Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWe saved her, together... - SIZO
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €


We saved her, together... - SIZO

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Cette nuit promettait d'être comme les précédentes. J'ai fini mon service pour la journée, je suis rentré chez moi je sortais de la douche et allais me préparer à manger quand j'ai entendu mon voisin hurler dans le couloir. J'ai donc passé la porte rapidement pour lui demander ce qu'il se passait et il courait vers l'escalier me hurlant qu'au parking sa fille venait de se faire renverser. Sans hésiter, je l'ai alors suivit, claquant la porte derrière moi laissant mon plat sur le comptoir et mon pauvre chien dans l'incompréhension. Je courais avec lui jusqu'au sous sol où on tombait nez à nez avec sa femme, la mère de la petite qui hurlait et pleurait devant cette enfant allongée inerte sur le sol. Elle venait d'être renversé par un type de l'immeuble qui rentrait lui aussi, ne l'ayant pas vu débouler devant lui il n'a pas eu le temps de freiner et l'a percuté. On approchait et très vite je criais "Vous avez appelé les urgences?!" à qui tout le monde et le type tout blanc et en panique me répondait que oui mais qu'ils allaient mettre du temps à arriver à cause de la circulation, c'est là que Mme Sato s'est mise à crier plus fort "Elle ne respire plus!!! Chen aide moi elle ne respire plus!" et je me dépêchais de prendre les devants, m'approchant de la petite d'un "Laissez moi faire." car je sentais bien que la panique leur bloquait tout leur moyens, ils étaient dépassés. Je testais son pouls et... "Elle fait un arrêt cardiaque." sa mère pleurait plus encore dans les bras de son mari aussi effondré qu'elle. Je prenais donc l'initiative de lui faire un massage cardiaque, insistant encore et encore et encore jusqu'à ce que soudain elle inspirait un coup. "Yuna!" que criaient ses parents mais à peine avait-elle ouvert les yeux qu'elle les refermait aussitôt, mauvais signe... Je regardais ma montre, puis autour et je décidais de la soulever "Qu'est ce que vous faite?!" je courrais avec la petite dans les bras jusqu'à ma voiture "Ouvrez moi la portière je l'emmène à l'hôpital, elle va mal il ne faut pas attendre." son père hocha la tête et s'exécutait immédiatement d'un "On vous suit!" je posais doucement la petite en cas d'autres blessures invisibles et je prenais le volant "Vous pouvez essayer mais soyez prudents." ouais... Manquerait plus qu'ils est un accident à vouloir me pister à travers la ville complètement bondée de monde. J'activais le gyrophare puis fonçait aussi vite que possible direction la clinique. Malgré la vitesse, les gens se poussaient sur la route autant que possible lorsque je ne prenais pas mes raccourcis ou les trottoirs... Chose que ne fait pas l'ambulance. Je lançais quelques regards à la petite, voir glissait de temps en temps ma main sur la sienne en lui parlant pour tâcher de la garder un peu en éveil "Yuna jolie s'il te plait, reste avec moi." fonçant toujours jusqu'à ce qu'enfin j'arrive et que je la porte à l'intérieur en criant "J'ai besoin d'aide!" la petite inconsciente dans les bras. C'est dangereux de déplacer une victime d'accident de la route mais là sa vie est en jeu, il fallait prendre le risque.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Les soirées aux urgences ne sont jamais simples. Il y a toujours énormément de monde. Ça peut être des choses graves tel que des accidents de voitures etc… ou bien des choses simples tel qu'un mal de tête qui est d'après les patients une tumeur du cerveau. Néanmoins, on ne doit pas négliger personne. On prend en charge tout le monde et il faut de la patience. Je vais aux vestiaires me changer, car je suis censée finir mon service. Je crois alors une collègue. « Tu as fini ton service ? » Je regarde ma collègue, on se croise de temps en temps, il nous arrive même de manger ensemble, mais c'est rare. « Oui normalement je rentre chez moi là. » Elle me sourit. Je ne prends pas le temps de connaître les gens, elle a l'air vraiment gentille cette nana. « Et toi ? T'arrive ou tu part ? » Elle rigole doucement, son rire est léger, doux. « J'arrive tout juste. » Elle enfile sa tenue et entend son bipeur puis part en courant. Voilà son service est bel et bien commencé.

Je quitte le vestiaire et me retrouve dans le hall quand soudain un homme avec une petite fille dans les bras hurle de l'aide. Il n'y a personne autour ! RAH putain il n'y a jamais personne quand on a besoin. Tant pis je suis censée finir, mais je ne peux les laisser comme ça. « Monsieur, je suis infirmière que s'est-il passé ? » J'attrape un brancard et lui fais signe de l'installer dessus. À vue d'oeil elle a l'avant bras cassé. « Est-ce qu'il est possible qu'un médecin prenne cette enfant d'urgence s'il vous plaît ? On a une enfant d'environ 10 ans avant bras cassé et inconsciente qui a besoin d'un médecin d'urgence ! » Le pire dans ce genre de cas c'est de ne pas paniquer ! Un médecin arrive en courant et emmène le brancard. Je me tourne alors vers l'homme qui l'a emmené. « Monsieur vous allez devoir attendre, il l'emmène en salle d'opération. Vous pouvez vous asseoir en attendant. Je sais qu'il est dur d'attendre dans ce genre de cas. Si elle a de la famille pouvez-vous les appeller s'il vous plaît, je reviens vers vous dès que j'en sais plus. »

Je cours alors rejoindre les médecins et regarde l'opération de loin, étant simple infirmière je ne peux pas en faire plus. Ils ont dû opérer la tête de cette petite.L'opération se termine et je suis chargée d'emmener la petite en salle de réveil. Elle est branchée à un appareil qui calcule sa fréquence cardiaque, un bandage autour de la tête et son visage paisible encore endormie. Je vais voir l'homme. « Monsieur… On a dû l'opérer du crâne. Mais tout s'est bien passé, elle est en salle de réveil dans une chambre au calme vous pouvez aller la voir si vous le souhaitez. » Ma voix se voulait calme et clair malgré la fatigue et le sang sur le tee-shirt. C'est fou comme certaines blessure peuvent saigner.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

J'aperçois alors cette femme derrière le comptoir qui me regarde avec de grands yeux avant d'hésiter pour appeler du monde et d'un coup cette blonde arrive vers moi en courant « Monsieur, je suis infirmière que s'est-il passé ? » le souffle fort je la fixe un instant, constatant qu'elle devait être en début ou fin de service vu sa tenue civile mais elle allait prendre en charge la petite et c'est ce qu'il fallait. Je répondais aussi sec "Elle s'est faite percuté par une voiture et a perdu connaissance. Elle a fait un arrêt cardiaque mais je l'ai réanimé seulement elle a replongé quelque chose ne va pas.", elle attrape alors un brancard et une autre infirmière arrive pour l'aider « Est-ce qu'il est possible qu'un médecin prenne cette enfant d'urgence s'il vous plaît ? On a une enfant d'environ 10 ans avant bras cassé et inconsciente qui a besoin d'un médecin d'urgence ! » je les suivais, je ne voulais pas lâcher la petite et ses parents ne sont pas encore arrivé. Un médecin arrive enfin pour s'occuper d'elle et c'est là qu'on me stoppait, n'ayant pas le droit de les suivre plus loin. L'infirmière me dit alors en me faisant signe de rester sur place « Monsieur vous allez devoir attendre, il l'emmène en salle d'opération. Vous pouvez vous asseoir en attendant. Je sais qu'il est dur d'attendre dans ce genre de cas. Si elle a de la famille pouvez-vous les appeller s'il vous plaît, je reviens vers vous dès que j'en sais plus. », je respire toujours fort la fixant puis fixant la petite avant d'hocher la tête et de faire un pas en arrière "D'accord..." me mordant la lèvre avant de regarder mon téléphone pour aller m'asseoir. Le temps passe et pas de nouvelles. Les Sato arrivent et je leur explique la situation avant qu'ils me remercient pour venir s'asseoir à leur tour plus inquiets que jamais. Moi j'étais calme, je voulais savoir ce qu'elle avait, dans quel état elle était mais je n'avais aucune prise au coeur contrairement à eux et ça me faisait bizarre. Le temps passait encore, une heure, puis deux... Bras croisés j'étais assis là yeux fermés, tête posée contre le mur quand soudain, l'infirmière de tout à l'heure revenait vers moi pour me dire sereine « Monsieur… On a dû l'opérer du crâne. Mais tout s'est bien passé, elle est en salle de réveil dans une chambre au calme vous pouvez aller la voir si vous le souhaitez. » les Sato se levaient dans la foulée pour se rapprocher afin d'être rassurés et je regardais la demoiselle "Merci beaucoup mais... C'est plutôt à eux d'aller la voir, ce sont ses parents." et je tournais le regard vers les Sato pour les inviter à se rapprocher de l'infirmière "Votre fille va bien, elle prend du repos mais vous pouvez la rejoindre si vous voulez." les larmes aux yeux, Mme Sato hochait la tête en se penchant un peu mais plusieurs fois pour nous dire "Merci, merci infiniment... Vous avez sauver notre petite fille." et elle venait me faire un câlin avant de saluer l'infirmière "On vous doit tout merci." et d'aller vers le couloir. Je regardais la demoiselle "Vous avez été très réactive tout à l'heure, bravo. Ça lui a sûrement sauvé la vie." un sourire en coin avant de me rasseoir poliment.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Deux autres personnes avaient rejoint l’homme qui avait emmené la petite. Je suppose que ça doit être les parents, et c’est confirmer quand l’homme en question me dit que c’est plutôt aux parents d’aller voir la petite. J’acquiesce de la tête sans un mot. Ce qui doit être la mère de la petite nous salua, j’en fis de même en me penchant légèrement. L’échange est important dans notre milieu. Nous devons être clairs, mais ne pas faire, paniquer les proches qui cherchent à travers nous des réponses et de l’espoir. Les parents ne finissent pas rejoindre leurs filles et du coup, je reste là avec l’homme blond aux yeux à faire tomber n’importe qui par terre. "Vous avez été très réactive tout à l'heure, bravo. Ça lui a sûrement sauvé la vie. » Je souris légèrement tandis qu’il se rassied. « C’est mon boulot. Si je ne suis pas capable de faire ça alors je n’ai rien à faire ici. Je n’ai fait que mon boulot. Mais merci, ça fait du bien à entendre. »

Je tourne mon regard vers la fenêtre où se trouve la petite et souris une fois de plus. Elle a l’air si paisible. Heureusement que lui était là. Autrement, elle serait morte à l’heure actuelle. «Elle est en vie grâce à vous. Vous lui avez apporté les premiers soins. » Digne d’un héros dit donc. Enfin bref, j’ai besoin d’un café, je deviens sarcastique dans ma tête et c’est mauvais. Je file à la machine à café et prends deux cafés, dans cet hôpital à la con la machine fonctionne à moitié, il n’y a plus qu’un café de disponible. On finit par s’y faire. Je reviens vers le blondinet avec deux cafés et lui en tends un. « Tenez ça vous fera du bien. Vous avez l’air d’en avoir besoin. » Je m’assieds à côté de lui. « Je ne me suis pas présentée. Appeler moi Siam. » Je tends ma main vers lui pour lui serrer la main. Sauf s'il décide de me foutre le plus gros vent de toute ma vie.

J’aime mon boulot, mais des fois, c’est fatiguant. Pourtant à ce moment-là, je n’ai absolument pas envie de partir. J’ai envie de rester avec lui plutôt que de rentrer chez moi dans un silence de mort à siroter un verre de vin rouge en repensant à quel point je suis seule. J’ai beau faire genre je m’en fiche, au fond ça me pèse. Surtout quand tu as 32 ans et que tu vois les gens autour de toi se construire. De nos jours des gamines de 25 piges ont des vies amoureuses plus palpitante que moi. Je ne demande pas un prince charmant, car j’ai compris que ça n’existe pas. Surtout quand je vois le nombre de violeurs, de tueur d’enfants, de mec qui battent leur femmes dehors et que la justice ne fait absolument rien pour les arrêter ça me donne la gerbe et me rappelle dans quel monde est-ce que l’on vit.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)