Kahina&Emi | En rang et en file indienne.

Kahina Ҩ Emily

«Se taire en classe, c'est respecter le sommeil des autres.» Anonyme.

En rang et en file indienne… Aujourd’hui, nos chers étudiants d'Harvard reprennent le chemin de l’école, avec plus ou moins d’emballement. Pour certains, cette rentrée résonne comme la fin des vacances ou la fin d’une longue période d’ennui, et le début d’une longue année de labeur ou d’une année riche en rebondissements. Pour d’autres comme les nouveaux élèves d'Harvard, il sera question de prendre ses marques dans un nouvel environnement. Et parmi ces nouveaux élèves, Il y a mon amie Kahina. Ma petite sœur en quelque sorte. On a vécu tellement se chose toutes les deux, chacun de notre côté, que jamais je ne pourrais la laisser tomber. Je suis donc là, à l’attendre devant la résidence des cabots afin de l’aider à s’installer avec moi, pour ensuite aller lui faire visiter l’établissement ! Les bras croisés, les doigts de ma main droite pianotent lentement sur mon bras gauche. Je jette un coup d’œil à ma montre : 8h05 ; Elle a encore le temps d’arrivée ! Il y a un moment que je ne l’ai pas vu et mon impatience se faire ressentir. L’impatience est vraiment une maladie ! Elle peut être agréable si on vit la situation présente en attendant un moment qu'on espère heureux c’est vrai, comme c'est le cas de l’attente de Noël. L'émotion est désagréable et s'accompagne rapidement d'irritation lorsqu'on accepte de vivre trop longtemps une situation qui n'a pas de sens. Je la vois enfin ! Elle est là, à quelques mètres, bagages en main.

Kahina Ҩ Emily

«Se taire en classe, c'est respecter le sommeil des autres.» Anonyme.

(Excuse-moi de mon retard, mais j’ai passé quelques jours à l’hosto, je me suis cassé la jambe, je ne pouvais donc pas avoir internet là-bas ! :D) « Coucou ! Je t'ai pas faite attendre, j'espère ! ». Souriante comme toujours, Kahina me colle une bise sur chaque joue. Je lui répond en prenant ses cartons pour l’aider : « non, ne t’inquiète pas ! Bon, viens par-là, je vais t’aider à ranger tes affaires ! ». Je passe devant elle et dépose ses cartons au pied de son lit. Il est en face du mien, perpendiculaire au lavabo, tout comme moi à l’opposer. Je lui indique les bases pour les dortoirs : « comme tu le sais, toutes les cités universitaires sont mixtes. Garçons et filles peuvent se croiser dans les couloirs, dans les cuisines collectives, dans les sanitaires sauf chez les cabots en l’occurrence. Dans les sanitaires collectifs, il n'y a pas de lavabos. Chaque chambre est dotée de son propre lavabo. » Je pointe du doigt le lavabo de notre chambre, avec un petit sourire et continu : « Nous avons chacune notre dressing et sous ton lit tu trouveras un grand mâle pour ranger des affaires ! ». Ça fait tellement du bien de la revoir !