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The people that tell you what you want to hear are the most dangerous enemies you'll ever meet (ezja)

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Anja Eldjarn & Ezio Scorsese

Le portable installé en équilibre entre le bord de son lit et le vide, la musique à fond dans sa chambre, Ezio terminait de se préparer. Il n'était pas en avance pour sa soirée mais cela n'avait aucune importance pour lui. Adepte du jem'enfoutisme le plus complet, il n'allait certainement pas se presser pour arriver à l'heure au bar. Ses amis lui avait donné rendez-vous à vingt et une heure mais le connaissant, ils allaient tous arriver une demie-heure après, histoire d'arriver en même temps que le lui. Le Mather n'a jamais été à l'heure et préférait arriver en retard mais entier. Il ne supportait pas les horaires imposés et ne savait jamais l'heure qu'il était. Il vivait comme bon lui semblait, peu importe que cela plaise ou non. Torse nu, il peaufinait sa coiffure dans le miroir et la salle de bain. Ne voyant pas grand chose, il posa lourdement son avant bras sur la glace pour effacer un maximum de buée. Le visage creusé, il afficha un léger sourire en croisant son regard dans le reflet. Il était beau et il le savait. Ezio n'avait pas un physique commun, il avait une belle gueule et s'amusait à en jouer. Italien pure souche, il en tirait toute la fierté d'être un descendant Scorsese. Se rapprochant délicatement du miroir, il passa ses doigts sous ses yeux. Il aurait pu s'alarmer de voir apparaître de légères poches mais ça lui donnait un charme supplémentaire. Un petit côté mystérieux et agaçant. Le Mather restait le genre de mec à rendre tous les autres jaloux, rageux. Il ne prenait pas spécialement soin de son corps ou de sa peau. Bien sûr, il faisait du sport mais plus pour entretenir quelques tablettes de chocolat légèrement dessinés. Ce n'était pas un acharné du sport. Il n'était pas non plus du genre à se badigeonner le visage de crème. Non, un simple gel douche et du parfum faisaient amplement l'affaire. La musique se faisait entendre à travers la porte de la salle de bain et rapidement, la voix de son colocataire aussi. « Bon Ezio sort de là, faut que j'me prépare aussi. » lança Hayden en tapant à la porte. Amusé par l'attitude si prévisible du petit Bushnell, Ezio ouvrit la porte et plissa les yeux en le regardant de haut en bas. « C'est bon j'ai fini. Prends une douche mon pote, tu vas rien serrer ce soir tu gardes cette odeur. » plaisanta-t-il en levant les yeux au ciel. Les deux étudiants s'entendaient vraiment bien, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Ils avaient trouvés un bon équilibre dans leur colocation et franchement, ils avaient une vraie complicité. Difficile de ne pas s'entendre avec le petit Scorsese. Ce dernier était toujours calme et plutôt pacifiste. Il se fichait de tout et n’emmerdait pas le monde, enfin, pas avec Hayden. Quoiqu'il en soit, il sortit de la salle de bain pour laisser la place à son colocataire.  « J'reviens pas ce soir donc ne m'attend pas. » lança-t-il en fermant la porte. Ezio laissa échapper un léger rire avant d'attraper son portable et changer la musique. « T'inquiète, je ne comptais pas t'attendre. » répliqua-t-il en balançant de nouveau son portable sur le lit. Le Mather se traîna jusqu'à son armoire où il sortit un pull qu'il enfila rapidement, ainsi qu'une veste, un jean et une paire de pompe. Quelques minutes lui suffirent à s'habiller. Une fois totalement prêt, il fourra son téléphone dans la poche de sa veste, prit son paquet de clope et ses clés. « A demain Bushnell, bonne soirée vieux. » lança-t-il dans sa direction mais son colocataire ne répondit pas. Peut-être n'avait-il pas entendu avec l'eau de sa douche. Ezio haussa les sourcils et quitta la chambre, serein. L'Italien descendit les escaliers quatre par quatre et emprunta le couloir menant directement à l'entrée. Les mains fourrés dans les poches de sa veste, il regagna le hall de la Mather House avant de s'arrêter net. Son regard croisa celui d'une jolie blonde, un regard qui ne lui était pas inconnu. Il afficha, presque instantanément, un large sourire et sortit ses mains de ses poches. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il posa sa main sur l'encadrement de la porte pour lui barrer le passage. Ouais, il allait être chiant. « Anja Eldjam » siffla-t-il avec son légendaire accent italien. « A la Mather House. T'es perdue ma jolie ? » lui demanda-t-il subtilement. Cette fille avait le don pour réveiller ce qu'il y avait de pire en lui. En sa présence, Ezio devenait un prédateur sauvage, un gars incontrôlable et lourd. Il n'avait plus aucune limite pour la faire chier. C'était son passe-temps favori. Elle pétait des câbles pour rien et ça l'excitait, à son plus grand désespoir. La blondinette avait une répartie de ouf et ne se laissait pas faire. Elle avait cette manie de changer de visage en sa compagnie, c'était trop drôle, le Mather s'en amusait allègrement. « Ne fronce pas les sourcils comme ça, ça m'excite. » dit-il en s'humidifiant les lèvres. Putain, il adorait la provoquer, il attendait qu'une seule chose, qu'elle pète un câble. C'était tellement facile de la faire péter un câble, elle démarrait au quart de tour. Pauvre impulsive sexy qu'elle était.
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Anja Eldjarn & Ezio Scorsese


Avec sa tête de couille molle, j'ai envie de me remettre à manger de la viande, tu fronçais les sourcils à mesure où tu lisais le commentaire de ton amie. Tu réprimas ton envie de rire tant ses mots étaient ridicules et vides de sens. Assise sur ton lit, tu prenais le temps de lire les avis d'autres personnes à propos d'une question portant sur le régime végétarien. Cela faisait quelques mois que tu avais adopté ce train de vie et tu t'y faisais, vraiment. Noora avait pour habitude de te tenter à l'aide d'un morceau de blanc de poulet flanqué sous ton nez mais chacune de ses tentatives n'avaient menées à rien. Flânant entre plusieurs topics, tu finis par ouvrir un nouvel onglet pour te connecter sur les réseaux sociaux. Harvard était tellement grand que chaque jour, vous aviez le droit à un nouveau drame entre deux étudiants, souvent de maisons ennemies. Bien souvent, les histoires entre mecs partaient d'une sous-estimation de leur ego démesuré et les histoires entre filles, rien que d'y penser t'avais envie de rigoler. Les mecs. Toujours les mecs. Un soupire brisa la barrière que formaient tes lèvres, manifeste de ton désespoir face à de telles idioties. Non vraiment, tu ne les comprenais pas. Sans attendre plus longtemps, tu fermas ton ordinateur et le jetas à l'autre bout de ton lit, lasse. Si seulement ils pouvaient utiliser leur énergie à autre chose, peut-être est-ce que l'on avancerait un peu. Tu cherchais ton téléphone, dans l'espoir de trouver une nouvelle occupation. Il apparût sous tes yeux et, sans plus tarder, tu l'attrapas pour envoyer un message à ta meilleure amie. Tu l'imaginais très bien étendue sur son lit à rien faire. Si elle était celle à te sortir le soir, tu étais celle qui la sortais le jour. Vous étiez aux antipodes l'une de l'autre et pourtant vous aviez trouvé une certaine harmonie dans votre relation, une douceur apaisante et un soutien constant. Fille unique, tu n'avais jamais eu ce genre de relation auparavant. Elle était ton repaire ici, ton pilier. Bouge tes fesses de ton lit et accompagne moi en ville ce soir. Y a un nouveau film qui vient de sortir au cinéma, je jure que ça n'a rien à voir avec le documentaire de l'autre fois. promis-tu par message à ton amie. Sans attendre de réponse de sa part, tu t'activas et te levas pour aller fouiller dans ton armoire. Tu n'étais pas de celles à faire particulièrement attention à son physique, mais tu ne te négligeais pas non plus. Ta silhouette fine et ton teint de poupée en faisait rêver plus d'une et pourtant, tu n'avais jamais pensé de ta personne comme étant attirante. Et ta relation de longue date avec Elias t'avait coupé de tout jeu de séduction avec la gente masculine. Une fois prête, tu informas ta colocataire de ton départ imminent et passas la porte de votre chambre en tout hâte alors qu'elle te souhaitait une bonne soirée. Tu dévalas les escaliers en offrant quelques sourires aux compagnons Quincy que tu croisais et laissas la porte de la maison claquer derrière toi. Tes pas te menaient vers la maison Mather, fief de Noora. Il était rare de te voir apparaître dans le coin, tant à cause de certaines personnes présentes chez les vert que de ta manie à avoir un préjugé sur tout. Les principes Mather étaient loin de coller aux tiens et on pouvait le dire : t'étais une fille avec beaucoup de principes. Trop d'après la jeune Mohn. D'après plein de gens en fait. Mais t'en avais que faire, c'était pas pour eux que tu allais changer du jour au lendemain. Un premier pas sur les marches de la maison et tu sentais d'ores et déjà que tu allais regretter d'être venu jusqu'ici. T'aurais dû dire à Noora que vous vous rejoignez en ville, directement. Sans que ton visage n'émette ton doute soudain, tu continuas ta montée vers l'antre des fêtards du campus. Et alors que tu t'apprêtais à frapper contre la porte d'entrée, une jeune femme l'ouvrit et sortit à toute vitesse, en prenant soin de te bousculer, sans s'excuser ni même te regarder. « Y a pas de soucis, fais comme si j'étais pas là. » dis-tu assez fort pour qu'elle t'entende malgré la distance présente entre vous désormais. Tu levas les yeux au ciel et te tournas à nouveau vers la porte pour entrer mais un bras te bloquait le passage. Sa voix vint claquer contre tes tympans et à peine résonnait-elle dans ta boîte crânienne que tes poils s'irisaient. C'était comme ça, c'était physique, tu pouvais pas le supporter. Rien que son putain d'accent t'irritait. Ton regard se leva doucement jusqu'à son visage et tu réprimas ton envie de lui arracher son sourire à l'aide de tes ongles. « Perdue ? Non pas vraiment. Mais je comprends enfin ce que tu ressens lorsque toi, tu mets le pied dans une salle de classe : je me dis que j'ai vraiment rien à faire ici. » répondis-tu pour souligner ce manque d'intelligence que tu lui accordais. Tu tentas à nouveau de passer la porte mais il maintenait son bras contre l'encadrement de la porte. Tu fronças les sourcils. Cet homme avait toujours du mal à te lâcher la grappe. C'était plus fort que lui, il fallait qu'il te fasse chier, et tu l'avais bien vite compris. Son commentaire te donna presque envie de vomir. Rien que l'idée de lui procurer, ne serait-ce qu'un peu, d'excitation, de désir, te répugnait. Il te répugnait. De plus, tu trouvais son comportement dégradant à ton égard. « Tu sais Scorsese, tu m'as toujours fait penser à un cleps. Mais là tout de suite, avec ta bave plein la bouche, on dirait que t'as la rage. » commentas-tu d'un ton amusé et agacé à la fois. Sans attendre de réponse de sa part, tu te baissas et passas sous son bras. Une fois à l'intérieur, tu remarquas le regard de quelques membres de la maison, certains suspicieux, d'autres totalement désintéressés. Tu les ignoras et fit volte face pour t'adresser à Ezio. « Ça te dirait de te rendre utile une fois dans ta vie ? Tu pourrais me dire où se trouve Noora ? » demandas-tu d'un air innocent, aussi poliment que possible.
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La main délicatement posée contre l'encadrement de la porte, le poids de son corps en équilibre sur le côté, Ezio la regarda de haut en bas avec un petit sourire sur le coin de ses lèvres. Tomber nez à nez avec la petite Anja n'était pas du tout prévu mais il n'allait pas s'en plaindre. Il appréciait la compagnie de cette fille, non pas parce qu'elle était séduisante et amusante, mais simplement parce qu'il prenait un malin plaisir à la rendre folle. C'était parti d'une simple remarque qu'elle prit pour une attaquer personnelle. Un petit compliment déplacé et la voilà partie dans une crise de nerfs sans précédent. La blondinette avait du caractère et parfois peut-être un peu trop. Elle montait tout de suite dans l'extrême et parlait vulgairement, sans le moindre filtre. Ce n'était pas pour lui déplaire, il s'en foutait un peu. C'était assez drôle de la voir aussi démunie face au Mather. Elle ne le supportait pas et cracherait dessus si elle le pouvait. Il n'en avait rien à faire. Ça l'amusait. Ça le faisait rire. Un simple mot de sa part ou un regard un peu trop insistant et la voilà à râler sur lui. Anja lui crachait son venin au visage sans le moindre scrupule. Mais on connait tous ce proverbe qui dit, la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. C'était plus ou moins ça, à quelques détails près. La Quincy lui jetait des provocations en pleine face mais cela ne semblait pas le déstabiliser plus que ça. Les reproches entraient dans l'une de ses deux oreilles et ressortait presque aussitôt. Imperturbable. Inébranlable. Il restait fidèle à lui-même en toute circonstance et lorsqu'elle vint le clasher sur sa présence dans les couloirs d'une université, il rigola. Elle n'avait pas vraiment tord là-dessus. Ezio était un électron libre et ce qui le branchait, c'était les voyages. Il ne supportait pas de rester enfermé et de devoir suivre des cours qui ne l'intéressait pas vraiment. Il voulait repartir faire ce tour du monde, revoir des personnes qu'il avait rencontré sur sa route et se nourrir de découverte. Très peu matérialiste, il avait appris à se contenter du minimum pour avancer, pour grandir. Les mots ne l'atteignaient plus. « C'pas faux, les études ne sont pas faites pour moi. » confirma-t-il, le rictus posté sur ses lèvres. La contredire ne rimait à rien, elle n'avait pas tord. Et puis, entrer dans son jeu serait lui donner raison et ça, il ne voulait pas. La sérénité était son maître mot en sa compagnie. Il voyait bien ses sourcils se froncer, son petit nez se retrousser de rage mais il ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça trop sexy. Elle le détestait et lui, ça l'attirait. Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui. Anja s'approcha de lui et essaya de passer mais c'était peine perdue. Il n'allait pas bouger d'un centimètre, aussi, il haussa les sourcils lorsqu'elle lui lança un regard aussi froid que le vent dehors. Eh non ma jolie, tu ne passeras pas, du moins pas tant qu'il ne saura pas la raison de ta présence ici. Ezio était curieux et obstiné, elle était mal tombée avec lui. Visiblement la petite Quincy n'avait pas encore compris qu'avec un tel comportement, il allait continuer. Plus elle sera odieux avec lui et plus il s'acharnera sur elle. Semblable à un prédateur, il s'était lancé dans un petit jeu qui l'amusait énormément. Pauvre petite égarée. Suite à sa remarque, il se mordit la lèvre inférieure et réprima une envie d'éclater de rire. Cette meuf avait de la répartie, une putain de bonne répartie. Elle passa juste en dessous de son bras avant de se retourner vers lui. « Méfies-toi Anja, le cleps il a les crocs, il ne s'est rien mit sous la dent depuis une semaine et là il envie de baiser. » répliqua-t-il en grognant légèrement sur la fin de sa phrase. Allez Anja, sers-toi, c'est cadeau. Ezio lui donnait matière à répliquer, à s'énerver. Il parlait de manière très cru sans la moindre gène, il était vulgaire pour la faire rager et à en voir la couleur rougeâtre de ses joues, ça marchait. Il poussait le vice à son paroxysme et ne semblait plus avoir de limite. Seul la barrière physique pourrait atténuer ce petit jeu malsain. Il ne la toucherait pas. Elle avait beau être sexy et avoir un regard de braise, elle n'en restait pas moins qu'une putain de chieuse. Le Mather la regarda s'avancer dans l'enceinte de la maison avant de revenir vers lui. Contre toute attente, elle lui demanda, presque gentiment, de la conduire à Noora. Il croisa les bras contre son torse et l'écouta attentivement. Pas même un s'il te plait, pas un merci, décidément, elle devait être vraiment mal baisée celle-là. « Demandé aussi poliment, j'peux pas te le refuser. Je l'ai croisé en descendant. » répondit-il en plissant les yeux. Il s'approcha d'elle et la contourna au dernier moment. En passant à côté d'elle, il ne pu s'empêcher de siffler un rapide « ça veut jouer les grandes mais ça se noie dans un verre d'eau » avant de lever les yeux. Lorsqu'il lui tourna le dos, un sourire malicieux, voir même sadique, apparu sur ses lèvres. Anja se jetait, toute seule dans la gueule du loup. Son caractère à toute épreuve ne lui avait-il pas appris à ne pas faire confiance aux inconnus ? Apparemment non. La blondinette le suivis sans trop broncher. Ou du moins, il ne l'écouta pas. Ezio prit le couloir avant d'emprunter les escaliers. Oh non il n'allait pas la mener dans sa chambre, il avait une petite idée derrière la tête. Une soudaine envie pour bien lui faire fermer sa gueule. Une fois arrivé au premier étage, il marcha quelques mètres avant de s'arrêter devant une porte. « Tout à l'heure, elle était dans la salle télé. » lança-t-il sur un ton anormalement neutre. Le Mather posa sa main sur la poignée et ouvrit la porte, il fit signe à Anja d'entrer. C'était effectivement la salle télé, elle était très grande, très vaste et très déserte. Mais comme il faisait assez sombre, elle ne pouvait pas s'en rendre compte au premier coup d'oeil. Une fois à l'intérieur, Ezio entra à son tour et ferma la porte derrière lui. Elle se tourna vers lui. Ok, elle venait de piger que Noora n'était pas ici. Et là, tout s’enchaîna très vite. Le beau brun ferma la porte à clef, retira la clef et vint la mettre, sous ses yeux, dans son caleçon. D'une démarche nonchalante, il vint s'asseoir dans le premier fauteuil venu et posa royalement ses pieds sur la table basse. « Putain, toi et ta grande gueule, j'te croyais pas aussi naïve. » dit-il, calmement, se permettant même de savourer sa petite victoire. Il croisa les bras et la regarda, le sourire aux lèvres. « J'bougerais pas d'ici tant que tu ne m'auras pas présenté tes excuses pour tes mots déplacés. Non pas que ça m'dérange mais j'trouve que jouer les femmes ça ne te va pas. T'as trop prit la confiance. » Ses mots devaient déranger, cela se voyait sur son visage. La blondinette bouillonnait à l'intérieur et lui se régalait. Ezio leva légèrement les bras et insista bien sur le fait qu'il était prédisposé à négocier. « Après s'tu veux la clé, vient la chercher. » la provoqua-t-il. Ce petit jeu commençait à devenir intéressant, vraiment très intéressant.
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Anja Eldjarn & Ezio Scorsese


Il te donna raison alors que tu venais d'exprimer ton trop peu d'estime à son égard. Tu l'avais souvent entendu conter ses périples autour du globe avant d'atterrir à Harvard, les yeux pétillants. Tu aurais même pu t'y intéresser réellement, si seulement il cessait de faire toujours référence aux nanas sur lequel il avait pu poser ses grosses pattes devant ses potes. Tu n'étais pas de ceux qui avaient voyagé, pendant de longs séjours, aux quatre coins du monde. Tu n'étais pas comme Noora, qui avait eu la chance de découvrir un grand nombre de cultures pendant sa jeunesse. Il t'était impossible de te lasser de ses anecdotes, de ses récits d'aventures tant en Europe qu'en Asie. Elle te faisait presque regretter d'avoir vécu dix huit années de ta vie en Suède, enfermée dans une vie tranquille et paisible. Quand, enfin, tu réussis à contourner sa barrière corporelle pour entrer chez les Mather, tu ignoras tant bien que mal sa remarque des plus salaces. Ne désirant pas te donner en spectacle, tu fermas les yeux et réprimas cette envie meurtrière qui commençait à t'animer. La vérité t'échappait. En quoi cet homme pouvait-il plaire ? Qu'un certain côté bad boy pouvait attirer, d'accord, mais en quoi le stéréotype du connard fini était-il attachant ? Tu lui fis à nouveau face et lui demanda de t'emmener jusqu'à Noora, peu désireuse de t'enfoncer plus, et seule, dans cette maison. Il s'approcha de toi, dangereusement proche, et alors que tu t'apprêtais à le pousser pour retrouver ton espace vital, il te contourna. Tu levas les yeux au ciel suite à sa remarque et ne pipas mot. A quoi bon t'épuisais à le remettre à sa place alors que dans quelques minutes, tu en serais débarrasser. Nonchalante, tu le suivais tout en gardant une certaine distance entre vous. Tu ne saurais dire s'il était, à tes yeux, la peste ou le choléra. Un mélange des deux sûrement. Tout aussi nocif et destructeur. Ton portable vibra et tu y jetas un rapide coup d'oeil. Le prénom de ton petit ami s'afficha sur ton écran, ce qui te fit oublier le reste. Sans attendre, tu ouvris son message et le lisais tout en marchant derrière l'étudiant. Il te parla mais tu ne fis pas attention, bien trop absorbée par la rédaction de ta réponse à Elias. Tu entras dans la pièce que venait de te désigner Ezio et ce n'est qu'une fois bien avancée dedans que tu relevas la tête, à la recherche des beaux yeux bleus de Noora. Mais il faisait sombre et la télé était éteinte. Un rapide coup d’œil en direction du canapé t'informa qu'elle ne s'était pas assoupie dessus comme elle serait tout à fait capable de le faire. Sourcils froncés, tu te retournas vers l'italien en lui lançant un regard suspect. Il n'avait pas osé... Sans que tu n'ais le temps de faire quoique ce soit, il ferma la porte à double tour et enfouie la clé dans... son caleçon. Tes joues s'empourprèrent mais pas pour les bonnes raisons. Tu bouillonnais de l'intérieur, t'allais craquer et lui arracher les yeux de ses orbites. Ton poing se referma autour de la bandoulière de ton sac à main en même temps que tu sentais la colère te montait aux joues. Sa satisfaction était un poison. Et tu n'y trouvais aucun remède à cet instant. Avachi dans le canapé, il s'octroya le droit de te faire du chantage. Mais pour qui il se prenait au juste ?! Tu ne cachas pas ta surprise quant à ses conditions et restas droite comme un i. Après avoir pris une profonde inspiration, tu t'exprimas, les dents serrée « File moi cette foutue clé. ». Tu savais pertinemment qu'il refuserait. Parce que ça aurait été bien trop facile sinon. Ton regard balaya la pièce rapidement tandis que tu calculais tes possibilités. La porte était verrouillée et il n'y avait aucune autre porte apparente. La fenêtre... Et bien vous n'étiez pas au rez-de-chaussée et tu savais que tu risquais d’atterrir dans des buissons bien piquants. Les mains sur les hanches, tu te positionnas devant lui, le surplombant alors qu'il était affalé dans le canapé. « Jouer les femmes ? Est-ce que tu sais vraiment ce que c'est au moins, une femme ? Et je ne te parle pas des poupées que tu ramènes dans ton pieu parce que tu t'ennuies. » demandas-tu sans réellement attendre de réponse. T'étais exécrable, mais tu ne pouvais faire autrement. Il réveillait en toi cette haine, cette colère qu'il était rare de percevoir chez toi. « Ecoute Scorsese, je n'ai pas l'intention de te présenter des excuses. Et je n'ai pas non plus l'intention d'aller à la pèche à la clé dans ton caleçon où ton vermicelle repose. » annonças-tu, le ton strict. Tu te dirigeas vers la porte et tentas de l'ouvrir malgré qu'elle était fermée. Qui plus est, peut-être que quelqu'un allait vous entendre et venir à ton secours. Ça ne faisait même pas cinq minutes que tu étais coincée ici, avec lui, et pourtant tu en avais déjà marre, ta patience arriva à sa limite. Tu revins jusqu'à lui et t'assis à ses côtés, légèrement dégoûtée de la naïveté dont tu avais fait preuve en le suivant jusqu'à la salle télé. Les bras croisés, tu restas stoïque, le regard droit devant toi. Il fallait que tu prennes sur toi, que tu attendes assez longtemps pour que quelque chose, un miracle se passe. Noora qui passe la porte. Un autre mather qui veut mater la télévision. Mais rien ne se passait. Tu finis par briser le silence, agacée « Ok c'est quoi ton problème ? T'as pas eu assez d'attention quand t'étais petit ? Ton père est jamais venu te voir à un match de foot ? Ta maman t'a jamais dit qu'elle trouvait tes dessins beaux ? ». T'étais impuissante face à cette situation et tu détestais ça, vraiment. Et tu avais conscience qu'il suffisait qu'il ouvre la bouche pour que ta colère grandisse à nouveau.
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Anja Eldjarn & Ezio Scorsese

Le métal glacial de la clé glissa le long de ses parties intimes, lui provoquant un frisson assez intense dans tout son corps. Tout s'était enchaîné très vite et pour être tout à fait honnête, Ezio était loin de s'imaginer que sa petite supercherie allait marcher. Il ne pensait pas la petite Anja aussi naïve et aussi incrédule que ça. Elle était tombée bêtement dans son pièce, échouant lamentablement dans ses tentatives de pressions sur lui. Cette fille était vraiment folle. Elle voulait jouer les grandes et les durs à cuir mais à la moindre occasion, elle se faisait avoir. C'est donc avec une facilité déconcertante qu'elle entra dans son piège. Un petit sourire satisfait sur son visage, il savourait sa victoire. C'était une petite victoire certes mais une victoire quand même. Tout n'était que provocation entre eux et ce depuis le début. De mémoire, ils n'avaient jamais vraiment eu de moments intimes et calmes. Les remarques déplacées étaient de rigueur dans leur relation plus que malsaine. Il avait gagné ce round et il en était fier. La petite blondinette le fusillait du regard. Si elle avait un flingue dans son sac, elle aurait surement déjà tiré sur lui. S'ils n'étaient pas enfermés dans une pièce cheloue, elle lui aurait certainement déjà sauté au cou pour l'étrangler. Pour l’étriper. Non pas peu fier de sa connerie, il s'avança jusqu'au canapé où il prit place tel un grand seigneur. La victoire sur le bout des lèvres, son comportement était agaçant et odieux. Il ne disait rien mais son allure de guerrier devait la mettre dans tous ses états. Anja était rouge écarlate, il avait fait fort sur ce coup-ci. Tandis qu'il lui demanda des excuses, il vit ses poings se serrer. C'était amusant. Il y avait un tel clivage entre sa sérénité et l'impulsivité de la belle demoiselle. Ils étaient deux opposés, attirés inévitablement l'un vers l'autre. Ils jouaient à un jeu dangereux et extrêmement malsain. Leurs provocations pouvaient déraper à tout moment. Ezio la poussait dans ses derniers retranchements mais ne savait pas vraiment jusqu'où elle était capable d'aller pour le détruire. Le frapper ? Le tuer ? Il n'en savait rien et cette subtilité avait un petit côté excitant. La rage s'émanait du visage de la Quincy et lui, il s'en délectait. Elle lui demanda de lui donner cette foutue clé mais c'était sans compter sur un Scorsese en forme ce soir. « Non. » répondit-il d'un naturel déconcertant. Il mit ses mains dans ses poches, pour illustrer parfaitement son calme. Il était détendu et comptait bien lui faire comprendre qu'ici, elle ne décidait de rien. Anja était sur son territoire et elle devait abdiquer devant sa domination suprême. Ouais bon, c'était peut-être exagéré comme mots mais l'idée était là. Le jeune homme était curieux de voir la suite des événements. Allait-elle s'excuser ? Il en doutait fortement. Mais qu'allait-elle faire ? Venir chercher la clé dans son calefut ne serait pas digne d'elle. Trop précieuse comme fille, elle le portait sur son visage. Elle s'approcha de quelques pas et se mit juste devant lui, posant furtivement sa main sur sa hanche. Il leva les yeux pour la regarder de tout son long. Putain, dommage qu'elle soit aussi chiante parce que bordel, elle était bonne. Elle avant de longues jambes fines, des hanches parfaitement dessinées, des courbes généreuses et une poitrine à en faire damner un saint. En fait, Anja était désirable, sauf quand elle ouvrait la bouche pour parler. Le proverbe, soit belle et tais-toi s'appliquait parfaitement à elle. A croire qu'il fut inventé juste pour ses beaux yeux. Elle essaya de le piquer de tous les côtés. Elle se voulait exécrable dans ses mots, on pouvait presque lire la panique dans sa voix. Ezio haussa un sourcil, le sourire toujours planté sur ses lèvres. « Où mon vermicelle repose ? T'as une façon bien courtoise de dire les choses Eldjarn. » répliqua-t-il, dans un sifflement. Rester impartiale était le maître mot. Il s'en foutait et lui faisait comprendre sans la moindre retenue. « Tu sauras pour ta gouverne que je ne ramène pas n'importe qui dans mon pieu et que baiser est un passe-temps assez divertissant. » lança-t-il. Il allait continuer sur sa lancée mais il arrêta de parler lorsqu'il la vit faire demi-tour et essayer d'ouvrir la porte qui était, malheureusement pour elle, fermée à clé. Elle était sérieuse ? Elle n'avait pas encore pigé que sans la clé, la porte n'allait pas s'ouvrir. Il soupira de dépit. En plus d'être une chieuse, elle était peut-être aussi stupide. « Ne t'acharne pas dessus, elle ne t'as rien fait la porte. » lui conseilla-t-il avant de rigoler légèrement. Ezio poussait le vice jusqu'au bout, il voulait la voir sortir de sa zone de confort. Et là, contre toutes attentes, elle se rapprocha de lui pour venir s'asseoir à ses côtés. Il la suivit du regard et acquiesça minutieusement d'un mouvement de tête. Il aurait bien applaudit mais la flemme de bouger les bras. Il resta silencieux et attendit qu'elle parle d'elle-même. Cette meuf ne savait pas rester calme plus de trente secondes, c'était impossible pour elle. Les injures devaient la démanger, elle devait rager et pester contre lui, c'était sur et certain. Il plissa les yeux lorsqu'elle l'attaqua, personnellement, cette fois-ci. En temps normal, ils se provoquaient sur des rumeurs, des soupçons mais là, elle partait loin, trop loin. Le Mather ne se sentait pas concerné même s'il avait souffert de l'absence de ses parents. Avec le temps, il avait réussit à prendre assez de recul pour ne plus leur en vouloir. Il haussa les épaules avant de se racler la gorge. « J'te remercie de t’inquiéter pour moi Anja. J'ai jamais joué au foot et j'étais nul en dessin mais j'ai survécut comme tu l'vois. » s'amusa-t-il à répondre. Il se mit de côté pour lui faire face mais ne se rapprocha pas pour autant. Garder ses distances avec cette fille était plus que nécessaire. « J'te retourne la question. C'est quoi ton problème ? Puisque visiblement tu ne supportes pas ma présence, qu'est ce que je t'ai fait ? On dit que la meilleure défense c'est l'attaque. Pourquoi t'as toujours besoin d'être mauvaise comme ça ? C'est plus fort que toi, j'suis sur que tu ne peux pas t'en empêcher. Ça doit te rassurer d'attaquer tout le monde pour un oui ou pour un non. J'vais être clair avec toi, peu importe ce que tu pourras me dire, rien ne m'atteindras. T'as pas encore compris ? Plus tu vas être agressive et plus j'vais t'faire chier. » Il se leva du canapé, contourna la table basse et avança légèrement dans la pièce. « J'sais pas pour qui tu t'prends mais t'es personne ici. T'as besoin d'être hargneuse pour exister ? Franchement t'es tombée bien bas. » Il ne la laissait pas parler. Il attrapa un paquet de clope qui traînait là et sortit une clope qu'il vint caler entre ses deux doigts. « T'as pas besoin de ça Anja, t'es pas plus moche qu'une autre. J'dirais même que t'es bonne. Tu ne serais pas aussi dérangée, tu pourrais me plaire. » Rapidement, il lui balança le paquet de clope qui vint atterrir sur la table basse juste devant elle. Ezio se rapprocha d'elle et vint s'installer sur le fauteuil en face cette fois-ci. « J'essaie de chercher ce qui peut te rendre aussi insupportable. C'est quoi ? Ton mec ne te satisfait plus ? T'as-t-il seulement déjà satisfaite un jour ? » Il enchaînait les questions pour la déstabiliser, la mettre mal à l'aise. Tout ceci était plaisant.
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Les fesses posées sur le canapé, tu résistais à l'envie de te tourner vers l'italien et de lui arracher la clé de force. Mais cela voulait dire passer la main dans son caleçon et rester un moment là dedans, le temps de trouver le petit objet de métal. Cette éventualité était impossible, pour plusieurs raisons. La plus évidente, et par ailleurs la seule qui te venait en tête : Elias. Il avait beau ne répondre qu'à un seul de tes messages sur deux depuis quelque temps, ce n'était pas une raison pour aller voir ailleurs. De plus, une toute autre raison t'empêchait d'abréger ta souffrance de cette manière : tu refusais tout simplement de le toucher. Pas pour Elias, mais pour toi. Sans que tu n'en sois forcément consciente, il y avait cette attraction, cette chaleur qui s'échappait de lui et que ton corps ressentait. Tu brisas le silence en évoquant ses parents sans connaître un soupçon de sa vie familiale. L'idée était juste de trouver une réponse à pourquoi était-il comme cela avec toi, pourquoi fallait-il qu'il te fasse chier à chaque occasion. T'avais opté pour un simple manque d'attention. Sans réellement attendre de réponse, ni même le regarder, tu pris appuie contre l'accoudoir et posas le côté de ta tête dans ta paume, comme si elle pesait une tonne. Sa voix ramena ton regard vers lui. Tu le voyais amusé par ta question, qui n'en était pas vraiment une au final, et lorsqu'il se tourna vers toi, tu ne bougeas pas d'un poil. Il se voulait dominant, presque intimidant, mais ça ne marchait pas avec toi. Ta fierté t'empêchait de t'incliner devant sa victoire temporaire alors qu'il avait réussi à t'enfermer ici avec pour seule compagnie, la sienne. Tu t'attendais à une nouvelle remarque bourrée d'ironie, un moyen de se foutre encore de ta gueule sans aucune gêne. Mais le sujet de sa prise de parole fut plus poussé, peut-être plus sérieux même. Quel était ton problème ? Tu n'en avais aucun. Si ce n'était... Lui. Nombreuses étaient les personnes que tu n'appréciais pas, et instinctivement tu pensais à Sloan, cet Eliot que tu avais bien vite catalogué comme étant un bouffon, à tort ou à raison. Mais Ezio, c'était différent. Il t'accusa d'être mauvaise avec tout le monde, et d'y prendre plaisir. Tu voulais répliquer mais il n'avait pas fini, continuant sa tirade, comme s'il avait rêvé de dire ces mots pendant trop longtemps. Il se leva du canapé et tu ne pouvais empêcher ton regard émeraude de le suivre. Tu le fixais, intensément. Ses mots ne t'atteignaient pas vraiment, car tu savais qui tu étais et ce que tu valais. Pas plus que les autres, mais comme n'importe qui, comme n'apporte quel être vivant sur cette terre, tu avais de la valeur. Parfois, on accordait une valeur plus grande à certains individus, et tu n'étais pas toujours d'accord avec ça. Ses commentaires sur ton physique te firent lever les yeux au ciel. Tu aurais bien pu t'en passer. Le paquet de clopes qu'il avait attrapé non loin de là passa devant tes yeux et atterrit sur la table basse avant qu'il ne revienne s'installer près de toi. Cette fois, il prit possession du fauteuil qui te faisait face, et il n'y avait que la table basse pour vous séparer. Sans que tu ne t'y attendes, il reprit la parole. Et cette fois, tu sentis ton cœur rater un battement. Évoquer Elias dans cette situation n'était vraiment pas la chose à faire, pas maintenant, pas ce soir. Et rien que d'entendre ces mots sortir de sa bouche, à lui, ça te donnait des putain de frissons. Comme s'il venait de toucher ta corde sensible. Non en fait, il venait de la toucher. Et à peine avait-il fini de parler que tu te levais et posais tes mains violemment sur la table, te penchant au dessus pour capter son regard et ne plus le lâcher. Ton regard était dur et ton visage fermé. « Tu veux savoir c'est quoi mon problème Scorsese ? C'es toi mon problème ! » tu le pointas du doigt et le poussais légèrement avec à chacun de tes mots prononcés « T'es. Mon. Putain. De. Problème ! ». Tu te redressas et voulus t'arrêter ici, mais c'était trop tard. T'avais envie de tout déballer sans plus attendre. Il avait ce don pour casser tes habitudes. D'ordinaire, tu serais restée calme, tu aurais ignoré l'autre personne. Mais quand il s'agissait d'Ezio, rien n'était pareil. « A chaque fois qu'on se croise, tu te sens obligé de venir m'emmerder. Et j'ai beau essayer de t'ignorer, tu t'obstines. Tu penses que je suis la plus folle de nous deux ? La plus médiocre ? Mais tu t'es vu ? » demandas-tu. Tu n'attendis pas de réponse de sa part et continuas « Je n'ai même pas besoin de chercher ce qui te rend insupportable, je le sais. C'est ton sourire, ta nonchalance, ton je-m'en-foutisme inégalable. Tu te fous de tout, si ce n'est de ta petite personne. Y a toi, et y a les autres. ». Le souffle court, tu t'arrêtas. Mais rester plantée devant lui ne te plaisait pas. Tu te reculas et marchas jusqu'à la fenêtre pour te poser là, et te calmer. Bras croisés, tu gardais le regard vers l'extérieur, essayant d'oublier la présence du mather non loin de toi.
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Sa question était purement rhétorique. C'est quoi ton problème. Evidemment qu'il était la seule et l'unique source de son problème, de son énervement, de son acharnement. Ezio semblait avoir développé un certain don pour la faire sortir de sa tranquillité, pour la pousser dans ses derniers retranchements. Il se délectait de voir la couleur rougeâtre que pouvaient prendre ses fines joues. Il appréciait savoir que tout son être ne voulait qu'une seule chose, l’étriper. Il prenait un malin plaisir à la rendre irritable, à la pousser à être vulgaire et à utiliser des mots qu'elle n'aurait même pas oser prononcer dans ses rêves les plus fous. Pour l'instant elle restait assez timide, sur la retenue mais il savait qu'elle était capable de mieux, beaucoup mieux. Assis dans le fauteuil juste en face d'elle, il n'y avait pas été de main morte sur ses mots. Il essayait de la pousser à bout pour qu'elle se dévoile. En fait, il ne savait pas pourquoi il s'acharnait sur elle. Anja était une fille banale, il aurait dû la snober comme il le faisait bien souvent. S'en foutre. C'est ce qu'il aurait dû faire mais quelque chose chez elle l'a intrigué. Pour une fois qu'une fille répondait à ses provocations, elle avait plongé dans son petit jeu sans même se soucier des conséquences de ses mots. Il la bernait et elle n'y voyait que du feu. Une relation loin d'être à sens unique. Elle lui rendait bien. Sans le savoir, la blondinette avait touché un point sensible de son histoire et de son passé. Le Mather a vraiment souffert du manque d'attention de sa famille. Grandir avec quatre soeurs et des parents absents n'a jamais été facile pour lui, aussi, il n'hésita à partir à la première occasion venue. Un besoin d'échapper à sa vie et à la réalité qui l'avait envahit et qui ne semblait pas vouloir le lâcher, encore aujourd'hui. Dicté par un besoin de ne rien prendre au sérieux et de se laisser porter par les événements de la vie. Et d'ailleurs, la petite Anja ferait bien de faire pareil. Elle réagissait au quart de tour et semblait prendre ses attaques de plein fouet. Elle se leva du canapé et posa lourdement ses mains sur la table. La petite Suédoise se pencha vers l'avant et machinalement, ses yeux bifurquèrent vers le bas. Sa poitrine généreuse se dessina à lui, sans même qu'elle ne s'en rende compte. Un léger sourire vint s'afficher sur ses lèvres. En voilà un joli spectacle devant ses yeux. Il ne l'écoutait pas, ses mots ne venaient même pas jusqu'à son oreille. Lorsqu'elle articula sa phrase, il daigna enfin lever les yeux vers elle. Il resta silencieux et la laissa s'exprimer, non sans une petite lueur de malice dans son regard. Jusqu'où allait-elle aller ? Avait-il touché un point sensible de sa vie ? Il était curieux de tout mais paraissait n'en avoir rien à foutre. Le ton était donné. Anja semblait être en rage, elle essayait de piquer de toute part, pourvu que ça l'atteigne. Elle avoua enfin que son sourire la rendait folle et que sa nonchalance la mettait hors d'elle. Ezio était satisfait d'une telle réponse. Il ne la laissait pas indifférente, en négatif certes mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne change d'avis à son sujet. Lentement, il apporta sa clope à la bouche et inspira longuement pour en extraire un maximum de tabac. Ses lèvres bougeaient devant lui, déferlant un maximum de remarques désobligeantes mais toujours dans le contrôle et dans la retenue. Le jeune homme pencha sa tête sur le côté et, tout en la fixant, recracha la fumée dans l'air électrique de la salle télé. Lorsqu'elle eut terminé de cracher son venin sur lui, Anja se redressa, lui ôtant la vue plongeante sur son décolleté. Le Mather resta silencieux et la regarda contourner la table basse pour aller un peu plus loin derrière lui. Le calme vint s'installer entre eux tandis qu'il prit une nouvelle taffe dans sa clope. Il était perplexe et essayait de remettre de l'ordre dans ce qu'elle venait de lui balancer. Il serra sa mâchoire avant de se redresser. Calmement, il vint écraser sa clope à moitié entamé, dans le cendrier positionné juste à côté de lui. Puis, sans attendre une seconde de plus, il se leva et posa son regard sur elle. La Quincy lui tournait le dos et regardait par la fenêtre. Il s'humidifia les lèvres. Putain, après sa poitrine, elle lui offrait une vue dégagée sur ses fesses. Décidément, elle ne voulait pas lui accorder de l'importance mais tendait le bâton pour se faire battre. Ses yeux marrons vinrent la détailler un peu plus en détail tandis qu'il s'approcha d'elle. Sans un bruit, il s'avança vers sa proie. « T'as tout compris, il y a moi et les autres. C'est ça qui t'énerve ? C'est ça qui te rend agressive ? C'est parce que tu es incapable de faire pareil ? Ce n'est pas compliqué pourtant. » commença-t-il en prenant soin de parler doucement. Anja ne se tourna pas et ne le regarda pas non plus. Elle regardait dehors, sans doute pour essayer de l’ignorer un maximum. Ezio se rapprocha dangereusement d'elle mais prit quand même soin de pas faire de geste brusque ou déplacé. Il vint déglutir, la regardant de haut en bas. « Dis moi Anja, c'est quand la dernière fois que tu as pensé à toi ? Que tu as fait un truc complètement stupide et irréfléchi juste parce que tu en avais envie ? T'en as pas marre de faire exactement ce que les autres attendent de toi ? Tu es agressive et prévisible. Tu manques de légèreté. Laisses-toi guidée par cette petite voix dans ta tête. » dit-il en croisant son regard dans le reflet de la vitre. Plus il se rapprochait et plus l'intensité de sa voix baissait. Une fois à sa hauteur, il s'arrêta quelques secondes et, comme attiré par l'interdit, il colla son corps contre le sien. Avant même qu'elle ait le temps de réagir, il posa une main contre le verre glacial du miroir et plaça son autre main sur sa hanche. Il avait envie de lui dire un bon laisse-toi faire mais connaissant le phénomène, il ne le fit pas. Anja ne bougea pas d'un centimètre, elle semblait comme tétanisée. De peur ou de rage ? Telle était la question. Ezio s’aventurait sur un terrain dangereux mais ô combien excitant. A ce contact, son rythme cardiaque s'intensifia légèrement. Il ne savait pas ce qu'il l'attendait mais sentir son corps juste là, contre le sien, était plutôt plaisant. Plus grand que la blondinette, il pencha sa tête vers l'avant pour venir la placer juste à côté de la sienne. « Fais le vide en toi Anja, fais abstraction de tout ce qu'il a autour de toi. » commença-t-il faiblement. Ils étaient tous les deux, elle bloquée entre lui et le rebord de la fenêtre. Le temps semblait s'être arrêté tandis qu'il ne laissa que très peu de temps entre ses paroles. Il ne voulait pas lui laisser l'opportunité de réfléchir et de prendre conscience de leur proximité. « Est-ce que tu l'entends cette petite voix en toi qui t'ordonne de prendre du plaisir dans tout ce que tu fais ? Est-ce que l'entends ? Tu l'as ignoré trop longtemps, tu ne l'entends même plus. » continua-t-il en murmurant presque. Sa voix n'était pas autoritaire mais elle se voulait tranchante. Comme un besoin vital d'en profiter, il savait qu'Anja n'était pas vraiment prédisposée à un quelconque rapprochement avec lui, il allait donc la jouer sobre. Il tourna légèrement la tête vers elle. Son souffle chaud vint s'écraser contre sa nuque. « Cherche-là et écoute-là. C'est elle qui rythme tes envies et ta folie. Lâche prise Anja. » Sa main, toujours posée sur sa hanche descendit légèrement sur sa cuisse. Il la sentait aussi réceptive que sur la défensive, c'était assez dur à analyser. Ezio sentait le désir monter en lui, un désir qu'il ne pensait que superficiel. Banal. Exactement comme lorsqu'il voyait une jolie fille passer devant lui. Ce moment était aussi intense que dangereux. Le corps du beau brun se faisait plus chaud, si bien qu'une légère buée vint se dessiner autour de sa main plaquée contre la fenêtre. Il l'encadrait de ses bras, l'empêchant de bouger et de ruiner ce moment assez hot. Il ne pouvait pas la laisser indifférente, ce n'était pas possible. C'était électrique à souhait. Le Mather en voulait plus, beaucoup plus. Mais conscient de la personne qu'il avait juste contre lui, il n'allait pas provoquer le diable même si c'était tentant. Il prenait du plaisir à jouer avec le feu. Il effectua une pression sur sa cuisse. Il aurait bien posé ses lèvres dans son cou mais dû se restreindre à abdiquer. Tiraillé entre le désir et sa réaction qui se faisait tarder, il était complètement perdu. Lui que rien ne pouvait atteindre en temps normal, il s'était mis dans une situation qu'il ne contrôlait pas. « Arrête de faire passer les autres avant toi, arrête d'être toujours dans le contrôle, arrête d'être une putain de chieuse qui ne supporte pas qu'on lui tienne tête. Arrête de croire que tu peux refaire le monde et les gens. Même si t'es sexy quand tu me fusille du regard, tu passes à côté du plus important... » termina-t-il par avouer avant de lever les bras et de reculer brusquement. Il fit deux pas en arrière pour se détacher d'elle. Ouais, Ezio n'avait pas forcément envie qu'elle lui arrache les couilles sous la haine ou la colère. « C'est comme ça que j'fonctionne, tu devrais essayer à l'occasion. » dit-il en lui souriant et en ignorant totalement le visage expressif qu'elle lui lançait. Allez Anja ma mignonne, avoue quand même que t'as kiffé ce petit moment.
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Les poings serrés contre ta poitrine, tu ne faisais plus un bruit. Tu semblais d'échapper de cette pièce par le biais de ton regard, tourné vers l'extérieur, pourtant tu n'arrivais pas à décrocher d'ici. Quelque chose t'empêchait de partir, de t'envoler ailleurs, et tu savais pertinemment ce que c'était. Malgré ton envie d'oublier sa présence, tes oreilles étaient attentives au moindre bruit, au moindre mouvement qu'il pouvait produire. Tu le savais encore assis dans son fauteuil, ce qui te permit de te détendre un peu. Une minute de répit n'était jamais de trop. Une sensation de fatigue venait alourdir tes paupières. Il t'épuisait, te bouffait toute ton énergie. Ça ne faisait même pas une demie heure que vous étiez enfermés là et pourtant, il t'avait d'ores et déjà ôté toutes tes forces, enfin presque. Toujours plongés dans un silence apaisant, tu te sentais un peu moins à cran malgré que ses dernières paroles t'occupaient toujours l'esprit. Il avait évoqué ton petit ami, d'une manière si perverse et offensante. De quel droit s'autorisait-il à parler ainsi de ta relation amoureuse ? Ce mec avait le don pour évoquer des sujets à éviter. Quand soudain, sa voix te perturba dans tes pensées. Il se voulait discret mais tu captais chacun de ses gestes. Son ton était doux, calme, loin de la nonchalance dont il avait fait preuve un peu plus tôt. Il se retrouva bien vite juste derrière toi, vos corps encore à quelques centimètres l'un de l'autre. Depuis quand tu n'avais pas pensé à toi ? Tu ne t'en souvenais même pas. Mettant toujours en premier le plaisir de personnes chères à ton coeur telle que Noora, tu en avais oublié ce que c'était de se faire plaisir à soi-même. Bien sûr, tu faisais beaucoup de choses pour toi, des choses auxquelles tu tenais particulièrement comme prendre part dans une manifestation contre le commerce de la fourrure mais si tu te battais, c'était pour les autres, pas toi. Chaque chose un peu stupide que tu avais fait dernièrement résultées toujours d'une idée de tes amis. Tu n'étais pourtant pas coincée, juste sans cesse dans la retenue. Tu te bloquais, tu t'empêchais de laisser libre cours à toutes tes envies les plus folles. Ton regard trouva le sien dans le reflet de la fenêtre et tu ne le quittas pas une seule seconde. Instantanément, des frissons vinrent te chatouiller les bras sans que tu ne puisses l'expliquer. Absorbée par son regard et ses paroles, tu ne réagis même pas lorsqu'il se colla à toi. Il venait de briser en quelques secondes la barrière corporelle que tu t'efforçais de garder entre vous depuis des mois et le pire dans tout ça, c'est que tu n'avais pas la force, ni même l'envie de t'écarter. T'étais comme paralysée. Ce n'était pas de la peur, ni même de la colère. T'étais juste... Bien. Sa main posée sur ta hanche, tu sentais ses doigts effleurer une parcelle de ta peau nue, découverte par ton t-shirt. Tu te laissais bercer par la chaleur de vos corps et par la légèreté de sa voix à cet instant. Il te disait de faire le vide et, comme un parfait petit pantin, tu fermas les yeux doucement. Tes muscles se décontractaient et tu laissas tes bras glisser le long de ton corps d'ordinaire si tendu. Il te désarmait, t'affaiblissait. Et t'avais beau détester ça, à ce moment, c'était comme si tu en avais besoin. Lâcher prise, écouter ton cœur plutôt que ta tête. Arrêter de penser au bien des autres avant le tiens. Mais t'étais comme ça, et il serait difficile de te changer. Il était charmeur de serpent et tu étais sa bête. Domptable, obéissante. Lâcher prise, encore et toujours. T'en avais envie, mais ta conscience te stoppait avant même que tu ne fasses quoique ce soit. Puis, il fallait l'avouer, tu n'arrivais plus à bouger. Avec sa main déjà présente sur ta hanche, il se permit de descendre un peu plus, t'octroyant une caresse délicieuse jusqu'au haut de ta cuisse. Toujours les yeux fermés, t'avais envie de lui dire de continuer, mais tu ne disais rien. La pression qu'il effectua contre ta cuisse ne fit que rapprocher vos corps enflammés. Tu sentais ta tête basculer légèrement en arrière, manifeste de l'enveloppe apaisante qui t'entourait. Il te susurra des derniers mots plus crus, plus directs avant de couper votre contact, provoquant comme une décharge électrique dans tout ton corps. Tu rouvris immédiatement les yeux et tournas la tête vers lui, vexée de son éloignement soudain. C'était comme si on venait de te réveiller violemment alors que tu étais dans un profond sommeil. Il reculait les mains en l'air, la satisfaction ancrée dans ses traits et c'est là que tu pris conscience de ce qu'il venait de se passer. Il s'était fait une place dans ton espace personnel, avait collé son corps au tiens sans aucune pudeur alors qu'il savait très bien que tu étais en couple depuis cinq ans. Et toi, tu t'étais laissée faire. Et t'avais aimé ça. Bordel. Sans qu'il ne s'y attende, tu avanças à grand pas jusqu'à lui, bien trop rapide pour qu'il ne puisse réagir, et une fois à sa hauteur, tu l'attrapas par le col de son t-shirt. Tu ne t'arrêtas pas dans ta marche et le forças à reculer alors que tu avançais. Quand son corps heurta enfin le mur derrière lui, tu ne fis pas attention au cadre que le choc avait fait tomber. Tes yeux étaient emplis de rage, tu étais folle, il te faisait devenir folle. « NE FAIS PLUS JAMAIS ÇA ! » crias-tu sans te soucier de qui pouvait t'entendre. Ta main se desserra et tu le relâchas, tout en restant proche. Vous n'étiez qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et ton ton était des plus agressif « Tu n'es qu'un putain d'égoïste Ezio, et jamais, JAMAIS, je ne serais comme toi ! Tu penses que ta manière de vivre n'en vaut pas une autre, mais bordel, t'imagines s'il n'existait que des personnes comme toi ? On a déjà bien assez d'enfoirés sur cette terre pour que j'en devienne un à mon tour ! ». Tu te retenais de l'étrangler comme à chaque fois que vous vous croisiez. Pourtant cette fois, ce n'était pas que la haine et la colère qui t'animaient, mais le désir aussi. Et putain ça te faisait sortir de tes gongs. Tu le vis qui se décollait un peu du mur et tu le poussas pour qu'il ne s'en détache pas. Ta main resta contre son torse jusqu'à ce que tu t'en rendes compte et que tu ne la retires, comme si elle venait d'être brûler par ce court contact. Tu sentais tout ton corps de nouveau tendu. Tu te reculas lentement en gardant ton regard fixé sur lui « Ne t'approche plus. » dis-tu, plus calmement mais toujours d'un ton menaçant. Tu t'appuyas ensuite contre le dos du canapé, toujours face à lui, pour le surveiller. Cinq bons mètres vous séparaient et tu te sentais mieux, plus en sécurité loin de lui.
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Ezio fit trois pas en arrière en levant légèrement les bras pour exprimer son innocence. Il ne savait pas du tout comment allait réagir Anja et franchement, c'était plutôt excitant. Il comptait sur elle pour péter un câble, pour pousser le vice à son maximum et rendre cet instant explosif. Cette fille réveillait des pulsions assez malsaines en lui et faisait renaître son instinct destructeur. L'atmosphère était palpable et vraiment très étrange. C'était quitte ou double. Il se sentait prédateur et spectateur. Dans cette histoire, il ne maîtrisait pas tout et ne la contrôlait pas. Même s'il avait prétendu le contraire, elle n'était pas prévisible. Il ne savait pas ce qui allait suivre. Le jeune homme savait qu'elle allait se mettre en colère et ne savait pas jusqu'où elle était capable d'aller pour avoir raison, pour lui exprimer toute la haine qu'elle pouvait ressentir à son égard. Les yeux plongés dans les siens, il la regardait intensément, il essayait de capter ce qu'elle ressentait mais là, il n'y avait que la rage qui s'en dégageait. Ce n'était clairement pas possible. Le Mather avait ressentit une connexion inexplicable, c'était bien la première fois qu'il ressentait quelque chose d'aussi fort, d'aussi intense. Lorsqu'il fut collé à elle, il l'avait désiré et en même temps détesté. Il était impensable qu'elle n'ait pas ressenti la même chose. Anja n'avait pas bougé d'un centimètre, il avait même sentit sa tête se pencher légèrement en arrière sous l'attraction de sa main sur sa cuisse. Elle pourra le nier autant qu'elle le voudra, il restera persuadé qu'un truc c'était passé. Et si jamais il ne s'était pas reculé. Que se serait-il passé ? Cette question restera surement sans réponse. Imaginer le plus beau comme le pire scénario était tentant et inévitable. Le regard de la blondinette changea du tout ou tout et, comme prise d'une pulsion, elle fonça sur lui pour l'attraper par le t-shirt. Naturellement, il se laissa faire, curieux de voir l’ampleur de son rejet, de son dégoût. Anja continua d'avancer et l'obligea à reculer. Il ne se fit pas prier pour s'exécuter en sachant pertinemment que le mur ne se trouvait qu'à quelques pas. Il aurait pu la dominer mais non, il voulait lui laisser l'impression d'avoir le dessus. Juste pour voir cette lueur presque perverse de victoire dans ses yeux. Le dos du beau brun heurta le mur et fit tomber un cadre non loin de lui. Un sourire malicieux s'afficha sur son regard tandis qu'il ne la lâchait pas des yeux. Allez petite Anja, dévoile-toi. Ezio sentait son rythme cardiaque s'intensifier au même titre que le désir monter en lui. Ce n'était pas bon, pas bon du tout. Il entrouvrit la bouche lorsqu'elle se mit à hurler dans sa direction. Enfin elle passait à l'action, enfin elle montrait ce qu'elle avait dans le vendre. Au delà bien sur de la barrière des mots. Elle cracha son venin qu'il écouta à peine avant d'effectuer un léger mouvement de recul. Le beau brun en profita pour se décoller du mur mais aussitôt, elle le replaqua contre la paroi, lui arrachant un petit rire. « J'te savais pas aussi sauvage. » dit-il faiblement en baissant la tête pour regard sa main délicatement posée sur son torse. Anja capta ce contact et l'enleva rapidement comme si la peste allait s'emparer d'elle. Il n'arrivait pas à ôter ce sourire narquois et déplacé de ses lèvres. La petite suédoise se recula pour venir poser ses jolies petites fesses sur le canapé. Ce n'était pas fini, ils en étaient conscient tous les deux. Le plus lentement possible, il se décolla du mur et continua à la fixer. « Alors c'est tout ? » commença-t-il doucement. « C'est tout ce dont tu es capable ? Je t'ai peut-être surestimé Eldjarn. Moi qui essayait de te faire sortir de tes gongs, je te pensais plus extravagante, plus hargneuse que ça. Permets-moi d'te dire que tout ce que tu m'évoques, à cet instant précis, n'a rien à voir avec de la peur ou de la colère. » Ezio fit un pas vers elle, puis un autre. Il avançait sur un terrain glissant. Anja se redressa, sans doute pour mieux appréhender son approche. Elle était sur la défensive et n'allait pas se laisser approcher. Il se stoppa net. « J'vais être honnête avec toi Anja, tu m'attires, ton petit côté chieuse du dimanche et capricieuse, ça m'excite. » dit-il. Un mètre seulement les séparait. Il s'était arrêté là pour qu'elle puisse entendre ce qu'il avait à dire avant qu'elle ne lui saute à la gorge pour l'étrangler. Il s'humidifia ses lèvres et détourna le regard quelques secondes. Il déglutit avant de reporter son attention sur elle. « En c'moment même, elle me parle cette petite voix. Et tu sais ce qu'elle me dit ? » Anja ne voulait pas savoir, elle refusait d'en entendre davantage mais il s'en foutait complètement. Le Mather avait bien comprit que cette fille n'admettait pas l'évident et qu'elle avait un certain don pour se cacher derrière de fausses émotions. La haine pouvait se lire dans ses yeux mais il restait persuadé qu'il y avait une once de désir dans son regard. Les battements de son coeur commencèrent à s'emballer. Il ne se posait plus de question et décida de suivre cette petite voix qui lui hurlait d'aller vers elle. Peu importe sa réaction, il tenta le tout pour le tout. Ezio avança d'un pas, le seul pas qui les séparait et posa furtivement sa main dans sa nuque pour venir l'embrasser. Ses lèvres se plaquèrent contre les siennes et avant même qu'il ne puisse réagir, elle le poussa brusquement en arrière et l'obligea à se reculer. Prise d'une pulsion incendiaire, elle leva la main pour venir le gifler violemment. Oh putain. Un frisson lui parcouru l'intégralité de son corps tandis qu'il la fixait dans les yeux. Sans un mot, il ouvrit la mâchoire pour la replacer et détendre sa joue endolorie. Bordel, elle n'y allait pas de main morte. Sa respiration se faisait plus audible. Qu'est ce qu'il lui arrivait ? Ils se fixaient, suspendu dans un autre monde, hors du temps. Anja s'était libéré, il en était satisfait. A cet instant précis, il aurait pu lui dire n'importe quoi mais rien ne lui venait à l'esprit. L'atmosphère se faisait de plus en plus lourde. Son sourire provocateur avait disparu de ses lèvres et les traits de son visage s'étaient durcis. Ils s'admiraient dans le blanc des yeux, attendant fébrilement la réaction de l'autre. Et là, contre toute attente, il la vit s'avancer vers lui et rapidement, elle se mit sur la pointe des pieds et l'attrapa par le t-shirt. La petite suédoise vint réduire la faible distance qui séparait leurs deux corps et le força à se pencher vers l'avant pour capturer ses lèvres. Prit de court, le Mather la laissa s'approcher et attendit une seconde voire deux, histoire de s'assurer que tout ceci était réel et non une attaque déguisée. Tout son corps était en alerte mais comprenant bien vite ce qu'il se passait, Ezio se détendit légèrement et posa sa main dans sa nuque. Leurs lèvres se touchèrent avec une intensité sans précédent. Il répondit à son baiser avec passion et fougue. Se permettant de reprendre ses droits, ses désirs avec cette fille, il posa sa main son autre main libre dans son dos pour la rapprocher de lui. Ce baiser était sensuel à souhait mais rapidement, toute la colère et la rage qui les animait vient s'en mêler. D'un geste unique, ils entrouvrirent légèrement la bouche pour intensifier le baiser de leurs langues. Il n'y avait aucune timidité, simplement une envie encore non exploitée. Le désir vint s’emparer de son corps tandis qu'une vague de chaleur vint le submerger. Sa main effleurait sa nuque avec une brutalité enivrante, ses doigts s'enfonçaient un peu plus dans sa chevelure. Le Scorsese savait l'amener là où il le voulait cependant il n'était pas tout seul à mener la danse ce soir. Elle bouleversait ses habitudes et dérangeait tous les codes. Anja passa sa mains dans ses cheveux, donnant encore plus d'intensité au baiser. Tous les muscles de son corps se contractèrent tandis qu'il la força à reculer, à butter contre le rebord du canapé. A bout de souffle, Ezio s'obligea à quitter sa bouche. Il fit dériver ses baiser sur sa joue puis dans son cou. Ses lèvres goûtaient au plaisir de sa peau froide. Envahit d'une pulsion qu'il ne contrôlait plus, il se laissait guider par le plaisir et l'intensité du moment. C'était aussi brutal que sensuel. Il laissa sa langue parcourir sa peau douce et sucrée. En sentant la tête de la blondinette se pencher vers l'arrière, il intensifia ses baisers le but étant bien sur de lui faire ressentir un maximum de sensations. Il entendit le léger soupire qu'elle poussa. Il descendit sa main dans son dos explorer des formes qui l'avaient fait fantasmer quelques minutes auparavant. Son esprit était embrouillé par les fantasmes qui se dessinaient dans sa tête. Ezio la sentait réceptive et fébrile sous ses baisers, contre lui. Comme un besoin d'en avoir plus, il releva la tête et vint de nouveau capturer ses lèvres, délivrant ce désir plus qu'euphorisant. Le beau brun en profitait car il savait pertinemment qu'à tout moment, elle pouvait revenir à elle et mettre fin à ce baiser. Profite Ezio, ça ne va pas durer.
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Anja Eldjarn & Ezio Scorsese



Appuyée contre le canapé, tu ne le quittais pas du regard. Tu savais pertinemment qu'il n'allait pas suivre tes ordres et rester collé au mur longtemps. La colère venait donner une couleur rougeâtre à tes joues tandis que l'excitation que tu tentais tant bien que mal de réprimer venait agiter ton palpitant. Il était prêt à imploser dans ta poitrine et t'avais beau faire tout pour le calmer, il n'y avait rien à faire. Tu le vis bouger légèrement, se décollant doucement du mur contre lequel tu l'avais plaqué violemment. Son regard te scrutait, t'analysait, il voulait te comprendre, il voulait pénétrer dans ta tête mais tu ne lui en donnais pas l'occasion. T'étais bonne à cacher tes émotions, à les remplacer par d'autres, et ça Ezio semblait l'avoir compris. Il avançait à pas de loup, comme s'il avait peur que tu t'échappes, que tu lui échappes. Ton dos se redressa en même temps que ton corps était de plus en plus raide. T'avais envie qu'il recule plutôt qu'il n'avance, ou tout du moins c'était ce dont tu te persuadais. Ses mots n'étaient que pure provocation et tu en avais bien conscience. Votre relation se résumait à une provocation infinie, où le premier à montrer une faiblesse perdrait. Mais il fallait croire qu'ils s'étaient bien trouvés : tout deux aussi têtus que l'autre. Tu fronças les sourcils alors qu'il te disait que tu ne lui provoquais ni peur, ni colère. Ça n'avait rien de surprenant compte tenu de son caractère beaucoup trop calme à ton goût et de sa manière de te rire au nez dès que tu l'attaquais, autant verbalement que physiquement. T'hésitas à lui balancer un coussin à la tête tandis qu'il te disait, d'une voix claire, à quel point ton comportement pouvait l'exciter. Tu ne pouvais contrôler ton coeur qui s'agitait dans ta poitrine mais tu pouvais bien le contrôler, lui. Il détourna le regard quelques secondes mais tu ne le lâchais pas. Il te parlait, à nouveau, de cette petite voix qui l'aidait à se libérer, qui l'encourageait à faire ce qu'il avait tout simplement envie de faire. « Ne t'approche p... »  commenças-tu à dire, menaçante, avant qu'il ne vienne te couper en capturant tes lèvres avec les siennes. Sa main dans ta nuque t'obligea à garder ce contact quelques secondes jusqu'à ce que tu ne le repousses, violemment. T'avais envie de crier, de lui cracher à la figure, mais tout ce que tu réussis à faire fut de lui infliger une gifle monumentale. La résonance du coup fit écho dans toute la pièce puis, le silence. Seule ta respiration, anormalement rapide, venait casser le mutisme dans lequel vous étiez plongés. T'étais dans une colère noire. Il venait de braver l'interdit, écoutant ses désirs comme si tu n'avais rien à dire en retour.. Des centaines de mots passaient dans ta tête. Enfoiré. Connard. Je te déteste. Et plus encore. Mais il semblait que ton cœur faisait bataille à ta tête. Alors qu'elle te disait de déferler ta colère sur le mather, lui te disait toute autre chose. T'en avais assez, tu te sentais à bout, à fleur de peau. Et c'est lui qui te foutait dans cet état, d'enfermant dans un grand désarroi. Tu ne savais plus quoi faire, qui écouter. Le cœur, ou la raison ? Ses perles marrons ne te quittaient plus, en attente de quelque chose. Une réaction, une déclaration. Mais t'étais incapable d'ouvrir la bouche, de dire les mots qui y affluaient. Et puis merde. Tu te décollas du canapé, vins réduire la distance entre vous et l'attrapas à nouveau par le col dans l'unique but de rapprocher son corps du tiens, encore une fois. Plus qu'une envie, un besoin. Tes lèvres s'écrasèrent sur les siennes dans un baiser fiévreux, langoureux, et tu laissais exprimer l'excitation que tu n'avais cessée de réprimer à son égard. Il ne mit pas longtemps à réaliser ce que tu venais de faire et passa à nouveau sa main dans ta nuque, réchauffant ta peau à l'aide de ce simple contact. La colère t'animait toujours, mais elle se mélangeait délicieusement avec ton désir, ton excitation, résultant en des gestes que tu aurais pu qualifié de déplacés si tu t'en étais vraiment inquiété. Il posa son autre main dans ton dos dans le but de vous rapprocher un peu plus et capturait ta nuque avec force, provoquant une décharge dans tout ton corps. C'était électrique, sensuel, et tu t'enivrais de ses sensations que tu n'avais pas ressenti depuis un certain temps. Sans mesurer la gravité que tes gestes et désirs prenaient, tu laissas tes mains se balader dans ses cheveux, l'attirant toujours plus vers toi, comme si c'était possible. Ezio prit les devants et te força à reculer jusqu'à ce que tu buttes contre le canapé. Toi, tu t'en fichais, tu le voulais juste près de toi. Tu voulais sentir la chaleur de son corps se mélanger à la tienne. Il brisa ensuite votre baiser pour s'aventurer dans ton cou. Chaque baiser déposé sur ta peau te réchauffait, te vivifiait. Tu te sentais presque ivre de par ses baisers et tout ce qu'il pouvait te faire ressentir à cet instant. Haine, excitation, colère, désir. T'étais troublée. Il te troublait comme personne n'avait réussi à faire jusqu'ici. Tu sentis sa main dans ton dos descendre et tu ne l'arrêtas pas dans son avancée. T'avais envie qu'il aille plus loin, qu'il brave un peu plus l'interdit sans te soucier de ce qui vous entourait. Il revint finalement à tes lèvres pour t'offrir un baiser des plus satisfaisants. Mais t'en voulais plus, toujours plus. Dans votre échange, tu vins lui mordiller la lèvre inférieure, comme pour l'encourager à continuer, à lui montrer que le désir était présent chez toi aussi. Quand soudain, vos corps basculèrent en arrière, vous faisant tomber sur le canapé. Bloquée en dessous de lui, il te dominait sur toute la longueur et tu n'avais aucun échappatoire. Mais peu importe, tu n'étais pas prête de t'enfuir. Tes mains, d'origine dans ses cheveux, descendirent doucement pour s'installer dans le bas de son dos. Tu profitais de ce qu'il t'offrait, et savourait chaque caresse. Cependant, t'avais envie de prendre les devants, t'avais envie d'être libre de tes mouvements et de contrôler un peu plus la situation. Dans le but de prendre la dominance, tu fis basculer vos corps sur le côté mais ne pensas pas à la largueur du canapé. Votre chute ne fut pas brutale et tu te retrouvas sur lui, alors qu'il avait le dos par terre. T'étais satisfaite jusqu'à ce que tu te rendes compte où est-ce que ton genou avait frappé alors que vous tombiez. Son cri de douleur t'alarma et tu t'enlevas de sur lui pour t'agenouiller à côté. « Oh mon Dieu ! » t'exclamas-tu en portant ta main à ta bouche. Tu venais de lui mettre un grand coup de genou dans les testicules. Et pour une fois, c'était pas voulu. « Ça va ?! » demandas-tu en sachant pertinemment que non, ça n'allait pas. Et puis à voir son expression semblable à celle qu'il ferait si on était en train de le torturer, il ne faisait pas semblant.

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