INTER COMPET WH/MH ► Le parcours du combattant

D'où elle tentait de négocier son bizutage en fait ? C'était juste pas possible. Les règles étaient les règles et rien ni personne ne changera ça, pas même elle. Et puis, c'est pas comme si c'était compliqué de faire ce que je lui demandais de faire alors bon. Autant dire tout de suite, c'était quand même easy. “Je suis sympa, je te couvre d'amour. Pas suffisant ?” Alors ouais, il fallait au moins réussir trois épreuves, mais tout le monde était passé par là alors bon, c'était pas si difficile que ça. “Ouais ouais, je sais” Après tout, on avait été obligé de négocier à maintes reprises puisque c'est comme ça que ça fonctionne dans un couple. Et du coup, je rigolais un peu quand même, avant de l'embrasser, son corps entre mes bras. Cette proximité me faisait du bien, elle était rassurante et apaisante. Clairement, tout mon être était envahi de ce bien-être quand j'étais à ses côtés. “J'ai cru voir ça en effet. C'est cool, que vous passiez au delà de vos différends.” Parce que ça date d'avant notre mise en couple au final et ouais, autant dire tout de suite que ça traînait un peu en longueur.

Spoiler:

Ca fait longtemps que je n'ai pas vu Ashleigh donc je viens la voir pour lui rappeler qu'elle a un peu ramer pendant cette épreuve. Après tout la quatrième place, c'est presque la pire de tous, au pied du podium, alors je la taquine gentiment. Oui c'est juste pour déconner évidemment. " Je ne suis pas débutant non plus et célibataire donc pas de chances de cocu non plus. " Je rigole en la regardant. J'ai jste du talent et pas elle, voilà tout. C'est comme ça. " Mais sinon je vais bien aussi, et Mateo aussi. Il a fêté ses deux ans. " Oui j'avais fêté ça avec mes parents et ma belle mère. Avec la famille en réalité. Il a été gaté comme pas possible, mais ça ne m'étonne pas de ses grands parents. " Tu peux passer le voir si tu veux. " Quand elle veut. Je souris laissant quelques quelques regards dériver sur Nora.

@Ashleigh H. Strauss

« Je mérite encore plus d’amour que ça. » Bon, peut-être pas mais j’avais tout de même le droit de réclamer ce dont j’avais envie. Et là, je réclamais un détournement de règlement pour le bizutage. Ok, c’était pas un tout petit truc que tu pouvais m’accorder en un claquement de doigt mais à vrai dire, personne n’avait besoin d’être au courant que tu ne m’avais pas fait passer le dernier défi. Motus et bouche cousu, je garderais ce secret comme si c’était le plus terrible du monde. Et dieu sait à quel point j’étais douée pour garder les secrets. Plus que quiconque à vrai dire. Même toi y avait des choses que tu ne savais pas et que je continuais à taire encore et toujours. « Donc je te ferais craquer tout à l’heure dans la douche. » Et probablement que je m’avançais un peu trop puisque je savais aussi que t’étais la personne la plus bornée qui m’ait été donné de rencontrer mais je ne lâchais rien. J’allais me battre comme une vraie guerrière. Quoi qu’il serait probablement bien moins épuisant de réaliser mon bizutage au final. « Ca remonte à longtemps en même temps. » Bien plus d’un an. Et je ne savais même pas comment on avait pu garder cette rancœur aussi longtemps. Quoi qu’au final, on avait jamais été vraiment mis en face à face après ça ce qui expliquait pas mal de chose.

Samuel avait sauté avant moi et voilà que je trébuchais au sol, tentant par la même occasion de protéger mes seins pour qu'ils ne se fassent pas écrasés. On se relevait, on continuait et c'était à mon tour de l'entraîner avec moi dans ma chute. Putain, j'en avais marre. Il m'aidait à me relever en me lançant des paroles d'encouragements. J'avoue, on allait finir par y arriver. Je me plaignais que j'aurai des bleus sur la poitrine et mon coéquipier me disait qu'il allait les masser. Je haussais les sourcils en le regardant. « On s'connait que depuis quelques minutes et tu t'intéresses déjà à ma poitrine, eh bien! » disais-je en le taquinant. J'étais pas du tout choquée, j'trouvais ça marrant. On poursuivait la première étape et je me concentrais sur mes sauts, puis.. Samuel tombait. C'était chiant, s'il tombait je tombais et quand c'était pas lui, c'était moi. « Tu tiens vraiment à me faire un massage hein. » lâchais-je en haussant les sourcils à plusieurs reprises, tout en me relevant. Lorsque je voyais qu'il semblait prêt, je sautais.