Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWE GONNA MAKE THEM LOSE THEIR MINDS. ☞ Sara-lou.
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WE GONNA MAKE THEM LOSE THEIR MINDS. ☞ Sara-lou.

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La routine devenait facilement lassante, les cours de psychologie l'étaient tout aussi et bien que la bonne ambiance était réellement parmi nous, dans la mather house, il y avait toujours un brin d'ennuie qui trainait dans l'air et nous chatouillait le nez pour venir nous emmerder pour le reste de la journée, ma vie c'est un putain de cercle vicieux qui ne s'arrêtera jamais parce que finalement, j'l'ai choisis. Tous les matins, j'me réveille, je sais que je m'endormirais pas seul, je sais que je vais encore devoir supporter la prof de psycho que je peux plus me saquer, les sarcasmes de ces espèces de stéréotypes de la barbie blonde, j'souriais parce que finalement, c'était plutôt drôle de les voir se débattre avec leur intelligence quasi non existante.

Une cigarette à la main, quelque minute en avance dans les couloirs, j'attendais patiemment Sara-Lou qui devait me rejoindre dans les minutes à venir. De temps à autres, j'inspirais d'une longue traite un peu de nicotine pour finalement tout recracher en un nuage de fumée grise à l'odeur pas réellement agréable pour les non-fumeurs. Au milieu des gens qui circulaient dans ce couloir, j'avais aperçu Sara arriver vers moi, je m'étais contentée de lui sourire, à cette heure-ci, j'avais déjà salué toute la mather house, du moins ceux que j'appréciais, difficile de ne pas croiser quelqu'un lorsqu'il passe ses journées, comme toi, dans les couloirs où se trouve son dortoir. « J'ai une clef pour les dortoir de la cabot house, tu sais ce qu'on peut faire avec ? ... » Je laissais pendre entre mes doigts le trésor que j'avais gagné grâce à mon décolleté et un peu d'argent, ici c'était plutôt facile de se vendre. Elle savait parfaitement où je voulais en venir, Cabot house c'était ces filles trop accrochées à leurs collections de vernis cent dollars pièces et leurs robes innombrables dans leurs dressings immenses, on ne pouvait pas leur en vouloir d'être coquette, mais le fait d'être trop coquette pouvait rapidement agacer.
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Une journée de merde, voilà ce que c'était. Toute une journée passait dans un amphi, à écouter un cours qu'elle arrivait de moins en moins à supporter. Mais qu'elle ne pouvait surtout pas louper. Sa seule manière de faire passer le temps plus vite était d'y aller défoncée. Chose qu'elle avait donc faite. Sara-Lou s'était fumé un petit joint, de bon matin, histoire d'être opérationnel et le tour avait été joué. Le cours s'était montré un peu moins chiant. Mais passer toute sa journée, le cul assis sur la même chaise lui avait fait presque péter un câble. Heureusement que cette journée avait fini par se terminer. Valait mieux pour sa santé mentale.

Sara-Lou avait un rendez vous particulier aujourd'hui. Elle devait retrouver Extasy. Mais avant, elle avait fait un crochet dans sa piaule. Histoire d'y poser ses affaires, de changer de fringues et de s'en fumer un petit avant de la rejoindre. Une fois fait, elle repartit vers le couloir des dortoirs, histoire de la trouver. Ce qui ne fut pas difficiles. En chemin, elle se fit intercepter par des petits nouveaux, qui avaient des questions mais qu'elle avait vite écarter de sa route. En temps normal, Andie était moins peste avec les gens de sa maison mais là, ça urger, elle n'avait pas le temps de se montrer "aimable". Enfin, elle arriva vers Extasy, à qui elle rendit son sourire.

« - J'ai une clef pour les dortoir de la cabot house, tu sais ce qu'on peut faire avec ? ... » La brune faisait jouer la dite clé entre ses doigts et Sara-Lou se mit à sourire de plus belle. Parce qu'elle savait très bien où elle voulait en venir et que ça ne pouvait pas tomber mieux. « - Ahaha, pas mal, pas mal ! Allons donc faire ce que nous avons à faire ma belle. » La blonde lui fit un clin d'oeil et se mit à marcher en direction de la sortie. Cette fin de journée allait largement rattraper tout le reste. Les filles de Cabot House était le genre de nanas que Andie ne pouvait vraiment pas encadrer. Ce sabotage allait donc être parfait.
(Invité)