the best memories comes from crazies ideas. (marin)

Un verre. Deux verres. Trois verres .. et à partir de cet instant t’arrêtes de compter. Laissant l’alcool prendre le dessus sur le peu de raison qui te restait. T’avais besoin d’évacuer la pression et sur le chemin vers ta descente au enfer t’avais trouvé Marin. Tu trinques une énième fois avec lui un tek paf. Tu ne sens plus la sensation de brûlure dans la gorge, et ta conscience qui te suppliait d’arrêter il y a quelques heures encore semble parti bien loin. Tu te marres pour un rien et t’acceptes des paris à la con. Un sourire figé sur tes lèvres, tu te sens tout simplement bien. Le spring break a toujours été un moment de détente pour toi, t’essayais d’oublier tout ce qui avait pu t’arriver à Boston pendant une semaine entière. Tu ne sais pas quelle heure il est, t’as perdu toute notion du temps. Peut-être qu’il est tôt, peut-être pas, mais tu t’en fiches .. Tu vis la nuit et dors le jour pendant cette semaine particulière. Tu relèves tes cheveux en queue de cheval haute, dégageant ta nuque de cette masse étouffante. Le barman vous offre une énième rangé de shooter que vous ne refusez pas évidemment. « A la tienne ! » lances-tu au jeune homme tout en trinquant avant de boire cul sec ce verre d’alcool. Le Winthrop est aussi perché que toi et tu ne sais qui de lui ou toi allait ramener l’autre en un seul morceau. Ce n’est qu’une heure plus tard que vous décidez de rentrer. Tu ne prends ni téléphone, ni clé de chambre lorsque tu sors de peur de les perdre. « Ta chambre ou ma chambre ? » demandes-tu innocemment tout en tentant de garder un certain équilibre pour ne pas te vautrer par terre. Tu réfléchis quelques secondes et tu te dis que dans ta chambre trop de monde pouvait s’y trouver. Même si Anja devait être de sortie aussi, tu voulais éviter un tête à tête avec cette dernière alors que t’avais trois grammes dans chaque oeil. « Ta chambre plutôt en fait, y a des gens qui vaut mieux pas qu’on croise maintenant dans ma chambre. » T’exploses de rire après cette phrase. Si tout le monde savait ce qui se tramait entre Marin et toi, tu finirais sûrement attaché à un bûcher. Vous ne faites de mal à personne, vous vous amusez seulement .. Mais vous faites parti d’un groupe et tu savais que ce genre d’aventure extra-groupale n’était pas la meilleure idée. T’avais vu assez de films ou de séries pour savoir que rien de bon ne pouvait arriver si tout le monde découvrait ce qu’il se pensait. Suivant Marin vous rentrez dans une chambre, super enfin tu vas pouvoir t’étaler sur un lit. Tu le pousses à l’intérieure et immédiatement tu te laisses tomber sur le lit devant toi. Un soupire de bien être s’échappe de tes lèvres. « Je sais qu’on a tous les mêmes lits, mais le tien alors encore mieux que le mien. » avoues-tu tout en retirant tes chaussures.

Le Spring Break c'est la vie. Pour la simple et bonne raison que c'est seulement à ce moment-là que tout le monde se lâche, ne pense plus à rien. S'enivre pour oublier la faculté, les cours, les histoires, la merde. C'est le moment de se détendre, de vivre à fond et puis comme tout le monde le sait, tout ce qui se passe ici, restera en Jamaïque alors forcément on abuse plus qu'en habitude et on part facilement pour un lavage d'estomac aux shooters. Devant le bar, j'enchaînais les verres avec No, la mather faisant partie du même groupe que moi. On était de vieux amis, et en tant que pote exceptionnel, je les avais tous invité mais seul la verte avait daigné se pointer. Heureusement, y'en a une pour sauver ma nuit que j'avais failli passer en solitaire. Je lui étais reconnaissant et puis la connaissant j'allais pas m'ennuyer. « A la tienne la blonde ! » Et puis la conversation laisse place aux tintements des verres entre eux, à la brutalité des verres retombant lourdement sur le comptoir après que son contenu soit vide. On fini par se dire des mots qu'on ne se rappera plus demain mais dieu que c'est bon de ne plus penser. De s'évader. Les heures défilent, tellement que le bar nous mets à la porte. C'est donc bras dessus bras dessous que nous arrivions près des logements en dérivant sans cesse vers la droite ou bien la gauche. Rien n'est plus droit. Tout est flou et je suis obligé de plisser les yeux pour détailler la mather. « Ma chambre c'est très bien. » Je savais pas où on allait, ou bien même ce qu'on allait faire dans ma chambre même si une idée titillait gentiment là, tout en bas. Mais j'étais trop soûle. Impossible de me concentrer sur quoique se soit. Mise à part la porte qui semblait être la mienne et avec laquelle je n'entre sans forcer. Je referme celle-ci derrière la jeune femme et pose mon poids entier sur cette porte. J'ai chaud, je suis dans un état lamentable, j'allais le regretter. Mais j'aimais ça. Elle plonge littéralement sur le lit, m'affirmant de sa bonne qualité. Vu le prix, il valait mieux qu'il le soit. Je déchire un bouton de ma chemise en voulant l'enlever et puis j'abandonne, je me jette à mon tour sur elle. « Ta raison, parfaitement douillet ce lit. » répliquais-je en riant tandis que la pleine lune illuminait la chambre. Trop la flemme d'allumer. « D'ailleurs No, si je peux me permettre, quand tu te baisses on voit ton string. » Dis-je avant de glisser doucement vers elle afin d'avoir ma tête en face d'elle. J'ai envie de l'embrasser. Je sais que l'alcool m'aide dans ce processus mais j'ai la voix de Anja qui arrive in extremis pour me dire d'arrêter d'être con. Je sais que je le suis, pas besoin de le dire. « J'ai un jeu à te proposer, on se bat, celui qui gagne donne un défi à l'autre. » Ouais j'ai d'autres envies débiles aussi, mais je suis en feu, et soit je m'occupais, soit je dévorais toute entier la mather.

T’as la tête qui tourne, la bile au bord des lèvres et pourtant tu te sens tellement bien. Tes doigts se perdent dans tes cheveux, observant le plafond. Un poids à tes côtés t’indique la présence de Marin. Tu tournes la tête vers lui, l’observant quelques secondes avant d’éclater de rire. Il était sérieux à te sortir une remarque pareil aussi naturellement. « T’es sérieux ? t’aurais pas pu me le dire plus tôt ? » dis-tu avant de lui asséner un coup dans l’épaule. Quel abruti sérieux. « Puis arrête de mater mes fesses, merci. » Tu secoues la tête et t’es surprise de voir son visage à quelques centimètres du tien lorsque t’ouvres de nouveau les yeux. Ton regard se perd dans le sien et tu finis par sourire. T’appuyant sur tes avant-bras, tu te rapprochas de lit. Tes lèvres à quelques centimètres des siennes. Tes doigts se perdent dans sa nuque et d’un mouvement agile du bassin, tu te retrouves au-dessus de lui. Sa proposition a réveillé en toi ton âme de joueuse. « T’as aucune chance contre moi Perol. » murmures-tu. T’esquives une tentative de victoire de sa part. Te relevant sur le lit avant d’y descendre aussi vite. Tu le regardes provocatrice. Tu files directement vers la salle de bain. Te cachant, sachant pertinemment que c’était de l’anti-jeu, mais tu savais que tu avais aucune chance contre ce dernier. T’observes ton reflet dans le miroir. L’alcool n’a pas que des avantages, ça ne te met décidément pas à ton avantage. Tu balayes la pièce du regard, entendant le Winthrop fulminait derrière la porte. « J’ai jamais dit que je jouerais dans les règles de l’art. » avoues-tu ne faisant que le provoquer un peu plus. Ton regard s’attarde sur des éléments peu conformes à une chambre de garçon. Il y avait décidément trop de produits féminin dans cette salle de bain. Tu fronces les sourcils, tentant de comprendre .. mais ça te filait plus la migraine qu’autre chose. Tu finis par sortir de la salle de bain en secouant une serviette blanche. « Je me rends. » annonces-tu. Tu t’avances vers lui doucement, te retrouvant de nouveau proche de lui. L’alcool trouble ta vision et accroit ce désir que tu ressens à son égard. Tu ne devrais pas craquer de nouveau. Plus facile à dire, qu’à faire .. Tu pourrais t’abandonner à ce plaisir qui te tord le ventre, mais tu ne serais pas une joueuse si tu perdais aussi facilement. « Alors c’est quoi mon défi ? » demandes-tu innocemment.

J'ai chaud, plus que de raison et pourtant je ne comprends pas ce changement brutal, avais-je mis le chauffage avant de partir ? Pourtant, ça ne me ressemble pas. Mais pas du tout. Ou alors c'est une impression, après avoir flâné dans les rues fraîches, le choc thermique me faisait de l'effet. Je m'allonge à ses côtés en la regardant même si par moment elle m'apparaissait pixelisé. « Pourquoi te le dire ? J'ai regardé. Et c'est un très beau spectacle.. Si tu crois que je souriais parce que tu es mignonne. Sache que c'était pas la seule raison. » Répondis-je en riant une fois de plus rien qu'en imaginant encore une fois la scène dans la tête. Je vais la ranger dans mes meilleurs souvenirs du spring break 2017. Et puis, je la regarde, elle me regarde et j'ai l'impression que le temps s'arrête. La tentation est trop grande, tellement qu'elle semble m'ouvrir ses bras et moi être prêt à sauter pour la rejoindre. Mes yeux se posent sur ses lèvres, sa main dans ma nuque et je sombre dans son piège insolent. Elle me retourne, se pose sur moi et de son regard parlant pour elle, remplit de malice, m'enjoint à faire de même. Jouer. Parce que c'est tout ce qu'il nous reste. « Tu crois ? » Je pose mes mains sur ses cuisses en tentant de l'évincer mais elle m'évite. Puis habilement, elle se barre dans ce qui devait être la salle de bain. Elle était là ? Je me souvenais plus de son emplacement mais je devais être trop bourré pour vraiment me rendre compte qu'elle ne devait pas s'y trouver. « Joue-là comme ça. Moi je démonte la porte, rien à foutre. » Dis-je en posant ma main sur la poignée, appuyant dessus, m'acharnant même. Et puis je me décide enfin à enlever ma chemise, la faisant glisser jusqu'à mes pieds. Pourtant la chaleur ne me quitte pas, m'accompagnant dans cette soirée. La mather sortie finalement d'elle même, m'enlevant une épine du pied. J'étais réellement prêt à défoncer la porte, tous les moyens pour la rejoindre et gagner ce stupide défi. Je n'aimais pas perdre. Un peu comme ce film, avec ce mec qui défonce une porte à la hache pour tuer sa femme. #psychopathe « Tu fais bien de sortir, je serai venu te chercher, et ce même par la fenêtre de derrière. » répliquais-je sûr de moi. Brave petite. Je posais ma main sur sa tête, l'ébouriffant un peu pour finir par me rapprocher d'elle. Et avec la rapidité d'un mec bourré, donc, lentement, je l'entourais de les bras, la forçant, l'emmenant jusqu'à la douche. Je la coinçais près d'un coin, fermant la porte derrière nous pour enfin allumer l'eau. Ma petite vengeance. « Crois pas t'en sortir si facilement.. » L'eau grouillait sur nos peaux, glissant, me rafraîchissant. Je pose mes lèvres sur sa clavicule, remontant jusqu'à sa nuque, là où je laisse en quelques secondes à peine une marque. Mon nez touche bientôt l’arrête de sa mâchoire. oh merde, oh merde, oh merde. qu'est-ce que tu branles Perol ? Je frissonne de ce moment, j'en veux encore, et contre tout. L'une de mes mains se pose sur sa taille, la redressant juste pour planter mon regard dans le sien. « Et que je ne t'y reprennes pas. Tricher c'est mal. Et j'aime pas les tricheuses. » Je plissais les yeux, le sourire en coin.

Les menaces à deux balles de Marin te faisaient plus sourire qu’autre chose. Tu ne le prenais jamais au sérieux, mais t’haussas les épaules quand même lui laissant croire que tu étais convaincue par ses paroles. Ses bras encerclèrent ta taille pendant que ta main gauche vint se perdre dans ses cheveux. Tu te retrouvas à la case départ, dans la salle de bain, mais tu t’attendais pas du tout à te retrouver sous un jet d’eau. T’ouvris les yeux surprise, laissant un petit cri s’échappait de tes lèvres. « Ca va pas ! » hurles-tu. Un frisson parcourt  ton corps et malgré l’eau froide, ton corps s’embrasse sous les baisers du Winthrop. Ses lèvres sur ta clavicule te rendent folle. Tu laisses malgré toi un soupire s’échappait de tes lèvres. Tu tentes de te contrôler. A chaque fois c’est la même chose. Dès que tu retrouves avec lui en tête à tête, tu n’arrives pas à contrôler ce désir qui te tord le ventre. Tu te perds dans son regard et sa phrase fait naître un sourire sur tes lèvres. « Tricher fait parti du jeu. » dis-tu en plaquant tes mains sur son torse. Ton visage se rapproche du sien, tes lèvres à quelques centimètres des siennes. Ton regard ne quitte pas le sien, tes mains descendent petit à petit le long de son torse s’arrêtant sur son bas-ventre. Tu le poussas légèrement jusqu'à ce que son dos rencontre le mur de la douche. T’es à deux doigts de craquer, de succomber à la tentation, lorsque la porte de la chambre claque. Tu fronces les sourcils, avant d’interroger Marin du regard qui semble aussi perdu que toi. Un échange verbal retentit dans la chambre et lorsque ton ami s’apprête à te parler, tu poses machinalement ta main sur sa bouche. Tendant l’oreille, tu priais intérieurement que ces personnes se tirent rapidement. Collé au corps du jeune homme, tu sentais tes hormones partirent en vrille tout en tentant de rester calme. La porte claqua de nouveau, te faisant comprendre que vous étiez de nouveau que tout les deux. « Dis moi que t’es pas tout seul dans ta chambre ? Sinon ça veut dire que t’arrives même pas à reconnaître ta propre chambre abruti. » lâchas-tu le plus naturellement possible. Et comme un besoin à assouvir, tu posas tes lèvres sur les siennes. Laissant le désir dicté ta raison. Ta peau s’embrassa de nouveau. Rompant le baisé pour reprendre ton souffle. « Et si pour une fois on tentait de se contrôler ? » C’est toi qui disait ça ? Vraiment ? Alors que tu venais tout juste de l’embrasser et de lui prouver par a + b que tu ne pouvais te contrôler. T’étais vraiment incompréhensible comme meuf. Ta raison avait foutu le camp et pourtant tu tentais encore de prouver qu’il te restait un peu de lucidité.  

On se cherche, on se trouve sans cesse. On aime ce jeu qui peut parfois nous emmener loin et qui pourtant doit encore rester secret. Seulement entre nous. Que personne d'autre ne puisse l'apprendre dans le squad. Pour un soucis de possible embrouille mais pas seulement, et puis dans un certain sens, cela rend beaucoup plus excitant de le cacher aux yeux du monde. Coincé tous les deux dans la douche, l'une de mes mains dans son dos et l'autre sur le carrelage mural, je la scrute du regard, le sourire aux lèvres. Je l’assimilerai parfaitement à un carré de chocolat noir qu'on aime croquer pour déstresser. Pour s'évader et surtout qui nous fais du bien. De ses longs doigts, elle semble attaquer la masse broussailleuse qui me sert de chevelure. Le moment semble magique et cette chaleur brûlante que je ressentais s'évaporait peu à peu sous l'eau complètement gelé de la douche. « Vraiment ? Et tu triches souvent ? Je vais souvent devoir te punir dans ce cas.. » Elle pose rapidement ses mains sur moi, me regarde langoureusement les descendant progressivement. Comme hypnotiser, je ne la quitte pas de regard. Je n'y arrives absolument pas. Complètement sous son charme. Mon dos heurte bientôt l'une des parois de la douche par sa faute, l'adrénaline monte. Et je trouve ça terriblement excitant. Malheureusement notre petit jeu de séduction est rapidement mise à mal à cause de visiteurs pas du tout prévu. Je fronce les sourcils, ne comprenant absolument pas. J'éteins rapidement l'eau, écoutant les éclats de voix. J'ose ouvrir la bouche mais elle me la ferme rapidement. « J'ai ma soeur mais.. » lui répondis-je une fois les personnes repartis, mais à peine avais-je le temps de finir ma phrase qu'elle m'embrassait. D'un coup. Sans prévenir. Je me laisse faire, surpris mais agréablement. Elle rompt rapidement le baiser, me laissant dans mes rêveries. La peau en feu, le regard brûlant et ma bouche en manque d'une partie qu'elle détenait. « Maintenant que tu le dis.. on a pas ce genre de chambre. » Reprenais-je, essayant de garder mon calme. Ma vue se fait un peu plus précise et je ne reconnais pas ma suite qu'on avait pris à deux avec Louve. Elle me demande soudainement de nous contrôler. Je ne comprends pas. Elle est carrément contradictoire la nana mais je ne réfléchis pas plus. De toute manière j'en ai pas la force. « Faut qu'on se tire. J'ai l'impression que c'est pas chez moi. » Arrivais-je a bredouiller. Je sors de la salle de bain quittant à contre coeur cette proximité avec la jeune femme. Me sèche avec la première chose que je croise, une chemise de meuf. Merde, qu'est-ce ? Je le passe à la mather pour qu'elle fasse de même quand des bruits de pas se font de nouveau entendre. Je tire rapidement No avec moi, sous le lit. Lui demandant de se dépêcher, paniquer et à la fois excité à l'idée de se faire prendre je me retrouve la. Coincé dans cet endroit. Attendant, écoutant.

Tes pensées s’emmêlent, se contredisent et s’échappent aussi vite qu’elles arrivent. L’alcool te rend contradictoire. Tes gestes ne sont pas en adéquations avec tes mots. Un jeu c’était naturellement installé entre vous. Curieuse de savoir ce qui allait l’emporter entre la raison et le désir. Tu joues de tes charmes sans réellement t’en rendre compte, c’est automatique chez toi. Tes mains explorent ce corps qui t’es familier tout en restant à des zones décentes. Tu cèdes finalement la première. Tes lèvres sur les siennes, tu te laisses quelques secondes pour calmer ce désir qui pulse ton sang. Ces mots résonnent dans la pièce et tu mets un petit moment avant de capter ce qu’il dit. Ce n’était pas la bonne chambre ? Incroyable. Tu le regardes surprise avant de froncer les sourcils. C’est pour ça que les voix de tout à l’heure ne te disaient rien. Tu connaissais sa soeur, et le son de sa voix t’était familier maintenant. Tu t’empresses de sortir de la douche lorsque tu réalises que les deux inconnus pouvaient revenir à n’importe quel moment. T’essores tes cheveux avant de te sécher avec une vulgaire chemise .. Tu plains cette pauvre fille qui va retrouver sa salle de bain dans un piteux état. Alors que tes lèvres s’entrouvrent pour dire quelque chose au Winthrop, t’entends du bruit derrière la porte d’entrée de la chambre. Ni une, ni deux il trouve une cachette qui aurait pu être bien meilleure. Caché sous le lit, tu te retiens de rire face à la situation gênante dans laquelle vous vous trouvez. Tu priais pour que les deux inconnus repartent rapidement .. Perdu. Ils comptaient terminer leur soirée ici et pas tranquillement apparemment. Tu te mordis la lèvre pour ne pas exploser de rire. Sérieusement, ce genre de truc ne pouvait arriver qu’à vous deux. Tu fis tout pour ne pas écouter, mais on peut dire qu’ils n’étaient pas vraiment discret. Le matelas s’affaissa et tu retins ta respiration. « On fait quoi ? »murmures-tu à Marin. C’était inimaginable que vous restiez jusqu’à la fin. Avec de la chance, le gars ne serait pas performant .. Mais vu que la chance n’était pas de votre côté, tu choisis l’option performance illimité .. Tu regardas Marin, tout en réfléchissant à une façon de se sortir de ce merdier. « J’ai envie de mourir. » annonces-tu tout en essayant de te tourner sur le dos. Oh et puis merde. Tu n’attends pas l’idée du jeune homme et tu te glisses hors de votre cachette foireuse. Tu te retrouves à quatre pattes et doucement très doucement tu te diriges vers la porte d’entrée. T’essayes de déconnecter ton sens de l’ouïe pour ne pas entendre les gémissements répétitif du couple. Alors que ta main se pose sur la clanche de la porte, ce qui devait arriver, arriva. Un petit cri strident retentit et t’espérais que c’était un cri de plaisir, mais pas du tout .. « Merde ! » dis-tu avant de voir qu’on te regardait. Tu ne prends pas le temps de t’excuser et tu sors de cette chambre en espérant que Marin te suit de près. Tu te mets à courir en rigolant avant de t’arrêter pour reprendre ton souffle. Ton dos vint rencontrer un mur non loin de toi et tu reprends petit à petit ta respiration. « Putain ! On aurait pas pu tomber sur un gars pas performant, si on avait rien fait demain matin on y serait encore. » lanças-tu tout en plaquant tes cheveux en arrière. « Est-ce qu’on peut rejoindre enfin la bonne chambre ? » demandas-tu petit sourire en coin. « Tout ça m’a donné des idées pas toi ? » dis-tu tout en laissant de nouveau tes lèvres retrouvaient les siennes.