thinking out loud. (ariel)

Est-ce que j'avais bien lu ce qu'Ariel m'avait envoyé en message texte ou j'étais en train de devenir folle. Arthur en couple avec une femme ? N'avait-il pas compris que c'était impossible pour lui de l'être ? Lançant le portable au bout de mes bras, mes mains se plaquèrent donc sur ma tête afin de reprendre mes esprits. Moi qui croyait que le jeune homme était incapable d'aimer une personne, voilà que c'était le pire jour de toute ma vie. Si j'en avais l'occasion, je débarquerais illico chez cette demoiselle en question afin de lui régler son cas, sauf que c'était impossible pour moi. Prenant une énorme respiration, je faisais de mon mieux pour ne pas hurler dans ma chambre d'hotel. Mon père m'avait donné encore quelques cas à régler sauf que j'étais dans l'incapacité de lui répondre puisque le spring break me fait un énorme bien. Tant pis si ce vieux m'engueule au point de me menacer. Étant en bikini comme j'avais eue en tête de sortir et profiter un peu du beau temps, je me suis décidée de rendre une petite visite à Ariel. Le but dans toute cette histoire ? Avoir quelques informations sur cette femme, qui était-elle ? Où elle vivait ? Le tout, en étant gentille avec la jeune Windsor puisque c'est ce jeu que je jouais avec elle depuis mon arrivée à Boston. Par chance, la brunette ne s'était pas rendu compte de rien et heureusement. Enfilant un petit par dessus, je posais mon sac à main sur l'épaule et pris la direction du bar où se trouvait la jeune Cabot. Repoussant cet air fâché, je fis un énorme sourire lorsque mon regard croisait celui de la brunette. Je n'allais sans doute pas rester très longtemps au spring break dans l'unique but de garder ce petit secret de tueuse à gage et garder un oeil à mes acolytes afin que ce travail puisse se faire dans l'unique discression. Lui faisant un signe de la main, je fut finalement assez proche pour lui faire la bise. « Coucou ma belle, tu vas bien ?. » Tout ce que j'avais hâte à l'instant présent, c'est qu'elle puisse m'en dire un peu plus sur cette inconnue. À qui Arthur avait affaire ? M'asseyant donc à ses côtés, je laissais échapper mon sac à main par terre et croiser le regard du barman qui s'est approché de moi afin de me demander ce que je prenais. « Marguerita ... Tu voulais quelque chose ? » Dis-je à l'intention de la brunette.

J’avais écris à Ivanka dans l’espoir que l’on puisse se voir. Cela faisait un bout qu’on ne s’était pas croiser en fait ! On avait décidé de garder le contact il y a quelques années malgré sa rupture avec mon frère. J’avais piqué sa curiosité tout à l’heure quand je lui avais demandé si elle avait vu la photo instagram d’Arthur avec sa nouvelle copine. Enfin, il dit amie, mais on s’est tous qu’il y a quelque chose de plus. Je ne comprenais pas non plus pourquoi il mettait de photo avec elle sur les réseaux sociaux s’il ne voulait pas qu’elle soit exposée. On ne voyait pas son visage, mais je savais pertinemment que c’était elle. J’étais déjà en direction du bar que je textais la jeune femme. Je m’assis sur les bancs surélevés face au barman. J’avais mis mon maillot une pièce mode noir et un par dessus rouge transparent. J’attendis encore alors qu’il y avait des noix qui trainaient encore sur le comptoir. Le barman me demanda ce que je voulais boire et je lui fis signe de la main que je n’en voulais pas pour le moment. Je remis mes cheveux derrière mes oreilles.

J’aperçus du coin  mon amie qui se dirigeait vers moi. Je lui fis un signe de la main et une fois arriver à ma hauteur, elle me fis la bise. « Salut toi ! Moi, bah…. Ça pourrait aller mieux et toi ? » lui répondis-je alors qu’elle s’installait simplement à mes cotés. Le barman revint nous voir pour nous demander si l’on prendrait quelque chose. Le service était plutôt bon dans cet établissement. « Oui, la même chose merci » lui dis-je en souriant. J’avais grandement besoin de prendre un verre. Alors que le barman s’éloignait pour aller nous préparer tout ça, je me tournai vers mon amie en riant : « Comment se fait-il que tu n’es pas Instagram ? Je te jure ! » lui dis-je en riant.

Malgré le fait que Arthur n'étais plus en couple avec moi, j'avais gardé contact avec Ariel. De un parce que je voulais avoir des informations sur mon ex et de deux, je pouvais sortir le genre de rumeur qui pouvait l'attaquer directement. Oui, certains diront que je ne suis qu'une gamine gâtée pourrie mais c'était dans ma nature. Lorsque la jeune Cabot eue à m'informer que son frère ainé était dans une relation très sérieuse, c'était comme si une bombe m'avait éclatée en pleine figure. Lui qui m'avait formèlement dit que plus jamais il n'allait tomber en couple, voilà qu'il se contredisait lui-même. Voilà qu'un plan sortit en plein dans ma tête, celui de découvrir le prénom de cette soi-disant nouvelle flamme. Ariel ne semblait pas vraiment emballé de voir le jeune homme avec quelqu'un et je pouvais la comprendre. Tandis que je terminais de me préparer, il ne m'en fallu pas une éternité avant de me rendre au bar où la jeune femme m'avait donnée rendez-vous. Remarquant cette petite blondinette au loin, je lui fis un petit signe de la main et de m'approcher de cette dernière. Les Cabots mme donnaient envie de vomir, comme si elles se pensaient de petites princesses dans un château. Bien sûr, cette dernière n'était pas au courant de mes mauvaises intentions et par chance, je ne voulais pas qu'elle en sache le moindre mot. Lui faisant donc la bise, je gardais ce petit sourire sur le coin de mes lèvres, l'air charmante. « Salut toi ! Moi, bah…. Ça pourrait aller mieux et toi ? » Je voulais jouer un jeu, celui de l'amie la plus dévouée, qui ferait tout pour l'aider. Sérieusement, je me croyais dans un film romantique et qui n'avait ni queue ni tête... « Aller mieux ? Qu'est-ce qui ne va pas, tu sais que tu peux tout me dire ma belle. » Lui dis-je avec un air plein de compassion. Prenant place à ses côtés, je lui demandais si elle prenait une consommation en ma compagnie, de là, je pourrai lui tirer les vers du nez. Prendre un verre aidait à mieux discuter, se décoincer surtout. Même si j'étais une femme, j'adorais m'amuser de temps en temps et le spring break était l'endroit idéal pour le faire. « Comment se fait-il que tu n’es pas Instagram ? Je te jure ! » Voilà, c'est repartit. Moi et les réseaux sociaux ça fait deux. Bien sûr, j'ai toujours mon ordinateur portable en ma possession sauf que je m'en sert seulement pour le bien des affaires. « En parlant de instagram, j'ai l'impression que tu n'approuves pas vraiment la relation que ton frère possède avec cette femme. Je me trompe ? » Certains disaient que j'avais un sixième sens, d'autres disaient que je lisais dans les pensées. Est-ce que j'allais me tromper ? « Au fait, elle s'appelle comment ? » Dis-je en prenant une gorgée de mon verre qui était apparut en face de moi.

À chaque fois que je voyais le visage d’ivanka, je me remémorais le temps qu’elle était encore avec Arthur. C’était triste qu’il ne soit plus ensemble, ils formaient un beau couple et je m’entendais bien avec elle. En même temps, je ne voulais pas qu’il se mêle de mes relations alors j’étais mal placée pour le réprimander sur ces choix. S’il y avait place à réprimander parce que sa nouvelle copine semblait très gentille même si je ne la connaissais pas beaucoup. Les seules questions que je me posais étaient si elle était prête à vivre dans le monde d’Arthur, soit mon monde aussi. Même moi je voulais m’en sauver présentement avec le mariage arrangé de grand-mère. Par chance, elle n’était pas devant moi quand la nouvelle m’a été lancée. Je n’aurais pas pu répondre de moi. Ivanka s’installa à mes cotés et on commanda quelque chose à boire. J’en avais grandement besoin et elle aussi surement. Puis après tout, on était au SB et donc besoin d’aucune raison valable pour boire un verre. J’aimais bien le SB.

Elle me demanda ce qu’il se passait et j’étais plutôt surprise. Habituellement elle était au courant de tout ! Surprenant qu’elle n’ait pas entendu la nouvelle sur les médias. « T’as pas entendu aux nouvelles mon mariage arrangée avec le prince du pays des moulins? » lui demandai-je en haussant un sourcil. Je la relançai sur instagram. On était au 21ième siècle et toujours pas sur cette plate forme. Elle était bizarre cette femme. Je me demandais dans quel monde elle pouvait bien vivre. Enfin, on pouvait dire qu’elle était un peu déconnectée du monde réel. «  Ah non, elle est super gentille et tout ! C’est juste que je ne comprends pas Arthur de vouloir la materniser et la protéger des yeux indiscrets pour ensuite mettre une photo de lui et son ‘amie’ », dis-je en faisant un signe de guillemets avec mes doigts sur le mot amie, « et après qu’on ne vienne pas nous demander s’il s’agit de sa copine, » dis-je en levant les bras, exaspéré. « Comment tu sais pas son nom toi ! C’est Oswald » lui dis-je en riant alors qu’on nous servait nos verres devant nous.  

Lorsque j'étais en couple avec Arthur, ça m'avait permis de faire la rencontre de plusieurs personnes auquelles je suis aujourd'hui attachée. Bien sûr, je ne cessais d'être cruelle, comme comment j'agissais avec la jeune Ariel. La blondinette ressemblait à une jeune femme naive, j'avais toujours été heureuse de jouer les pimpèches en sa compagnie même si je l'appréciais quand même. Les relations amicales, ça n'avait jamais vraiment été mon fort, heureusement, parce qu'il était hors de question qu'on puisse venir pleurer dans mes bras lorsque quelque chose ne se passait pas bien. Lorsque la jeune Windsor venait à me dire que tout n'était pas rose de son côté, je venais à arquer un sourcil. Étant intriguée par ce qu'elle allait me sortir.  « T’as pas entendu aux nouvelles mon mariage arrangée avec le prince du pays des moulins ? » Encore une histoire de princesses et princes. Bon sang, dans quel monde nous vivions ? Je me le demandait quand même. Juste l'idée de voir une femme et un homme se marier alors qu'ils ne s'aiment pas, ça me dégoûtait presque. « Tu sais, les médias disent n'importe quoi. Puis, on sait jamais qui croire quand ce genre d'histoires arrive. Mais je suis quand même outragée de voir que tu dois avoir ce mariage forcé. Tu l'apprécies cet homme au moins ? » Prenant une gorgée de mon breuvage, j'écoutais attentivement ce que Ariel avait à me dire, même si je m'en foutais un peu. La raison pourquoi je me suis déplacée ici, c'était dans l'unique but d'en savoir un peu plus sur la relation qu'entretenait Arthur avec une femme. Si je pouvais connaître son prénom, tout irait en ma faveur. Il est sûr qu'instagram, ce n'est qu'une plateforme où l'ont voit des hommes et des femmes se mettre en valeur. Sauf que c'était tout de même un excellent outil pour espionner l'un de nos ex. « Ah non, elle est super gentille et tout ! C’est juste que je ne comprends pas Arthur de vouloir la materniser et la protéger des yeux indiscrets pour ensuite mettre une photo de lui et son ‘amie’ » Je dois admettre qu'il avait réagit de la même manière lorsque nous étions en couple tous les deux. Il était hors de question pour lui que les médias soient au courant de notre idylle. « Arthur à toujours agit comme cela. Comme si il avait peur que tous le monde soit au courant pour leur histoire, enfin, je suis quand même déçue qu'il ne m'en ait pas parler lorsque nous nous sommes vus... » Dis-je en faisant semblant d'être malheureuse, presque désespérée. J'étais vraiment en train de devenir pathétique, je le sais,.sauf que c'était les risques du métier. « Comment tu sais pas son nom toi ! C’est Oswald » Oups, voilà que la réalité vint à me sauter en pleine figure. Lors de cette enième gorgée, je m'étouffais. Est-ce que j'avais bien entendu ? C'étais vraiment cette jeune femme que je devais tuer ? Je ne pouvais tout de même pas faire un truc pareil, Arthur allait m'en vouloir pour le restant de ma vie sauf que les affaires, c'était les affaires. Il n'avait pas son mot à dire. « Oswald Holmes ? » Dis-je d'un air interrogateur.    

« Tu veux dire que toute cette histoire est n’importe quoi » lui dis-je en prenant mon verre. « Non, mais je ne peux pas te blâmer même moi je douterais de la source d’un mariage arrangé dans notre siècle » dis-je exaspérée. Non, mais cette situation était ridicule !  Puis de toute manière, on ne se marierait pas. Tout du moins on essaierait peu importe qu’est-ce que ça en coutera. En plus, il avait déjà une copine enceinte qui plus est. « Si je l’apprécie ? » me demandai-je presque. Je ne savais pas trop. Ce n’était pas quelqu’un que je fréquentais comparativement à mon frère. Je l’avais seulement croisé quelques fois lors de soirées. Mais bon, il n’était pas laid à regarder après tout. « Non, pas vraiment je l’ai juste croisé quelque fois, mais je ne le connais pas vraiment, » répondis-je en haussant les épaules.

On changea de sujet pour repasser à Arthur et ces agissements bizarres. Elle me demanda si j’appréciais sa nouvelle fréquentation Oswald. Je la trouvais gentille et je savais que mon frère ne sortirait pas avec n’importe qui. C’était un Windsor après tout ! « Oui, on sait toutes les deux qu’il est hyper protecteur de ceux qu’il aime ! » dis-je en prenant mon verre. On était bien à la chaleur du sud et de son soleil. Les tempêtes de Boston ne me manquaient pas présentement. Je ne savais pas pourquoi, l’alcool était toujours meilleurs dans ces moments là ! « En, mais quand ça vous vous êtes vus ? Il ne me l’a pas dit et toi non plus ! » lui dis-je en l’interrogeant du regard.

Quand je lui dis son nom en me demandant comment ce faisait-il qu’elle ne le savait pas encore, elle s’étouffa. « Ben voyons Iva, qu’est-ce que tu fous ? Tu la connais ? T’es choquée ? » dis-je en riant alors que je lui passait une serviette pour qu’elle puisse se reprendre. Elle me posa une autre question. « Oui c’est ça ! Tu la connais ou pas ? » lui demandai-je toujours en souriant. Je repris un peu de mon verre avant de le terminer. Le serveur repassa pour m’en proposer un autre ce que j’acceptai avec plaisir et demandai si l’on pouvait avoir aussi des nachos. J’avais vraiment de manger quelque chose aussi en même temps. « Tu veux autre chose encore Ivy ? Un verre d’eau peut-être aussi ?» demandai-je alors que son verre était presque vide aussi et vu qu’elle s’était étouffé.

Si mon père viendrait à arranger un mariage avec un homme que je ne connaissait pas, je serais paniquée en mon fort intérieur. Peut-être que je viendrais à faire un meurtre seulement pour que ce dernier ne puisse pas arriver à ses fins, qui sait. Voilà que Ariel avait piqué ma curiosité en m'affirmant qu'elle avait passer sur tous les médiaux sociaux. Ma foi, j'étais tout de même surprise que encore aujourd'hui, ça puisse arriver. Je lui avais donc demander si elle l'appréciait quand même un peu. « Non, pas vraiment je l’ai juste croisé quelque fois, mais je ne le connais pas vraiment. » Prenant donc une gorgée de mon verre, je lui fis un léger sourire. « J'pense que ça serait bien pour vous deux que vous appreniez à vous connaitre. » J'étais vraiment en train de dire des conseils en situation amoureuse ? Non, j'entrais surtout dans son petit jeu afin de ne pas perdre cette petite relation qui nous liait toutes les deux. Voilà que le sujet changeait en peu de temps. Ariel était ma source numéro un lorsqu'il s'agissait de parler d'Arthur. Pas que je me fichais que la petite allait se marier avec un parfait inconnu, c'était seulement pas le bon moment pour moi de l'entendre se plaindre. « En, mais quand ça vous vous êtes vus ? Il ne me l’a pas dit et toi non plus ! » Lui faisant un léger sourire tout en gardant ma bouche contre mon verre afin d'en prendre une gorgée, je haussais les épaules avant de reprendre la parole. « Faut croire qu'il ne te dit pas toutes les vraies choses. Oui, on s'est rencontrés tous les deux... Il m'a beaucoup déçue, c'était comme si je ne comptais pas pour lui, il a même refusé venir boire un café en ma compagnie. » Dis-je presque en sanglot. J'étais excellente lorsqu'il s'agissait de passer pour la victime de l'histoire. Glissant l'une de mes mains dans mes cheveux, je laissais échapper un long soupir de ma bouche, le regard totalement perdu afin que Ariel puisse venir m'apaiser. Ce fut au moment où la Cabot vint à nommer le prénom de Oswald que je failli m'étouffer. Est-ce que j'avais bien entendu ? J'allais devoir donc tuer la petite copine à Arthur. D'un sens, je pourrais me débarrasser d'elle une bonne fois pour toute et avoir mon ex rien que pour moi mais d'un autre côté, je ne pouvais pas faire ça. Sauf qu'un contrat était un contrat. Je n'allais pas reculer au moindre obstacle qui s'opposait à moi. « Ben voyons Iva, qu’est-ce que tu fous ? Tu la connais ? T’es choquée ? » Lorsqu'elle se mit à rire de moi lorsque je m'étouffais, je fronçais le regard. Je détestais lorsqu'une personne venait à s'esclaffer devant moi. « Bien sûr que je la connais, enfin, mon père la connait. Nous nous sommes vues à quelques reprises mais sans plus. » Il ne fallait pas que je perde le contrôle dans mes envies surtout pas dans mes sentiments. « Tu veux autre chose encore Ivy ? Un verre d’eau peut-être aussi ? » Posant mes coudes contre le comptoir, je fis un léger sourire. « Tu sais quoi ? Si on allait ailleurs, j'ai entendu dire qu'il y avait un bar génial par là-bas. »

Quand j’avais appris à mon amie que j’étais pour me marier avec un autre, une personne que je connais à peine elle sembla surprise, mais réussi à garder son calme. C’était elle ça, calme sur la surface et une tempête à l’intérieur. Elle me dit que se serait bien que l’on se voit un peu avant. La sagesse incarner cette Iva. « Bien sûr qu’il faut qu’on se voit ! D’ailleurs c’est prévu qu’on se voit ici au SB. On verra bien s’il ne me pose pas un lapin pour aller rejoindre sa copine enceinte » dis-je en prenant mon verre. Ma vie était un vieux téléroman américain. Qu’est-ce que j’aillais faire de cette situation abracadabrante. Il faillait vraiment que je me sorte de ce mauvais pas et ce n’était pas comme si j’avais un autre amour dans ma vie héritier d’un trône que ma grand-mère pourrait approuver en un claquement de doigt. Roman et moi étions pour trouver une solution à ce manège. Il le faillait.

On changea de conversation pour parler un peu de mon frère. Ces relations étaient pour le moins éclatées, mais il semblait s’être poser avec sa nouvelle flamme.  J’étais tout de même surpris de son affront à prendre un simple café avec Iva, eux qui avaient vécu une histoire dans le passé. J’avais cru qu’ils étaient toujours en bon terme. J’appuyai ma main sur mon menton en posant mon coude sur le comptoir. « Il est bien bizarre d’avoir refusé de boire un café avec toi ! » dis-je en levant les yeux au ciel. « Il était peut-être mal quand tu lui as demandé. Peut-être c’était pour ca qu’il avait refusé » rajoutai-je en me questionnant et voyant sa tristesse. Peut-être Oswald était une femme jalouse et qu’elle refusait qu’il voit d’autre femme ? Pourtant, il n’était pas du genre à ce laisser piler sur les pieds.

Alors que je lui disais le nom de sa fréquentation, la jeune femme s’étouffa. Je riais un peu ne pouvant pas m’en empêcher avant de lui demander si elle la connaissait. «  Ah donc tu sais qui sait ! Mais attend, comment ça ton père la connaît ? » demandai-je curieuse. C’était rare qu’elle me parlait de son père. Je pris la perche qu’elle me tentait curieuse de pouvoir en approfondir plus sur le sujet. J’aillais commander autre chose quand elle se leva d’un bon proposant d’aller ailleurs. Quel agissement étrange alors qu’on était si bien installé, mais ça ne me dérangeait pas de me déplacer. «  Ah oui ? » demandai-je en souriant en me levant. « Il a quoi ce bar génial là-bas? » la questionnai-je.