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J'ai vraiment peu dormi. En fait, après le travail, j'ai fini par m'endormir dans la maison d'édition de Nolan. C'était une mauvaise idée, je me suis réveillée en début d'après midi, avec une très mauvaise humeur, comme à chaque fois qu'il me manque du sommeil. J'avais jeté un coup d’œil à Nolan, endormi un peu plus loin. Un mot griffonné vite fait que je pose devant lui. « C'était sympa cette nuit, mais il faut que j'y aille. Les mecs de Boston m'attendent. A lundi. » Et je suis partie, presque comme une voleuse, mais il fallait déjà que je me prépare pour le match dans quelques heures. Après une douche rapide à l'appartement, j'ai pris mes affaires pour me rendre à la patinoire de Boston. La plupart de mes coéquipiers étaient déjà sur la glace, alors je me suis rapidement changée pour les rejoindre. L'échauffement est bien plus rude avec les hommes, et franchement, je souffre un peu. Edward, mon capitaine, frappe mon casque d'un coup de coude, comme pour me réveiller. « TNT, où as tu la tête ? Sors toi les doigts du cul, sinon c'est moi qui te balance dans le mur pendant le mach ! » Je ronchonne et lui mets un coup d'épaule auquel il ne s'attendait pas, il a presque failli tomber. « J'préfère ça... » Le match arrive vite, trop vite, et le coup d'envoi résonne dans la patinoire. J'suis un peu stressée, quand je joue avec les hommes, je sais que nos adversaires vont me viser en première, d'autant plus que je suis attaquante. Les crépitements des photographes nous éblouissent. Les médias vont être sur mon dos pendant tout le match, c'est certain, mais je n'ai pas le temps d'y penser. La première période passe vite, et nous sommes perdants de peu. Je me suis pris des coups des tous les côtés, mais je suis reboostée à bloc. Mais dès le début de la deuxième période, je me fais plaquer lourdement contre le mur puis contre la glace. L’entraîneur est obligé de me faire sortir cinq minutes pour que je reprenne mes esprits, mais cette adversaire là, il ne perd rien pour attendre ! Dès mon retour sur la patinoire, je marque plusieurs buts les uns à la suite des autres, et finis la période avec un plaquage après l'avoir gêné un long moment. J'espère lui avoir fait mal suffisamment pour qu'il ne reprenne pas en dernière période. Et je souris derrière le casque quand je le vois sur le banc. Ils vont me le faire payer, c'est certain, surtout que l'on mène. Dans les dernière minutes, je me prends un coup du tranchant du patin derrière le genou avant de me retrouver au sol. Rapidement, je remarque que la blessure est profonde. L'arbitre remonte mon pantalon pour observer la longue coupure. Mais quel enfoiré ! Ed me porte sur le banc pour les minutes restantes. Je gueule en russe, tellement en colère qu'il m'ait attaqué par derrière, enroulant la blessure dans une bande. On a fini par gagner, de peu mais c'est le principal. L’entraîneur sépare mes coéquipiers des adversaires vu qu'ils se sont jetés sur eux à la fin du match. Ed revient embrasser mon front et m'aide à marcher vers les vestiaires, rapidement court-circuités par les journalistes. Je tourne la tête vers le public en répondant à une question et le voit. Cavendish, qu'est ce que tu fiches ici ?
@Nolan S. Cavendish
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