Toi émoi (PV Ayma)

Tension à son comble entre mes amis et moi ces derniers jours. Fallait dire que l’élan de franchise et le flot de révélations qui allait avec avait de quoi bousculer le petit équilibre de notre bande. Je n’avais plus vraiment le choix. Lucky était bien trop têtue pour accepter de quitter sa maudite confrérie, hors c’était bien le seul moyen que j’avais en tête pour ne pas perdre ma place au sein de la EH. Alors, oui, j’avais besoin de mes proches pour faire fléchir l’obstination de la brune, mais dans la bataille je ne pensais pas perdre l’une de mes plus vieilles amies. Je devrais avoir peur, en patientant et attendant la venue d’Ayma. Je la savais en colère, je savais combien elle pouvait être intimidante, mais je souriais quand même en guettant son arrivée. Sourire oui. Parce que j’aimais les défis, que j’étais joueur et que je savais que si la blonde se ralliait à ma cause j’aurais gagné la partie. Elle me laissait un quart d’heure, pas plus, pour tout lui dire et lorsqu’elle frappa à la porte, mon regard se porta sur l’horloge. Top chrono, songeai-je en ouvrant à la blonde. Si son regard avait pu me fusiller sur place, elle l’aurait fait je crois. Mais je ne me départis pas de mon sourire, me penchant pour embrasser doucement sa joue. La sentant alors crispée, je soupirai : « T’es sérieuse ? Tu vas vraiment me faire la tête pour ça ? »

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Toi émoi
— with Collyne

Mars 2017 Boston. Surréaliste. Voilà par quel qualificatif ma vie se résume en ce moment. Ariana et Tate, Ashleigh et Tate mais, le pire Cole et Lucky qui non seulement forment un nous mais, qui en plus vont avoir un enfant. J'aurais pu avaler cette horreur si la personne en qui j'avais le plus confiance ne c'était pas jouer de moi. Il voulait qu'on parle ? Bien. Pas plus de quinze minutes. Je connais assez Cole pour savoir que si il voulait un face à face c'était pour me gagner à sa cause sauf qu'il n'a pas compris où était situé le réel problème dans tout ça. Rageuse, je frappe à sa porte attendant qu'il m'ouvre. Je ne sais quelle réaction j'aurais face à lui mais, une chose est certaine, je me laisserai pas attendrir par lui, pas cette fois. Lorsqu'il ouvre la porte monsieur arbore un sourire sur les lèvres comme si nous allions prendre le thé, parler du beau temps, de la bourse, de nos vies. Une rage envahi tout mon corps, lui adressant par la même occasion un regard noir. Pour qui il se prend ? Oui, il est le grand Cole Wildingham mais, pour moi là, il ne vaut pas mieux qu'un pauvre petit Quincy avec la noirceur d'un Mather. Désarçonnée, je recule d'un pas en le foudroyant du regard alors qu'il ose m'embrasser sur la joue. Pour ça ? Excuses-moi de ne pas faire dans les traîtres bas de gamme. râlais-je en prenant une lingette désinfectante pour m'essuyer gracieusement la joue. Ne sait on jamais où tes lèvres ont pu vagabonder. renchéris-je portant alors mon regard vers ma montre ornée de diamants. Quatorze minutes et dix-sept secondes. annonçais-je les bras croisés sur ma poitrine. Il est dans son plus grand intérêt de tout m'avouer si il ne veut pas m'avoir contre lui. Ce serait l'une des pires erreurs de sa vie.

Je ne départis pas de mon sourire devant son regard sombre. J’avais toujours aimé cette fougue rageuse chez Ayma. Cette froideur assassine, cette façon calme et posée de faire passer un message. Sans hurler. Sans élever la voix. Et je savais à chacun de ses gestes, à la lueur particulière de ses yeux que j’avais largement dépassé les bornes avec miss Strauss. Mais fier de notre lien que je savais unique, j’étais encore persuadé de tout pouvoir arranger, avec mes mots, et ce quart d’heure de parlotte qu’elle déniait m’accorder. J’attaquais d’emblée d’un baiser sur sa joue qui la fit reculer, et lorsque je lui demandais si elle comptait réellement rester fâchée pour si peu, elle s’offusqua. Essuyant sa joue avec dédain, elle se fit piquante en me reprochant à demi mots les endroits où mes lèvres avaient pu aller se poser. « Frotte plus fort, tu n’as pas idée. » répondis-je, sur un ton volontairement salace. J’alourdissais mon cas là ? Oui peut être, mais la mine écoeurée de mon interlocutrice avait le don de m’amuser. Sauf que je repris mon sérieux en entendant que le décompte avait commencé et que les secondes filaient déjà. Petite marque d’agacement de la blonde qui me rappelait ainsi à l’ordre. « Ok, je vois qu’on n’a pas le temps de rigoler. » Je refermai la porte derrière elle et entamai donc mon speech : « T’as jamais entendu le dicton : Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis ? »

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Toi émoi
— with Collyne

Mars 2017 Boston. Décidément, il a décidé de jouer avec mes nerfs pourtant il sait à quel point je peux être excessive quand je suis à bout mais, ça ne l'empêche pas de me chercher tout en restant sur le ton de l'humour. Regard rivé dans le sien, j'attends qu'il finisse sa petite comédie pour en venir au sujet principal puisque mine de rien les minutes passent ainsi que sa chance de me gagner à sa cause. Non, je suis tellement conne que je n'ai aucune culture contrairement à ta pouffe. sifflais-je rageusement entre mes dents. Il est mal parti pour que je l'écoute jusqu'au bout si il commence comme ça. Tu vas me dire que tu as fait tout ça pour nous ? Pour moi ? Me venger ? Ô toi le grand seigneur que tu es, tu t'es sacrifié pour moi ? Trop de grandeur de ta part sauf que je suis loin d'être la petite idiote blonde fille à papa qui avale tout ce qu'on lui dit même venant de toi ! Je devrais peut-être adopte ta technique et me faire ton bâtard de frère juste pour te venger tu en penses quoi ? Juste à imaginer ce mec frôler ma peau me donne de l’urticaire mais qu'importe si il faut que je le fasse pour qu'il comprenne ce que ça fait, je le ferais. C'est ce qui arrive quand on se met une Strauss à dos. D'un pas décidé mais, néanmoins des plus gracieux, je m'enfonce dans son antre cherchant les mots appropriés sans laisser ma colère prendre le dessus. Voilà mon pire défaut c'est ma vulgarité quand je suis blessée ou en colère. Il ne faut en aucun cas qu'il puisse voir à quel point il a pu me blesser de par ses actes. Douze minutes et quarante-six secondes. lançais-je entre mes dents. Je pourrais être indulgente en ne tenant pas compte de mon temps de parole mais, ce serait trop aimable de ma part au vu de la grandeur de sa connerie.

L’idée d’étaler ma culture n’était pas forcément très judicieuse vu le ton piquant qu’elle adopta pour répliquai ensuite. Elle n’était pas dupe, ne croyant pas un instant que j’avais pu agir pour –nous-. Ha, là dessus, je vous l’accorde, Ayma avait raison. Je n’agissais jamais pour un –nous- imaginaire, tout simplement pour la bonne et simple raison que je ne connaissais pas ce pronom. Le seul que je connaissais et que je savais conjuguer c’était le –je- ça allait de soit. « Tu peux te taper Wade, y’en a plus d’une qui l’on fait… Attends, d'ailleurs, c'était le cas de ma –roulure- d’ex, c’est comme ça que tu as appelé Kyla non ? » Clairement en train de la comparer à Kyla, juste pour essayer de la piquer également, et surtout pour lui enlever cette idée de la tête. Wade et Ayma, eurk. Elle annonça le chrono et je me repris. On allait pas gâcher de précieuses secondes à parler de mon mather de frère. Mais il fallait quand même clarifié les choses : « J’ai pas couché avec Ashleigh mais avec Lucky, et je te ferais dire que tu étais bien contente de me la désigner comme cible en novembre dernier. » Après le sms d’Ash avec photo à l’appui concernant les anciennes fréquentations d’Ayma et son appartenance à un glee club par le passé. Point fait, je pus reprendre et répondre à sa question : « Mais je vais être franc, Lucky et moi ça date d’avant. On s’est rencontré peu après mon arrivée à Harvard, quand j’ignorais encore votre lien à elle et toi. Alors non, à la base, je n’ai pas fait ça pour –nous- Ayma, j’ai fait ça pour ses jolies fesses, je l’avoue… Mais maintenant t’as un pion très bien placé près de ton ennemie, tu peux en tirer parti, ou bien tu peux m’évincer de ta vie, quitter la Eliot, m’oublier, sombrer dans une dépression sans fin car je te manquerais trop… »

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— with Collyne

Mars 2017 Boston. Il était vraiment en train de faire une comparaison entre cette traînée et ma petite personne ? Il aggrave vraiment son cas ! Tu fais bien dans le recyclage de détritus pourquoi pas moi ? Après tout, tu aimes finir ses restes non ? cinglais-je sans le quitter du regard. Finalement, je sais que je ne garderais pas mon calme très longtemps surtout quand il s'évertue à me faire passer pour une pauvre conne qui ne comprend rien ! J'aurais très bien pu le reprendre mais à quoi bon ? Les secondes passent et j'ai besoin de mes réponses, réponses qu'il me donne sans attendre. Donc, j'avais bien raison, il m'a non seulement prise pour une conne mais, il a essayé de me manipuler pour sauver sa petite personne. Je t'arrête tout de suite ! N'essaies pas de me retourner le cerveau pour me faire croire que je pourrais profité de ta putain de situation ! D'un bon, je me lève pour me planter devant lui le regard sombre totalement meurtri par sa trahison. Tu n'es qu'un lâche ! Tu n'es même pas digne de ton post de Vice Président mais, je te laisse avec ce cas de conscience. Ce dont tu n'es pas digne c'est de mon amitié, de ma dévotion à ton égare. J'aurais tout fait par amitié pour toi, j'aurais même cacher un cadavre si tu me l'avais demandé mais, tu t'es évertué à me prendre pour une conne, une vulgaire amie de bas étage que tu peux manipuler pour avoir ce que TU veux. Blessée, mon regard balaie sa personne avec dégoût. Tu es là à prôner ta dévotion envers nous envers moi mais, tu sais quoi ? Tout ça n'est que de la merde du moment que tu sauves ta petite personne. Tu n'as aucune notion de l'amitié, tu ne sais absolument pas ce que le mot loyauté signifie ! Jamais, je ne t'aurais trahi de la sorte. Je regrette le jour où mes yeux se sont posés sur toi. crachais-je la voix ampli de haine. Ma voix a claqué bien plus fort que je ne l'aurais voulu mais, peu importe, il le mérite amplement.

Si elle veut jouer les baiseuses de Wade, qu’elle y aille, après tout elle se mettrait juste ainsi au même niveau que mon ex, parce que c’était pour ça que j’avais quitté Kyla, alors même qu’elle qualifiait la brune de roulure elle voulait adopter son attitude avec le batard qui me servait de demi frère ? Tut, tut, Ayma… T’es plus classe que ça. D’ailleurs, quand elle reprit la parole, elle commençait déjà à être moins calme. « Non, je n’aime pas finir ses restes. C’est ses restes qui aiment venir à moi… Faut croire qu’elles doivent vraiment rester sur leur faim avec Wade. Mais va donc tester, tu me confirmeras ça par toi même. » C’est LE truc qu’il fallait pour m’agacer. Parler de Wade. Parler du fait qu’il avait indirectement fait foirer la seule relation en laquelle j’avais pu croire à un moment donné. Bref, c’était que moi aussi je commençai à me faire nerveux. Je soufflai, et repris mon argumentaire. Ayma avait désigné Lucky comme étant sa cible, et j’étais désormais le pion le mieux placé sur son échiquier pour l’atteindre. Voilà une vérité qu’elle refusait d’entendre. Elle se leva, se planta devant moi, furieuse. Ca y est, on y était. La fureur façon Strauss. J’accueillais son speech, son insulte, elle me qualifiant de lâche, d’indigne de mon poste, indigne de son amitié. « Tu aurais tout fait pour mon amitié ? Attends, là t’es en train de me larguer pour une broutille t’en as conscience ? » Larguer, c’était peut être pas le mot. Quoique… En amitié aussi, parfois, il pouvait y avoir des ruptures. Je me blindais en écoutant son discours, mon sourire avait néanmoins disparu. Mâchoire serrée, yeux sombres, sourcils froncés. « C’est bon t’as fini ? Je peux en placer une ? » tempétai-je en soutenant son regard. « Tu veux quoi de plus Ayma ? Tu veux quoi comme preuve de ma loyauté ? »

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Mars 2017 Boston. Il parle sérieusement là ? Une broutille ? Il me prend vraiment pour une conne ou quoi ? Qu'est-ce que je déteste sa manie de vouloir retourner la situation afin d'être la victime dans l'histoire. Pour toi c'est stupide Cole mais pour moi c'est tout autre chose. Tu m'aurais dit la vérité depuis le début j'aurais pu faire avec mais là, tu m'as menti, manipulée comme si j'étais une vulgaire fille que tu connais. Je t'ai toujours soutenu Cole, j'ai toujours été là et tu me traites comme la dernière des connes. Secouant la tête, je le laisse débiter ses conneries me retenant de lui en mettre une qui lui remettrait le cerveau en place. Il veut vraiment savoir ce que je veux ? Ok ! Tu la largues ! Tu as trois semaines pour le faire devant TOUT le monde ! Tu la rabaisses plus bas que terre, tu lui sers tes excuses bidons comme quoi c'est pour ME venger que tu as fait tout ça avec elle. Tu seras à l'épreuve pendant six mois avec des privés aux fesses que tu ne pourras pas faire chanter bien évidemment. En gros c'est elle ou c'est moi. A toi de choisir ! Voyons jusqu'où notre amitié compte pour lui. Tu te rends compte du mal que tu fais à la Eliot ? A notre amitié tout ça parce que pour toi, tu es le grand Cole Wildingham ! Tu te penses au dessus de tout, tu penses pouvoir à chaque fois t'en sortir mais, tout fini par se payer un jour surtout quand tu te mets tes amis à dos en les manipulant, en te jouant d'eux comme tu le fais. Tu es vraiment prêt à perdre tout ça pour une fille comme Lucky ? Tu es enfin au sommet, tu avais retrouvé la confiance des membres de la Eliot alors arrête tout ça avant qu'il ne soit trop tard. ajoutais-je sur un ton plus calme, plus léger. J'espère qu'il va enfin se rendre compte à quel point ses conneries vont trop loin. Il est le VP de la Eliot, il a un devoir envers nous.

« Je t’aurais dit la vérité ça n’aurait jamais aussi bien marcher ma chère Ayma. Les plans les plus secrets sont ceux qui marchent le mieux… » argumantai-je en vain. Ayma était déterminée à me classer dans la case coupable, quelque soit mon angle de défense. Elle secouait la tête, pas dupe, ce qui finit par m’agacer et je demander cash, directement, sans détour, ce qu’elle voulait. On n’avait qu’un quart d’heure après tout. Peut être dix minutes désormais, alors autant entrer dans le vif du sujet. Et si la parlotte ne fonctionnait pas, autant qu’elle me dise d’elle même ce qu’elle attendait comme preuve de ma dévotion à sa personne. Elle réclamait une rupture, une rupture en publique, et bien sûr humiliante dans les règles de l’art, avec révélation que tout n’était guidé que par mon amitié pour Ayma et son besoin de vengeance. Tout ça dans trois semaines. Elle conclue sur le –elle ou moi- qui me fit vaguement sourire : « C’est toi Ayma. Ca a toujours été toi. Je n’ai pas fait ça pour te perdre mais pour te gagner un peu plus. Ca, c’est ton château, ton cadeau… Alors oui, si tu veux, on fait ça, j’y vais je la largue maintenant, demain, ou dans trois semaines… Ou alors, alors, tu me laisses un peu plus longtemps et je t’apporte ce que tu as toujours voulu : les éléments qui t’aideront à te venger de ta sœur. » Ses propos alarmistes sur la Eliot, sur ma place dans la confrérie que je risquais selon elle, le respect de nos camarades et amis que j’allais perdre si je m’obstinais dans cette voie. « Alors c’est ça en fait ? Tu t’inquiètes pour moi ? » interprétai-je en retrouvant le sourire, presque touché, m’avançant à nouveau vers elle, glissant ma main autour de sa taille pour l’attirer à moi et embrasser une nouvelle fois sa joue. « Je n’ai pas vu Lucky aujourd’hui, mes lèvres n’ont pas été salies pas besoin de sortir de lingettes… » lui soufflai-je ensuite à l’oreille, en référence à son petit geste agacé lors de ma précédente bise.

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Mars 2017 Boston. Le Cole que je vois en ce moment me parait tellement loin de celui que je connais habituellement et j'admets que lui faire cet ultimatum me faisait légèrement douter sur sa réponse, réponse qui me fit sourire. Même si je sais que Cole est certainement l'une des personnes qui sait comment m'apaiser, je sais qu'il ne prendrait pas le risque de me mentir juste pour m'apaiser loin de là, il ne prendrait pas ce risque en sachant comment je peux être. Malheureusement pour moi, j'ai envie de dire. Tu peux voir ça comme ça. ronchonnais-je en le laissant cette fois-ci m'embrasser sur la joue. Je n'arrive pas à comprendre comment tu arrives à l'embrasser juste à penser toucher un Mather ça me donne la nausée alors que Tate et toi vous... Malgré moi, un frisson de dégoût me secoue la colonne vertébrale. Qu'on soit bien d'accord. Ma petite personne est toujours furieuse contre ta petite personne mais, je ferais toujours en sorte de te protéger quoi qu'il arrive bien que j'ai mes limites et ça tu le sais. Je ne plaisantais pas tout à l'heure Cole. Tu as trois semaines pour la quitter et l'humiliée devant tout le monde ou crois-moi je ferais de ta vie un véritable enfer ! Ce que j'ai fait à ton bâtard de frère ne sera rien à côté du châtiment que tu subiras pour m'avoir menti et trahi. Est-ce clair ? murmurais-je à mon tour dans le creux de son oreille d'une voix des plus menaçantes. Là, il n'y avait aucun jeu juste une mise en garde en bonne uniforme comme je sais si bien le faire.

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