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C'est vraiment toi?! | Bastiaan & Nienke

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C'est vraiment toi?!

❝i'm in love with the shape of you, we push and pull like a magnet do, although my heart is falling too, i'm in love with your body, and last night you were in my room, and now my bed sheets smell like you. ❞ ed sheeran
Bastiaan & Nienke
Un nouveau jour s'élevait sur la grande ville de Boston. Un levé de soleil magnifique s'étendait déjà dans les ciel, colorant les nuages d'un orange éclatant. Dans sa grande maison, le jeune Bastiaan sortait doucement du sommeil dans lequel il était plongé. Il était à peine six heure, mais il était déjà motivé comme jamais pour son premier jour de travail. Mais il pouvait s'empêcher d'être légèrement angoissé. Il savait très bien que ça serait complètement différent de l'endroit où il enseignait auparavant. Les systèmes étaient différents, les sources et surtout la langue était différente. Il devrait s'adapter mais par chance, et d'ailleurs c'était obligatoire pour son job, il parlait aussi bien l'anglais que sa langue natale.

Le soleil venait refléter sur ses cheveux d’ébène. Il ouvrit doucement les yeux, regardant si sa femme dormait encore, et oui elle dormait encore. Il se leva alors discrètement et prit ses affaires préparé la veille pour éviter justement de la déranger et fila dans la salle de bain adjacente. Il ne mit pas beaucoup de temps sur la douche et finalement, une demie heure plus tard il était propre, habillé et parfumé.

Il s'était vêtue d'un pantalon classe mais qui ne faisait pas trop formelle non plus, pas qu'il se souciait de l'avis de ses étudiants mais il refusait de s'habiller comme ces vieux enseignants dépassés. Il avait enfilé une chemise et un veste de costume assez cintrée, il n'aimait pas les veste qui faisait vieillot. Il descendit au rez-de-chaussez, et fit couler un café pour lui sans même penser a en faire couler un pour sa femme. Bastiaan aimait prendre son temps le matin, prendre le temps de réfléchir et d'apprécier les premiers rayons du soleil. Il souffla un coup et finit de boire son café avant de poser sa tasse de café dans levier et d'attraper rapidement ses clefs de voiture.

Bastiaan possédait une voiture hors de prix. Enfin, ils en possédaient plusieurs lui et sa femme mais sa favorite n'était autre que l'Audi RS7, il adorait tout chez cette voiture. Il trouvait non seulement qu'elle avait de la gueule mais elle était aussi très puissante. Et Bastiaan adorait la puissance. Le trajet jusqu'à l'université ne fut pas très long et il arriva rapidement sur le parking réservé aux staff avec sa voiture flambant neuf. Il prit son sac à dos et se dirigea vers la salle qui leurs étaient réservé pendant les pauses des étudiants.

Il avançait d'un pas confiant dans les couloirs, regardant devant lui. Ceux-ci étaient presque vide, la plupart des étudiants était sur le chemin ou dans leurs maisons pour ceux qui en faisaient partis. Pour dire que Bastiaan était pratiquement le premier sur les lieux. Cependant, la salle des professeurs était déjà occupé par deux ou trois professeurs qui avaient eu l'idée de faire comme lui pour avoir le temps d'organiser une dernière fois ses cours et de se reprendre un petit café pour affronter le début de journée.

L'heure de la sonnerie arriva rapidement. En tant que nouveaux professeur il n'avait pas de salle attitré mais on lui avait alors dit de prendre celle de l'ancien professeur le temps de lui en trouver une complètement libre. Il arriva devant sa salle et y rentra, jetant un rapide coup d'oeil a ses étudiant déjà installé. Il écrit rapidement "Mr Leinigen" sur le tableau avant de se tourné vers sa classe, sans expression particulière.

"Moi c'est Mr Leinigen, et je serais votre nouveau professeur de philo."

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Il s'est passé quoi hier soir ? Je n'arrive même pas à me rappeler. J'ai trop bu je crois, ou trop fumé, je ne me rappelle plus. En tout cas, la nuit avait été relativement courte. Quoiqu'il en soit, j'ai affreusement mal à la tête, et les rayons du soleil qui frappent sur mon visage n'aident en rien. Il pourrait faire gris aujourd'hui, le temps pourrait être nuageux comme mon humeur mais non. Comme s'il fallait absolument que je me lève pour profiter entièrement de la journée qui s'annonce magnifique. J'attrape mon portable pour éteindre le réveil et daigne enfin me lever. Un doliprane plus tard, je file rapidement sous la douche. Aujourd'hui, je commence par la philosophie. Nouveau prof, nouvelle galère, même si j'apprécie particulièrement cette matière. Il va falloir s'habituer à son style, à ses cours, aux épreuves, et franchement, aujourd'hui, je ne suis réellement pas d'humeur à m'adapter. La musique sous la douche m'aide à voir le bon côté de la journée. Je me mets à danser et à chanter quand le mal de tête se fait plus discret. Elle m’entraîne tellement que je mets plus de temps que prévu. Alors que je m'enroule dans une serviette, je vois l'heure s'afficher devant mes yeux sur la pendule. Merde ! Je suis en retard ! J'attrape un jean un peu boyfriend, un chemisier blanc, un gilet rose pale et des baskets nudes. Pas le temps de bien se coiffer et encore moins de se maquiller. (même si habituellement, je ne suis déjà pas une grande fan de maquillages très sophistiqués.) Je passe rapidement devant le miroir de ma chambre, un coup de doigts vite fait dans les cheveux pour les remettre un peu en ordre et je dévale les escaliers de la Dunster House. Quand je sors enfin dehors, le soleil me frappe de plein fouet. C'est vraiment une belle journée, mais je n'ai pas le temps d'en profiter. Je cours vers l'amphi, en espérant ne pas me tromper. Les élèves me regardent courir dans les allées d'Harvard avant d'enfin rentrer dans le bon bâtiment. Un coup d’œil à ma montre, il est certain que je suis en retard. Et alors que je rentre dans le bon amphi, je m'arrête nette devant le nouveau professeur qui se retourne au même moment pour faire sa présentation. C'est une blague ? « Veuillez m'excusez du retard. » Et je m'assois à la première place que je trouve, au premier rang. J'aurais voulu me cacher au fond de l’amphithéâtre, mais je n'allais pas prendre tout mon temps pour trouver la place la plus éloignée de lui alors que je suis déjà coupable de mon retard. Je savais bien que je l'avais vu avec le doyen, j'étais persuadée que c'était lui. Mais il aurait pu être professeur dans une matière que je ne suis pas. Il va me rembarrer c'est certain, pour sa première journée, il va déjà demander à une de ses élèves de rester à la fin du cours pour la sermonner. Merde. Bastiaan, tu aurais pu choisir n'importe quelle université, pourquoi est ce que tu débarques dans la mienne ? Mais peut-être qu'il ne m'a pas reconnue ? En sortant de quoi prendre des notes, je me cache un peu avec mes cheveux blonds. Comme si j'avais besoin de ça... Ce n'est pas une barrière qui existe entre les élèves et les professeurs, c'est un gouffre, et franchement là, je sens bien que je suis tombée dedans.


@Bastiaan Leinigen

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C'est vraiment toi?!

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Après ma déclaration certains élève hochèrent la tête. Comme pour approuver. Je n'avais certainement pas besoins de leurs accords. Je me raclais la gorge et commençais a expliquer qu'elle serait le cours du programme. Alors que je m’apprêtais a m'expliquer j'entendis la porte s'ouvrir, je me retournais et m'apprêter a jeter mon courroux sur quiconque osais arriver tant en retard quand je la vis. Cette petite blonde. J'en restais pantois pendant quelques secondes. Non mais qu'est-ce qu'elle faisait là? Elle ne m'avait jamais dit qu'elle aimé la philo. Et encore qu'elle aimait la philo a Harvard, dans mon cours. Il ne me fallut à peine quelques secondes pour redevenir le prof que j'étais et lui lançait un regard qui en disait long sur ce que je pensais. Je lui fit un signe de main comme pour l'autoriser a s'asseoir, je ne pouvais pas lui poser de question maintenant.

"Donc, j'espère que vous êtes motivés aujourd'hui parce qu'on commence par un devoir sur table. Je veux pouvoir évaluer votre niveaux, en espérant que votre ancien professeur est été assez compétant pour ne pas avoir a rattrapé tout. Sortez moi une feuille et faite un plan dialectique sur un sujet de votre choix. Vous avez trois heures. Et le premier qui proteste m'en fait de autres pour la prochaine fois. Mademoiselle j'arrive-en-retard, me fera le plaisir de venir me voir à la fin du cours. Sur ceux, il ne vous reste pus que deux heures et cinquante sept minutes."

Je partis m'asseoir à mon bureau, jetant un coup d’œil à mes étudiants qui s'étaient déjà tous mit au travail. Je ne pouvais m'empêcher de laisser glisser mon regard sur elle plus souvent que sur les autres. C'était vraiment une énormes blague. Je me demandais à présent comment cela allait finir. Il était évident que pour nous deux c'était très risqué. Cependant, le danger ne m'avait jamais effrayé. J'avais déjà oublié ma femme qui avait partageait ma nuit et que j'avais fait une nouvelle fois monter au septième ciel. C'était à des années lumières de mon esprits. Je jouer doucement avec mon stylo, attendant patiemment la fin du cours pour pouvoir m'entretenir avec elle  personnellement.

Finalement, après trois longue heures, la sonnerie retentit enfin et les étudiants se levèrent tous comme une seule et même personnes. Sauf elle qui attendait, tout comme moi que tout le monde sorte. Je n'oubliais tout de même pas de leurs rappeler de me donner leurs feuilles avant de s'éclipser et je m'adonnais à les remettre droite pour former un gros tas de copies que je devrait corrige. Les étudiants ne mirent pas longtemps a sortir et je me levais pour aller fermer la porte. A clé. Je retournais a mon bureau où elle m'attendait déjà.

"Nienke."

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@Nienke Van Dijk

|| Pardonne moi du retard ||
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Je n'arrive vraiment pas à y croire. C'est vrai que je l'avais croisé avec le doyen, mais je ne pouvais pas imaginer qu'il puisse donner des cours à Harvard ? Pourquoi ? Parce qu'il en était hors de question tout simplement, hors de question que je m'attache à un prof d'Harvard. Je n'ai pas le temps de penser à lui pendant longtemps. Dès sa présentation terminée, il nous pose un devoir sur table. Je me frotte le visage, blasée. Je n'aurais pas du venir en fait, j'aurais pu sécher ce cours, aller boire un thé pour me réveiller et ne reprendre qu'au cours suivant. Quelle imbécile. Et en plus, j'ai cette bouche sèche qui me gène de plus en plus. J'ai besoin de boire autre chose que de l'alcool. Après nous avoir donné le devoir, il me demande de venir le voir à la fin du cours. Merde... Ça va vraiment chauffer en fait. Bastiaan, rappelle toi de nos discutions, rappelle toi que c'était sympa. Sois gentil un peu... Enfin, je me doutais bien qu'il était ce genre de professeur un peu sadique. J'acquiesce d'un signe de tête et me plonge dans le devoir. Le temps me parait une éternité mais tellement court à la fois. J'ai fait de mon mieux, j'espère que ça va passer, mais mes céphalées qui ne m'ont pas quittées m'ont quelque peu perturbées. Je suis vraiment bonne élève, encore plus dans cette matière, mais avec lui comme professeur, je sens que ça va être difficile de se concentrer. J'attends que les élèves de ma promotion sorte de l’amphithéâtre avant de me lever pour poser ma feuille sur le tas qu'il avait formé. Il va fermer la porte pendant que je m'assois sur le bord de son bureau. Je ne peux m'empêcher de sourire quand il prononce mon prénom. « Mr Leinigen. Professeur Leinigen. Bastiaan. Tu préfères que je t'appelle comment maintenant ? » Je ne suis réellement pas à l'aise avec cette situation, mais autant le prendre à la rigolade. On n'a rien fait de mal, je ne savais pas qu'il était mon professeur, il ne savait pas que j'allais devenir son élève. Je croise mes jambes et me penche un peu en arrière sur le bureau pour frôler du doigt les copies. « Tu n'es pas sympathique comme professeur en tout cas... »


@Bastiaan Leinigen

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