You need to know something about your dad + Malicia

Ça y est. J'avais fini par trouver son nom. Depuis des mois que je le cherchais. Je savais qu'elle était à Harvard. Mais au nombre d'étudiants ici, les possibilités était multiples. EN fouillant dans les mails de mon père, j'avais fini par repérer son nom. Malicia Lewis. Une fois son nom trouvé, il était facile de savoir si elle logeait sur le campus. Par chance, elle avait une chambre à la Lowell house. Armée de mon dossier de recherches, je pris mon courage à deux mains et entra dans la résidence pour me pointer devant la porte de celle-ci. C'est aujourd'hui que j'allais rencontré ma demie-soeur. Je savais pas trop si je devais être contente, surexcitée ou complètement apeurée. Quelle version de moi-même devrais-je lui montrer? La Clary sympathique, joviale ou la Clary qui s'assume, qui n'a pas peur de ce que les autres pensent d'elle, qui est sûre d'elle? J'crois que je vais voir selon sa façon d'agir. C'est toujours comme ça. J'agis avec les autres selon leur propre comportement. Devant la porte de la chambre, je cogne trois petits coups et attend une réponses alors que je pense à m'en aller.

Le 23 Février ~~ ( la date m'arrange )

Cela faisait maintenant un moment que Malicia savait qu’après le spring break, elle ne ferait plus des étudiants d’Harvard et à vrai dire elle ne s’était pas vraiment battu pour trouver une alternative, une façon de rester sans sa bourse d’étude. Au contraire, elle avait cherché plutôt à rebondir sans la célèbre fac afin d’évité de finir son destin comme une minable serveuse. L’année dernière elle avait pût pour la première fois participé au spring break, elle qui n’avait jamais eu d’argent pour partir en vacance, grâce à l’argent d’une riche famille dont elle était la baby sister. Malheureusement les Stevens avaient déménagé en France… Résultat elle avait envoyé sa candidature aux beaux arts, en France, et leur avait écrit pour savoir s’ils cherchaient une fille au pair. Malicia se préparait donc à partir de Boston dans les jours à venir… Elle n’avait rien trouvé qui pouvait réellement la retenir. Kacy peut-être, sa meilleure amie allait affreusement lui manquait, mais elle avait Niels… Alors oui elle avait pris la décision de partir sans savoir que d’une minute à l’autre, derrière la porte, se tiendrait une jeune femme, une inconnu, qui elle, deviendrait sa raison de rester…

Jamie était sortie et Malicia était seule dans sa chambre en train d’écouter de la musique sur son lit avec ses écouteurs. Elle mit plusieurs seconde à réalisé qu’on venait de frapper. Elle ôta ses écouteurs et se dirigea vers la porte, pour se retrouver nez à nez avec une inconnu qui tourner déjà les talons. «  Oui ? » lui demanda-t-elle, surprise.

Pourquoi je me trouve devant cette porte? C'est pas à moi de lui apprendre qu'on est demie-soeur. Ça devrait être la responsabilité de notre père. Il connaissait l'existence de Malicia en plus contrairement à la mienne qu'il ignorait quelques années plus tôt. C'est moi qui avait tout mis en oeuvre pour être capable de la retrouver. Je n'avais jamais connu ma famille. Ma mère était morte quand j'avais 4 ans, je ne connaissais pas mon père. Ni frère, ni soeur. J'avais finalement été adopté par la famille Bushnell, ils étaient devenus ma vraie famille. Reste que Malicia en faisait également partie maintenant.
Alors que j'allais revenir sur mes pas, la porte s'ouvrit laissant place à une étudiante brune, tout comme moi. "Euh... Malicia, c'est ça?" demandai-je peu sûre de moi. Ce qui n'était totalement pas dans mes habitudes. Normalement, j'étais pleine de confiance en moi. Pourtant, on dirait que le fait de découvrir petit à petit ma famille biologique me faisait plus que peur.

Malicia ouvrit la porte pour se trouver nez à nez avec une jeune femme qu’elle ne connaissait pas et qui lui semblait au premier abord un peu stressé. Elle lui adressa un sourire pour essayer de la rassurer, tandis qu’elle l’interrogeait sur son prénom. «  Oui ? Nouvelle bizut c’est ça ? » Lui demanda-t-elle avec malice. Les bizzut étaient toujours ainsi, ils appréhendaient leur arrivé dans une confrérie parce tout le monde se connaissait et était très soudé. «  Ne t’inquiète pas tout va bien se passer. » la rassura-telle sans savoir qu’il ne s’agissait pas du tout de bizzutage à la Lowell house.

La jeune femme devant moi semblait avoir l'habitude que d'autres étudiantes se pointent à sa porte avec le comportement que j'avais en ce moment. Elle me demanda si j'étais une nouvelle bizute de la maison et tenta de me rassurer en me disant que tout allait bien se passer. Oui, j'étais une bizute mais pas de cette confrérie. J'avais plutôt visé celle qui contenait tous les descendants de familles importantes. C'est d'ailleurs pour ça que je suis là. Pour ma famille. "Euh... non. Je suis chez les Eliots." dis-je simplement avant de reprendre mon courage à deux mains et d'avouer ce pourquoi j'étais venue. "Je crois qu'on est soeur. Demie-soeur en fait." laissai-je tomber d'un seul trait avant de spécifier: "J'ai fait des recherches et je crois qu'on a le même père." Voilà, la bombe était larguée. J'avais dit ce que j'avais à dire. Il ne restait plus qu'à attendre la réaction de la Lowell qui se trouvait face à moi.

Malicia ne pût cacher son étonnement quand la jeune fille affirma être Eliot. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Bizutage ? Mais la Lewis n’eut pas besoin de se questionnait plus longtemps car elle lui annonça de but en blanc qu’elles étaient sœur. «  Qu… Quoi ?! » Formula-t-elle alors qu’elle n’était pas sûre d’avoir bien compris. «  Je n’ai pas de père ! » déclara Malicia qui avait juste envie de lui fermer la porte au nez. Elle n’avait jamais connu son père, il avait été inexistant dans sa vie et elle avait grandit avec une mère dépressive qui s’était suicidé avant son adolescence. Si elle avait eu un père, l’enfance de Malicia aurait sans doute était différente. Mais elle n’en avait pas et n’en avait jamais eu. Elle ne voulait pas en avoir. «  Tu devrais retourner auprès de lui et savourait le fait qu’il est reconnu une fille sur trois. » dit-elle en pensait à Jenny, ignorant qu’elle et sa grande sœur n’avait pas le même géniteur.

À quoi je m'attendais? À ce qu'elle m'accueille les brs ouverts en pleurant disant qu'elle avait toujours su que son père se trouvait quelque part, qu'elle savait qu'elle avait une soeur dans ce monde et qu'elle était tellement heureuse de faire sa connaissance? Non, sûrement pas. J'étais pas naïve tout de même. Je ne connaissais pas son histoire mais j'imagine que d'apprendre qu'on a le même père devait être reçu comme un gifle au visage. J'avais moi-même eu dela difficulté à croire que j'avais une demie-soeur. Encore moins deux lorsqu'elle mentionna trois enfants. Trois filles. "Écoutes, je sais comment tu te sens. Je l'ai appris quelques années plus tôt. Il ne m'a pas élevé non plus." Il ne connaissait même pas mon existence à vrai dire. J'aurais pu lui en vouloir. En même temps, ce n'est pas de sa faute si ma mère ne lui a rien dit. Mère que je n'ai pas vraiment connu non plus. "Regarde. Tout est là-dedans. Il est juste question de toi et moi, pas d'une autre fille mais peut-être que je sais pas tout non plus."

Si Malicia avait envie de claquer la porte au nez de la jeune femme se trouvant face à elle, sa colère naissance fit place à de la curiosité quand l’inconnu ouvrit de nouveau la parole. Il ne l’avait pas élevé elle non plus. Comment ça ? « Qu’est-ce que tu veux dire ? Qui est ce type ? » Ce n’était même pas « qui est mon père » mais bel et bien « ce type » ! Malicia avait toujours vécu ou presque sans parents, orphelines à l’âge de 13 ans… Elle dévisageait celle qui affirmait sa demi-sœur, elle tenait des papiers dans sa main et lui demandait de jeter un œil. Loin de prendre la paperasse, elle se concentra sur la fille. « Comment t’appelle tu et pourquoi tu es là ? J’veux dire… A quoi bon chercher une sœur que tu ne connais pas ? Qu’est-ce que tu attends de moi ? »

J'étais venue ici pour rencontre ma demie-soeur et bien que je m'attendais à me faire recevoir de la sorte, je faisais tout mon possible pour garder mon calme devant le fait qu'elle ne semblait pas du tout heureuse d'apprendre qu'elle avait une soeur. "Il s'appelle William Vanderbilt." insistai-je en lui tendant la chemise que j'avais toujours à la main. Elle allait sûrement finir par être curieuse et prendre cette satané chemise pour y jeter un coup d'oeil. "Je m'appelle Clary. J'ai été adoptée à 4 ans quand ma mère est morte et quand je l'ai su, j'ai décidé de faire des recherches pour savoir d'où je venais. C'est là que je suis tombée sur toi. Je me suis dis que tu voudrais sûrement savoir toi aussi." Commençant à me demander si elle allait finir accepter ce que je lui disais, j'ajouta: "Écoute, si t'es pas intéressée à savoir, c'est ton choix. Je vais repartir et je t'achalerai pu si c'est ce que tu veux. Mais je trouverais ça dommage."

Malicia n’était pas certaine de vouloir savoir si était son père. En fait elle était même presque certaine de pas vouloir le savoir. Elle avait toujours eu du mal à parler de sa famille, sans doute parce qu’elle avait toujours eu l’impression de ne pas en avoir et que malgré ce qu’elle pouvait montrer, ça faisait mal. C’était douloureux de manquer de ce que la plupart des gens ont. La famille de bien des gens à beau ne pas être parfaite, au moins ils en ont une. Malicia elle, avait une mère qui s’était suicidé, un père absent et une grande géniale. Heureusement. Mais aujourd’hui voilà qu’une jeune fille était devant sa porte et affirmait être sa sœur. Apparemment elle n’avait pas vécu heureuse avec son père comme Malicia le pensait sur l’instant. La Lewis resta quelque seconde interdite, analysant les mots de Clary, puisque c’était apparemment son prénom. Elle ouvrit en grand la porte de sa chambre. « Entre… » Elle ne voulait pas lui tourner le dos, cette fille avait l’air aussi paumé qu’elle niveau famille.