sentit sa main dans la sienne et machinalement, il se la serra aussi. Son autre main libre vint se poser dans son dos. Il voulait être là pour elle et la rassurer mais ne savait pas comment s'y prendre. Tout ceci était nouveau pour lui. Ils étaient entourés par pleins d'étudiants et pourtant, il prit sur lui pour ne pas tout gâcher, encore. Il posa sa tête contre la sienne et ferma les yeux. Le moment était venu pour lui d'assumer et de lui prouver qu'il pouvait faire des progrès et des efforts. Il recula légèrement sa tête et l'obligea à faire pareil. Il fronça les sourcils lorsqu'il comprit que Rhiannon pleurait. « Arrête de pleurer, s'il te plait. Je n'aime pas te voir pleurer. » murmura-t-il, peiné de la voir ainsi. Il lui afficha un mince sourire et essuya ses larmes du bout des doigts. « T'as raison, j'sais pas ce que je provoque en toi. Il y a encore beaucoup de choses qu'on ignore sur l'autre ma biche. On ne se fait pas confiance et c'est là tout le problème. » dit-il en la regardant droit dans les yeux. Fallait qu'il gère et qu'il fasse abstraction des autres qui seraient susceptibles de les voir. Sloan détestait se montrer en publique, surtout de cette manière. Il enleva sa main de la sienne et vint encadrer son visage. Il leva les yeux pour regarder autour de lui avant d'afficher un large sourire malicieux, sans lâcher son visage des mains et son regard des yeux. Il ne savait pas parler aux filles mais allait essayer. « Tu m''plais Rhia mais genre vraiment beaucoup. Je n'aime pas quand tu m'ignores et encore moins quand tu fais exprès de te rapprocher d'un autre mec. Ça m'rend fou et ça m'énerve. De là à dire que j'ai des sentiments pour toi, c'est peut-être un peu tôt mais tu ne me laisses pas indifférent. J'aime les moments qu'on passe ensemble. J'veux avancer avec toi parce que j'me sens bien et j'en ai marre d'me poser des questions sur toi, sur nous. Mes envies c'est avec toi que j'ai envie de les combler, de les satisfaire, personne d'autre. » Il avança vers elle, la forçant à reculer, histoire de s'éloigner des étudiants qui les entouraient. Sloan avouait enfin qu'il y avait un nous. Il haussa les sourcils avant de rigoler légèrement. « Et si on arrêtez d'se prendre la tête ? » dit-il avant de venir poser ses lèvres sur son petit nez froid. Il arrêta de marcher, jugeant qu'ils étaient assez loin des autres. Il vint déposer un autre baiser sur son front puis sa joue droite puis sa joue gauche. « On va arrêter de réfléchir aussi. On va juste ... profiter de notre Spring Break ? Toi, moi et ton petit short sexy ? » lança-t-il avant de plisser les yeux et venir capturer ses lèvres sensuellement, intensément. Allez ma jolie, arrête de pleurer et laisse toi aller, Sloan semble prédisposer à t'faire passer un très bon moment.
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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL
Hésiter apparaissait comme une seconde nature chez toi. Le doute s’étant insinué en toi. Profondément. S’accrochant comme une sangsue contre ton cœur. Il était comme un serpent : insidieux, caché, rampant. Surgissant quand on ne l’y attendait pas.  Tu n’y es pour rien. Durant toute ta vie, on n’a fait que te reléguer au second plan. Ta sœur jumelle passant avant toi. Plus talentueuse. Plus ravissante. Plus intelligente. Tu n'étais que la deuxième fille Callaghan. Tous les espoirs avaient toujours été placés en Arizona. Tu t’étais faite une raison à la longue. Pensant que tu serais collée à l'étiquette "inutile" une bonne partie de ta vie. Tu te pensais incapable d'échapper à ton destin funeste. Complètement injuste. Jusqu’au jour où tu finis par le rencontrer. Sloan. Lui qui a réussi à bouleverser tes croyances, ton existence elle-même. T’aimerais t’adonner à lui. Mais tu demeures entêtée. Refermée dans ce désir de vouloir tout contrôler. Il suffirait seulement que tu lâches prise. Et pourtant tu tiens à garder, à conserver cette maitrise de toi-même. C'est plus fort que toi. T'es loin d'être parfaite, tu le reconnais. Mais le laisser pénétrer dans ta bulle, dans ton monde pour une durée indéterminée te freine. Te tétanise. Serait-ce la peur qui t’effraie à ce point ? Qui te paralyse ? Qui t’empêche d’avancer, d’aller à son encontre ? Serait-ce elle qui entrave le moindre de tes mouvements. La question reste là. Elle demeure égarée aux bouts de tes lèvres. De quoi tu as peur Rhiannon ? Sloan demeure présent. Juste sous tes yeux. Il est là pour toi. Juste pour toi, Rhia. Cesses d'être terrifiée. Cesses de toujours vouloir reculer. Tu dois apprendre à lui faire confiance. Tu dois le croire. En ses bonnes paroles. Tu dois te fier à lui. Une relation à sens unique ne te mènera nulle part. T'en as conscience. Sloan il se rapproche. Tu sens ses bras t'entourer. Te serrer. Telle une poupée prise dans un étau. Inconsciemment, tu fais de même. T'as juste envie de le sentir tout contre toi. Comme si ta vie en dépendait. C'est presque devenu un besoin au final. T'es accro à ce mec. Tu le sais. Comment t'as pu penser une seule seconde que tu pourrais t'en passer ? Une bonne dose d'héroïne. Tes incertitudes sont vite balayées. Par ce simple contact. Ce simple toucher. Et tu finis par tilter. Par comprendre. T'es effrayée Rhia, pas parce qu'il te fait peur mais bel et bien parce que t'es effrayée à l'idée de le perdre. Tu ne veux pas te séparer de lui. Plus jamais. Ses lèvres viennent embrasser ton cou et tu fermes machinalement les yeux. Succombant à ce geste fatal. Tu les rouvres automatiquement quand enfin il prend la parole. Fronçant les sourcils. T'es pas certaine de comprendre de ce qu'il te demande. Ce qu'il exige de toi. Il te persuade qu'il ne s'est rien passé avec Noora. T'étires un sourire ironique. Comment t'es censée le savoir au juste ? T'aimerais le croire. Mais tu connais sa nature. Tu connais son passé. Tout du moins une partie. T'es consciente de son tableau de chasse. Mais t'as toujours décidé de passer outre. Parce que tu t'en fichais. L'actuel Sloan était le seul qui t'intéressait. Et pourtant, avec Noora, t'avais paniqué. Dès les premières secondes. Dès que t'avais aperçu Sloan en sa compagnie. T'as plus envie de ressentir ces émotions qui t'ont traversés à ce moment-là. Arrête de penser qu'il veut se taper la moitié du campus qu'il te sort. T'hausses les épaules. Arrête d'agir comme tel, t'as juste envie de rétorquer mais tu t'abstiens. Parce que t'as pas envie de te prendre la tête avec lui. Juste profiter de ce moment de répit. De ces retrouvailles tant méritées. Tant recherchées. T'es bien là. Dans ses bras.  Tu te sens en sécurité à vrai dire. Priant pour que ce moment s'éternise. Qu'il ne s'arrête jamais. Il pose sa tête tout contre la tienne, serrant ta main en même temps. Tu ne sais pas pourquoi mais tu craques. Peut-être un trop plein d'émotions d'un seul coup ? " Je suis désolée, je ne le fais pas exprès. Je suis à bout je pense..." tu lui réponds d'un simple murmure. T'as jamais été dans une situation similaire auparavant. Faut dire que t'étais pas non plus spécialement préparée à tant de mélodrames entre vous. Entre les nombreuses disputes suivies des réconciliations, tu ne savais plus vraiment où te placer. Parce qu'à chaque fois que tu décides de lui pardonner, t'espères profondément que ce sera la dernière fois. Dernière fois que t'auras besoin de crier contre lui. Tu ne prends aucun plaisir à t'en prendre à lui. A l'engueuler. Vraiment aucun. Un déchirement. Une fissure. Des sentiments que tu crains. Des sentiments que tu souhaiterais effacer. Une bonne fois pour toute. T'acquiesces de la tête quand il évoque le thème de la non-confiance réciproque. T'es parfaitement d'accord avec lui. Croire en l'autre est probablement votre plus grande faiblesse. Votre plus grand défaut. Mais tu te promets d'y remédier. Il s'écarte légèrement de toi, ses mains venant encadrer ton visage tandis qu'il t'adresse un sourire rassurant. Bordel. Tu désires tellement te fier à ce sourire. Et uniquement lui. Tu ne demandes que ça. Il prend un air sérieux, t'hausses un sourcil. T'es pas prête mentalement à ce qui va suivre. Ton coeur manque un battement. Quand il t'avoue enfin ce qu'il ressent. Quand il avoue enfin la présence du "nous". Mais tu restes bloquer sur un détail. Un détail qui t'attriste. Pas de sentiments. Juste une attirance. Juste "tu me plais rhia". Tu soupires. Où ça va vous mener sérieusement ? T'as juste l'impression d'être la seule à espérer que cette relation chaotique finisse par se concrétiser. Il vient embrasser ton nez mais tu détournes quelques secondes le regard. Tes prochains mots seront décisifs. Es-tu prête à l'attendre ? Es-tu prête à te lancer dans une aventure qui finira probablement par te détruire ? T'as jamais été aussi sûre de tout ta vie. Tes  mains viennent se poser sur les siennes et tu rapproches ton visage pour aller y déposer un tendre baiser sur son front. " Parce que tu crois que ça me fait plaisir de te savoir avec une autre ? Je suis autant jalouse et possessive que tu ne peux l'être Sloan. C'est donnant donnant tu sais. Il a fallut toutes ces péripéties pour que tu m'avoues enfin ce que tu eux. Je te jure, t'es pas croyable bushnell" tu souffles, un sourire mielleux barrant tes lèvres. "Si j'ai bien compris, je n'ai qu'à faire en sorte que tu tombes amoureux de moi, Bushnell. Pari tenu" tu ajoutes, appréciant chacun des baisers qu'il t'offre. T'as pas forcément prêté attention mais tu remarques qu'il vous a délibérément éloigné des autres. Même si tu peux encore les apercevoir au loin. T'apprécies cette intimité. Tu l'accueilles avec plaisir et sans aucune hésitation. T'éclates de rire quand il finit par mentionner ton short. Sa beauté n'a d'égal que sa perversité. "Tu..." T'as pas le temps de continuer ta phrase qu'il s'empare de tes lèvres sans prévenir. Un baiser intense. Fougueux. Un baiser que tu lui redonnes aussitôt, passant tes bras autour de son cou. Tu t'écartes de lui, à bout de souffle, ton sourire restant gravé sur ton visage. "Faut croire que t'apprécies vraiment les plans à trois. Pas sûre que je veuille partager ceci dit. Mais voyons ce qui te donnera le plus envie" tu lâches tout en retirant tes tongues et ton fameux short sexy. Te retrouvant désormais en culotte. "C'est à toi de choisir ce que tu souhaites. Le short ou moi ?" tu lui demandes le plus sérieusement possible. T'as pas menti à ce sujet, tu peux être très égoïste quand il est question de garder un homme auprès de toi. "Peut-être que t'as besoin d'un aperçu de ce que tu risques de perdre si tu choisis le bad gamme" tu t'enquis. Et sans prévenir, tu te jettes à son cou. Littéralement. Encerclant tes jambes autour de sa taille, qu'il finit par récupérer. Tes lèvres viennent à leur tour déposer leur empreinte sur son cou. Paisiblement. Délicatement. Tu prends délibérément ton temps. Tu veux qu'il se souvienne de chacun de tes gestes. Qu'il imprègne ton odeur, ton parfum. Qu'il savoure chaque instant. Tu viens capturer ses lèvres. D'une douceur qui te caractérise tant. Tu accentues légèrement la pression. L'embrassant ardemment.  Passionnément. T'y mets toute ton âme. Ton cœur s'entrechoque contre ta poitrine. T'es juste enfermée dans un endroit aphrodisiaque. Te délectant de ce moment. Ce moment qui n'appartient qu'à vous. Tu finis par rompre une nouvelle fois le contact. Ta main vient caresser sa joue. Et tu poses ton front contre le sien. "Peut-être que ça jouera en ma faveur qui sait" tu chuchotes. Sloan était l'objet de tes soupirs. Chagrin et peine se mélangeant à la passion amoureuse.
 
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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

Ses mains encadraient parfaitement son visage. Son regard vacillait entre ses yeux et fine bouche. Suspendu devant elle, Sloan venait de se livrer à coeur ouvert, sans aucune retenue. Il fut aussi concis que sincère. Pour la première fois de sa vie, il mettait des mots sur ce qu'il ressentait pour Rhiannon. Sans ambiguïté, sans faux semblants ou non-dits. Il avait tout déballé sans avoir préparé son discours et avait laissé sa spontanéité prendre le dessus sur ses mots. Non il n'était pas encore amoureux d'elle mais il commençait à faiblir. Le mot je t'aime était assez délicat pour lui. L'Eliot les avait prononcés que deux fois dans toute son existence. La première lorsque sa mère était dans le coma et la deuxième pour Charline. Dans les deux cas il avait des regrets. Prononcés trop tard ou beaucoup trop tôt, il était vacciné contre cette déclaration. Sloan s'était juré d'y réfléchir à deux fois avant de les dire, il n'était pas prêt à renouveler l'expérience de si tôt. Il sentait bien que la blondinette était déçu de sa réaction pourtant, il ne pouvait pas être plus sincère qu'il venait de l'être. Non il ne ressentait pas encore de sentiments mais cela ne voulait pas dire qu'il n'était pas attaché à elle. Bien au contraire, malgré tout ce qu'ils avaient traversés, il tenait à elle. Cette fille avait absolument tout pour elle et frôlait de très prêt son type de femme. Elle était blonde déjà, Mather avec un caractère bien trempé mais également une douceur enivrante. Elle était toute petite et à chaque fois qu'il était à ses côtés, il avait cette irrépressible envie de la prendre dans ses bras pour la protéger. Elle lui faisait tout voir. En sa présence, il avait arboré de nombreuses émotions, certaines très fortes et très intenses. De l'attirance, à la rage en passant par l'excitation et la bienveillance. Il se dévoilait toujours un peu plus à elle, sans s'en rendre compte. « Arrête Rhiannon... » commença-t-il. Evidemment que non, ça n'avait pas du lui faire plaisir de le voir avec une autre mais il n'y avait absolument rien entre eux. Il ne l'avait vu qu'une seule fois et était tellement défoncé qu'il ne se rappelait pas de la totalité de leur soirée. « Ouais j'avoue, il aura fallut tout ça pour qu'on puisse enfin se dire les choses. Ah parce que c'est uniquement de ma faute ? » siffla-t-il, un léger sourire sur ses lèvres. « C'est exactement ça, il ne tiens qu'à toi de me faire passer du côté obscur. Pari tenu alors ma beauté. » lança-t-il subtilement. Ce petit défi lui plaisait plutôt. Sloan ne demandait que ça de se rapprocher d'elle et de pouvoir enfin partager des moments semblables à leur première soirée. Tout en émotion et en complicité. Lorsqu'il eut terminé de parler, il ne pu s'empêcher de voir capturer ses lèvres. Comme un besoin intense et oppressant de re goûter à l'interdit. Il ferma les yeux et vint poser ses lèvres contre les siennes. S'en suivit un baiser pour le moins étonnant. Alors qu'il était plutôt doux, la passion et l'envie vint rapidement s'y mêler. Sans un bruit, leurs souffles se mélangèrent et leurs langues se frôlèrent, dansèrent un balais infernal. C'était encore un peu timide. Les deux étudiants appréhendaient la présence de l'autre par peur de souffrir, encore. Ils étaient sur la retenue, une retenue assez sauvage et provocatrice. Il enfonça un peu plus ses mains dans son cou pour l'attirer vers lui. L'Eliot avait besoin de contact, de la sentir prêt de lui. Lorsqu'il sentit ses bras s'enrouler autour de son cou, il avança encore d'un pas. Sloan se laissait bercer par cette proximité et par ce baiser si parfait, si passionnel. Malheureusement, Rhiannon se recula rapidement et mit fin à cet échange. Il ouvrit les yeux difficilement, ne voulant pas revenir à la réalité. Non ne parle pas ma douce, ne vient pas gâcher ce moment si parfait. Il serra fortement sa mâchoire avant d'inspirer profondément. Ce baiser l'avait étourdis, déconcentré. Le jeune homme ne voulait pas lui faire du mal, il sentait bien qu'il ne contrôlait plus grand chose en lui. Dicté par le désir qu'il pouvait ressentir pour elle, il était loin de sa bipolarité agressive. Malgré tout, il la lâcha, presque à contre coeur. Il fronça les sourcils en appréhendant la suite des événements. L'attente fut de courte durée puisque la blondinette vint le taquiner sur sa remarque de tout à l'heure. Il afficha un petit rictus sur le coin de ses lèvres, tout en la regardant s'abaisser pour enlever son short. Ce fameux short. « Ce qui me donnera le plus envie ? » répéta-t-il, comme pour encrer ses mots dans son esprit. Une lueur perverse lui traversa le regard lorsqu'il vit son short glisser le long de ses jambes. Sa mâchoire se serra fortement tandis qu'il la fixait, curieux de voir de quoi elle était capable pour avoir raison. Rhiannon le cherchait et le toisait de toute sa hauteur, lui demandant ce qu'il préférait entre elle et son petit short. Il s'apprêta à s'avancer vers elle mais elle le devança et sauta dans ses bras. Prit au dépourvu, il recula d'un pas. L'Eliot ne s'attendait vraiment pas à un tel geste, un tel élan d'affection. Mécaniquement, il posa ses mains sur ses cuisses pour éviter ne tombe. C'était dangereux ça Rhia, vraiment très dangereux. Et alors qu'il s'accoutuma à peine de cette proximité au limite de l'indécent, il sentit ses lèvres venir se plaquer dans son cou. Ils étaient en plein milieu de la plage, non loin d'étudiants qui ne demandaient qu'à balancer des rumeurs sur tout le monde. Il inspira profondément, tout son corps était en alerte. Il refusait catégoriquement tout rapprochement en public et pourtant, sentir son souffle chaud dans son cou le faisait fantasmer. Il vint déglutir bruyamment avant d'entrouvrir légèrement la bouche. Son regard se perdait sur l'immensité de la plage. Sloan sentait sa langue parcourir sa peau brûlante. Sa respiration se faisait soutenue, il était en train de faiblir et se sentait vulnérable, à la merci d'un désir qu'il ne contrôlait bientôt plus. Il fut presque soulagé qu'elle ne redresse la tête pour l'embrasser. Sans chercher à comprendre plus loin, il répondit fougueusement au baiser. L'Eliot effectua une pression sur ses cuisses, lui traduisant toute l'envie qui pouvait émaner de lui à cet instant précis. Il la voulait et ne voyait qu'elle. Des pensées impurs vinrent envahir son esprit et son corps. Il laissa ses mains viriles et puissantes agripper ses fesses. Première fois qu'il pouvait les toucher, sa culotte était de trop, bien évidemment. Le désir s'installait tout naturellement. Il faisait chaud, il avait chaud. Son coeur s'emballait tandis que son corps réagissait à ce baiser plus que torride. Rhiannon se recula pour y mettre fin. Il en redemandait mais fut contraint de freiner ses émotions lorsqu'elle posa son front contre le sien. Il lui afficha un large sourire, c'était plus fort que lui, elle le rendait heureux voir même un peau abruti sur le moment. « Comment tu essaies d'influencer mon choix... » murmura-t-il. Ce besoin de proximité ne le quittait pas, ils restaient dans leur bulle. Ses yeux se levèrent vers les siens. « J'avoue que tu sais te montrer convaincante Rhia. C'est pas bien de jouer avec les émotions des gens. » plaisanta-t-il. La blondinette semblait glisser, il la releva d'un geste franc et maîtrisé. Il aimait la sentir contre lui, dans ses bras, limite prisonnière de son emprise. « Tu devrais avoir honte de toi. » la gronda-t-il, faussement choqué. Amusé par ce petit bout de femme aussi innocente que lui, il se tourna vers la gauche avant d'avancer. Il haussa les sourcils et continua à marcher jusqu'à sentir l'eau pénétrer ses légères chaussures. « C'est quoi la suite ? J'te balance à l'eau et j'pars faire ma vie avec ton short sexy ? » lança-t-il. Cette phrase avait tellement de sous-entendus. Il sentait les bras de sa blondinette se resserrer sur lui. Lorsqu'il eut de l'eau jusqu'au milieu des cuisses, il s'arrêta. « On fait ça ? J'te jette là et moi j'vais me taper la moitié d'Harvard ? Il y aura bien un poisson qui voudra de toi. » dit-il sérieusement avant d'exploser de rire. Il la taquinait et poussait le vice toujours un peu plus loin. Et alors qu'elle commença à râler, il se pencha vers l'avant, la faisant basculer en arrière. Il contracta tout son corps pour garder cette position. Les longs cheveux de Rhiannon touchèrent l'eau du bout des pointes. Elle s'agrippait à lui pour ne pas tomber tandis qu'il avait remonté ses mains dans son dos pour la soutenir. « T'vas essayé d'me faire confiance Rhia ? Hum ? » lui demanda-t-il. Il la provoquait, c'était pas méchant, il n'allait pas la laisser tomber dans l'eau. La voir penchée en arrière, juste en dessous de lui, lui donnait de mauvaises idées. Il approcha son visage du sien et vint lui attraper la lèvre inférieure qu'il vint mordiller. « J'te lâcherais pas Rhia, t'as compris, j'te lâcherais plus. » finit-il par dire en lâchant sa lèvre. Il la regarda intensément avant d'se redresser. Serait-ce la fin des hostilités entre eux ? Serait-ce la fin de leur besoin de s'autodétruire ? En tout cas, l'Eliot se sentait libéré d'un poids. Soulagé. Il la regarda dans les yeux avant d'éclater de rire. « Désolé de gâcher ce moment Rhia mais j'ai toujours adoré l'eau et c'est trop tentant. J'veux voir à quoi ça ressemble une fille aussi complexe que toi, le t-shirt mouillé. » dit-il mort de rire avant de la faire basculer en arrière et cette fois-ci, se laisser tomber dans l'eau avec elle. Il ne lui laissa même pas le temps de se débattre que leurs deux corps vinrent s'écraser dans l'eau un peu froide pour l'occasion.
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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL
Un moindre faux pas et tout s'arrête. Tu en as conscience. Transvasés dans un monde qui n'appartient qu'à vous. Transportée dans une bulle impénétrable. Où la passion et l’ivresse sont maitres des lieux. Tu te dévoilais pleinement et entièrement à lui. T’aimerais qu’il cesse de douter. Qu’il cesse d’hésiter. T’aimerais qu’il soit sûr et certain du choix qu’il compte faire, du sentier qu’il compte prendre. Votre relation n’est qu’un chemin parsemé d’embûches. Les obstacles vous barrent la route. Vous étouffent. Vous empêchent d’avancer, d’aller de l’avant. Sloan, il te demande de cesser de t’imaginer des choses. T’aimerais. Vraiment. Arriver à faire abstraction du reste. Mais t’y peux rien au final. Ta possessivité te ronge de l’intérieur. Ça t’empoisonne. Tes émotions négatives te consument. Au fond de toi, tu sais qu’il n’a rien fait. Une rencontre banale. Des mots échangés. Des sourires dissimulés. Et peut-être qu’un feeling s’est créé entre lui et Noora. Juste une simple amitié. Mais ça te fait mal de l’avouer. T’as une fierté à tenir. Une réputation à conserver. Préserver les apparences. Tout du moins, t’as essayé de t’en persuader. Mais quand t’es face à sloan, tes barrières intérieures se volatilisent. Sloan, il a réussi à pénétrer dans ta prison dorée. Une cage que t’as fabriqué de toutes pièces. Te protégeant de tes vrais désirs. Tes convictions volées en éclat. Tu te sens vulnérable. Fragile. Tu t’automutiles. T’empêchant d’accéder à ton bonheur. Alimentant constamment le côté négatif de ton caractère. Parce que t’es enfermée dans le passé. Coincée dans une vie qui ne t’appartenait pas. T’avais fait une promesse à Arizona. Sa vie, tu t’en étais emparée. Sans qu’elle puisse avoir son mot à dire. Et ça te démange. T’as jamais réussi à passer outre. T’es convaincue que vos places auraient dû être échangées. Convaincue que tu ne mérites pas ta place. Convaincue que tu ne mérites pas d’être heureuse. T’aimerais seulement qu’on te dise que c’est fini. Que ta souffrance n’a plus lieu d’être. Prisonnière de tes chaînes. Prisonnière de ton passé. Est-ce si mal de désirer une telle délivrance ? Est-ce si mal de le désirer lui, de cette façon ? Tes jambes encadrant son corps de part et d’autre. Tes bras entourant son cou. Ton front posé contre le sien. Tu renforces ce contact. Tu le prolonges. Bordel, t’es juste bien. T’as pas envie d’être ailleurs. Tu relèves la tête lorsque tu l’entends dire qu’il accepte ton pari. Il tombera amoureux de toi. T’en es convaincue. Quoi qu’il en coûte. Quoi qu’il arrive. Insupportable deviendrait la douleur si son cœur venait à s’éprendre d’une autre. Ton propre cœur se serre à cette simple pensée. Tu te mords la lèvre inférieure. Un futur incertain vous attend. Un avenir douloureux. Eprouvant. Et il ne tient qu’à vous pour le changer. T’aimerais qu’il comprenne Sloan. Qu’à ce moment-précis tu viens de lui offrir ce que tu n’as jamais réussi à donner auparavant. Tes sentiments. Ta délicatesse. Ton affection. Ta tendresse. Ton dévouement. Ton âme est sienne. Son âme est tienne. Liées par le destin. Votre étreinte se prolonge. S’éternise. Tes lèvres viennent se poser sur son cou. Laissant délicatement une empreinte. Tu veux imprégner sa peau. La moindre parcelle. Sloan, il te rend radieuse. Sereine. Ses mains viennent exercer une pression au niveau de ton fessier et tu laisses échapper un sourire. Un discret soupir. Parce qu’enfin, il te touche. Enfin, il rompt cette barrière. Enfin, t’as l’impression de découvrir une nouvelle parcelle de sa personnalité. Vos chaleurs se mélangent à chaque nouveau mouvement. « Je ne vois pas de quoi tu parles. Je ne fais absolument rien pour influencer ton choix.  » tu rétorques. Tu veux le faire succomber. Tu veux qu’il capitule. Depuis le début, vous vous retenez. Ne désirant pas vous abandonner à vos pensées obscènes. Indécentes. Tu le sens sur la réserve. Persuadée qu’il se contient uniquement parce que vous n’êtes pas tous seuls. Ce besoin d’être isolé, d’être seul au monde, tu le ressens aussi. Une intimité compromise. Sans cesse dérangée par les éclats de rire incessants que tu peux percevoir de là où vous vous tenez. Alors tu mets plus de force dans tes bras, dans tes jambes, le forçant à reculer. Encore et encore. Ses pieds foulant l’étendue de sable fin. Tu veux t’abandonner à lui. Une bonne fois pour toute. « Je suis peut-être convaincante, mais faut dire que ton corps réagit très bien à mes provocations. Aurais-tu quelque chose à m’avouer Sloan Bushnell ? Si j’avais su que tu me désirais à ce point, j’aurais peut-être dû y répondre bien plus tôt » tu le taquines, un sourire insolent barrant tes lèvres. Des lèvres qui en redemandent encore. Qui réclament un nouveau contact. Tes lèvres exigent les siennes. Un besoin irréversible. Un besoin oppressant. « J’assume parfaitement. Je veux juste rattraper le temps perdu. On en a tellement perdu avec tout ce qui s’est passé… » tu chuchotes, subtilement. Te parlant plus à toi-même qu’à Sloan en lui-même. La nostalgie s’empare de toi en quelques secondes. Le temps vous manque. Le présent n’étant qu’un morceau d’avenir qui se mue aussitôt en passé. Tu désires simplement profiter. Perdue dans tes pensées, on te tire de ta transe. T’hausses un sourcil en conséquence de sa remarque. Tu tournes la tête et t’ouvres légèrement la bouche. T’avais même pas remarqué que ses pieds étaient plongés dans l’eau. Face à l’allusion de ton fameux short sexy, tu plonges à nouveau ton regard dans le sien. Désirant te montrer ferme. « Essayes donc pour voir. Tu ne tiendras pas deux jours. Tu finiras par revenir me voir, j’en suis sûre » tu réponds, t’accrochant désespérément à lui. T’as presque imaginé la suite des évènements. Ayant l’intuition qu’il va te lâcher brutalement dans l’eau. Tu vois où il veut en venir. Il n’osera pas. N’est-ce pas ? « Te taper la moitié d’Harvard ? C’était pas déjà fait ? Il doit te manquer que le quart nan ? Et dire que tu ne tapes même pas la meilleure d’entre tous » tu répliques du tac au tac, le fin sourire sur les lèvres. Si tu veux jouer à ça Sloan, t’es mal parti pour gagner. « Oh, crois-moi, je ne compte pas me faire un poisson. Ce serait comme si je me faisais un deuxième Sloan. Nan faut que je vise plus haut tu vois. Genre un dauphin. Ou un requin. C’est tentant » tu rajoutes, ton regard transcendant défiant le sien. T’allais rajouter autre chose mais il t’interrompit, décidant soudainement de se pencher à l’avant. « Qu’est-ce que… » tu lâches rapidement, prise au dépourvu. Vulnérable, tu ne t’es jamais sentie aussi chancelante de toute ta vie. Sloan te tient. A sa merci. Bien joué. Inconsciemment, tu t’agrippes à lui. Lui faisant comprendre qu’il n’a pas intérêt à te lâcher. Tu reportes ton attention sur lui lorsqu’il évoque la confiance. Tu déglutis. Ce concept abstrait qui vous empêchait de vous adonner complètement l’un à l’autre. Entièrement. Ton regard se veut implorant. Suppliant. Parce qu’il vient enfin de te promettre qu’il ne te lâcherait plus jamais. L’expression de ton visage trahit ton soulagement. Ses lèvres viennent s’emparer de ta lèvre. Jouant avec elle. Tu fermes instantanément les yeux. Te délectant de ce plaisir inopiné. Plaisir qu’il met rapidement fin, se dépêchant davantage en avant. T’es brutalement ramenée à la réalité. « Sloan, si jamais t’oses me… » Trop tard. Enfoiré. Il l’a fait. Sans même que tu aies eu le temps de le menacer. Sans même que tu aies eu le temps de te préparer mentalement. Il lâche prise. Te faisant tomber dans l’eau. Lourdement. L’eau froide vient s’échouer sur ta peau. Le vent caressant ton corps à présent humide. « Putain c’est froid ! » tu t’écris, laissant échapper un rire nerveux. Tu vas te le faire. Ton tee-shirt désormais mouillé met davantage en évidence ta poitrine. Le tissu se collant à ta peau. Tu caches d’emblée cette partie intime à l’aide de tes mains. « Tu perds rien pour attendre Bushnell » tu proclames, lui balançant volontairement de l’eau au visage. L’enfance te rattrape. Tu te comportes comme une gamine. Mais tu t’en contrefiches. Parce que tu te rends compte que ces moments intimes que tu partages avec lui sont précieux. Rares. Importants. Tu ne veux pas en perdre une seule miette. Tu profites qu’il soit encore allongé pour te mettre à califourchon sur lui. Et sans crier gare, tu l’embrasses. Violemment. Passionnément. Rapide mais intense. Tu veux ébranler son âme. Le désemparer. Le rendre fou de ta personne. Le rendre accro. Tu te détaches de lui, une lueur perfide dans le regard tandis que tes mains se posent sur sa poitrine. T’essayes de le noyer. T’y mets toutes tes forces. Mais rien à faire. Tu enrages. Incapable de lui renvoyer la pareille. Incapable de te venger. Alors tu recules. Encore et encore. Mettant le plus de distance possible entre toi et lui. « T’as pas respecté les termes du contrat. T’as décidé de me balancer dans l’eau. Va te taper Harvard, je vais me trouver un dauphin qui saura me combler » tu le provoques, nageant de l’autre côté de la rive. T’as beau être une bonne nageuse, tu te doutes qu’il va te rattraper. En à peine quelques secondes. Il t’encercle. T’emprisonnant dans ses bras. Te coupant net dans ton élan. Tu te retournes. Tu prends cette expression rieuse qui te caractérise tant. Un sourire affectueux. Ta main vient se poser sur sa joue. La caressant tendrement. « Par rapport à ce que tu as dit tout à l’heure… Tu me le promets ? Que tu ne me lâcheras plus ? » tu l’interroges craintivement. Timidement. « Parce que… Parce que… » tu t’arrêtes. T’as dû mal à lui avouer. T’as peur. En proie au doute. Effrayée à l’idée qu’il te repousse une énième fois. « Parce que je crois bien que je suis en train de tomber amoureuse de toi Bushnell… » tu finis finalement par lui avouer. Le regard humide. Et sans lui laisser le temps de te répondre, tu captures à nouveau ses lèvres. Tendrement. Ta main droite reste poser sur son torse, tandis que celle de gauche vient s’agripper à sa tignasse. Tu sembles en proie à un désir pressant. Enlisée dans un baiser passionné. Plongée dans un univers où seules les sensations et les sentiments que tu ressens pour Sloan le colorent et lui donnent un sens. Délicieusement, tu accentues le baiser. Langoureux, sensuel et érotique à souhait. Un baiser qui trahit ta douleur. Qui trahit cette peur de l’abandon. Vraiment, t’as livré ton âme au diable. Sloan a toutes les cartes en main désormais. A lui de voir s’il désire répondre à cette étreinte, à ces sentiments. Ou s’il désire au contraire briser cette instant et y mettre définitivement fin.  
 
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