En apesanteur ♣ Jersey

Mon réveil ne sonna pas, j'étais en retard. Ah mais je n'étais jamais en retard en cours, j'avais des principes et jamais je n'étais encore arrivée après l'heure. J'étais toujours ponctuelle, prévoyante, je ne comprenais pas pourquoi je ne m'étais pas réveillée et surtout pourquoi mon stupide réveille n'avait pas sonné ce matin. Je me levais en sursaut. Je courus dans la salle de bain pour me laver rapidement. Dehors je crus comprendre qu'il faisait un froid de canard et donc que je devais me couvrir. Je pris le premier jean qui me tomba, le style près du corps. Je mis des bottes chaudes, je cherchais un haut précis, mais je ne le trouvais pas.. Dans la panique j'attrapais la première chemise assez longue qui m'arriva dans les mains et je mis un gilet par dessus. Je mes coiffais laissant mes cheveux détachées. Un peu de parfum.. du maquillage mais pas trop. Je pris mes affaires de cours et mon sac et je partis en claquant la porte. Je courrais presque dans les couloirs. Je me dis qu'il valait mieux que je prenne l'ascenseur. Mon cour n'était pas au rez de chaussée et je ne me voyais pas dès le matin courir dans les étages. Je l'appelais donc, il arriva rapidement. A l'intérieur un étudiant, il était plutôt mignon, mais sur le coup je ne fis pas très attention. Il faisait une chaleur incroyable dans cet ascenseur. Franchement c'est moi ou ils avaient mis la chauffage à fond dedans. Je retirais mon manteau et mon écharpe pour commencer, il faisait super chaud, j'avais rien dans l'estomac - très mauvaise chose - et là d'un coup l'ascenseur se stoppa dans sa course pour monter... Une blague ? Malheureusement je ne crois pas... L'appareil était bloqué entre deux étages et nous étions dedans.. par au moins quarante degrés

- Bon sang c'est bien ma veine aujourd'hui, au moins je suis sûre d'une chose, je n'aurais pas cours de danse !

Je soupirais en m'adossant dans sur la parois de l'appareil, je posais mes affaires au sol, heureusement que je n'étais pas claustrophobe, m'enfin je mourrais de chaud quand même !

(Invité)

en apesanteur

Vendredi matin. 9h30. Une fois n'est pas coutume, Jersey avait décidé de se rendre à l'heure en cours. Malgré le temps désastreux de cette matinée, il était parvenu à trouver une certaine motivation. Sans doute était-ce la ravissante étudiante qui suivait ce même cours qui lui faisait de l’œil.
Une fois le seuil de la maison Eliot franchi, le jeune homme arrangea son col afin de se protéger la nuque du vent glacial qui balayait le campus. Il avança dans l'allée, la neige craquant sous ses pas, tout en soufflant dans ses mains engourdies malgré l'épaisseur de ses gants de cuir.
Il traversa le campus, accélérant quelque peu son rythme lorsqu'il parcourut les quinze derniers mètres le séparant du bâtiment. A l'intérieur, la température avoisinait les vingt-cinq degrés. Il était fréquent, à cette période de l'année, que les autorités augmentent brusquement le chauffage. Toutefois, si les premières minutes étaient agréables, la chaleur devenait vite insupportable.
Alors qu'il marchait en direction des ascenseurs, Jersey ôta ses gants et son écharpe qui ne faisait que l'étouffer. Par chance, la cabine de métal arriva en même temps que lui ; il s'y engouffra, les portes se refermant sur lui. La température y était encore plus assommante que dans les couloirs, si bien qu'il n'hésita pas à retirer son manteau.
Arrivé au premier étage, une étudiante le rejoint. Il ne l'avait encore jamais aperçue, et il n'y prêta aucune attention. Mais, alors qu'ils s'apprêtaient à atteindre le second palier, l'ascenseur s'arrêta brutalement, manquant de le faire tomber. Les ampoules grésillèrent quelques instants, avant de reprendre une activité normale.
Sans dire un mot, le jeune homme s'approcha du tableau de commande, et appuya sur le bouton d'urgence, dans l'espoir d'obtenir de l'aide. Comme il s'y attendait, personne ne répondit. Il soupira, les nerfs à vif, et imita son acolyte qui s'était adossée contre le mur.

Bon sang c'est bien ma veine aujourd'hui, au moins je suis sûre d'une chose, je n'aurais pas cours de danse ! lâcha-t-elle.

Alors qu'il fixait le tableau en face de lui, le jeune homme ajouta :
Moi, je pense que mon prof d'économie de l'Europe n'aura pas le plaisir de me revoir ce semestre ...

La chaleur se faisait de plus en plus violente. Jersey espérait ne pas s'évanouir dans cet ascenseur.

(Invité)

La chaleur devenait insupportable, j'avais l'impression de sortir d'un cour de danse relativement dynamique, ou alors d'entrer dans un sauna. Il y avait surement un problème dans la chauffage, quelqu'un a dû le mettre à fond sans le vouloir je ne sais pas. Mais en tout cas, là tout de suite, je n'avais qu'un envie c'était retirer mes vêtements. Je regardais le mec avec moi, à mon avis il était plutôt mignon ! Je fréquentais depuis peu des garçons, et j'en savais très peu sur les relations sexuelles etc. Sortant d'un couvent, ce genre de genre est prohibées. Du coup j'avais quelque amis qui m'aider mais je ne pouvais pas non plus être incollable sur le sujet, et parfois je faisais des trucs que les gens ne comprenaient pas.

Je le regardais, lui aussi adossé contre la parois de l'ascenseur, il avait l'air tout autant que moi d'avoir chaud. Je relevais mes cheveux en lui répondant.

- Tu étudies ici depuis longtemps ? Je m'appelle Philadelphia, mais tu peux m'appeler Phila.

Je lui envoyais un gentil sourire. Je m'en pouvais plus, je frôlais le malaise. Je mourrais de chaud, je finis par retirer mon gilet. Nous étions bloqués, et il n'y avait pas beaucoup d'endroit pour aérer ! Du coup la chaleur cognait de plus en plus et devenait étouffante ! Je finis par faire un truc qui je pense peut -être interpréter comme provocant mais pas du tout finalement... Je mourrais de chaud, et un soutient gorge ( certes plutôt joli ) c'était comme un haut de maillot de bain. J'ouvris ma chemise sans me soucier du garçon présent. Je ne pense pas qu'il interprète cela comme un appel à me violer, mais bon si c'est le cas je me rhabille. Je la retirais donc et je fis de même avec mes chaussures, je ne pouvais pas mourir de chaud. Et la transpiration n'avait rien de glamour en présence d'un garçon. Je sortis de mon sac ma bouteille d'eau qui devait me servir pour mon cour j'en bus une gorgée, par chance elle était encore fraîche et je la tendis à mon compagnon

- Désolée si je parais déplacée, mais je ne te jugerais pas si tu en fais autant, mais là je meurs littéralement de chaud.. Et tu as soif, elle est encore fraîche.

J'espérais que le sauna allait bien s'ouvrir, je regardais rapidement l'appareil qui me servait de portable, et il ne captait pas, en même temps, c'était un truc tout pourri, il n'allait pas aire de miracles.

(Invité)

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